Aujourd'hui mon cœur, ma âme, ma foi, me conduisent à faire cette démarche moi même en publiant sur mon propre blog mon manuscrit, cet à dire ma vie, mon parcours de victime de maltraitances et inceste, qui ont détruit ma vie, mais il y a aussi plusieurs épreuves, séismes dans mon parcours qui ont rajoutés à toutes ces souffrances, blessures, traumatismes devenues indélébiles, comme les fautes d'orthographes, Français, conjugaisons, etc, que je vous demandent de me pardonner à l'avance, j'ai mis tout mon cœur, mon âme, mémoire, pour écrire ce manuscrit, c'est ma vie, elle m'appartiens et en vue d'éventuel pillage de mon histoire sachez qu'en plus d'avoir été lus vus, etc, elle est protéger, merci de respecter cela.
Donc voici l'histoire d'un survivant de la maltraitance et l'inceste, merci de votre intérêt et lecture, compréhension et de ne plus rester immobile et muet quand à côté de vous, chez vous, un enfant est en danger....Vous avez la possibilité de lui sauver le vie...
Au noms de tous mes frères et sœurs de souffrances...
Lundi 12 mars 2018 Lagny-Sur-Marne.
( ps: je précise que je mettrais en ligne mon manuscrit en plusieurs chapitre et étalé sur plusieurs semaines ou mois, merci de votre compréhensions, et je précise aussi qu'il y a des noms qui sont pas donner par protection des personnes et d'autres qui sont simplement de mon nom et ma famille, à part mes enfants de sans ou adoptifs que j'éssaye de protéger aussi....)
Ces photos c'est ma vie, ma genèse, mon court bonheur et tous ce que j'ai perdu.
Mère et fils : inceste
mode d'emploi
OU
( Beaux doigts le petit rouquin )
D’ HUGO GALL
PSEUDO DE T. G
commencé à Lagny-sur-Marne, Orly parc, le 3 avril 2016
Introduction :
Cela
faisait déjà longtemps que ça tournait dans ma tête, il fallait
que j'écrive
un
livre sur mon vécu, un livre qui laisse des traces sur mon parcourt,
mais surtout, qui reste et
serve
de témoignage, sur les épreuves qui ont jalonnées ma vie, ainsi
que la plus grosse de ces
épreuves,
l'inceste ; dont j'ai été victime et qui a dévasté ma vie.
Il
fallait vraiment que je parle de ces blessures, ces souffrances,
toutes ces
séquelles,
qui font des êtres comme moi, des personnes '' différentes '' à
jamais.
Il
fallait que mon expérience ne soit pas tombé dans l'oublie du
néant, elle
devait
servir pour apporter du soutien, de l'aide, du réconfort, des armes
pour se battre contre un
fléau,
qui anéantit tout sur son passage, mais surtout les victimes.
Très
vite, je me suis aperçu que tout comme mon histoire, ce livre était
très
difficile
à écrire, je commençais puis j'arrêtais, pendant quelques temps,
avant de reprendre et
arrêter
à nouveau et ainsi de suite ; comme ci chaque mot que
j'écrivais, étaient d'énormes rochers,
qui
pesaient des tonnes et me prenait toutes mes forces, à chaque fois
que j'en portais un.
Je
ne comprend pas moi même cet état de fait, mais je ne pouvais
procéder
autrement,
je devais attendre malgré moi, que revienne à chaque fois cette
envie de continuer et de
reprendre
le crayon, pour poursuivre cette saga désastreuse de ma vie.
Ce
que j'ai très vite acquis, c'est qu'il me fallait raconter mon
histoire, en
commençant
par le début de ma vie ; c'est à dire de ma naissance, en
avançant vers toutes les étapes
qui
ont jalonnées ma vie, avec ces dégâts, ces hauts et ces bas,
surtout ces bas.
J'ai
rapidement assimilé dans ma vie cette certitude, que pour savoir qui
on
est,
il fallait savoir d’où on venait, connaître son histoire, sa
genèse, sans cela on était rien, on
avançait
pas, on ne se construisait pas, se reconstruisait pas plus, même pas
un petit peu.
C'est
tout ce que je veux reproduire ici, avec ce livre, expliquer, comment
on
arrive
à vivre ce que j'ai vécu, à cause d’où je suis venu, car c'est
aussi comme ça que l'on peux
commencer
à mieux comprendre et combattre l'inceste.
Je
ne me contenterais pas d'expliquer d’où et pourquoi, mais aussi
d'apporter
mes conseils, solutions, explications, pour qu'a l'avenir, les
victimes soient mieux
comprises,
aidées, soutenue et défendue et de mes vœux les plus pieux, que
ça ne se reproduise
plus,
mais ça c'est autre chose.
Je
vous souhaite une bonne lecture et compréhension, et vous remercie
de
votre
démarche, de mieux comprendre et partager tout ce que vous avez lu.
L'auteur.
Je
ne sais pas si je peux dire malheureusement ou heureusement, mais
j'ai eu
tendance
à juger ma mère, pour tout ces manquements à mon égard; malgré
cela aujourd’hui, je me
rend
compte en réfléchissant à tout ce qu'elle même à vécu depuis
son enfance, je comprend mieux
sans
absoudre, qu'elle a toujours fait dés le début, avec ce que la vie
lui avait fait et laisser.
Aujourd’hui je me
rend vraiment compte que pour comprendre ce que le fils
à
vécu, puis est devenu, il faut déjà connaître ce qu'a vécu la
mère, ce qu'elle est, où plutôt était
devenu
avant son décès, le 20 mars 2015.
Ce
que je veux aussi faire comprendre ici, c'est comment les mêmes
faits
peuvent
se répéter de génération en génération, avec un mécanisme qui
détruit à chaque fois les
vies,
les familles, la victime.
Pour
moi en cet instant, il est très important de bien expliquer tout ce
qui se
met
en marche dans le passé et le présent, pour en arriver au même
vécu, à la répétition des mêmes
actes
criminels et destructeurs.
Quoique
j'ai pu ressentir, dire, faire, j'ai aimé ma mère de tout mon cœur,
malgré
tout ce qu'elle à pu choisir de faire ou de laisser faire; ma mère
était une très belle femme
dans
sa jeunesse, son teint et son allure Italienne, faisaient d'elle une
superbe jeune fille, malgré les
épreuves,
les souffrances, les cicatrices sur son corps, elle a toujours gardée
cette force de s'occuper
d'elle,
de ne jamais se laisser aller, comme une dignité, une obligation à
la vie, à sa vie, de paraître
presque
parfaite; peut être une fierté d'être toujours cette jeune
Italienne arrivée en France avec
plein
d'espoir et ne recevant que des insultes, du mépris, de la haine.
Oui
sa vie, n'a pas était simple, un long fleuve tranquille selon
l'expression,
c'est
pour cela que ce qu'elle a fait, décidée, était beaucoup plus
compliqué que ça à comprendre,
analyser,
accepter, pour moi ;car de toutes les façons, rien n'est tout
noir ou tout blanc.
Alors
voilà, avec ce livre, je vais essayer de donner à ma mère sa
réalité,
sans
fard, ni mensonge ou forme de vengeance et en même temps en faire de
même avec ma vie.
Je
souhaite que ces récits puissent aider à comprendre et mieux venir
en
aide
à toutes les victimes de maltraitances et abus sexuel de toutes
sortes, d'inceste, viol, pédophilie,
pour
que demain tous les regards et lois, changent pour un monde meilleur.
Prologue :
de l'Italie à la France.
Ma
mère était née le 27 mai 1938 en Italie à Valpeline, vallée
d'Aoste, elle
était
la fille d'Alexandre et Marie Ansermin, troisième enfant du couple,
qui avait déjà eut deux
garçons,
l’aîné Georges, le cadet Robert, puis après ma mère il y eut un
autre garçon, Marius.
Pour
encore mieux comprendre cette famille et surtout ma mère, il faut
connaître
leurs origines et passés, car tout cette genèse eut une importance
capitale dans leurs vies
et
plus particulièrement celle de ma mère et la mienne.
Toute
la famille était Italienne, le grand père maternel de ma mère,
avait
émigré
aux états-unis en Pennsylvanie, dans les années 1905, pour une vie
meilleure, c'est là que le
grand-père
construisit sa famille avec sa femme dont il eut trois enfants, deux
garçons et une fille,
Camille,
Louis et Marie ma future grand-mère, mais quelques années plus tard
un drame vint mettre
fin
au rêve Américain du grand-père, sa femme mourut de la grippe
victoria, le laissant seul pour
élever
ses trois enfants, dans ce pays où il ne connaissait personne et
surtout n'avait pas sa famille,
c'est
pour une de ces raison qu'il a choisit de retourner en Italie,
retrouver sa famille, pour être
mieux
entouré et où il laissera ses enfants pour aller trouver du travail
en France, afin de subvenir
aux
besoin de sa famille.
C'est
comme ça que notre famille créa ces premiers liens de cœur avec la
France,
avant que des années plus tard elle devienne son pays pour toute une
génération, qui donna
des
enfants, petits enfants.
C'est
toujours en Italie que ma grand-mère rencontra mon grand-père, qui
était
de la même région qu'elle et qui était garde Suisse de son métier,
ma mère était très proche de
son
père,elle essayait aussi de se faire respecter par ses deux frères
aînés aux caractères bien
trempés,
car elle avait une grande affection pour le petit dernier, qui était
aussi le petit préféré de ma
grand-mère,
privilège des petits derniers sûrement, et il le restera jusqu'au
bout.
Malheureusement
cette famille vécu un nouveau drame, avec le décès de
mon
grand-père Alexandre, suite à une infection dentaire, qui laissa à
14 ans, ma mère désespérée et
ma
grand-mère, veuve avec quatre enfants, dont le dernier était encore
petit.
Cette
perte laissa des cicatrices à ma mère, qui les garda toute sa vie,
avec ce qu'elle du subir lorsque sa mère décida de se remarier avec
un homme de la région d'Aoste, de
Quart,
qui quelques temps plus tard tenta de la violer, je ne sais pas si
l'acte eut vraiment lieu ou si
cela
à été une tentative, car ma mère m'en a parlée il ni a pas si
longtemps et pour la première fois à
ce
moment là, elle me parla clairement de viol, mais ce qui est sur,
c'est qu'elle en garda un
traumatisme
à vie et encore plus quand elle alla voir sa mère avec courage,
pour lui dire ce que cet
homme
lui avait fait, mais elle tomba sur un grand mur, qui lui demanda de
se taire et d'arrêter de
dire
des bêtises, qu'elle ne voulait plus jamais entendre sa fille parler
de ça.
Des
années plus tard, aujourd’hui je sais et ressent au combien tout
ce qu'elle
a
du endurer, souffrir, subir, pour l'avoir moi même vécu, toutes ces
blessures, qu'elle a du garder en
elle,
c'est tout cela qui a fait de ma mère ce qu'elle a été, avant de
rencontrer mon père et de rajouter
à
ses souffrances la mort tragique de celui-ci.
Je
pense à cette force de caractère de ma mère, qui après avoir
subit son
beau-père
et l’affront de sa propre mère, a du les regarder chaque jours,
jusqu'à pourvoir vivre sa
propre
vie, mais une chose était sur à ce moment là, les relations entre
sa mère et elle, étaient
devenues
beaucoup plus dures, voir conflictuelles et cela à durée toute la
vie durant de ma grand-
mère,
entre elles un océan d'incompréhension, de colère, souffrances,
c'étaient fait jour.
Tout
cela avait transformé la femme qui allait être ma mère et qui a
aussi
agit
envers moi son enfant, de la façon dont elle a pu, avant que tout
lui revienne encore en pleine
figure
et que moi même, je ne subisse et vive aussi ce que le passé avait
déjà mit en œuvre, pour ma
mère
tout cela a du être un douloureux retour en arrière, avec une
terrible sensation de ne pouvoir
rien
changer.
C'est
peut-être pour cela, que ma mère avait toujours voulu une fille
plutôt
qu'un
garçon, car pour elle l'homme représentait un éternel prédateur,
un être prêt à faire le mal aux
filles,
femmes, comme elle, alors qu'avec un garçon, elle ne savait pas, ne
pouvait pas, comment
faire.
Ce
que je pense à ce jour avec le temps passé, mes propres
expériences, vie,
analyses,
c'est que ma mère ne savait tout simplement pas quoi faire avec
moi;dans un premier
temps
j'étais un garçon qui allait devenir un homme et peut-être un
abuseur selon son vécu à elle et
ne
savait pas comment faire par apport à cela, où bien comment
m'élever pour que je sois un
homme
bien, puis quand j'ai subit moi même le pire, déjà la maltraitance
de mon beau-père, elle
c'est
trouvée dépassée, confrontée à ses propres souffrances, revenir
en arrière pour retrouver son
beau-père
qui l'a ramènerait à tout ce qu'elle voulait fuir, ne plus vivre,
être obligé à supporter tout
les
jours, non elle ne reviendrait pas, ce qui faisait qu'elle n'avait
plus de solution pour moi, me
sauver
et puis quand j'ai subit ce qu'elle avait subit et plus, moi un
garçon, elle en a été dévastée, car
si
cela pouvait arriver aussi à un garçon, que se passait il pour
toutes ces convictions, vécu, oui les
hommes
faisaient aussi du mal à d'autres hommes, de jeunes garçons, son
propre fils, comme ils le
faisaient
aux femmes;je pense qu'a cet instant elle c'est accrochée et plus
rapprochée de ma sœur,
celle
qui lui ressemblait le plus en tant que femme, ce qui nous a encore
plus séparé.
Pour
l'instant ma grand-mère c'était remariée, et en Italie, comme en
Europe,
la
guerre était déclarée, avec en Italie, un grand ami d'Hitler au
pouvoir, le tristement célèbre
Mussolini,
dit '' le Duce '', alors la famille décida d'émigré en France pour
survivre, mieux vivre.
A
peine arrivé en France, la famille connu quelques déboires, dont
celui de
se
rendre compte qu'elle n'était pas la bien venue, subissant le
racisme facile et gratuit, mais l'heure
était
une période sombre de l'histoire pour la France, comme d'ailleurs
beaucoup de pays ; ma mère
elle
du subir aussi un autre choc, quand elle entendit quelqu'un crier son
prénom '' Rita '', seulement
ce
n'était pas elle qu'on appelait, mais un chien, ce qui en elle fut
un séisme et je ne sais pas ce qui
se
passa exactement en elle à ce moment là, mais ce que je sais pour
l'avoir vécu en mon temps,
enfin
quand elle me le raconta ;c'est que dés qu'elle le put, elle changea
son prénom pour un prénom
bien
Français '' Monique '', ce que jusqu'à sa mort elle porta.
En
plus de son nouveau prénom elle décida de ne plus parler Italien en
dehors
de
sa famille et des années plus tard, elle ne le parla plus, elle ne
nous l'apprit jamais à nous ses
enfants
et lorsque nous partions en vacances en Italie, elle hésitait, comme
une souffrance à parler
cette
langue avec les commerçants, etc, elle parlait le plus souvent
patois avec les amis de la
familles,
les connaissances de longues dates, moi je sentais comme une grosse
boule dans sa gorge,
qui
l'empêchait de parler avec joie, plaisir...
Quand
elle décida de se marier ou en âge de le faire, elle se détourna
là aussi
de
son amour d'enfance Italien, qui pourtant l'aimait tant et aurait été
prêt à tout pour elle, mais à
deux
ou trois reprises elle refusera sa demande en mariage, ce que moi je
sais et peux en dire, c'est
que
pour elle, cela à du être un grand sacrifice, pour toute sa vie et
je pense qu'elle le regretta
amèrement,
seulement elle refusa comme toujours dans sa vie, de revenir en
arrière et d'une certaine
manière,
je fus l'agneau de sacrifice, car d'une façon ou d'une autre, ma vie
aurait été tout autre et
sûrement
plus heureuse, si elle avait épousée cet homme '' Denigio '', en
tout les cas après le décès
de
mon père, quand elle revint avec moi en vacances et qu'il le lui
redemanda, en ayant aucun
problème
de m'accepter et m'élever.
Elle
alla jusqu'à en certain moment ne pas dire ses origines, c'est
incroyable
quand
je pense à tout ce qu'elle avait déjà vécu, ce qu'elle a du
encaisser, là je pense beaucoup
mieux
comprendre son mal être, ses dépressions, il y avait de quoi
devenir dingue, même pour les
plus
équilibrés des humains, mais malheureusement rien ne s'arrêta à
tout ça.
