mercredi 30 juin 2010

Mon histoire, c'est votre histoire

Mes courriers:

Je viens par ces petits mots, vous mettre au courant de mes récents courriers reçus suite aux démarches que j'ai entrepris pour changer les choses dans le domaine de l'inceste et la maltraitance et viol sur enfant, voici donc les réponses que j'ai reçu et dont je voulait vous faire partager, car pour moi c'est un grand pas en avant, espérant qu'ils tiendront leurs " promesses ".

Le 28 mai 2010, le chef du cabinet du président de la république, Nicolas Sarkozy.


Cher monsieur;

Le président de la république m'a confié le soin de répondre à votre lettre.

Soyez assuré que monsieur Nicolas Sarkozy comprend les raisons qui motivent votre démarche à la suite des faits que vous relatez.
Il tient à vous exprimer sa plus vive sympathie.

Vous le savez, le chef de l'état a toujours affirmé une détermination sans faille pour lutter contre toutes les formes de violences sexuelles, particulièrement insupportables, notamment lorsqu'elles touchent les personnes les plus vulnérables comme les enfants.

Aussi, soyez assuré qu'il a été pris connaissance avec attention de votre poignant témoignage et de vos attentes dont je n'ai pas manqué de saisir madame le ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, ainsi que madame la secrétaire d'état chargée de la famille et de la solidarité.

Je vous prie d'agréer, cher monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Monsieur Cédric Goubet chef de cabinet de monsieur le président de la république Nicolas Sarkozy.


2 ème réponse.

Le 14 juin 2010, Cabinet du ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.

Monsieur;

Les services de la présidence de la république ont transmit à madame Michèle Alliot-Marie, ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, votre courrier qui fait part de différentes observations quand à la lutte contre l'inceste.
A l'appui de votre témoignage, vous évoquez votre situation personnelle en tant que victime de ce fléau.

Madame le ministre a pris connaissance avec attention de votre correspondance.
Sensible aux épreuves que vous avez traversées, elle m'a chargée de vous assurer de sa sympathie.
Comme vous le savez, l'intensification de la lutte contre les violences sexuelles et notamment l'inceste fait partie de ses priorités d'action à la chancellerie.

C'est pourquoi elle veillera à ce que votre commentaire vienne enrichir la réflexion menée à la chancellerie sur ce thème.

Je vous prie de croire, monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée.

Madame Ludivine Olive chef du cabinet de Madame Michèle Alliot-Marie Ministre d'état, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.

Deux mots entre nous:

Ce dernier courrier m'a touché, car enfin j'ai pu touché les hautes instance de l'état et parler des violences, des souffrances, blessures, que ceux qui vivent ce que j'ai vécus, nous avons subit et subissent encore.

J'espère sincèrement de tout mon coeur que ma part à cette lutte va changer les choses, que les lois vont mètrent l'accent sur tous les préjudices infligés aux victimes et les irréversibilités que cela engendre, ainsi que le douloureux et stressant mal de vivre et d'être en société que cela implique pour les victime.

Aussi j'espère que les peines de prisons seront augmentés, que les préventions deviendrons obligatoire partout, ainsi que dans les églises, etc..., ainsi que de meilleurs prise en charge des victimes, financièrement, médicalement, des orientations aussi professionnelles, etc..., pour que tous puissent avoir le droit de bien prendre le temps de se construire, reconstruire, avant de partir ou repartir sur le chemin de la société et la vie, pour avoir le droit au bonheur et la chance d'être heureux comme n'importe qui...

Mais je ne cache pas que les choses peuvent être encore être longue, seulement il faut y croire et continuer à se battre, à protéger au mieux nos enfants, les autres enfants, que nous pouvons côtoyer, pour que cela se produise le moins possible, mais aussi les mentalités des gens à changer, quand j'entends dernièrement une mère d'un certain âge, me dire qu'elle ne saurait pas ce qu'elle aurait fait si cela était arrivé à ces enfants, si elle était resté mère ou femme, cela me fait bondir, comment une mère ne sait pas ce qu'elle devrait faire face à de tels actes, c'est inconcevable, bien que la personne soit catholique, cela n'explique pas tout, mais je n'étais pas au bout de mes peines, car après j'ai eu les impressions d'un grand-père catholique aussi qui m'a dit vous savez j'ai ma belle fille qui est coincée du dos et mon fils qui est allongé dans sont lit car il est malade, ils sont à 600 kilomètres, alors vous voyez c'est pas facile de savoir ce que l'on ferait, mes propres oreilles ont sonnées et j'ai cru défaillir d'avoir entendue tant d'ineptie et d'incompréhension, mais je me suis aussi dit c'est peut-être aussi pour cela qui se passe tout ça dans l'église catholique, quand des parents, grand-parents, ne savent pas prendre conscience de telles faits, d'y être préparé, de faire attention et surtout de savoir quoi faire, comment réagir, c'est vraiment inconcevable de penser qu'en 2010, on puisse réagir encore comme ça, après tout ce que l'on sait et avec plus de 2 millions de personnes concernés par ce fléau...

