CES SILENCES COUPABLES
C'était
un petit garçon allant à l'école le matin
En
longeant tous les murs sur son chemin
Car
la honte le poussait à se cacher des regards
A
cause des scènes agressive qu'il vivait chaque soir
C'était
un petit garçon Théo où Thierry, simple enfants
Qui
était maltraité par son beau-père sans humanité
Cet
enfant aurait pu être n'importe lequel, de votre sang
Mais
un est mort à cause de silences coupables gênés
C'était
une petite fille, Fiona, mignonne et triste sans son papa
Mais
sa mère avait rencontrée un nouveau compagnon
Qui
n'était pas gentil avec elle et ne l'aimait pas
Par
jalousie, méchanceté, abus d'alcool, drogue, qu'elle raison ?
C'était
une petite fille innocente, loin de son papa
Seule
avec sa maman et cet homme qui lui refusait de le voir
Puis
malgré les coups reçus, les cris, les scènes à tout va
Un
jour la petite fille est morte dans ces silences coupables
C'était
un petit garçon juste adolescent qui subissait des abus
Des
assauts sexuel par son beau-père qui lui disait de se taire
Déjà
maltraité depuis l'enfance, le jeune ado se sentait perdu
Mais
il avait peur pour sa mère , sa sœur, il ne savait que faire
C'était
une belle femme, gentille et serviable à chaque instant
Pourtant
elle avait finie par ne plus sortir que la nuit venue
Car
la culpabilité des coups qu'elle recevait bien trop souvent
Lui
faisait honte, avec les traces sur son visage données par son mari
tordu
C'était
une belle femme au corps remplis de coups
Par
un mari jaloux, pervers, manipulateur, sans âme
Un
jour on l'a retrouvé vidée de son sang, morte à son tour
De
Fiona, Théo, malgré les cris, bruits, pourtant avant coureur sont
restés sourds
C'était
une petite fille, petit garçon
Une
femme, un adolescent adorable
Mais
aujourd'hui c'est toujours la même leçon
si
tous vous restez avec ces silences coupables.
Écrit
le vendredi 15 décembre 2017 à Lagny-sur-Marne par Hugo Gall (
pseudo de T.G )
Écrit
à la mémoire de Fiona et Théo et hommage à toutes les victimes,
survivants de maltraitances, incestes, viols, c'est mon combat
continuons le ensemble ne baisons pas les bras et ouvrons les portes
pour laisser partir le silence.
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