Avant
de vivre sa vie d'adulte, elle était entre ses deux frères aînés
qui l'a
faisait
tourner en bourrique, en faisant les quatre cent coups, sa mère qui
ne lui faisait aucun cadeau,
étant
dure, ne montrait aucun sentiment ; mais avait elle vraiment
entendu ce que sa fille lui avait
dit
ce jour terrible pour elle, le ruminait elle chaque jour, refoulant à
travers sa fille avec toute sa
colère
intérieure, qu'elle ressentait pour son mari, qui avait osé touché
sa fille ?
Pourtant
la guerre entre la mère et la fille dura des années, jusqu'à la
mort de
ma
grand-mère qui fini par demander pardon à sa fille sur son lit de
mort, pour sa conduite à son
égard,
pour cela ma mère avait fait tout le voyage dans la journée des
Vosges où nous habitions à ce
moment
là, pour assister aux derniers instant de sa mère, qui décéda
peux de temps après lui avoir
parlé,
tout cela semble tellement dérisoire, si dure, pourquoi ne
l'avait-elle pas fait avant, quand elle
en
avait eu l'occasion, comme tout cet été qu'on avait passé à
Valpeline, alors qu'elle était à
l’hôpital,
et bien sur bien avant encore, ce qui aurait sans nul doute, changé
toute la vie de ma mère
et
par la même occasion la mienne.
En
analysant ce que j'ai vécu avec ma grand-mère et son mari, je pense
sans
nul
doute, qu'elle a d'une certaine manière, fait payer à ce mari toute
sa vie, le mal qu'il avait fait,
car
j'ai toujours vu et entendu ma grand-mère diriger cet homme, lui
parler avec ordre, le prendre
souvent
pour un idiot, etc, et je pourrai dire qu'entre eux ils savaient ce
qui en était;mais ma grand-
mère
était beaucoup trop fière pour revenir elle aussi en arrière et
demander pardon à sa fille et en
s'affirmant
ainsi devant sa fille, elle rendait toute vérité impossible,
vraiment comme on dit '' les
chiens
ne font pas des chats '' .
Il
y eut un ou des aller retour entre la France et l'Italie, car à
certain moment
le
Duché menaça tous les Italiens qui avaient quittés le pays pour la
France ou autre destination, en
laissant
leurs biens, seraient saisi de ces biens qui deviendraient propriétés
de l'état;ce qui fit revenir
beaucoup
d'exilés Italiens dont ma famille maternelle, qui avait une maison
de famille avec
quelques
autres biens, je ne sais pas ce qui c'est passé durant ces années
là, à part que cela à été dur,
bien
sur à cause de la guerre et ces ravages, mais quelques années plus
tard, la famille était en
France,
où ma grand-mère avait acheté un café hôtel, avec tous ces à
côtés de cette époque, c'est
comme
ça que ma mère entra dans ce métier, qu'elle fit pendant des
années, comme ma grand-mère.
La
vie continuait avec ces hauts et ces bas et pour ma mère qui était
devenue
une
belle jeune femme, qui était courtisée par un bon nombre de jeune
gens, elle fini par tomber sur
un
charmant jeune homme, qui aimait se faire passer pour un prince
charmant, qui faisait tout pour
plaire
à ma grand-mère, afin d'avoir la main de sa fille;ce qui ne tarda
pas à arriver avec la
bénédiction
de ma grand-mère, mais ma mère dans son explication disait qu'elle
c'était plutôt rangée
à
l'avis de sa mère, sans plus de conviction que cela à épouser le
jeune homme.
A
cette époque ma mère était malgré ce qu'elle avait vécu, une
grande naïve,
voir
soumise à la vie, croyant peut-être aussi un peu trop au contes de
fées, surtout lorsque le prince
charmant
parlait de château en Espagne, de beaux voyages, selon l’expression
que j'ai entendu de la
bouche
de ma mère, puis il faut dire que ma grand-mère était tellement
conquise, tellement bien
manipulé
par ce beau parleur, que ma mère accorda son oui de plein grès,
avec même des
sentiments
pour ce gentilhomme qui ne tarda pas à se changer en crapaud, le
nuit même de ses
noces.
Selon
les dires de ma mère que j'ai entendu à ce sujet plus d'une fois
raconter
cette
histoire, le nouveau jeune marié, demanda sans détour à sa jeune
épouse en fin de noce, si elle
était
d'accord pour laisser dormir avec eux, une amie de l'époux, qui à
l'entendre, ne pouvait pas
rentrer
chez elle cette nuit là ; l'histoire était si grosse, comme un
bœuf, que ma mère y cru et
accepta,
incroyable quand j'y pense encore aujourd’hui, que de naïveté de
la part d'une jeune femme
si
fragile, si dévastée, mais c'était ainsi, elle était mariée, si
jeune à peine 18 ans, mais avec déjà tout
un
tas de cicatrices.
Elle
s'accrocha cependant à sa nouvelle position de femme mariée et
persévéra
à croire à son bonheur, ni avait elle pas droit après tout, elle
travailla beaucoup pour aider
à
faire bouillir la marmite, car étrangement le nerf de la guerre ne
rentrait pas beaucoup et partait
vite,
puis il y eut des jours où elle rentrait plus tôt que prévu et
trouvait son prince charmant de
pacotille
au lit, avec comme excuses que son patron ayant trouvé qu'il avait
beaucoup travaillé, lui
avait
accordé sa journée;à vrai dire il y en a eut beaucoup trop des
journées comme celle-ci, au final
le
faux prince ne travaillait pas, mentait comme un arracheur de dent et
vivait la belle vie sur le dos
de
sa fragile et frêle épouse, jusqu'au jour où ma mère tomba malade
à force de ne pas manger
assez,
voir pas certain jour et d'en faire trop pour s'en sortir malgré une
santé déjà fragile.
Finalement
ma mère était gravement malade, elle avait la tuberculose,
maladie
en vogue à cette époque, encore une dure épreuve ajoutée aux
autres déjà vécus, mais celle-
ci
permit de faire un certain ménage et mon oncle, l'aîné de la
famille vint vite déménager sa sœur
et
mettre les points sur les I à ce saltimbanque de sous mari, je ne
sais pas non plus ce qui c'est dit et
a
été fait à cet instant, mais mon oncle savait boxer et il n'était
pas d'un caractère facile, je pense que
le
petit freluquet à du être bien secoué et que ma mère n'a plus eut
à faire à lui à l'avenir, même pas
à
son propre divorce où il ne se présenta pas, mais ou une tante à
lui, lui donna tout les torts.
Quelques
temps après sa séparation et la déclaration de la maladie de ma
mère,
cet homme avait vu mon oncle le plus jeune en ville et avait eu le
culot de lui demander
comment
sa propre épouse allait, il avait poussé le bouchon loin, à lui
demander comment sa femme
allait,
mon oncle était ressorti de cette rapide entrevue, plutôt choqué,
vu que bien sur le mari
indigne
n'a jamais rendu visite à son épouse, malgré sa grave maladie et
risque de mourir, mais le
bien
de cette histoire c'est que le mariage était consumé et le divorce
prononcé, ma mère était
malade
avec sa fragile santé, mais libre.
Malgré
sa liberté, ma mère était loin d'être remise sur pied, même si
sa vie
n'était
plus en danger, après des mois en sanatorium, la fatigue était là
dans son corps si maigre, un
morale
chancelant mais à l'intérieur une force de vivre et de se battre
incroyable, qu'elle m'a peut-
être
légué d'une certaine manière.
Petit
à petit elle reprit une vie presque normal malgré sa petite santé,
le
travail,
les amis et certaines sorties;puis un jour elle se rendit à un bal
populaire, comme il en
existait
à cette époque, elle avait envie de se changer les idées,sans
aucune autre envie spéciale, si je
me
rappel bien ce que ma mère me raconta, c'est la sœur de mon père,
qui était aussi une collègue
de
travail de ma mère, qui l'avait aussi un peu poussée à sortir ce
soir là, peut-être avait elle dés
idées
derrière la tête, en tout les cas elle lui présenta son frère
André, qui revenait d'Algérie où il
avait
été infirmier;c'est là, là première fois que mon père et ma
mère se sont rencontrés et qu'il
semble
y avoir eu un certain feeling entre les deux jeunes gens, peut-être
le malade et son médecin,
en
tous les cas dés ce jour leurs destins étaient tout tracés.
A
y regarder de plus prés, il y avait aussi quelques similitudes dans
ces deux
familles,
bien que ma mère soit Italienne à 100%, mon père lui l'était à
50% par sa mère, ce qui
pouvait
que les rapprocher, mon grand-père paternel était d'une grande
gentillesse, ma grand-mère
paternelle
était différente, elle avait tant souffert dans sa vie, ça l'avait
rendue quelque peu amère,
sur
ses gardes, un semblant méchante et parfois médisante, ce qui
affecta beaucoup les relations
entre
la belle-mère et la bru, mais entre la belle fille et le beau-père,
les choses étaient tout autre, il
s’aimèrent
tout de suite, sincèrement et toute la vie durant.
Je
dois ouvrir une petite parenthèse sur ma famille paternelle et plus
particulièrement
ma grand-mère madeleine, qui était ce qu'elle était, mais qui
n'avait pas eu une vie
facile
et beaucoup de chance, déjà avec sa mère Italienne aux idées bien
arrêtées, stricte, sûrement
très
dure dans sa mentalité plus ou moins religieuse, comme l'était
beaucoup de famille Italienne à
ce
moment là, ce qui devint insupportable lorsque ma grand-mère tomba
enceinte, sa mère lui en fit
voir
de toutes les couleurs, évidement une fille mère en ces temps là,
c'était inconcevable, alors je
ne
sais pas dans qu'elle condition quelques temps plus tard ma
grand-mère se maria avec mon
grand-père,
mais ce jour là, sa mère obligea ma grand-mère à se marier en
noir, ce qui lui resta
comme
une grande blessure qui ne se referma jamais, car je l'ai souvent
entendu parler de cela,
sûrement
ni avait-il pas que ça, mais ce que je sais c'est que ma grand-mère
aimait mon grand-père,
elle
ne pouvait se passer de lui, même si ça n'était pas toujours
facile pour lui, car au-delà de ses
souffrances
ma grand-mère était devenu une femme vraiment pas facile et
spéciale …
Quand
ma grand-mère accoucha d'un petit garçon, mon grand-père le
reconnu
et ils lui donnèrent le prénom de Guy, mais d’après ce que je
sais, entendu et vécu, l'enfant
n'a
pas était élevé totalement par ses parents, car la mère de ma
grand-mère ayant toujours une forte
influence,
l'éleva en majorité avec son fils, mon oncle Joseph, vieux garçon,
qui le prendra avec lui
quand
sa mère ne sera plus là, jusqu'à sa propre mort, ils vivrons tous
les deux comme deux vieux
garçons,
une vie bousculée par de grosses beuveries, étant assez
irresponsables, dont mes grand-
parents
n'ont jamais pu faire grand chose, ce qui exaspérait mon grand-père.
Quand
mon grand oncle est décédé, mon oncle Guy dans un état lamentable
est
venu vivre chez mes grand-parents, pour y finir ces jours en faisant
encore voir de toutes les
couleurs
à ses parents, il était tout simplement devenue alcoolique, drogué
à l'alcool qui ne pouvait
pas
s'empêcher de chercher toute la journée, malheureusement il avait
lui aussi du subir une famille,
qui
l'avait plutôt détruit et sans avoir sa propre force pour
s'échapper, il n'a jamais pu s'en détacher,
prendre
sa vie en main, il me semble aussi à ce que j'ai pu constater, que
mon oncle était limite
simple
d'esprit et que cet '' enfermement '' dans ce cercle familiale, avec
la main mise de sa grand-
mère,
lui fut d'une certaine manière, fatale.
Ma
grand-mère eut d'autres enfants, 5 au total, dont les épreuves qui
la
touchèrent,
lui en fit perdre deux, dont son petit Bebert comme elle disait,
sûrement Albert mourut
de
la maladie bleue comme on disait à l'époque, elle ne s'en remit
jamais, je l'entendais souvent
prononcer
son nom, elle avait aussi eut une petite fille, sûrement morte en
couche, je ne sais pas
grand
chose à ce sujet, elle avait aussi eut une sœur qui était atteinte
de folie, que je n'ai jamais vu,
connu,
qui a toujours été en institution.
Toutes
ces épreuves font que ma grand-mère était ce qu'elle était et que
ça a
agit
sur son avenir, sa vie, c'est aussi une partie de laquelle je viens,
car rien n'est jamais du au
hasard,
chaque être viens au monde avec une grande partie du vécu de sa
famille, en tout les cas
pour
ma grand-mère paternel et grand-père, au mariage de mon père et ma
mère, ils leur restait en
dehors
de Guy trois enfants, mon père André, ma tante Marguerite et
Lucien.
Au
moment du mariage de mes parents, ma grand-mère maternelle tenait un
café
hôtel à Coulommiers, rue Valentin, en Seine et Marne 77, comme elle
l'a toujours fait, elle
tenait
ses affaires d'une main de fer, mais avec le temps elle songeait
sérieusement à passer la main,
la
fatigue venant, elle voulait faire autre chose de moins dure avant de
prendre sa retraite et de
retourner
en Italie, dans la maison familiale.
Mes
parents eux habitaient à ce moment là à Paris, ils s'étaient bien
fait
attrapé
par Robert un des frères à ma mère, qui partait aux états-unis
avec sa jeune épouse, d'origine
Gréco-juive,
pour y vivre à côté du frère de ma grand-mère, Camille, qui y
vivait déjà depuis la fin
de
la guerre 39/45, où il avait épousé une Américaine Claire, mais
mon cher oncle bien malin, avait
proposé
à mes parents de prendre contre quelques compensations financières,
l'appartement qu'il
quittait
en partant aux états-unis, selon lui il ni aurait aucun problème,
tout était arrangé, ce qui
enchantait
mes parents, mais après avoir rétribué mon oncle, en s’apprêtant
d'aménager dans ce bel
appartement,
la porte resta fermée, pour cause, tout cela était une incroyable
petite escroquerie du
propre
frère de ma mère, qui était déjà bien loin à ce moment là, sur
ces terres Américaines, ma
mère
ne l'oublia jamais, et ma bien racontée cette histoire et ils ne se
sont pas revue pendant des
années,
à la maladie de ma grand-mère à l’hôpital d'Aoste en été
1978, avant son décès quelques
semaines
plus tard.
Ma
grand-mère était désormais décidée à céder son affaire et elle
avait un
repreneur
sur en la personne de son propre fils, l’aîné Georges, qui était
marié à Lucienne, d'origine
Algérienne,
je ne sais pas exactement toute la chronologie de cet événement,
mais ce que je sais
c'est
que ça été le déclenchement d'une terrible affaire familiale, une
histoire de famille, qui
empoissonna
les relations de tous jusqu'à la mort de ma grand-mère et après
elle, jusqu'à la mort de
mon
oncle et depuis peu ma mère, qui ne se sont jamais réconciliés.
Je
ne sais pas vraiment d'où est venue cette '' haine '', qui déferla
sur la
famille,
de la part de mon oncle, vis à vis de ma grand-mère, puis mon oncle
Marius, il semblerait
d’après
ce que j'ai pu comprendre, que mon oncle Jo comme on l'appelait, en
voulait à sa mère,
depuis
la mort de son père et surtout depuis son remariage avec Marcel le
fameux beau-père, qui
avait
voulu violé ma mère, ce que mon oncle n'a jamais su, car je pense
qu'il lui aurait mis son
poing
quelque part, voir beaucoup plus...
Je
pense que toute cette colère, se transforma en haine, quand il voulu
reprendre
le commerce de ma grand-mère et que celle-ci ne mit aucune
objection, du moment qu'il
payait
le prix demandé, comme elle lui demanda pour qu'il en soit le
propriétaire, seulement dans la
tête
de mon oncle à ce moment là, il en était pas question, pour lui il
n'y avait pas de question
d'argent
entre lui et sa mère, pour lui c'était comme un du, une chose
qu'elle lui devait, bien sur ma
grand-mère
ne l'entendait pas de cette oreille et tout s'envenima très vite,
les frustrations du passé
retenues
depuis trop longtemps, se transformèrent en agressivités, insultes,
les relations devinrent
impossible
entre la mère et le fils, puis les autres membres de la famille,
sauf ma mère qui fut bien
malgré
elle prit en étaux entre sa mère et son frère.
Dés
ce moment là, il y eut des bagarres fréquentes entre mon oncle et
sa
mère,
sa famille, certaine dont j'ai pu assisté, d’autres où le récit
m'en a été fait, me donnant une
idée
de ce qu'était capable de faire mon oncle Joe, qui était prêt à
faire des centaines de kilomètres
en
taxi, entre Coulommiers et Valpeline, Italie, où ma grand-mère
habitait à sa retraite, pour une fois
arrivé,
prendre la télévision de rage, devant le beau-père assit à table
entrain de manger, tout
médusé
de cette irruption inattendue, pour voir la télé passer par le
balcon, ma grand-mère n'étant
pas
là, mon oncle était reparti comme il était venu.