Je finirai pour aujourd'hui, en vous disant, ne laissait jamais un enfant seul, avec un adulte qui ne connaît pas, vérifié qu'il se porte bien, qu'il est équilibré, heureux, qu'il ne s'enferme pas d'une manière ou d'une autre sur lui, faite bien attention à ces comportements scolaires, ces résultats, ne laisser jamais des fossés se creuser entre vous et eux, allait aux sources, n'ayez pas peur de dire les choses, de crever les abcès, vos doutes, vos peurs, il vaut mieux s'être trompé que s'être réveillé quand il est bien trop tard et qu'un enfant a été détruit et enfin, dite à vos enfants que vous les aimez et passez du temps ensemble, montrez leurs aussi comment vous les aimez, car la vie passe vite et l'on ne sait jamais de ce que demain sera fait, savoir que vous les aimez, les aidera à se battre et avancer, pour devenir des adultes équilibrés et heureux.

" l'enfant que nous sommes, c'est un aperçu de l'adulte que nous deviendrons demain. " Hugo Gall

Ecrit par Hugo Gall ( pseudo de TH..... GA..... )à Lagny Sur Marne.

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vendredi 11 juin 2010

Les bléssures et humilliations d'un enfant sacrifié

Les méchancetés gratuites faite à un enfant innocent:



Que dire de cette enfance que je voudrai tant oublié, jusqu'à ce qu'elle n'ai jamais existé, ne plus savoir, ne plus penser ...

Je comprend aujourd'hui tant de chose, de situation, qui finissent par éclairer d'un nouveau jour mon caractère, ma vision des choses, ma façon d'être si direct et casch, sans jamais m'en détourner, je refuse d'être celui qui ne dit pas la vérité, qui se laisse faire, celui qui met le pied sur la tête de celui qui est entrain de se noyer, alors qu'il est innocent, j'ai tellement étais accusé de mille maux, le pire par ma propre famille, ça je le découvre au fur et à mesure, il ne suffit pas d'avoir connu l'inceste, mais après avoir tout essayé de vous sortir de là, le plus fort possible, vous vous apercevez que tout cela n'était qu'un arbre qui cachait une grande forêt et bien sur, vous êtes stupéfait et vous partez à la recherche de tout ce passé, pour en comprendre toutes les étapes, qui ont fait de vous ce que vous êtes aujourd'hui, puis soudain, tout semble si évident, si clair ...