Je
l'ai vu arriver un soir de veille de Noël chez mon oncle Marius à
Esbly, où
nous
passions les fêtes de Noël avec ma grand-mère qui était aussi
venue d’Italie, comme chaque
année,
il est arrivé tel un sauvage inattendu pour à peine la porte
ouverte, balancer un coup de poing
où
deux, dans la figure à mon oncle, puis il est aussitôt reparti
comme il était venue, nous laissant
tous
hébété, comme ko, sans rien comprendre, tout cela était inouï, à
croire qu'a chaque fois qu'il
avait
fait son œuvre il repartait soulagé et que ça lui suffisait,
jusqu'à la prochaine fois, sans jamais
d'échanges
constructives, de paroles.
Cependant
pour moi toutes ces petites histoires, bagarres, duraient beaucoup
trop
longtemps à mon goût, mit à part ces jalousies d'héritages que
j'entendais assez souvent quand
il
y avait réunion de famille avec ma grand-mère, je n'ai jamais
vraiment su et compris pourquoi
toute
cette haine, agressivité et de surcroît la division de cette
famille ;dans tout cela ma mère en
sortie
davantage marqué, encore plus fragilisée qu'a la mort de mon père,
où elle eut le sentiment
d'être
bien seule au milieu d'une vendetta entre mère et fils, moi j'ai
longtemps été désarmé et déçu
par
tout cela, car j'aimais mon oncle et ma tante, ainsi que mes cousins,
ça à détruit tout lien
possible
à l'avenir et l'âge adulte et j'en reste profondément malheureux.
Pour
l'heure, ma mère avait trouvée son équilibre auprès de mon père,
il était
au
petit soin avec elle, l'a soignait du mieux qu'il pouvait et elle lui
rendait le mieux possible tout
cet
amour, affection, qu'il lui apportait, donnait, elle semblait
reprendre des forces, trouver le
bonheur
auquel elle avait toujours aspiré;pourtant je me rappel dans mon
enfance que lorsqu'elle
s'était
remariée avec mon beau-père, elle disait à des voisines, amies,
qui venaient prendre un café à
la
maison, que lorsqu'elle était tombée enceinte de moi, quand elle
était avec mon père, elle avait
tout
fait pour me faire partir, elle sautait partout, descendait les
escaliers 4 à 4, pour tomber, elle
faisait
tout ce qui ne fallait pas faire pour faire une fausse couche, faire
partir cet embryon intrus
que
j'étais, dont elle ne voulait pas, elle y était arrivée assez
souvent d’après ce qu'elle disait, sauf
malheureusement
pour cette fois en l’occurrence, car je me suis accroché et elle a
du se faire à cette
évidence,
être mère.
Seulement
dans mon esprit d'enfant j'ai retenu tout ça, tout ce que j'ai
entendu
de
sa voix, qu'elle avait '' faillit '' être violée par son beau-père,
que sa mère ne l'avait pas cru quand
elle
lui avait dit, plus qu'elle ne me voulait pas, etc, imaginait ce que
cet enfant que j'étais à entendu
et
mettez vous à sa place dans un coin de sa tête et vous comprendrez
ce que j'ai vécu et suis
devenue.
Ma naissance:1963
C'est
comme ça que le 1er juillet 1963, je vis le jour à Paris dans le
18éme,
la
maternité Bretonneau, devenue aujourd’hui une maison de
retraite;jusqu'au bout de sa grossesse,
ma
mère avait la certitude d'avoir une fille, fortifiée dans cette
idée par une cartomancienne qu'elle
avait
consultée quelques temps avant ma naissance, seulement avec mon
arrivée la prédiction était ratée.
J'étais
bien là et j'étais bien un garçon, alors un peu déçu, même
beaucoup,
ma
mère répondit à ceux qui lui demandait comment elle voulait
m’appeler < donnez lui le prénom
du
saint d'aujourd'hui >, heureusement le prénom du saint du jour
était Thierry, prénom que je porte
depuis
ce jour, j'ai toujours pensé que je l'avais échappé belle, Dieu
seul sait comment j'aurais pu
m'appeler
si j'étais né un autre jour, pourtant mon père aurait lui choisit
de m'appeler Jean-François,
seulement
c'est ma mère qui décida ce jour là, alors que mon père n'était
pas là, allez savoir
pourquoi,
mit à part une grande déception de ma mère...
Quelque
temps après ma naissance, on déménagea à Coulommiers dans un
appartement
de l'hôtel dont mon oncle Georges était maintenant la propriétaire
à la place de ma
grand-mère,
pour ce qui est des transactions entre ces deux protagonistes,
comment cela c'est passé,
le
transfert entre l'un et l'autre, je n'en sais rien, ce que je sais
c'est que ma grand-mère avec son
mari,
ont habités deux rues plus haut et que ma grand-mère devint femme
de ménage dans une
banque
juste à côté de chez elle, que son mari lui vendit des journaux
avec sa mobylette '' france-
soir
'', ce qui est aussi sur, c'est que l’atmosphère entre mon oncle
et ma grand-mère était des plus
froides
à ce moment là, quand ma mère et mon père déménagèrent à
l’hôtel, pour ma mère les
choses
étaient loin d'être facile, car elle du ménager tout ce petit
monde, surtout faire bien attention
de
ne pas parler de l'un à l'autre et réciproquement, sous peine de
subir les foudres de ces deux
ennemis,
elle avait de quoi devenir folle.
Mon
père lui avait décidé de se mettre à son compte en tant
qu’artisan
plombier,
c'est pourquoi il avait voulu revenir à Coulommiers, d'abord parce
qu'il y connaissait
beaucoup
de monde, puis peut-être aussi espérait il l'aide de mon grand-père
qui était maçon, je ne
sais
pas vraiment, mais je m'en doute, toujours est-il qu'il mit tout son
cœur pour réussir, toute ses
forces,
il embaucha son propre beau-frère, mari de sa sœur, ma tante
Marguerite, René, tout
semblait
aller pour le mieux à ce moment là, allant même jusqu'à lui
assurer un avenir rose, avec
des
années de travail assuré, c'était une époque très favorable,
1965, quand on pense à aujourd’hui...
Malheureusement dans
cet essor professionnel, un gros nuage s’annonçait
déjà,
avant d'être suivi par un ras de marée sur nos vies ; dans un
premier temps mes parents furent
victimes
d'un accident de voiture, où ma mère fut légèrement blessée au
visage et hospitalisée le
mardi
22 juin sur la route de Coubertin chez mes grand-parents, tout cela
ne les empêchant pas de
vite
reprendre le cour normal de leur vie;ce que je veux me rappeler ici à
cet instant, c'est tout
l'amour
et le bonheur que ressentait mon père dans sa vie, son mariage, sa
femme, son fils, dont au
plus
profond de mon être j'ai toujours ressenti, malgré ces courts
moments passé ensemble, encore
aujourd’hui
et tout au long de ma vie, j'ai toujours eut cet amour en moi, comme
une flamme qui ne
s'éteint
jamais, ne s'éteindra jamais, mais le ciel s’assombrissait à
grand pas et ce 29 juin 1965, mes
parents
étaient venus chez mes grand-parents dans le petit hameau de
Coubertin, de la commune de
Mouroux
à quelques pas de coulommiers, ils voulaient à ce moment là,
préparer avec mes grand-
parents,
une petite fête pour mon anniversaire ce jeudi 1er juillet, on
j'allais souffler mes deux
bougies,
pour mes deux ans.
Fin
de l'innocence de l'enfance
Ce
soir là après un repas prit ensemble et un bon moment à discuter
de tout et
de
rien et de mon anniversaire à venir, mes parents se rendirent compte
qu'il était plus de minuit
passé
et que le calendrier avait changé de jour, nous étions maintenant
le mercredi 30 juin 1963,
pour
ma mère il se faisait tard et avec un jeune enfant, il était plus
que temps de rentrer, mais à ce
moment
là, ma grand-mère proposa de rester coucher, son subconscient
ajouté à son instinct de
mère
à ce moment là, lui soufflait il de le faire, en tous les cas ma
mère refusa tout net en disant,
qu'ils
étaient seulement à quelques pas delà, qu'il ne fallait pas
exagérer, évidement il y avait aussi
un
certain fossé entre ma mère et ma grand-mère, c'était pas le
grand amour, disons qu'elles se
supportaient
par alliance, et que chacune faisaient des efforts pour que ça se
passe le mieux
possible,
mais il ne fallait pas exagérer comme le pensait ma mère à cet
instant, elle qui n'avait
qu'une
envie, se retrouver chez elle dans son lit, avec sa petite famille,
au frais, car en plus il faisait
très
chaud en cette journée et l'été avait commençait ainsi et le mois
de juillet s'annonçait semblable, mais cela promettait aussi des
bons moments en famille ; ce jour là ma mère remporta la
bataille sur
sa
belle-mère, malheureusement je pourrais dire combien l'a telle
regrettée amèrement quelques
heures
plus tard et toute sa vie, quand j'y pense, il aurait suffi que d'une
réponse positive, où que
mon
père décide de lui même de rester cette nuit là, pour changer nos
vies à jamais.
A
peine rentré de chez mes grand-parents, on me coucha rapidement,
avant
que
mes parents en fassent autant, essayant de trouver le sommeil dans
cette chaleur ambiante,
malgré
les fenêtres et volets ouverts, puis commençant enfin à
s'endormir, mon père fut tiré de son
premier
sommeil brutalement, comme tous les gens de la rue Valentin, à cause
du bruit que fit la
vitrine
du magasin d'électro-ménager, de l'autre côté de la rue en face
de l'hôtel, en se brisant et
tombant
sur le trottoir, après avoir été vandalisée, il était plus de 2
heures du matin.
Mon
père se leva soudainement, pour aller voir se qui se passait comme
tout
le
monde, et ce qui justifiait un tel vacarme, mais quand il se pencha à
la fenêtre ouverte, pour
regarder
dans la rue, par les volets en espagnolette, il se rendit compte que
le commerce dont la
vitrine
cassée l'avait réveillé, était victime d'un cambriolage et que
les voleurs se hâtaient de prendre
leurs
butins, avant de prendre la fuite à bord de leur DS, mais au même
moment où mon père
prenait
conscience de ce qui se passait, son voisin de gauche, le pharmacien
du début de la rue,
avait
prit de l'avance, en comprenant ce qui se passait et en fou de la
gâchette, il était venu à sa
fenêtre
avec son arme, un revolver 7,65 mm et à cet instant il s'apprêtait
à tirer sur les voyous qui
allaient
s'enfuir dans leur voiture.
Quand
la balle partie, elle ne suivit pas la trajectoire qu'avait prévu le
pharmacien,
mais elle vrilla le long du mur et traversa la vigne vierge accrochée
au mur commun du
pharmacien
et de l’hôtel, pour déboucher à la fenêtre d'où mon père se
penchait, elle rentrait dans
son
oreille gauche, le foudroyant sur place, avant qu'il ne s'affaisse
sur la barre d'appuis de la fenêtre
sur
laquelle il se tenait pour mieux se pencher, en perdant tout son sang
sur le sol.
Dans
la pénombre de cette nuit d'été, ma mère qui s'était réveillée
elle aussi,
se
leva affolée après avoir entendue ce dernier bruit de balle et elle
décida d'ouvrir la lumière pour
mieux
se rendre compte de ce qui se passait, mais là dans la chambre,
devant elle, elle ne put que
hurler
de douleur, d'horreur, avant de crier au secours, là devant la
fenêtre mon père écroulé sur lui
même,
gisait dans une énorme marre de sang.
Mon
oncle Georges dans l'appartement en dessous, arriva aussitôt, puis
téléphona
pour appeler l’hôpital d'où des docteurs et ambulanciers
arrivèrent une demi-heure plus
tard;en
ce temps là, tout n'était pas aussi structuré et moderne, rapide,
comme aujourd’hui, peut-être
es-ce
pourquoi que deux heures plus tard, mon père décéda à l'hôpital
de Coulommiers des suites
de
ses blessures, défiguré par le choc de l'impact de la balle qui
l'avait atteint.
Mon père avait
27 ans, le même âge que ma mère et moi j'allais avoir 2 ans,
le
lendemain, un anniversaire qu'au final nous ne fêterions jamais, un
vrai gâchis, mais je n'oublierai
pas
et il ne fut pas oublier, que cela est l’œuvre d'une personne
maniaque d'arme, qui c'est prit pour
un
défenseur de la justice, alors qu'il n'avait aucun droit et que
surtout il n'était en rien menacé, dans
sa
maison, ses proches, il n'avait tout simplement aucun droit de tirer,
peut-être que si quelques
temps
avant on ne l'avait pas décoré pour un acte de bravoure où il
n'avait pas fait de victime, cela
ne
l'aurait peut-être pas poussé à un héroïsme aveugle et
destructeur.
C'est
peut-être aussi pourquoi il avait le surnom de '' Shérif '', en
tout état de
cause,
ce jour là, il a détruit trois vies, celle de mon père à jamais,
celle de ma mère qui n'a plus
jamais
été la même, avec quelque chose qui c'est brisée en elle et ma
propre vie, car dés ce jour,
notre
ciel ne fût plus jamais bleu azur et mon père me manqua chaque
jour, jusqu'à aujourd’hui
encore.
Ce
qui me met encore en colère aujourd’hui, c'est la réaction de
cette société,
face
à un homme qui 2 ans plus tôt, au même endroit, avait déjà
utilisé son arme pour jouer au
Shérif,
à la suite d'un cambriolage, mais alors on l'avait félicité et
décoré, encourageant sa folie des
armes,
son ego surdimensionné en plus à se croire un justicier, à côté
de cela il ne faut pas oublier
qu'il
n'avait pas de permis d'arme, que l'arme qu'il avait utilisé était
aussi prohibé, mais comme
toujours
ce genre de personne, fils de pharmacien bien placé notable de la
ville, s'en ait bien sortie,
l'assurance
à payé, bien peu pour moi en comparaison à ce que moi j'ai perdu
ce jour là;alors que lui
à
pu continuer sa vie et la reconstruire sans manquer de rien, être
heureux, avoir des enfants, une
famille
unie, quand à moi ma vie a été anéantie, un véritable enfer,
m’ôtant non seulement un père,
mais
aussi une mère, qui ne fut plus jamais la même et surtout pas la
mère et la femme qu'elle avait
été
2 ans plus tôt, ce jour du 30 juin 1965, un homme à détruit notre
vie, ma vie et aucun
dédommagement
financier n'a jamais pu rattraper cela et ne le fera jamais, cher
monsieur Christian
P,
l'homme qui a assassiné ma vie, mon avenir de petit garçon de 2
ans.
Je tiens à noter ici, ce que mon oncle Georges, qui tenait désormais
l'hôtel,
dit
aux journalistes < Pourquoi a-t-on laissé une arme entre les
mains de quelqu'un qui ne savait pas
s'en
servir?Il est responsable, mais il n'est pas le seul.A présent ma
sœur Monique est veuve.Elle a
27
ans.Elle est malade et la voilà seule pour élever son petit Thierry
>.
S'il
avait besoin de comprendre et préciser que malgré les histoires de
famille,
mon oncle Georges aimait profondément sa sœur, en tout les cas à
ce moment là, la vie fait
des
ravages qui nous paraissent inimaginable, mais que les humains sont
capables d'accomplir
aveuglément.
L’après
bonheur...
Un
séisme avait dévasté nos vies, ma vie et plus rien, ni personne ne
fut
comme
avant, mon monde avait changé et pas pour le meilleur, la mort de
mon père avait attisé la
haine,
fait sortir les plus vils instincts de ces humains qui étaient sensé
être une famille, une famille
unie,
ma mère le paya très cher et moi aussi, qui de mon plus jeune âge,
sentait en moi des choses
étranges,
qui me faisait devenir un adulte bien avant l'âge.
Dés
lors cet enfant que j'étais s’accrocha à sa mère, comme elle a
moi, nous
étions
deux contre le monde entier, elle était devenue mon ancre que je ne
voulais pas lâcher, mon
seul
espoir, famille, j'avais déjà le profond sentiment que sans elle,
je me noierai, mais pour elle qui
était-je?Un
poids, un soutien, un équilibre, des chaînes ? Tout cela je ne
l'ai jamais su, mais à cette
période
nous étions elle et moi autour des chiens et des loups, qui se
déchiraient et n'allaient pas
tarder
à nous mordre, surtout ma mère, déjà si fragile et anéantie.
Dés
la mort de mon père, ma grand-mère, prit le deuil et s'habilla en
noir
pendant
des années, j'avais plus de vingt ans quand pour la première fois
je l'ai vu tout revêtue de
rose,
je m'en souviendrai toujours, presque un choc pour moi; mais cette
femme qui avait déjà perdu
2
enfants, se voyait en perdre un troisième, pour cela elle avait le
droit de souffrir, de montrer sa
souffrance,
son désespoir, malheureusement cette femme ne fut jamais comprise,
aidée comme il
fallait,
soutenue, voir bien aimée, elle fut souvent la cible de moqueries,
rabaissements, mais il faut
préciser
aussi qu'elle était parfois la caricature d'elle même, dans ses
méchancetés, critiques, voir
insultes,
alors tout est relatif, mais même si ma grand-mère était un vrai
chameau, il n'en restait pas
moins,
qu'elle avait beaucoup souffert, même si cela ne l'autorisait pas à
faire du mal gratuitement
aux
autres.
Mon
grand-père quand à lui, suivait toujours sa femme, ne disant rien,
l'a
laissant
dire, faire, peut-être en avait-il fait son parti, plutôt que
d'être d’accort avec tout ce qu'elle
disait
ou faisait, ainsi il était le plus tranquille possible, ce qui avec
elle était un exploit ;pourtant je
ne
les ais jamais vu, entendu, s'engueuler, se déchirer.
Du
côté de ma grand-mère maternelle, c'était la tristesse, ma
grand-mère
appréciait
beaucoup mon père, dans ces moments là, elle se rapprocha de ma
mère, finalement
n'avait-elle
pas aussi connu la perte de son mari ?
Dans
tout cela si la douleur de cette perte était aussi grande, c'était
normal
dans
un tel drame, mais ce qui l'était encore plus pour cette famille
surtout pour mes grand-parents
paternel,
c'était que mon père était l'avenir de la famille, une revanche à
lui tout seul, une possibilité
de
réussite, avec ses ambitions, son énergie, intelligence, il aurait
pu devenir un grand
entrepreneur,
il en prenait le chemin, mais sa mort si tragique, avait anéantit
toutes possibilité, tout
espoir
et ça c'était insupportable et impardonnable.
Pour
ma mère, c'était le néant, elle essayait de refaire surface, tout
du moins
de
faire bonne figure, mais c'était trop dur, à l'intérieur c'était
un vrai champs de bataille dévasté, à
feu
et à sang, mais elle n'était pas au bout de sa peine hélas, les
coups qui l’achevèrent virent de mes
grand-parents,
poussé par ma grand-mère bien sur, entre insupportable souffrance,
méchancetés,
jalousie,
vengeance, toujours est-il qu'ils allèrent demander au juge qui
s'occupait de l'affaire du
meurtre
de mon père, s'ils pouvaient avoir une compensation financière pour
la perte de leur fils, car
c'était
très dur pour eux, moralement et financièrement.
Je
ne sais pas ce qu'ils ont obtenu exactement, mais ce que je sais,
c'est
qu'avec
une parie de cet argent, ils ont marié dans un délai assez court,
mon oncle Lucien, avec une
certaine
Geneviève, qui il faut le souligner, leur mena la vie dure, jusqu'à
sa propre mort, encore
assez
jeune, la pauvre fille, elle aussi malgré tout, n'avait pas eut la
vie facile et malheureusement,
elle
avait fait de l'alcool un trop grand compagnon de réconfort...
Quand
à ma mère, l'affaire dura plus longtemps, comme les compensations
financières,
elle du attendre les années 1970 pour que cette affaire soit réglée,
mais pendant tout ce
temps
rien ne lui fut épargné, dés épreuves difficiles virent la
chambouler, bouleverser, jusqu'à lui
faire
perdre la tête.
A
cette période ma mère vivait entre sa mère et mes grand-parents,
comme
moi
même bien sur, qui l'a suivait pratiquement partout où elle allait,
comme elle n'avait pas encore
un
appartement pour nous, elle ne pouvait faire autrement et puis elle
ne voulait plus affronter cet
hôtel
avec cette chambre où l'impossible c'était passé, ça lui était
insupportable, insurmontable;donc
un
jour pas très loin de la mort de mon père, ma mère alla à pied de
Coulommiers à Coubertin pour
me
chercher chez mes grand-parents, elle voulait me récupérer pour le
week-end sans doute, je ne
sais
pas vraiment, mais ce que je sais, c'est qu’après avoir fait toute
la route à pied, elle se trouva
devant
ma grand-mère qui refusa de me donner à ma mère, venue pleine
d'espoir de me ramener
avec
elle.
Sûrement
ma mère avait elle à ce moment là, un besoin vital de m'avoir
auprès
d'elle, dans de tel circonstances, c'était plus que compréhensif,
mais mes grand-parents
restèrent
sur leur décision et refusèrent de me confier à ma mère, là je
pense que mon grand-père a
commis
une grave erreur vis à vis de ma mère et moi, que pour une fois il
aurait du prendre le
dessus
sur sa femme;toujours est-il que ce jour là il fit front avec sa
femme et ne céda pas, et ma
mère
contrainte et forcé, complètement défaite, attristée, pleine
d’incompréhension, du refaire le
chemin
inverse de ce qu'elle venait de faire, mais sans moi, elle qui était
si fragile, fatigué, à terre,
sombra
rapidement dans une dépressions irréversible mais prévisible et
elle tenta de mettre fin à ses
jours,
elle me raconta beaucoup plus tard à l’âge adulte, qu'a ce moment
là, elle écoutait en boucle
la
chanson de Salvatore Adamo '' tombe la neige '', que si elle est une
très belle chanson, est avant
tout
une chanson triste et dans les circonstances que vivait ma mère à
cet instant, cela ne l'a pas
poussé
vers la lumière...
Pendant
ces jours sombres, je ne sais pas ce qui se passa exactement, mais il
en
résultat que mes grand-parents firent un procès à ma mère, pour
la déchoir de ses droits
parentaux,
avec la raison qu'elle était dans l'incapacité de s'occuper de moi,
voir qu'elle était atteinte
de
folie;il est vrai que ma mère était malade et dépressive, d'une
santé fragile, comme depuis des
années
avant mon père, mais avec la mort tragique de mon père et toutes
ces adversités, les choses
avaient
étés en aggravant, ce qui était plus que logique avec l'aide
inattendu de mes grand-parents
qui
n'avait pas arrangé sa santé psychique.
Je
ressens ce que ma mère a du ressentir, dans son cœur, son corps,
comment
pouvait-on
lui enlever son enfant, après son mari, tout ce qu'elle avait déjà
subit, tout ça a du être
tellement
atroce, injuste, ignoble et là j'en veux vraiment à mes
grand-parents, surtout mon grand-
père
qui n'était pas comme ça, mais qui c'est laissé dicté son
comportement par sa femme, pleine de
haine,
éblouies par ces propres douleurs, méchancetés gratuites, ce qui
ne lui donnait pas le droit
d'agir
comme elle le faisait, surtout se servir de son propre petit fils,
pour atteindre sa cible,
comment
a-t-elle, ont-ils pus agir de cette façon et pousser ma mère au
suicide ?
A
un certain moment mes grand-parents perdirent le procès et à cet
instant
tout
fut mit sur la table par la justice, pour régler les problèmes qui
opposaient la famille, on désigna
un
tuteur, qui fut la sœur de mon grand-père, ma tante Suzanne, une
grande femme très chic, bon
genre,
bien sous tout rapport, qui n'avait rien à voir avec mes
grand-parents, surtout ma grand-mère,
qui
en était extrêmement jalouse d'ailleurs, elle avait une très bonne
situation, travaillait au
ministère
de la défense, je crois, elle était célibataire, vieille fille
disait on, ça je n'en suis pas sur,
mais
c'est ce que semblait penser tout le monde, moi j'avais beaucoup
d'affection pour cette tante,
voir
beaucoup de respect et d'admiration, elle en imposait, intelligente,
réservé, toujours bien
habillée,
pomponnée, d'une courtoisie, éducation, sans faille, c'est vrai que
face à mes grand-
parents,
c'était les Ténardiers et elle la comtesse Monté-Christo, je me
demande comment c'était
possible
qu'il y ait tant de différence avec mon grand-père ?
Ma
tante Suzanne était le trait d'union qui mettait un point final à
toute cette
guerre
intestine, les choses étaient écrites dans les lois et rien ne
pouvait être changé, je sais pas ce
qui
c'est passé à ce moment là entre ma mère et mes grand-parents,
mais les choses changèrent, je
ressentis
plus tard que mes grand-parents avaient toujours peur qu'il m'arrive
quelque chose où que
quelqu'un
me fasse du mal, ou qu'ils fassent eux même ce qui ne fallait pas,
de peur de me perdre et
que
ma mère décide qu'ils ne me reverraient plus jamais.
J'avais
très bien compris le message, surtout mes grand-parents, c'est là
que je
comprend
mieux l'expression '' la peur à changé de camp '';oui car ma mère
avait su imposer sa
position
de mère, la louve c'était relevé et c'était battu pour sauver et
garder son petit, nous étions de
nouveau
ensemble, plus que jamais et maintenant dans un nouveau appartement à
nous, cette mère
là
je crois que je l'ai toujours eut en moi, gardé en moi très
longtemps.
Cependant
rien n'était facile et les choses allèrent de mal en pis entre ma
grand-mère
maternelle et son fils aîné Georges, le nouveau propriétaire, les
relations étaient coupées
et
des plus envenimées, ma mère se trouvait au milieu de cette guerre,
quand elle était chez son
frère,
elle était traitée de traîtresse et devait retournée chez sa
mère, et quand elle était chez sa mère
c'était
presque l'inverse, tant et si bien, qu'elle finie vraiment par en
avoir assez et de ne plus en
pouvoir
de cette situation, atmosphère, elle ne se sentait pas responsable
de toute cette histoire et
elle
aimait son frère, comme sa mère, elle ne pouvait pas prendre parti
pour l'un ou l'autre.
Mais
il ni avait pas que cela hélas, même si cela était sûrement le
problème
majoritaire,
mon oncle Lucien le jeune frère de mon père, avait fait un prêt à
ma mère et semblait ne
pas
se décider à la rembourser d'une façon ou d'une autre, aujourd’hui
encore j'ai cette
reconnaissance
de dette qui n'a jamais été réglé;ah la famille pas facile du
tout, en cet instant tout
cela
est bien fini, ma mère n'a jamais réussit à récupérer cet
argent, abandonna et coupa peu à peu
avec
la famille de son mari, même avec certain dont elle avait gardé des
sentiments et de l'affection,
comme
ma tante et mes cousines Rousseau, le demi-frère de mon grand-père,
je me suis toujours
senti
proche de cette branche de la famille et j'aimais sincèrement ma
tante et mes cousines, mais ce
que
ma mère à décidée ensuite, plus ce que j'ai vécu, subit, nous à
malheureusement éloignés des
une
et des autres.
Il
y avait aussi la tante Félicienne, sœur de ma grand-mère, une
sacré bonne
femme,
un phénomène qui semblait ne pas avoir peur de quoique se soit, il
parait même que
pendant
la dernière guerre, c'était elle qui faisait vivre sa famille, mais
c'était aussi une filoute, j'en
ai
entendu des vertes et des pas mures à son sujet, où est la vérité,
je n'en sais rien, en vérité je m'en
fou,
ça restera dans un coin de mon esprit, je l'aimais bien quand même
et puis il y a prescription
non ?.
En
tous les cas, le climat pour ma mère devenait trop stressant,
invivable et
puis
si avant la mort de mon père j'étais l'enfant désiré, aimé, un
petit ange, ma mère et moi sommes
d'un
seul coup devenus gênant, des intrus chez les uns et les autres, moi
on m’appelait soudain le
petit
monstre, comme la femme du plus jeune frère de ma mère, Marius et
Évelyne, une vraie
Briarde,
qui s'imposait face à sa belle-mère, ma grand-mère, qui n'en
ramenait pas une devant elle,
contrairement
à ce qu'elle se permettait face à sa propre fille, ma mère, ils
avaient un fils un peu
plus
jeune que moi et venait d'en avoir un autre et ma tante toujours ''
bienveillante '' à notre égard,
jugeait
que j'étais un danger pour ses petits chérubins, que je peux vous
dire aujourd'hui n'étaient
pas
vraiment des anges, et ne l'ont jamais été, pas plus que moi du
reste.
Bien
sur ma tante qui m'a bien trahie par la suite, c'était vantée de
bien aimée
mon
père, seulement elle ne me l'a jamais montré, ni à ma mère, dans
ces instants de solitude et de
rejet
de gauche à droite, ma mère a du se sentir bien seul, ce qui
justifia en elle, d'une certaine
manière,
l'idée de se remarier.
Elle
ne tarda pas à avoir une demande en bon et du forme comme on dit,
par
le
bon et fidèle Denigio, son fiancée de sa jeunesse, lors de quelques
jours de vacances à Valpeline
en
Italie, pour reprendre des forces, mais malheureusement ma mère, je
ne sais pour qu'elle
mauvaise
raison, finie par décliner pour la énième fois sa proposition et
se fut la dernière, car une
fois
rentrée en France, elle s'attela à cette tâche de se remarier,
pour elle tout cela semblait vital à cet
instant,
je peux comprendre, mais pas tout accepter de ce qu'elle fit ensuite,
en m’entraînant dans sa
nouvelle
aventure aveuglément.
Ma
mère m'avait déjà parlée des instants de sa vie amoureuse, ou
elle avait
fait
de belles rencontres, mais où elle avouait déçu, que le plus
souvent elle tombait amoureuse d'un
homme
qui ne l'aimait pas et que des hommes qu'elle ne voulait pas l'aimait
et étaient prêt à
l'épouser,
drôle de destin, puis bien sur avec dans son trousseau un enfant de
bientôt cinq ans
maintenant,
cela était encore moins facile de trouver l'oiseau rare, elle
m'avait aussi racontée
l'histoire
de deux marins qui étaient frères, elle les appréciait beaucoup,
mais elle aimait beaucoup
plus
celui qui ne l'aimait pas, comme elle me le racontait j'avais bien
senti que cela était un grand
regret
et qu'elle l'avait beaucoup aimée cet homme, mais cette époque
était loin et elle était bien
décidée
à changer de vie.
C'est
ainsi qu'un jour dans le café de son frère, elle rencontra un homme
qui
était
en déplacement à Coulommiers et qui en passant tous les jours au
café, c'était lié d'amitié avec
mon
oncle Joe, pour notre plus grande ruine hélas, mais ça personne
même mon oncle ne le savait.
Avant
d'aller plus loin je dois aussi relater une période difficile pour
moi,
peut-être
aussi pour ma mère, qui n'a pas été étrangere aux décisions
qu'elle avait prise après, comme
une
relative neutralité par apport au conflit entre mon oncle Joe et ma
grand-mère;après la mort de
mon
père et les épreuves de jugement entre mes grand-parents et ma
mère, elle m'avait mit en
nourrice,
chez une femme nommée Claire et qui se trouvait être une très
bonne amie de mon oncle
Joe
et sa femme Lucienne, qui l'avaient chaleureusement conseillé à ma
mère, qui avait acceptée de
me
confié à cette femme en toute confiance.
Malheureusement, les
choses n'ont pas étaient comme il fallait, assez
rapidement
je montrais des signes de tristesse, de peur, à chaque fois que je
voyais cette femme en
dehors
de chez elle, quand j'étais avec ma grand-mère Marie, il y eu même
un jour où ma grand-
mère
lui avait proposé de venir à la maison boire un verre, mais quand
elle franchisa la porte et que
je
l'a vis, je me ruais complètement affolé dans un lit bien fait et
propre, avec mes bottes toutes
boueuses
venant de dehors, à ce moment là avec plusieurs choses qui
mettaient la puce à l'oreille de
ma
mère et grand-mère, comme quoi il y avait sûrement des
comportements qui n'allaient pas avec
cette
Claire, alors je fini par être retiré de chez elle, mais il en
résultat plusieurs questions et
affirmations,
dont je ne sais pas si c'était vrai ou pas, mais j'ai toujours senti
en moi, un profond
malaise
en pensant à cette femme et le sentiment d'être chez elle, j'aurais
été attaché sur un lit, dans
une
pièce dans le noir, pendant qu'elle s'absentait, elle aurait été
trop dur avec moi, je ne me
souviens
plus des autres choses qu'on lui reprochait, à part aussi que cette
Claire aurait été la
maîtresse
de mon oncle, sûrement du commérage gratuit, mais le malaise était
vraiment trop grand
et
fort, pour moi et ma mère et grand-mère.