Je me rappelle de certain moment de cette enfance si dure pour moi, de ce grand oncle de ma mère et de sa femme, qui me traitaient comme le pire des petits diables, m'accusant des pires bêtises, seulement rien était vrai, à chaque fois que nous partions en vacances chez eux, j'étais montrer du doigt comme de l'herbe mauvaise, jamais ils n'ont eut une bonne image de moi, mais il y avait aussi le propre frère de ma mère et sa femme, qui elle me prenait pour un démon à quatre pattes, chaque fois que j'arrivai chez eux, elle rageait tout, planquait presque mes 2 cousins, de peur que je les abîme, impensable,le pire c'est que ça a toujours perdurer, on m'a collé cette étiquette toute mon enfance, adolescence,même jeune adulte, puis bien sur ça à continué, sans que ma mère comme d'habitude, n'ose taper sur la table et dire que j'étais son fils et que je n'étais pas tout ce pourquoi ils voulaient tous me faire passer, alors qu'eux et leurs petites vies bien tranquille, rangé, si entouré et aidé, ne serrait jamais, mais comme le reste elle ne l'a jamais fait, elle ne c'est jamais battu pour moi et aujourd'hui je comprend mieux pourquoi je n'ai jamais été jusqu'au bout dans tout ce que j'ai entreprit dans ma vie, jamais réussit à être heureux, équilibré, être entouré de frères, d'amis, comment voulait vous lorsque toute votre enfance, adolescence, on vous donne le sentiment que vous êtes un raté, un bon à rien, j'ai toujours pensé que c'était la faute direct de mon beau-père abusif et de sa chère famille qui ne m'aimait pas, toujours entrain de me rabaisser, mais finalement comment m'auraient-ils tous respectés, puisque dans ma propre famille, on ne m'a jamais respecté, ni même valorisé, si ma mère dès le début, n'avait rien accepté de personne, pas un seul faux pas des autres sur moi, alors m'a vie en aurez été tout autre, aujourd'hui je ne serai pas là, j'aurai sûrement réussit ma vie, dans ce que j'aurai voulu faire, j'aurai une femme qui m'aimerait, des enfants qui m'aimeraient aussi, des amis, une maison, enfin une vie, une vraie vie, mais à côté de ça, on m'a tout interdit et détruit, tout une famille, pourquoi ont-ils fait ça, à moi, moi qui avait perdu mon père que j'aimai et que l'on m'avait tué, personne n'a jamais senti cette grande souffrance qu'il y avait en moi, n'a même jamais voulu en parler avec moi, me consoler, me donner cette amour perdu, non ils m'ont tous rejeté comme on rejette un lépreux, comme si je n'étais pas de leurs famille, mais je vous rassure, si aujourd'hui certain sont mort, pour les autres, je ne les considère plus de ma famille non plus, mais comme les derniers des étrangers, je ne les connais pas...

Mais cela n'efface pas tout ce que j'ai subit à cause d'eux, de cette déférence à mon encontre, j'ai connu les humiliations dans les écoles, les collèges, la vie sociale, professionnel, accusé de tous les maux, vol, mentir, j'en passe et des meilleurs, je pense que si on avait pu m'accuser de meurtre on l'aurait fait sans aucun scrupule, accusé tantôt d'avoir voulu noyé une jeune fille, d'avoir volé de l'argent, d'avoir délivré un chien alors que la porte était fermé à clé et moi aussi, à oui aussi, ma propre mère qui sachant ce que son propre mari, m'avait fait, me supplia de venir chercher ma femme, car elle était déluré et détournait mon beau-père, tu n'aurais pas du la faire venir ici, tu dois venir la chercher, cette même mère me dit quand ma femme tomba enceinte quelque temps après, que les gens allaient dire que ce n'atait pas ma fille, mais celle de son mari, comment à -t-elle osée, jamais ma fille et moi, n'ont réussit à être proche, aujourd'hui nous ne nous voyons plus, ma fille m'a laissé tombé, le pire c'est que jamais personne ne c'est excusé de tout le moindre mal que l'on m'a fait, comme si tout était normal,Moi j'ai pardonné, mais jamais je n'oublierai, jamais...

J'ai aussi souvent pensé que la mère de ma première femme était dingue, énervante, étouffante, alors que ma mère était la meilleure, mais maintenant je comprend que c'est moi qui était dans l'erreur, car bien que mon ancienne belle-mère était dans l'erreur d'être 24 sur 24 chez moi, elle au moins aimait ses enfants, petits enfants, elle aurait fait n'importe quoi pour eux, elle aurait été capable de quitter son mari, si elle avait appris que celui si faisait du mal à ses enfants, alors que ma propre mère, n'agissait pas comme ça et ne l'avait jamais fait, comment ai-je pu être si aveugle...