Ce
qui sorti de tout ça, c'est que ma mère décida de partir dés
qu'elle pourrait,
qu'entre
elle et mon oncle Joe, s’installât une forme de distance, qui au
fil des années devint une
séparation
infranchissable, alors que je ne l'ai jamais vu prendre clairement
position pour son frère
ou
sa mère, ce qui est très triste et dommage, voir très dommageable
pour moi, car je n'ai pu avoir
des
relations suivies, avec mon oncle et ma tante ainsi que développer
une vrai relation, complicité,
avec
mes deux cousins, Marc et Robert, car étant loin de ma région de
naissance, d'enfance, la vie et
les
épreuves ont installé une routine et des obligations, qui ont
malheureusement tués toutes
possibilités.
Pour
moi se sut aussi des années après une peur et une certaine angoisse
à
devoir
donner mes enfants en garde chez des étrangers, j'ai jamais eu
confiance, c'est sûrement aussi
pour
cela que je suis resté à la maison quand mon fils Anthony est né,
j'ai toujours gardé cette mise
en
garde intérieur en moi, mais je pense que ma mère savait ce qui
c'était passé réellement et qu'elle
en
voulait vraiment à son frère.
Pour
en revenir à ma mère, au moment ou elle rencontra cet homme au
café,
au
début elle n'était pas attirée plus que ça, elle n'avait même
pas remarquée sa présence, si mon
oncle
ne lui avait pas présenté, si il avait su ce que nous réservait à
ma mère et à moi cette alliance
avec
cette homme, je suis sur que mon oncle, lui aurait cassé la gueule
et ne l'aurait jamais accepté
dans
le café, mais lui comme ma mère ne connaissait pas grand chose de
cet homme, seulement
qu'il
venait de l'est de la France, de la Haute Marne, d'une petit village
appelé Sommerécourt, entre
Chaumont
et Neufchâteau, dans les Vosges.
Il
avait des frères et des sœurs dont une jumelle, il avait encore sa
mère qui
était
veuve, son père était mort écrasé par un train, si je me souviens
bien, il rentrait de la guerre
d'Algérie,
mais on était loin d'en avoir mesurée toutes les conséquences qui
étaient ancrées en lui,
comme
un compte à rebours, car cet homme avait un visage qui était loin
de ressembler à ce qu'il
était
réellement à l'intérieur, peut-être détruit par cette guerre
avec toutes les horreurs qu'il avait pu
voir,
ainsi qu'une enfance qui semblait pas avoir été ce qu'elle aurait
du être.
Cependant
à force de revoir cet homme à chaque fois qu'elle revenait au café,
poussée
aussi à fuir cet univers qui l'étranglait, l'étouffait, l'a
déstabilisait, assez de servir de par feu
entre
sa mère et son frère, plus tout le reste qu'elle ne supportait
plus, cette ville devenue synonyme
de
souffrance, tragédie, alors à défaut de pouvoir rencontrer
quelqu’un d'autre, elle finie par se
rapprocher
de cet homme, qui était complètement conquis par la belle
Italienne, qu'il n'aurait
sûrement
jamais pus espérer, mais que le bon copain patron du café, lui
mettait dans les bras.
C'est
comme ça que commencèrent les premiers rendez-vous entre ma mère
et
lui, avec quelques uns où ma mère à ce moment là, nous étions un
duo, un paquetage
indissociable,
qui n’était pas négociable, on ne pouvait pas prendre l'un sans
l'autre, sinon rien ne se
faisait,
ce qu'elle fit bien comprendre à l'homme qui accepta sans problème,
ce qui fini aussi de
convaincre
ma mère et sûrement de lui faire perdre toutes ces inquiétudes,
d'être et de rester sur ses
gardes,
seulement pour avoir la femme qu'il voulait, qu'il désirait, avoir
la plus belle chose qu'il
désirait,
n'était-il pas prêt à avouer, dire, promettre, n'importe quoi,
même ce qu'il savait par avance,
ne
pas supporter ?.
Dans
tous les cas de figure, encore plus aujourd'hui, c'est ce que je
pense, cet
homme
voulait ma mère, la désirait pour sa beauté, ce qu'elle
représentait, mais certainement pas
avec
moi, qui n'était qu'une charge de trop pour lui, qu'il n'avait pas
envie d'avoir dans ses pattes,
tout
quand on commence une vie de couple, ça je pense pouvoir l'entendre
et le comprendre, mais
dans
ces cas là, on ne prend rien et on laisse la femme refaire sa vie
ailleurs avec son enfant et on ne
là
prend pas pour femme, avec son fils, pour finalement le détruire,
par jalousie, mépris, sa haine
avec
tous ces démons du passé, que l'on fait payer à sa femme et son
fils pendant des années
amèrement,
oui je vais dire quelque chose de vulgaire, mais que je pense
profondément, il aurait du
coucher
avec ma mère, autant de fois qu'il voulait tant qu'il était à
Coulommiers et se tirer s'en
laisser
d'adresse, ça nous aurait fait beaucoup de bien et ça aurait sauver
nos vies, ma vie, car après
tout,
c'est vraiment ce qu'il voulait et avait envie, mais au final il
c'est laissé envoûté par ma mère
qui
lui a emballée un paquet cadeau d'une vie idyllique à laquelle il
fini par se laisser tenté, mais qui
le
mit en colère quand il se trouva face à la réalité quelques mois
plus tard...
Premier
pas vers l'enfer
De
mes souvenirs pendant la période des '' fiançailles '', je ne me
rappel que
de
cet homme, qui était gentil avec moi quand on se voyait, me payait
des glaces, des friandises, il
était
très plaisant avec ma mère, mais cette façon de faire ne l'aurait
on pas déjà vu, le pseudo prince
charmant
qui courtisait la mère pour mieux avoir la fille, qui faisait tout
pour plaire à la mère, pour
mieux
plaire à la fille, ici c'était tout aussi évident, l'homme bien
malin, amadouait le petit gamin
pour
avoir la mère dans ses filets, personne ne vit rien et au mois de
novembre 1968 à
Coulommiers,
le mariage entre ma mère et cet homme eut lieu, c'est ainsi que
notre destin fut lié
et
que d'une certaine manière remit entre ces mains, que nous ne
connaissions pour ainsi dire, pas
du
tout.
Au
début de notre arrivé dans la région de l'homme, le département
des
Vosges,
à Neufchâteau, nous dûmes loger chez une de ses sœurs, Élisabeth,
dite '' Bebette '',
personnellement,
je n'ai jamais ressenti de la méchanceté et de haine à l'égard de
cette femme, mais
il
semblerait à ce que j'ai entendu de ma mère, qu'elle avait été
médisante à l'encontre de ma mère,
ce
que je sais, c'est que leurs relations fut très difficile pendant
des années, cependant je dois aussi
dire,
que c'est la seule de cette famille qui s'occupa beaucoup et bien de
moi, pendant les années ou
ma
mère ainsi que mon beau-père, furent malades, hospitalisés, en
maison de repos, psychiatrie,
cure
de désintoxication, je n'ai aucun mauvais souvenir de ce que j'ai
vécu chez elle et peux
aujourd'hui
la remercier pour cela.
Là
j'ai été à l'école maternelle, sûrement la dernière année, je
me rappel bien
avoir
eu la rougeole et la coqueluche, j'avais été tellement rouge, avec
une chaleur intense, puis mon
beau-père
sûrement poussé par ma mère, nous a trouvé un meublé dans un
hôtel de Vittel, en centre
ville,
on nous emménageâmes pendant un bon moment, avant d'avoir un
appartement en HLM.
Au
cour de cette période, le côté noir de ce beau-père commença à
se faire
jour,
les premiers conflits de couple apparurent, dû en premier lieu au
manque de place que nous
avions
dans ce petit meublé, le prix, le ras le bol de ma mère qui en
avait assez d'être là, loin de
tout,
loin de toute cette proximité de Paris qu'elle avait connu, puis
bien sur les premiers retours
verbaux
désagréables de la belle famille sur ma mère et moi, tantôt on
l'appelait '' la sale rital '', '' la
veuve
divorcée '', avec '' son bâtard '', quand je vous dit petit esprit
je suis dans le vrai, bâtard de qui
de
quoi?Moi j'avais eu un vrai père de sang, devant Dieu et les hommes,
j'étais un enfant légitime,
dans
un mariage légal entre mon père et ma mère, malheureusement un
salopard me l'avait enlevé à
27
ans, pour me trouver là, parmi ces gens haineux, sans réflexions et
intelligences, bête à manger
du
foin, d'un autre âge.
Ma
mère quand à elle, qui avait déjà connue ce sentiment de mal
venue, lors
de
son arrivée en France pendant la dernière guerre, sentait soudain
un air de déjà vu, entendue, ''
sale
rital qui vient manger le pain des Français '', pour qui se
prenaient ils tous, ma mère était
devenue
Française en épousant son premier mari dont elle était divorcée,
puis mon père avec qui elle
m'avait
eu et qui était décédé et puis dans l'histoire de ma famille, on
était Français depuis bien plus
longtemps,
grâce à mon arrière grand-père, cela me met en colère et je ne
l'accepte pas, comme
quand
aujourd'hui j’entends de la part de certaine personne, de certaine
communauté, qui me disent
''
je suis plus Français que toi '', alors là je dis stop, non, moi je
suis Français depuis ma naissance et
avant
moi mes parent et grand-parents, arrière grand-parents, le sont
devenue car ils aimaient de
tout
leurs cœur la France, avant même d'être Français et ils ont
élevés leurs enfants et nous avons
étaient
élevés à la Française, sans jamais mettre nos origines en premier
et je suis fier d'avoir été
élevé
ainsi, et d'être Français avec toute cette éducations des valeurs,
historiques, judéo-chrétienne
et
laïc que j'ai reçu de mon pays, éducations, et mon année d'armé
et personne n'a le droit de me dire
qu'il
est plus Français que moi, c'est déjà une insulte à ma famille,
mes grand-parents et grand-père
qui
ont tant souffert et donnés pour que leurs enfants soient Français.
Oui
ma mère était en colère avec toute ce qu'elle entendait de sa
belle famille,
elle
avait pas fait tout ce chemin en avant pour finalement se retrouver
encore plus en arrière, non
ça
elle ne l'accepterait pas, ne le voulait pas, mais pour elle déjà,
il était hors de question de revenir
d'où
elle venait, pour avouer qu'elle s'était trompée, revenir devant
tous ceux qu'elle avait fuit, la
queue
entre les jambes, comme on dit, comme une pénitente;non il en était
hors de question, mais
sans
s'en rendre compte elle scellait mon avenir à moi aussi, car en
refusant de revenir en arrière,
elle
refusait de me ramener dans ma famille et de me forcer à subir ce
qu'elle subissait et subirait.
Oui
je découvrais peu à peu ce qu'était les scènes conjugales, les
insultes,
l'agressivité
et j'en passe, moi qui n'était qu'un petit bonhomme qui s'accrochait
encore de plus en
plus
à sa mère, car il avait peur pour elle, mais était trop petit pour
se battre et faire taire cet homme
dont
il ne comprenait rien de son comportement, mais qu'il espérait dans
son cœur de gosse, voir
devenir
un jour, un vrai père pour lui.
Les
jours passaient, on fini par partir du meublé, pour emménager dans
un
appartement
HLM, dans les hauteurs de Vittel, mais très vite je compris que cela
n'était pas du au
hasard,
que cela cachait aussi de nouveau changement, ma mère était
enceinte, un petit être
grandissait
en elle, j'étais très heureux de cette nouvelle, inconscient, mais
content et cette fois ma
mère
était sur que se serait une fille, à chaque fois qu'elle pouvait le
faire, elle se le faisait confirmer
par
des jeux plus où moins divinatoire, je m'en souviens très bien, on
prenait un cheveu de ma mère
avec
son alliance et on faisait balancer la bague accrochée au cheveu, en
plaçant le tout en
suspension
au dessus du vendre rond, puis on attendait que ça bouge;en rond ou
de droite à gauche,
suivant
le sens que ça prenait c'était l'annonce d'une fille ou d'un
garçon, mais là c'était à chaque
fois
la certitude d'une fille, inutile de dire la mine réjouie de ma
mère...
Le
temps passa et le 14 février 1969, un petit ange vit le jour, dans
une petite
maternité
privé de Vittel, une petite fille était née, qui s'appela
Marie-Hélène, je m'en rappel très
bien
de ce jour, il y avait de la neige partout, c'était blanc immaculé,
quand mon beau-père
m'emmena
voir ma mère et cette petite sœur, dont j'étais si heureux de son
arrivée, mais quand je
vis
mère, je l'ai trouvé avec un air très fatigué, blanche comme la
neige du dehors, puis j'ai regardé
ma
sœur et je l'ai trouvé très belle, c'était ma sœur, je pense que
dés cet instant j'ai eu le sentiment
de
protection pour ce petit être, mais pour ma mère cette maternité
fut un séisme dans son corps, dés
ce
moment là, sa santé psychique ne fut plus la même, pendant des
années la vie infernale de couple
se
rajouta à tous ses maux, en aggravant encore plus sa santé,
l'heureux événement se transforma
vite
en tragédie de plusieurs actes.
Malgré
toutes ses difficultés, ma mère fit de son mieux pour être une
bonne
mère,
bien s'occuper de sa fille et moi son fils, mais déjà je passais en
seconde place, pourtant je
m'accrochais
encore plus à elle, nous étions en 1969 et l'année 70, allait
solder les comptes sur le
capital
dû après le décès de mon père et ma mère avait une idée en
tête, de ce qu'elle allait faire avec
cet
argent;une maison bien à elle, à nous, ce qui fini par se faire, là
aussi mon beau-père n'était peut-
être
il pas si innocent quand il décida d'épouser ma mère avec moi dans
le lot, avec la belle jeune
femme
veuve et son petit pactole, c'était loin d'être ;juste une
question:quand on voit et sait tout ce
qu'il
a fait, il y a de quoi s’interroger, non ?.
En
tout les cas, quand ma mère reçu son argent, la maison se construit
et
nous
partîmes habiter à Neufchâteau, dans un lotissement appelé '' la
maison Dieu '', où pour ma
mère,
nous serions enfin heureux, avec une vie agréable;mais c'était son
rêve, son envie,
malheureusement
et certainement pas la réalité.
Je
veux rappeler un événement qui c'était passé au début du
mariage, ce jour
là
nous étions dans le village de mon beau-père, car c'était la fête
et il y avait un bal, comme ça se
faisait
beaucoup à l'époque dans toutes les villes et villages de France
quand il y avait la fête, aussi
tout
naturellement on c'est retrouvés dans le dancing ou un ami de mon
beau-père ne tarda pas à
proposer
gentillement à ma mère de danser, ce que ma mère accepta par
politesse et aussi par
plaisir,
car elle aimait beaucoup danser, puis elle était là pour la fête
après tout, enfin mon beau-
père
n'était pas là à ce moment là, je ne sais pas où il était, mais
je me souviens très bien de cet
instant,
j'avais 6 ans et çà été un vrai choc pour moi, car à peine avoir
commencé à danser, il arriva
comme
un lion en furie, avant de se déchaîner dans une violence verbale
d'injures à l'égard de ma
mère,
l'insultant en la traitant de tous les noms, salope, putain, etc,
puis il s'en prit physiquement à
son
ami, là on vu pour la première fois vraiment, le réel visage de
cet homme, ma mère n'étant pas
encore
enceinte à ce moment là, d'une certaine manière encore libre, elle
aurait du faire nos valises
au
plus vite et nous sauver de là et de lui, mais à mon grand regret
et désespoir, quand j'y repense,
elle
ne le fit pas, ainsi toutes les scènes, agressivités, etc, se
répétèrent crescendos, jusqu'au pire que
je
dû moi même subir.
Pendant
tout le temps que nous habitions à Vittel dans l'appartement HLM et
après
la naissance de ma sœur, la vie devint de plus en plus sous tension,
déjà la maternité avait
psychiquement
et physiologiquement déstabilisé ma mère, peut-être était-elle
atteinte d'une forme
de
Baby-blues en plus du reste, ça je ne le sais pas, comme peut-être
était elle aussi bipolaire, ce qui
expliquerait
largement de chose, mais là aussi je n'ai pas de certitude, par
contre elle était réellement
dépressive
et dans cette ambiance de couple, avec un mari colériques, agressif
et qui se révélait en
plus
alcoolique, jaloux, tout était vraiment infernale, pour un petit
garçon de mon âge et un bébé de
plus.