J'en compte et j'en compte des actes manqué, pour me montrer son amour et qu'elle défendait son fils, bec et ongle, quand elle m'a obligé à travailler pendant toutes les vacances d'été de mes 14 ans, je n'ai pas de chance je suis né le 1er juillet, alors dés le début des vacances j'ai commencé à travaillé, j'ai été pris comme commis serveur dans un restaurant, à la basilique de Dorémy la Pucelle, oui à ce moment là nous habitions à 15 kilomètres de là, la patronne disait à chaque fois devant ma mère, qu'elle m"ttait chaque jour de l'argent dans une enveloppe et que lorsque je partirais en vacance en Italy comme c'était prévu, chez ma grand mère, alors j'aurais un bon petit magot, pour me faire plaisir, à 14 ans imaginait ce que je pensais et voyais en rêve, j'étais très content, mais les choses se sont passé très différemment, lorsque ma mère venait me voir et qu'elle repartait, ma mère était poursuivit par mon patron qui l'arrêtait quelques kilomètres plus loin pour lui proposer de faire l'affaire...Je pense que son refus entraîna la volonté de cet homme cinglé de me séquestrer, j'étais terrorisé, tous les jours je voulais m'enfuir, mais ma mère me disait non, ça va s'arranger, finalement il a fallut attendre un wknd, ou le patron parti avec sa famille à Lion et me mettre sous la garde d'un de ces plus vieux employé, pour que je réussisse à passer par la fenêtre et me sauver, horrible, mais je n'avais pas passé par la case départ et je n'ai pas touché mon petit magot, j'étais tellement anéantit, déçu, sans compté que j'avais réellement commencé début juillet dans un autre café restaurant dans ma ville de Neufchâteau et que pareil on m'avait promis de me rétribuer à la fin de mon mois de travail, j'ai travaillé comme un esclave chez ces deux hommes qui étaient les patrons,jusqu'à des heures indus pour mon âge et que je du partir, je n'ai rien touché, pas un centime, on dit à ma mère, si vous prouvez que votre fils à travaillé ici, on le payera, sinon, inutile de dire que se fut, non.

Le pire c'est que dans tout cela, jamais ma mère n'a porté plainte, ne m'a montré que la justice servait à quelque chose, qu'elle défendait les enfants que les adultes exploitaient, non elle m'a simplement dit que si je voulais de l'argent il fallait que je retrouve du travail pour le dernier mois des vacances, vous savez la suite, elle m'a trouvez la basilique et j'ai travaillé deux mois à l'oeil, en étant traité comme un esclave, à 14 ans,jamais je n'ai été récompensé pour cela, jamais elle ne m'a montré qu'elle aurait du faire quelque chose, par respect pour moi et ce que l'on m'avait fait, mais en fin de compte ce qui m'ai tombé dessus par son cher mari après, montre bien que de toute façon, elle n'avait aucune réaction, quand à tout ce que l'on pouvait faire à son fils, je me demande même si à ce moment là on m'avait tué, si elle aurait versé une larme, tant elle semblait détaché de moi.

Ce qui me fait mal, c'est que m'a demi-soeur, elle, a tout eut, on c'est occupé d'elle, ils ont étaient là pour elle, ils ont cédé à tout ces caprices, elle était merveilleuse, leurs fille chérie, encore aujourd'hui elle a le privilège de voir sa mère, son père, de leurs donner ces enfants à garder, de vivre une vie de famille, sans jamais penser à tout le mal qu'ils m'ont fait et celui qu'ils ont fait et font à mes propres enfants, les privant et me privant d'un bonheur que je mérite largement, il a été plus facile de se dire que je mentais, que j'étais fou, " que je brisais la famille " ( qu'elle famille ??? ).

Quand je pense à tout cela, je comprend pourquoi je n'ai jamais pu être comme les autres, me considérant tellement différent, comme si je venais d'ailleurs, d'une certaine manière, oui je viens d'ailleurs, un ailleurs qui fait des enfants différents des autres, car on ne les considères pas comme des enfants, comme des êtres avec des droits comme les autres et ou on s'octroie le droit de les détruire, alors voilà pour quoi je suis si différent des autres, mais aussi pourquoi je connais la souffrance, les blessures, la vie et ce que pensent et disent les autres, ainsi que je ne pourrais jamais être ce qu'un patron ou autre personnage à haute fonction voudrait faire de moi, car je connais ou le pouvoir mène, je connais l'hypocrisie, le mensonge, la méchancheté, la destruction, etc, et aujourd'hui je ferai et dirai ce que je voudrai, car j'ai perdu déjà beaucoup trop de temps, de ma vie et on me l'a volé, la société, l'ètat à laissé faire, à fermé les yeux sur tant de souffrances, d'enfants, qu'il en ai responsable, n'oubliait pas, 2 millions de personnes officiellement sont concernés par l'inceste, alors ça vaut le coup d'y réfléchir et de ne plus regarder dans la société, les entreprises, ceux qui sont différents, comme des pestiférés, des étrangers, des ennemis, des rivaux, mais d'essayer de les comprendre, les aimer, ils auront sûrement beaucoup de choses à vous apprendre, vous donnez de ce qui vient du coeur et de l'âme, car après tout c'est de ce qu'il y a de plus beau, que l'on nous a gardé, l'humanité et le coeur...


Écrit le vendredi 11 juin 2010 par Hugo Gall ( pseudo de Th..... Gal.... )

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lundi 7 juin 2010

Fallait-il, fallait-il pas ?

OUVRIR OU PAS,LA BOITE A PANDORE?:

Je suis resté tant d'année à garder un secret si lourd en moi, à ne parler de ça à personne, je ne pouvais pas, ça ne sortait pas, impossible de mêttre des mots, de faire des gestes, de crier au secours, d'ailleur je ne sais même plus si je me posais cette question, la seule chose dont je me souvienne et que je suis sur, c'est ce permanent mal-être qui me suivait partout, à tout moment...

J'étais encore un enfant, malgrè toute cette souillure qui m'avait remplis le corps et l'âme, enfin un enfant de 14 ans, mais à cette époque tout était aussi très différent d'aujourd'hui et moi j'étais si différent de tous les autres, comme je l'avais toujours été d'ailleurs d'une certaine manière, prés de tout et loin des autres, à côté des autres et si loin, j'avais si térriblement manqué de tant d'amour, de tendresse, de mots et de gestes affectueux, c'était comme si je n'existais plus, j'étais devenu invisible...

Il y eut avant la mort de mon pére, la mort de mon père, puis l'après mort de mon père et en ces trois périodes, les choses ont changées de manière radicale pour l'enfant que j'étais, me destabilisant totalement, ainsi du petit Thierry, si mignon qui était l'enfant de l'amour, le fils de son père si fier, je suis passé au pauvre petit Thierry qui vient de perdre son père, l'orphelin, puis enfin à ce gosse, qu'est-ce qui nous fait chier, qu'il est énervant, qu'il est insupportable, tout cela en si peu de temps...

Mais moi qui était un enfant,à cette époque j'ai tout encaissé les coups, les insultes refoulées et toutes celles qui fusaient de droite à gauche, car un enfant est là, quoique l'on pense, même s'il n'a pas l'air de comprendre quoique que se soit, il faut s'en méfier, surtout le protéger, car même si sur le coup je n'ai surement pas compris, je peux vous dire que mon cerveau à tout enregistré à ces moments là, car aujourd'hui je comprend beaucoup mieux tout ce que j'ai subit, les pourquoi et les comments,je sais que lorsque mon père est mort, ma mère est morte avec lui, en tous les cas la femme qui avait été ma mère et la femme de mon père, était morte à l'instant même ou mon père était tué, mais ça je l'ai compris il n'y a pas si longtemps, car dés ces moments là, j'ai senti une mère de plus en plus absente, dans mon coeur d'enfant d'alors, c'est mit en marche un amour inconditionnel pour cette mère qui s'éloignait de plus en plus, une envie indéfinissable de toujours faire le mieux possible pour elle, pour qu'elle m'aime, soit fier de moi, etc..., mais malheureusement je ne suis jamais arrivé à avoir la moindre de ces attentions, dont j'avais tant besoin, ce ne fut que repproches, indifférences, je dirais presque insensibilité à ce qui pouvait m'arriver, la pire des choses que je puisse ressentir, c'est qu'elle pu ressentir comme un soulagement par apport à moi, lorsqu'elle se remaria, comme si elle avait accompli ce qu'elle devait faire pour m'assurer une survit, ou le devoir accompli, seulement c'est là qu'elle baisa les bras et qu'elle laissa tout faire, sans jamais montrer avec détermination que l'on ne touchait pas à l'enfant de l'amour, à l'enfant qui était le sien et celui de l'être aimé qu'on lui avait enlevé subitement et dramatiquement, non jamais elle n'imposa cette vision des choses et je ne comprendrais jamais comment une mère puisse laisser faire autant de mal à son propre enfant qu'elle a sous sa responsabilité et qui n'a qu'elle, comment a t-elle pu me faire ça et laissé le reste se produire, pour finir par me dire, tu dois oublier, tu dois aller de l'avant, ou encore je ne suis pas responsable, sans un je regrette, je te demande pardon, je suis désolé, non jamais, jamais...