Je
me souviens particulièrement d'une sérieuse crise conjugale, qui me
marqua
à vie, j'ai aussi à l'esprit une chanson que l'on écoutait souvent
à ce moment là, '' et
j’entends
siffler le train '' de Richard Anthony, cette chanson raisonne encore
en moi comme cette
scène,
je ne sais plus comment cela avait commencé, mais les choses
déraillèrent très vite, entre
insultes
et hurlements, ma mère fini par se retrouver sur le rebord de la
fenêtre du 3éme ou 4éme
étage,
je ne sais plus très bien, elle était dans un état extrêmement,
nerveux, diffus, criant d'arrêter à
cet
homme qui l'a provoqué, sinon elle allait sauté dans le vide, mais
lui il continuait complètement
avec
plus d’agressivité, de mon regard d'enfant, j'étais terrorisé,
avec la peur extrême au ventre, de
voir
tomber ma mère et de la perdre, de me retrouver seul face à cet
homme qui me faisais peur, car
ici
pour moi, j'étais seul et sans ma mère, il ni avait plus personne
pour s'occuper de moi et surtout
pas
cet odieux personnage.
Je
ne sais pas comment ma mère est descendue de la fenêtre et comment
cet
homme
à arrêté de pousser ma mère au pire, et la mettre dans l'état
qu'elle était, je ne me souviens
pas
de ça, mais ce que je sais, c'est que dés ce jour, je n'étais plus
l'enfant innocent et naïf que je
pouvais
encore être, malgré la mort de mon père qui m'avais déjà forcé
à grandir d'une certaine
manière,
là c'était encore une nouvelle étape, l'étape qui commença à
me faire avoir peur de cet
homme,
à avoir le sentiment que je devais protéger ma mère et un peu plus
tard ma sœur.
Il
y avait aussi en moi, cette envie de s'éloigner de ce milieu qui
était
douloureux
pour moi et à des moments, j'allais dehors pour changer d'air et à
un moment j'étais chez
un
copain, ne me rendant pas compte du temps qui passait, sûrement que
je ne voulais pas m'en
rendre
compte aussi, seulement ce jour là le jeune frère de ma mère,
Marius, qui était dans la région
pour
ses affaires, car il était commercial, avait choisit de venir manger
et dormir chez nous, c'est
comme
ça que ma mère ne me voyant pas rentrer et s’inquiétant, fit que
mon oncle se proposa
d'aller
me chercher, mais moi je me sentais bien et n'avais aucune idée de
ce qui se passait, lorsque
la
porte de chez mon copain sonna, pour laisser apparaître mon oncle
dans une apparente colère
contre
moi, que je ne comprenais pas, puis je fut rapatrié chez moi, où je
me souviens plus de ce qui
c'est
passé ensuite, c'est la seule fois où mon oncle agis ainsi envers
moi, car ensuite jamais je ne l'ai
vu,
s’inquiéter et faire quelque chose pour me protéger ou aider...
Tout
cela m'avait totalement bouleversé moi aussi psychiquement et
j'avais
peur
pour ma mère dés que je n'étais pas là, où qu'il y avait des
scènes de ménage entre elle et son
mari,
il m'est arrivé souvent d'avoir mal au ventre à l'école, voir dans
certain cas de simuler pour
rentrer
chez moi, pour être avec ma mère, je pense qu'en moi c'était
vital, aussi bien pour elle,
j'avais
peur pour ma mère et malheureusement je ne comprenais pas et ne
savais pas que je ni
pouvais
rien, que c'était d'abord à elle de me protéger et de tout faire
pour me sortir de là, ce qui
n'arriva
jamais.
Très
vite à ce moment là, ma mère fit une grave dépression, qui l'a
conduit
dans
un certain comas, pendant lequel elle fut hospitalisée en hôpital
spécialisé dans la dépression, à
Mirecourt
dans les Vosges, qu'on appelait Ravenel, que beaucoup de gens à
cette époque,
considéraient
être pour les fous, ce qui j'avoue me faisait mal et peur, surtout
quand j'ai visité ma
mère
beaucoup plus tard et que j'entendais des gens enfermés crier,
hurler.
C'est
à ce moment là aussi que j'ai commençais à subir la différence,
la mise
à
l'écart, entre un enfant '' légitime '' et un autre comme moi,
entre autre chose, un enfant de la
famille
de sang et un autre une pièce rapportée qui lui n'était rien pour
cette famille;pendant que ma
mère
était hospitalisée, moi j'étais avec mon beau-père, qui
s'occupait de moi, enfin je pense que ça
devait
être surtout sa sœur Élisabeth, dite Bebette, de Neufchâteau, qui
s'occupait plus de moi,
toujours
est-il que lorsque je me retrouvais avec mon beau-père dans son
village, j'entendais les
gens
chuchoter autour de moi, sur ma mère bien sur, elle est dans le
comas, elle ne va pas s'en
sortir;à
ce moment là j'ai ressenti tant de solitude au milieu de tous ces
gens que je ne connaissais
pas
ou à peine, qui jugeaient ma mère et qui me regardaient comme un
rejeton, un bâtard, qui était
là
juste pour être un pavé dans le ménage du fils prodige, mais que
savaient-ils tous de ce si bon fils
prodige?Que
pouvaient-ils savoir sur tous les tors qu'il avait dans ce qui
arrivait à ma mère, sa
femme ?.
Aujourd'hui, en
écrivant ce récit de ma vie et cette période plus précise, je
comprend
et sais réellement ce qui c’est passé, si ma mère était dans le
comas, c'était sûrement pas
à
cause d'une dépression comme on me l'a dit à l'époque, que je cru
parce qu'on voulu me le faire
croire,
comme ma mère elle même, mais à cause d'une tentative de suicide,
qui est souvent la suite
d'une
dépression, oui je suis certain que ma mère avait tenté encore une
fois d'en finir, comme elle
l'avait
fait auparavant, le faisant l'à et le fera encore plus tard, je
constate surtout encore une fois,
que
je n'étais pas assez important pour elle, pour qu'elle veuille
rester en vie et se battre pour me
sortir
de cet enfer, elle aussi par la même occasion, avec ma sœur, non je
n'étais pas si important
pour
elle, mais toute la famille de ma mère, n'a jamais rien fait elle
non plus, pour faire changer les
choses,
la faire changer d'avis où tout du moins faire que pour moi, la vie
soit beaucoup plus facile
et
heureuse, surtout pour un enfant, celui que j'étais à ce moment là
encore.
Cette
propre famille qui était celle de ma mère, mais aussi la mienne,
préféra
dire
que j'étais un enfant dur, difficile, que ma mère soit disant, me
gâtait beaucoup trop, qu'elle me
protégeait
trop;j'en rêve encore, ont-ils seulement vécus ce que j'ai vécus,
cherché à comprendre ce
qu'il
se passait, dans quel état était ma mère;non personne, seulement
des jugements hâtifs, des
mensonges,
idées toutes faites, jamais ils n'ont fait quoique se soit pour moi,
que se soit la famille
de
ma mère où celle de mon propre père, qui certain aussi me
considérait comme un enfant pourri
gâté
quand j'étais en vacances chez mes grand-parents, oui ça aussi je
m'en souviendrai toujours,
comment
ont-ils pu ?.
Toutes
ces périodes ont étaient troubles et difficiles pour moi, entre la
peur, la
terreur,
l'incompréhension, la colère, l'impuissance, voilà comment j'ai
grandi, seul pour grandir,
dans
ce milieu d'adulte qui ne comprenait pas et ne voyait rien, je me
noyais mais personne
n'entendait
mes appels au secours, c'est comme ça que j'ai du me faire tout
seul, comme on dit, pour
être
celui que je suis devenu, pour survivre tout simplement.
Pour
ma sœur tout était différent dés le début, car toute petite elle
était placée
chez
ma grand-mère maternelle quand ma mère eut de grave problème de
santé et qu'elle était
longuement
hospitalisée, elle était choyée, elle a été jusqu’à passé
plusieurs mois en Italie chez ma
grand-mère,
où elle a été à l'école;alors que moi j'étais placé chez les
uns ou les autres, chez des
étrangers
où l'on ne m'aimait pas forcément et où on s'occupait de moi au
minimum, juste par
obligation,
sûrement pas par sentiment.
Je
peux dire que cette période de l’après enfance jusqu'à la
pré-adolescence,
fut
une période de préparation au pire de ce que j'allais devoir subir,
pendant tout ce temps mon
beau-père
alternait terreur, agressivité, insultes, états de délire dû à
ses abus d'alcool, puis c'était
des
moments plus calme où il jouait les amoureux transit envers ma mère,
mais moi il ne me reste
que
les pires moments et surtout que sa violence commença à déferler
sur moi, des baffes, claques,
souvent
sans raison justifiable, simplement parce qu'il ne me supportait pas
devant lui, la
représentation
de ce que je représentais, mon père et le passé de ma mère, ce
qu'il ne supportait que
difficilement
quand il était aviné, une jalousie extrême, exacerbée par la dose
massive d'alcool avalé
et
moi je devenais ce qui le titillait, dérangeait et ça il l'a
toujours eu en lui, jusqu'à ce que je décide
de
ne plus avoir de contact avec lui et d'une certaine manière avec ma
mère, mais ça c'est pour plus
tard,
seulement dans tout cela à des moments, je me demande si ma mère ne
se complaisait pas dans
ces
crises, ce souffle incessant de chaud et froid, car jamais elle est
partie et elle est toujours restée
avec
lui jusqu'à sa propre fin à elle...
En
parallèle, je vivais aussi des moments difficiles à l'école, où
j'étais chez un
instituteur
directeur de l'école primaire de Neufchâteau, qui était très dur,
il donnait des coups de
règle,
qu'il appelait avec beaucoup d'ironie '' Catherine '', c'était des
coups sur les doigts, sur les
fesses,
couché sur ses genoux, aujourd'hui il serait traduit en justice, je
me souviens
particulièrement
d’un moment où j'étais retenu pendant la récréation, mais où
j'étais fiévreux et pas
bien
du tout, ce qui ne l'arrêta pas pour maintenir ma punition, j'étais
pourtant étalé sur ma table,
éreinté
de fatigue et de fièvre de plus en plus forte et flagrante, mais il
continua de rien faire,
pourtant
il se trouva que j'avais les oreillons.
Quand
je fus guéris de ma maladie, c'est ma mère et mon beau-père qui se
comportèrent
mal une fois de plus, je devais reprendre le chemin de l'école le
lundi, mais le samedi
matin,
ils décidèrent d'aller faire des courses à Nancy au centre
commercial carrefour, seulement
avant
d'y aller, ils avaient décidés que je devais aller voir le
directeur '' monsieur Collignon '', pour
lui
dire que j'allais à Nancy avec mes parents pour faire des courses et
que je revenais à l'école
lundi,
j'étais tétanisé, connaissant mon instituteur, je ne sais vraiment
pas ce qu’ils leur à passé dans
la
tête, qui en était l'instigateur, ni comment ma propre mère à pu
laisser faire cela, mais ça m'a
beaucoup
marqué, désorienté aussi, c'était n’importe quoi et j'ai eu la
honte de ma vie...
A
l'école j'étais aussi la petite tête de turc, ma timidité, mon
mal être, façon
d'être,
m'attirais les moqueries, ironies, insultes, je baisais souvent la
tête et je fixais mes doigts, les
tenais,
ce qui n'a pas échappé à un élevé, qui fini par me nommer ''
beaux doigts '', ce qui me resta
un
bon moment, j'étais aussi bousculé dans ce que j'étais et
représentais, on m'insultait avec des
noms
comme '' la gauloise, la gitane, le mégot '' vu mon nom Gallois et
bien sur pour couronner le
tout
on en rajoutait à la vue de mes cheveux roux, poil de carotte, tu
pus, j'en passe et des meilleurs
et
moi ça me rendais fou, mettait en colère, c'était mon père qui
m'avait donné ce nom, j'en étais fier
et
je me devais de le protéger, comme c'était un peu grâce à lui que
j'étais roux, s'attaquer à moi sur
tous
ces sujets, c’était pour moi à ce moment là, s'attaquer à lui,
mon père qui était plus que jamais
en
moi, car la vie que je vivais me le rendait encore plus que jamais
absent, tout en étant présent
dans
mon âme, mon cœur.
Comme
je l'ai déjà dit, ma propre famille ne faisait rien pour moi, ni
pour ma
mère
d'ailleurs, mais ça c'était peut-être aussi grâce à elle,
seulement moi je subissais tout, un jour
mon
oncle, le frère le plus jeune de ma mère, Marius et sa femme
Évelyne, ont décidés de passer un
week-end
à Paris avec ma mère et mon beau-père, avant cela ils avaient
décidés de nous mettre moi
et
ma sœur, ainsi qu'un petit chien que l'on avait à l'époque, Polux,
chez le grand oncle Louis, oncle
de
ma mère et frère de ma grand-mère, avec sa femme surnommée ''
Mimie '', un vieux couple sans
enfant
très pointilleux, sévère, qui habitait Pérouge juste à côté de
Meximieux dans l'Ain.
A
peine nous avoir déposé chez le grand oncle et la tante, ils sont
repartis
aussitôt,
trop content de partir faire la fête seuls tout le week-end sans
enfants, mais moi je restai là
avec
cet oncle et tante, qui m'avaient pas vraiment à la bonne, ils
pensaient que j'étais un enfants
mal
élevé et très dur, j'ai pas eu longtemps à attendre pour subir
leur foudre, considérant depuis la
mort
de mon père, que j'étais un petit dur, dans leur tête il était
déjà évident qu'il fallait surtout pas
me
louper et l'occasion se fit la première nuit, moi je devais dormir
dans une chambre qu'ils avaient
aménagés
dans le sous-sol, ma sœur quand à elle était dans le salon en haut
à côté de leur chambre
et
notre petit chien avait eu droit à être enfermé à la cave, car
ils avaient une chatte '' Poupette ''
qu'ils
aimaient par dessus tout, traitaient comme leur propre enfant et ils
ne voulaient pas que notre
chien
lui fasse du mal pendant la nuit, quand elle déciderait de rentrait
chez elle par un trou dans le
garage,
une chatière faite uniquement pour elle ;évidement j'avais
reçu l'ordre de ne pas ouvrir au
chien
qui était dans la cave, dont la seule porte donnait dehors et où
une seule petite fenêtre ouverte
aérait
l'endroit.
Quand
je me levai le lendemain matin, je fus reçu par une volée de
reproche,
de
menaces et j'en passe, car notre petit chien c'était évadé de sa
prison pendant la nuit et évidement
avait
semé la zizanie avec la chatte adorée, alors pour mon oncle qui
était persuadé que c'était moi
qui
avait libéré le chien, il était hors de question que celui-ci se
soit libéré tout seul, même si dans
notre
famille on savait que ce chien était capable de tout, mais sûrement
n'avait on rien dit à l'oncle
et
la tante, pour être sur qu'ils nous prennent tous les trois sans
problème pendant leur week-end de
liberté.
Je
me rappel un autre épisode avec ce chien, nous étions chez ma
grand-
mère
en Italie à Valpeline dans la vallée d'Aoste et nous devions aller
au restaurant à midi et pour
être
tranquille et ne pas emmener le fameux Polux au restaurant où
c'était interdit, ma grand-mère et
son
mari, avaient décidés de l'enfermer eux aussi dans la cave, où la
porte était énorme en bois, une
fois
partie au restaurant du '' grand Combin '', nous commencions à
manger tranquillement, quand à
un
certain moment, nous vîmes avec un grand étonnement arriver notre
Polux, derrière la vitre du
restaurant,
ce chameau avait réussi à gratter tant et si bien le bas de porte
en bois de la cave, qu'il
s'en
libéra avec force et ténacité, alors ce n'était pas la cave de
l'oncle Louis qui allait l'arrêter.
Il
avait fallu attendre le lendemain pour que étroitement surveillé,
le chien et
moi
bien sur, fasse lui même l'erreur de sortir tout seul, à l'endroit
même où il c'était évadé
la
veille, pour que l'oncle Louis comprenne bien que ce chien était
bien le responsable et non pas
moi,
oui ce petit chien à l'air si inoffensif à peine haut de trois
pouce, aussi haut que leur propre
chatte,
était en fait très malin comme un singe.
Pourtant
moi j'avais pas arrêté de dire que ce n'étais pas moi le
responsable,
sans
que l'on me croit une seule fois, j'étais jeune, mais j'ai gardé ça
dans mon esprit et cœur, ça m'a
poursuivit,
toutes les fois où j'ai été traité en coupable pour des choses
que je n'avais pas faite et
tout
ce que j'ai subit, j'avais compris que dans la vie on était toujours
tout seul, malgré le pire qu'on
avait
vécus, surtout quand des membres de votre propre famille, on une
mauvaise opinion de vous,
sans
fondement, sans savoir pourquoi, raisons valables, alors que vous
étiez un jeune enfant qui
avait
déjà vécus des choses assez dures.