Alors aujourd'hui je me demande, enfin je me pose la grande question, à l'heure ou ma vie est un grand désert, ou je n'ai plus de famille, plus d'enfant, car ma vérité les a tous fait fuir, ils n'ont pas acceptés ce que j'étais devenu à cause de tout cela, car lorsque l'on a véccus tant d'épreuves, de seismes intérieur, vous ne ressortez jamais indemne et en moi les déchirures et les lésions ont étés trop fortes et en sont devenus une partie intégrante de tout mon être, sur mon équilibre, ma façon de penser, d'être, de ne supporter aucune injustice sociale, proféssionnel, ce qui a succité beaucoup d'incompréhension de côté et d'autre, me faisant toujours juger et être incompris, c'est pourquoi je me demande si j'ai bien fait de dire la vérité, mes vérités, pourquoi ai-je eut besoin, après tant d'années, de m'ouvrir enfin, de dire tout ce qu'il y avait en moi, de laisser à cet enfant qui était en moi, la parole, alors que finalement cette parole n'a pas été d'argent ou d'or, mais elle m'a coupée de tout ce que j'avais toujours cru être mien, " ma famille ".

Je me pose cette question et je vous la pose aussi, doit-ton dire la vérité, quelqu'un qui a subit autant d'actes pervers et infames qu'ai l'inceste et la maltraitance, doit-il dénoncer ces faits, ou alors doit-il se taire, pour ne pas risquer de perdre cette " famille " qui lui était si cher ???

Une réponse est en moi et quelque soit la vie que je méne aujourd'hui, seul et loin de toute vie épanoui, heureuse,de mes enfants, d'un être qui m'aimerai comme je suis, avec le respect et l'amour de ce que j'ai véccu et mon combat, ma vie financière des plus précaire, cette réponse est quand même celle-ci: Dieu a dit " la vérité vous affranchira ", cette vérité m'a coupé de tout, de toute construction de mon être, de tout espoir de connaître une vie heureuse et équilibré, de réaliser mes rêves artistiques d'être reconnu comme un auteur, chanteur, écrivain,j'ai connu la double, voir triple peine, d'avoir subit, de n'avoir pas été cru et enfin d'avoir tout perdu, mais je vous dit, ne laissé jamais la peur guider vos choix, votre vie, ni personne, car c'est vous qui avez subit, souffert; si personne ne peux comprendre ça, surtout votre famille, alors c'est qu'ils ne sont pas vraiment des votres et que l'important pour vous, c'est d'avoir pu dire votre vérité, c'est d'avoir témoigné de cette douleur qui était en vous et qui vous déchirez l'intérieur à vous donner l'envie de mourir,quelque soit la vie que vous aurez après, soyez libéré et fier d'avoir pu sortir de vous toutes ces horreurs, vous au moins vous pourrez vous regarder dans la glace, vous aurez toujours votre conscience pour vous, jusqu'a votre fin, si les autres veulent continuer comme si de rien était, feindre toute vérité, jouer toute leurs vie aux autruches, alors qu'ils le fassent, mais sans vous, car vous, vous avez choisi le chemin de la vérité, de l'honnêteté et vous n'aurez pas à porter le poids du mensonge et de la peur de ce qui pourrait arriver à d'autre...

C'est au prix je ne vous le câche pas de grandes douleurs, souffrances, de la perte et de grand et difficile deuil, que vous devez faire toutes ces choses et ces choix, mais mieux vaut la vérité qui libére, que le mensonge qui vous enterre, vous détruit, car continuer a faire comme si rien ne c'était passé, ne fait que reculer l'échéance de la tornade qui s'abattra sur vous et votre famille, aujourd'hui si la douleur se fait sentir quand j'ai un sentiment d'êxtreme solitude, je sais que j'ai choisi la bonne solution, mon seul regret c'est de ne pas l'avoir fait plutôt, de n'avoir pas été aidé à ce moment là, mais depuis j'ai réussi à porter plainte, à créer se blog, à faire parraître un article dans le journal, à avoir écrit aux pouvoirs publics, au gouvernement, pour que tout change et pour que toute mon aide et dévouement à cette cause, fasse que l'on puisse éviter le plus possible que ce que j'ai subit arrive à d'autres enfants et que si Dieu le veuille, que plus jamais cela n'arrive, mais il faut resté réaliste...

Merci de votre attention, soutient pour cette lutte, merci de faire connaître se blog, à ceux qui pourraient en avoir besoin, vous pouvez me joindre sur : georgelucienthierry@hotmail.fr ; Vous pouvez également lire mes écrits de poésies, fables, nouvelles, sur mon autre blog: Http://Hugogallromancier.blogspot.com