Le
pire de cet oncle, c'est qu'il avait dit à mon beau-père qu'il
fallait me
dresser
et pas se laisser faire et berner, ce que mon beau-père n'avait pas
besoin d'entendre, mais il a
été
un bon élève et a été au-delà de ce que mon cher oncle lui avait
si bien conseillé, il devrait être
bien
satisfait de son élève...
je
dois reconnaître qu'il ne lui avait sûrement pas dit d'aller aussi
loin, qu'il a
été
avec moi et de détruire ma vie à jamais.
Dans
mon enfance j'ai connus pas mal de choses qui m'ont traumatisés,
fait
de
moi ce que je suis aujourd'hui;il y a une année où je suis allé en
classe de neige à Gerardmer
dans
les Vosges, tout c'était plus ou moins bien passé, j'avais quelques
copains et surtout copines,
surtout
une jeune fille qui était très belle, elle était toujours avec
moi, pour moi c'était une très
bonne
copine, mais j'avais un copain qui était aussi mon voisin dans le
lotissement où j'habitais à
Neufchâteau,
à un certain moment Philippe, c'était son prénom, c'est mit dans
la tête de faire de
cette
jeune fille, sa copine, alors il me demanda si je pouvais parler à
ma copine et lui demander si
elle
voulait bien sortir avec lui et pour cette demande il me donna
cinquante francs de l'époque, moi
qui
n'avais pas beaucoup d'argent j'ai accepté sa demande qui pour moi
n'était juste une demande
faite
à ma copine, mais les choses se corsèrent, car ma copine refusa
tout net de sortir avec lui, elle
ne
l'aimait pas du tout et ça il ne l'accepta pas et il me demanda de
lui rendre l'argent qu'il m'avait
donné,
mais moi je refusais en lui disant que j'avais fait ce pourquoi il me
l'avait donné et que par ce
fait,
je ne lui devais rien;seulement les choses n'en restèrent pas là et
je ne vis pas le gros nuage qui
allait
s’abattre sur moi.
Peu
de temps après, en plein repas du soir, dans une salle pleine, le
directeur
du
centre où était ma classe de neige, se leva et se mit à parler,
quand soudain à un certain moment
je
compris qu'il parlait de moi, en me désignant comme le coupable d'un
vol qui aurait eu lieu dans
le
dortoir des filles, comme par hasard, cela me rendit rouge de honte
sur le coup, alors que bien sur
je
ni étais pour rien, si sur le coup je n'avais pas vu d'où venait ce
coup bas, je le compris plus tard,
ce
copain n'était pas content de ce qu'il n'avait pas eu, il était en
plus très jaloux de moi, alors i
c'était
tout simplement vengé d'une bien misérable façon, mais pour moi
cela m'était resté dans mon
cœur,
mon âme, comme une marque indélébile.
A
un autre moment de mon enfance on m'avait mit en colonie de vacances,
une
première fois se fut au Trèport au bord de la mer où j'aurai bien
aimé y retourner, car j'y avais
été
tellement bien et passé de très bons moments, mais deux où trois
ans plus tard, on me proposa,
plutôt
mon beau-père, de faire une autre colonie, mais dans un autre
endroit que je ne connaissais
pas,
ce qui ne me disais rien de bon, c'était à Sainte Marie Aux Mines,
en plus il me semblait que ce
n'était
pas au bord de la mer, ce que j'avais envie, mais mon beau-père en
avait vraiment ras le bol
de
moi et voulait se débarrasser de moi pendant les vacances, arguant
que je ne faisais rien à l'école,
que
je n'écouterais rien, enfin tout était bon et à ce moment là je
n'ai rien senti comme secours et
aide,
soutiens de la part de ma propre mère et je fus conduit au bus qui
m'emmenait dans cette
colonie
qui se trouva pas être si loin de chez moi, en Alsace, évidement il
ni avait pas la mer, j'ai
compris
très vite que je n'allais pas dans le même endroit où j'avais
tant aimé être, car on ne prit
pas
le train et que le voyage en car fut beaucoup plus court.
A
peine arrivé, je compris aussi assez vite, que quelque chose
clochait, enfin
que
je n'étais pas là par hasard et que cet endroit était spécial, je
dus pas attendre longtemps pour
savoir
de quoi il en résultait, on nous réunit tous dans une sorte de
cours du centre ou était la
colonie,
et là on nous expliqua fermement les règles de l'endroit et comment
nous devions nous
comporter,
finalement j'étais dans une colonie pour enfant difficile, nous
étions couché à telle heure,
avec
des siestes obligatoires dans la journée, nous prenions des douches
avec passage obligé avec
un
jet sous grosse pression et glacé, nous devions marcher tous les
jours de longues randonnées, vu
que
nous étions sur des hauteurs, nous montions souvent en marchant
jusqu'au bout de nos forces,
ce
séjour me laissa un goût très amer et en réfléchissant bien à
ce moment là, j'en voulais
énormément
à mon beau-père et aussi à ma mère, surtout je pensais comment
avait-elle fait pour
laisser
faire ça, que lui avais-je fait pour me mettre dans ce genre
d'endroit?Alors qu'elle aurait pu
me
mettre chez mes grand-parents en vacances ; mais cette année
là, elle était fâchée avec eux, alors
c'est
moi qui ai encore payé l'addition d'une certaine manière.
En
plus à ce moment là, ma mère était encore dépressive et sous la
grosse
influence
de mon beau-père, qui imposait sa loi tyrannique et évidement ma
sœur, elle, pouvait faire
la
plus grosse bêtise, c'était sur moi que ça retombait, ça
finissait par être de ma faute, la pauvre
petite
chérie n'était pas capable de faire des bêtises.
Au
final toutes ces épreuves, me laissèrent de profondes cicatrices,
dans mon
esprit,
mon cœur d'enfant remplit de colère, face à toutes ces injustices
que je prenais de plein fouet
et
d'un autre côté, cela me rendait plus fort, plus dur au mal, je
devais grandir tout seul, me faire
seul,
face à ces adultes qui étaient sensés être des parents aimant,
etc, mais qui au final n'en étaient
pas,
ils étaient plus souvent absent, l'une en maison de repos et hôpital
pour dépression et l'autre en
cure
de désintoxication, mais moi la dedans je n'étais rien pour
personne, on me laissait chez des
étrangers
et ma propre famille s'en fichait royalement, en continuant de vivre
leurs bonheurs comme
si
de rien était...
A
un moment ma mère était encore en dépression et hospitalisée à
Ravenelle,
moi
j'ai été encore placé chez des voisins, madame et monsieur
Diebold, ma sœur elle comme
d'habitude
a été dans la famille, mais mon beau-père lui est resté seul à
la maison et un jour une
voisine
proche devenue amie, est venue rendre visite à mon beau-père, pour
voir comment il allait,
s'assurer
que tout se passait bien, seulement quand elle est arrivée personne
ne lui répondit quand
elle
sonna et appela, comme la porte était ouverte elle entra et se mit
à le chercher partout, criant
son
prénom, puis elle finit par monter au grenier et là en haut des
marches elle fut sous le choc, elle
se
trouva face à mon beau-père qui venait de tenter de se pendre, mais
la corde n'avait pas tenue et il
venait
de tomber;à ce moment là après avoir repris ses esprits, la
voisine, Marcelle M, se précipita
pour
aller appeler les urgences et faire hospitaliser au plus vite mon
beau-père.
Une
fois hospitalisé mon beau-père qui se trouvait être encore très
alcoolisé,
fut
transféré en cure de désintoxication dans le même quartier de
repos où était ma mère à
Ravenelle;incroyable
tout cela était vraiment pathétique, mais malheureusement personne
ne fit
rien,
ni ma mère et rien ne fut fait pour empêcher que je sois sur le
chemin de devoir vivre le pire,
pourtant
tout était écrit, bien huilé pour que ça arrive.
Cependant
la tension et les scènes de plus en plus violentes, continuaient
entre
ma mère et mon beau-père, un jour une dispute éclata et comme
d'habitude mon beau-père
ivre
invectivait ma mère avec une grande agressivité, l'insultant, la
poussant à bout, alors je vis ma
mère
le supplier d'arrêter de l'agresser, un replay de quand on était à
Vittel et qu'elle menaçait de
sauter
dans le vide, mais là nous étions dans un pavillon au
rez-de-chaussé, dans le couloir juste à
côté
de la porte qui donnait accès au sous-sol et qui était vitrée dans
son milieu, c'est comme ça que
je
vis soudainement ma mère qui n'en pouvait plus, donner un grand coup
de poing dans la vitre de
cette
porte, qui sous le violent coup éclata en mille morceaux de verres,
qui s'éparpilla partout sur le
sol
carrelé et dans les escaliers qui conduisaient au sous-sol, avec le
sang de ma mère qui se
répandait
partout, devant mes yeux d'enfant, qui était terrorisés par ce qui
venait de se passait et tout
ce
rouge dont mon regard n'arrivait pas à se détacher, ainsi que la
vue de ce poing de ma mère
tailladé
de plusieurs coupures, cette scène fut aussi un grand choc dans mon
esprit et je m'en
souviens
comme si c'était là devant moi.
Après
cet événement traumatique et dramatique, ma mère disparut un soir,
sans
que je sache pourquoi, elle fut recherché durant toute une partie de
la nuit et mon cœur d'enfant
était
effrayé, avait si peur de la perdre et de ce retrouver seul, seul
face à ce diable d'homme, quand
elle
revint dans un état visiblement livide, désespérée, elle ne tarda
pas à refaire un long séjour dans
sa
maison de repos désormais habituelle, pour ainsi dire sa seconde
maison durant quelques années,
je
suis relativement sur qu'elle devait souffrir de la maladie
dépressive dite '' bipolaire '', en tout les
cas
au vu des symptômes, ça lui ressemblait fortement avec des tonnes
de médicaments,
traitements,
qu'elle prit pendant des années...
Une
autre fois mon beau-père arriva très tard un soir, de chez sa
famille où il
avait
passé la journée et il était comme à son habitude dans un état
d'ivresse avancé surtout quand il
revenait
de la-bas, plein d’énervement et d’agressivité, puis il
commença à s'en prendre verbalement
à
moi et ma mère, nous insultant, traitant des pires choses, alors ma
mère sentant qu'il était vraiment
dangereux
et craignant pour nos vies, prit la décision de nous enfermer moi,
ma sœur et elle même,
dans
la salle à manger et salon, où nous y passâmes toute la nuit, je
me souviens de ce sentiment de
terreur
quand il frappait à la porte, tapait, hurlait, insultait, pour qu'on
lui ouvre, sans doute encore
une
fois dans son cher village, sa famille l'avait elle fait boire plus
que de raison en lui martelant
aux
oreilles et l'esprit '' surtout tu ne te laisses pas faire par ta
rital et son bâtard '', décuplant ainsi sa
haine
à notre égard, avec son envie de nous faire du mal, cet état de
fait et ces scènes à répétition,
parsemèrent
toute mon enfance et adolescence.
Une
autre fois, à la fête de Noël après le réveillon, ou mon oncle
Marius, sa
femme
Évelyne et mes cousins cousines étaient venu, nous nous sommes tous
couchés, quand en
pleine
nuit vers 3 ou 4 heures du matin, mon beau-père se leva en criant
dans toute la maison, disant
qu'il
fallait allumer la télévision, car un match entre son village et
une ville je ne sais plus laquelle,
était
retransmit en direct à la télévision, au final il était dans un
état d'extrême delirium, c'était
lamentable,
tout le monde était debout en plein milieu de la nuit, sans trop
savoir pourquoi et devant
une
épave, qui était complètement déphasé, en état limite de coma
éthylique;qu'elle image et honte
sur
notre famille, mais là encore, mon oncle qui avait bien prit
conscience de ce qu'on vivait au
quotidien,
n'a jamais rien fait, une fois reparti ils reprirent leurs vies bien
tranquille et heureuse de
famille
bourgeoise, mais ma mère ne fit rien non plus...
Dans
tous ces faits et détails, je tiens ici à dénoncer le laisser
faire de l'état
avec
son administration, dont à l'époque les PTT qui rassemblaient à ce
moment là, la poste et
télécoms,
ainsi que les assistantes sociales, où mon beau-père et ses
collègues travaillaient et où il
régnait
une certaine façon de travailler;quand on arrivait le matin, on
prenait le café avec une petite
goutte
bien sur, avant de partir manger à midi c'était le plus souvent un
apéritif, voir plusieurs,
ensuite
quand on revenait à 13h30 on reprenait un café et une autre petite
goutte, en attendant 17
heure
ou 18 heure, où c'était au choix, bière, apéritif, etc, avant de
retourner chez soi, dans un état je
vous
laisse imaginer, certain n'avaient pas bus, d'autres étaient restés
raisonnables, mais les derniers
comme
mon beau-père, ne savaient pas se limiter, seulement le pire c'est
que ces hommes là,
avaient
le vin mauvais comme on dit, ils devenaient agressifs, nerveux,
cherchant la bagarre, les
scènes
de ménages, pour imposer leurs virilités, leurs pouvoirs qu'ils
croyaient détenir en ce temps
là
avec tout ce qu'ils avaient ingurgités et qui leur donnaient
l'impression d'être les maîtres du
monde
où tout du moins de leurs familles, comme je disais, à cette époque
les hommes avaient tous
les
droits sur leurs familles, leurs enfants où comme moi leurs
beaux-enfants.
Je
peux dire que j'ai vu des familles vivres des enfers durant mon
enfance,
adolescence
à Neufchâteau, à cause de ce laxisme aveugle de l'état employeur
de ces hommes, dont
une
partie étaient bien connus pour leurs comportements, comme les
assistantes sociales qui avaient
leurs
bureaux avec eux, mais qui préféraient regarder ailleurs dans
d'autres familles qui n'en avaient
peut-être
moins ou pas besoin, elles préféraient cela à embêter leurs
collègues, oui je peux vous
assurer
que des femmes étaient frappées, malmenées, insultées, les
enfants maltraités, violentés,
assistant
à des violences quotidiennes, ces comportements étaient légions
chez ces hommes, dont
même
leur propre chef qui buvait comme eux, terrorisait sa propre famille,
sûrement certains de ces
enfants
à ces hommes, ont-ils étaient abusés comme moi, malheureusement je
ne l'ai jamais su,
peut-être
aujourd'hui avec mon témoignage je l’espère, les fera sortir de
l'ombre et soulager leurs
souffrances.
Quelques
années après, il y a eut des femmes qui ont eu le courage et la
force
de
détermination de partir et divorcer, celles là je leur tire mon
chapeau et les admirent, je me rappel
une
particulièrement madame V que j'ai servi à son remariage au
restaurant où j'étais apprenti et je
me
rappel tant son bonheur nouveau, son sourire de liberté, après
avoir connu tant de souffrance et
de
violence, j'étais très heureux pour elle, mais je ne peux
m'empêcher de penser pourquoi ma mère
ne
l'a-t-elle pas suivie, car elles se parlaient souvent, échangeaient,
ma mère à même témoigner à
son
divorce, pourtant je peux vous dire que ma mère avait une force
intérieure très profonde, malgré
ce
que nous subissions et si elle l'avait vraiment voulu, elle aurait pu
nous donner une autre vie
meilleure,
bien meilleure et loin de cet bête immonde.
A
cette époque il y avait aussi un couple qui a été pour moi un
exemple et qui
tout
en travaillant avec mon beau-père, était loin de tout ces
penchants, lui était un homme droit,
bien
élevé, gentil, Gérard M, comme sa femme Marie M, qui ont souvent
été très gentil avec moi et
qui
n'étaient pas d'accord avec les manières de faire de mon beau-père
avec moi et je sais que ils lui
ont
dit, surtout Gérard qui lui parlait directement, je l'ai aimé
beaucoup et j'ai malheureusement
connu
leur plus grand drame de leur vie, l'accident mortel de leur seul
fils parmis leur trois autres
filles,
il était tombé du tracteur où il était monté avec son père,
j'ai eu très mal pour eux et encore
aujourd'hui
quand j'y pense, je ressens toute cette souffrance et tristesse sur
ce drame terrible, il
avait
10 ans...
Vers
mes propres 10 ans, j'ai connu moi même un grand choc et perte, car
j'étais
devenu très copain et ami, avec le petit fils du voisin, un
infirmier qui venait souvent piquer
ma
mère si je peux dire, il allait vers sa retraite et Jérôme dont je
me souviendrais toute ma vie, était
devenu
mon ami, on avait dix ans tous les deux et à chaque fois qu'il
venait chez ses grands-parents
avec
sa mère, dans sa magnifique porsche Carrera rouge, j'étais comme
hypnotisé, j'avais un vrai
coup
de cœur pour cette magnifique voiture, qui d’ailleurs resté dés
que j'en voit une ça me fait
comme
un coup au cœur, un retour en arrière.
En
se temps là ils habitaient Metz avec son père, dés le début
Jérôme
compris
combien j'étais malheureux et que mon beau-père ne m'aimait pas,
était méchant avec moi,
aussi
en fut il malheureux pour moi, lui qui avait une vie bien plus riche
que moi, disposait de
beaucoup
plus de choses, etc, à son âge, il comprenait la douleur, les
souffrances d'un jeune gamin
de
son âge comme moi, tout cela d'une certaine manière tout cela nous
rapprocha et chaque fois qu'il
pouvait
venir chez ses grands-parents, il le faisait pour venir me voir
aussi, puis jouer ensemble, je
me
souviens de son visage souvent avec ses lunettes, ses beaux cheveux,
son sourire et ses rires,
mais
un jour après que sa mère avait accouchée d'une petite fille, il
me semble, ils étaient venus voir
les
grands-parents, à ce moment là je ne l'avait pas vu, mais en
rentrant chez eux à Metz, avec sa
belle
Porsche rouge, elle perdit le contrôle de sa voiture je ne sais plus
pourquoi, seulement cela
provoqua
un grave accident, le bébé fut projeté dans un arbre, sans
dommage je crois, quand à sa
mère
elle fut grièvement blessées à ses jambes, mais à mon grand
regret et blessure d'enfant, mon
ami
Jérôme ne survécu pas à ce terrible accident, à 10 ans, sa vie
s'arrêtait, se fut un vrai choc pour
moi,
que personne ne sembla prendre en considération, aujourd'hui encore
je repense souvent à lui et
ne
l'oublie pas, il aurait été quelqu’un de bien, intelligent et
bon, j'en suis sur .
Je
me rappel de moment marquant dans mon enfance vers mes 10 ans, ou un
jour
mon beau-père m'avait dans le nez une fois de plus que d'habitude,
étant entre deux eaux, pas
assez
alcoolisé et en manquant sûrement, il se mit à fixer mes cheveux,
pour finir par décider qu'ils
étaient
beaucoup trop long, bien sur il attisa les choses, cherchant la
bagarre, ce qui arriva bien vite
avec
ma mère, il finit par prendre une paire de ciseau pour se mettre à
me couper les cheveux avec
rage,
puis une fois terminé ce qu'il voulait faire, il m'enferma dans le
grenier, où j'étais terrorisé et
perdu,
après toute cette violence, en plus de tout cela, c'est moi tout
seul, qui du sortir pour aller
chez
le coiffeur, pour me faire mieux couper les cheveux courts, comme
monsieur l'exigeait et
surtout
pour réparer la super coupe spéciale qu'il m'avait faite, avec
plein de trous, me donnant la
honte
et me faisant raser les murs pour me faire repérer le moins
possible, là encore ma mère n'a pas
était
à la hauteur pour cet enfant que j'étais.
Dans
ces temps là, vu mes résultats plus que moyen à l'école, pour des
raisons
plus que compréhensibles par apport à ce que je vivais et avais
déjà vécus, mon tortionnaire
dans
un état toujours entre deux eaux, où plutôt vins, se donna la
grande charge de s'occuper de mon
éducation
intellectuelle et scolaire, aussi le soir pendant quelques temps, il
me gardait éveillé
jusqu'à
tard le soir, au alentour de minuit, voir 1 heure du matin, pour me
faire rentrer dans la tête
mes
devoirs, mes leçons, à coups de gifles, d'insultes, ma mère
montrait son désaccord au début,
mais
très vite elle ne disait plus rien et laissait faire, ce qui ne
l'empêchait pas elle aussi au vue de
mes
pauvres notes, de me faire comprendre qu'elle n'était pas contente,
comment pouvait elle faire
ça,
ne rien faire, ne pas comprendre, mais à ce moment là, elle était
déjà tournée sur elle même, ses
souffrances,
ses échecs, mais aussi ses désirs, ses projets et moi je n'étais
pas réellement son
problème
majeur.
Çà
parait peut-être dur de penser ça de ma mère, mais c'était ainsi,
elle était
noyée
dans sa propre vie et essayait de rester à la surface comme elle
pouvait, seule et cet enfant qui
était
là devant elle, l'a ramenait aussi à un passé, qui l'avait fait
beaucoup souffrir et cela elle ne
voulait
plus le ressentir, le vivre, alors sa seule manière à elle de
survivre, s'en sortir, c'était de faire
tout
est jusqu'au bout, pour que son mariage dure et sûrement à
n'importe quel prix, même si je
devait
être ce prix, ce qui arriva pour moi et pour elle, puisque jusqu’à
la fin de sa vie, elle resta
avec
cet homme.
Dans
ces années là ma mère tomba enceinte, ce que je ne su vraiment
qu'après
mon deuxième mariage, par ma mère qui me le confia, suite à une
tireuse de carte qu'elle
avait
voulu aller voir avec moi;comme la femme qui tirait les cartes lui
disait qu'elle avait eu trois
enfants
en insistant, car ma mère ne voulait pas l'admettre, en sortant de
là, ma mère voulu me dire
la
vérité, un peu contrainte devant l'évidence, pour moi se sut
soudain très clair, quand elle me relata
comment
cela c'était passé.
Quand
elle su qu'elle était enceinte, elle fut désemparée, déjà en
état
psychique
fragile, une vie de couple difficile et puis deux enfants, dont moi à
élever , ce qui était
pas
tous les jours facile pour elle, physiquement, mentalement ;
alors elle se confia à sa mère et
elles
en discutèrent, je ne sais pas tout ce qui se dit entre elles, mais
je sais très bien ce que j'ai
vécus
à ce moment là;un jour nous partîmes de chez nous, ma mère, ma
sœur, moi et mon beau-
père,
puis nous sommes aller en Suisses, où nous avons rejoint un hôtel,
ce qui m'étonna beaucoup à
cette
époque, car j'entendais toujours la famille dire qu'il ne fallait
pas s'arrêter en Suisses quand on
allait
en Italie, car ça coûtait trop cher, mais à ce moment là je ne
dis rien et le gardais en moi,
jusqu'à
ce que ma mère m'en parle ce jour.
Une
fois installé à l'hôtel, mon beau-père et ma mère partirent un
moment en
nous
laissant seuls, mais il revint seul quelques temps plus tard et nous
passâmes la nuit sans revoir
ma
mère, ce qui m’inquiéta, car je ne savais pas ce qui se passait,
ce n'est que le lendemain en début
d'après-midi
que nous quittâmes l'hôtel après avoir récupéré ma mère, qui
était revenue je ne sais
plus
comment, puis nous partîmes pour l'Italie chez ma grand-mère à
Valpeline, où nous restâmes
quelques
jours, à ce moment là j'ai pensé que ma mère était malade,
j'avais tellement l'habitude.
J'ai
toujours su que quelque chose d'important c'était passé ce jour là,
surtout
avec
les silences, les chuchotements, les discussions discrètes, mais je
ne savais pas quoi
exactement,
même si je pensais avoir oublié cette situation de malaise, elle
était resté dans un coin
de
ma mémoire, dès que cette tireuse de carte le dit et insista, tout
me revint tout de suite et
clairement,
alors j'ai compris.
Ce
qui c'est passé est un peu incompréhensible, car ma grand-mère
était très
croyante,
une catholique pas grenouille de bénitier comme on dit, mais
croyante et là elle a prit sa
fille
en charge, lui disant que ce n'était pas possible dans l'état
actuel des choses d'avoir un autre
enfant,
d'abord ma mère était beaucoup trop fragile en santé, encore plus
quand elle avait un autre
enfant,
puis la vie avec son mari était beaucoup trop dure, voir dangereuse
par moment, incertaine
en
tous les cas, ensuite ma grand-mère insista sur le fait que mon
beau-père se comportait très mal
avec
moi et que seul Dieu savait comment se serait avec un autre enfant,
c'est comme ça que ma
mère
écouta ma grand-mère et qu'on se retrouva en Suisse, pour qu'elle
puisse avorter, ma grand-
mère
réglant tout du début jusqu'à la fin, comme la mama Italienne qui
dirigeait de main ferme sa
famille
depuis toujours, pas toujours comme il aurait fallu, mais là elle
avait fait ce qu'il fallait,
seulement
je me demande et demanderais toujours, pourquoi elle n'a pas été
plus loin dans ses
bonnes
volontés, logiques, oui pourquoi n'a-t-elle pas poussé ma mère à
quitter cet homme tout
simplement,
pour me mettre à l'abri, de la mettre en garde sur ce qui pourrait
m'arriver, où de
trouver
une solution pour m'éloigner de lui, que je n'ai plus à lui faire
face, me confier à mes grand-
parents
tout simplement, si ma grand-mère ne pouvait ou ne voulait pas, mais
non ils n’allèrent pas
aussi
loin hélas pour moi et il se passa ce qui plus tard devait se
passer.
Il
est quand même incroyable que lorsque l'on a de formidable idée, on
aille
pas
jusqu'au bout, car après tout mon beau-père c'est peut-être senti
trahi, en extrême colère, on lui
retirait
cette possibilité d'avoir un autre enfant, alors cette colère l'a
t-il peut-être retourné contre
moi,
qui représentait ce qu'il aurait pu avoir à lui et qu'on lui avait
interdit, même s'il avait
largement
mérité et que même son propre enfant ne méritait pas de connaître
la vie qu'il nous faisait
mener,
oui j'ai du mal à comprendre pourquoi elles n'y ont pas pensées...
Ma
grand-mère nous quitta en 1978 après une grave maladie, elle
réussit
cependant
à demander pardon à sa fille juste avant de partir, chez elle et
dans son lit, elle a été celle
qui
représentait pour moi l'autorité, la colonne vertébrale de toute
la famille, une femme forte, de
caractère,
malgré ses blessures, ses défauts, ses manquements comme avec moi
et ma mère, mais
pourtant
ma grand-mère m'a beaucoup apporté, je l'ai beaucoup aimé et elle
m'a beaucoup manqué,
encore
aujourd'hui, elle était un phare, le lien qui maintenait sa famille
coûte que coûte et dès
qu'elle
est partie, tout c'est écroulé, effondré comme un château de
carte, au moment où la maison,
si
cher à son cœur fut vendu, un crève cœur pour moi, qui est encore
aujourd'hui dans mon cœur et
mon
âme tous ces bons moments heureux que j'ai passé là, dés mon plus
jeune âge, bébé à l'âge
adulte,
mes plus beaux souvenirs de vacances, lieux où je me suis senti
tellement bien, c'était là en
Italie,
là à Valpeline, dans ces montagnes si cher à mon cœur, chez ma
grand-mère avec sa voix, sa
bonhomie,
ses très bons petits plats, sa générosité, ses colères aussi,
tout ce qui faisait d'elle ce
qu'elle
était et que ma mère n'était pas aussi, ce qu'elle ne serait
jamais, même si certains traits de
caractère
pouvaient les rapprocher et qui se mirent à jour beaucoup plus tard
chez ma mère.
''
De la porte de l'enfer à l'irréparable ''
Un
gros Typhon était entrain de se matérialiser, en grandissant de
plus en plus
au
dessus de ma tête, avant de me frapper en pleine construction, de la
tête au pied, pour ne plus
jamais
être et devenir ce que j'aurai du être, tel ce gros typhon qui
ravage tout sur son passage et
change
en un rien de temps tout le paysage.
J'arrivai
à mon adolescence, avec une naïveté que n'avait pas mes autres
camarades
de collège, qui eux étaient beaucoup plus dégourdis que moi, je
les entendaient parler de
sexualité
dans la cour, entres eux, ces choses dont je n'avais aucune idée,
voir même ne
m'interrogeai
même pas, la vie à la maison n'était toujours pas facile, mes
intérêts étaient ailleurs,
protéger
ma mère, ma sœur, espérer un jour nous sortir de cet enfer,
j'étais aussi très fan des
chanteurs,
chanteuses de cette époque, c'était à vrai dire la seule chose qui
me passionné, intéressé,
Sheila,
Sylvie Vartan, Dalida, Michèle Torr, François Valéry, Joe Dassin,
Mireille Mathieu, Daniel
Guichard,
Amanda Lear, Patrick Juvet, Alain Chamfort, Michel Sardou, etc, tout
ça me donnait
beaucoup
de réconfort et plaisir; j'étais aussi très admiratif et fan des
émissions de variété de Guy
Lux
et des Carpentier, c'était un vrai plaisir pour moi, c'est comme ça
que j'ai crée un personnage que
j'ai
nommé '' Katia Rossi '', je ne sais pourquoi, mais je faisais des
spectacle de chanson dans notre
grenier
avec ma sœur, à qui à ce moment là j'essayais de changer les
idées, de l'amuser, elle était
importante
pour moi malgré tout et me suivait partout, dans le grenier qui
était et sont en général de
vrais
îles aux trésors pour tous les enfants, je trouvais des rideaux,
des tissus, etc, pour me faire les
tenues
de cette Katia Rossi, puis ensuite je la faisait chanter des chansons
que j'inventais pour une
émission
de variété que je créai pour ma sœur et cette fameuse chanteuse,
ma sœur rigolait et
finissait
par se prendre au jeu, c'est à cette époque là aussi que je suis
devenu passionné des Tudor,
suite
à un feuilleton télé qui passait cette année là, ça m'a
tellement marqué que quelques temps
après
un mercredi, j'ai crée une pièce de théâtre dans notre sous-sol
où j'ai fais venir tous les mômes
du
lotissement en les rabattant toute la matinée pour les faire venir
l'après-midi, c'était incroyable,
je
n'ai jamais perdu la passion des Tudor qui m'est resté jusqu'à
aujourd'hui et j'ai écris un recueil
historique
et poétique sur cette famille, avec des textes que je prévoyais
pour faire une comédie
musicale,
mais c'est resté un rêve, le rêve est permis après tout, c'est
aussi pour cela que la musique
et
les chansons m'ont accompagnée tout au long de ma vie, c'était mon
moment de respiration, mon
sas
de décompression, quand j'étais dans cette univers j'oubliai tout,
j'étais dans mon monde
meilleur.
Malheureusement à
ce moment là ma mère retomba gravement malade, il se
révéla
que c’était un cancer de la matrice, en cet instant là j'ai eu
l'impression que mon monde
s’effondrait,
mais j'avais aussi eu des changements dans ma vie d'adolescent,
j'avais été orienté dans
une
classe de C-P-A cours préparatoire à l'apprentissage, j'avais pus
accédé à cette classe d'après la
5
éme, que je du faire pendant 2 ans, avant d’accéder à
l'apprentissage, c'était tout ce que l'on avait
voulu
pour moi, collège, conseillers d'orientations, etc, car mes
résultats scolaires n'étaient pas bon
et
en 5éme, il a fallu déjà prendre des décisions d'avenir, qu'elle
bonne blague, seulement personne
ne
prenait en compte ce que j'avais vécus et vivais, cela ne rentrait
pas hélas dans leurs
psychologies
de bas étages et autres analyses et jugements totalement faussés,
la preuve avec moi,
seulement
aujourd'hui cela n'a pas beaucoup changé...
Dans
cette orientation, il a fallu que l'on me trouve une entreprise qui
me
prenne
pour le temps de mes années C-P-A et d'apprentissages en tant que
serveur en restauration,
que
j'avais du choisir plus par dépit et obligation, mais surtout parce
que je me rappelais que dans la
famille
maternelle on venait du métier de l’hôtellerie, que j'avais
plusieurs fois servi des clients au
café
de mon oncle Joe et ma tante Lucienne, quand j'étais en vacances
chez eux et j'avais aimé ces
moments
là, alors quand il m'a fallu faire un choix d'orientation, c'est la
première chose à laquelle
j'ai
pensée et envie d'expérimenté, et puis ma mère parlait souvent de
ses emplois dans sa jeunesse
qu'elle
avait fait dans la restauration, alors sûrement aussi d'une chose à
l'autre, le chemin c'est fait
un
peu forcé dans mon esprit...
Avant
de rejoindre mon lieu de formation et d'apprentissage, ma mère avait
décidée
qu'avant de commencer en septembre je devais déjà travailler tout
le mois de juillet pendant
les
vacances, pour avoir l'expérience du travail et aussi pour me faire
un peu d'argent de poche, pour
les
vacances prévus au mois d’août en Italie chez ma grand-mère
comme tous les ans, ce qui me
motiva
beaucoup, aussi on trouva un petit restaurant à Neufchâteau qui
s'appelait '' le bouton d'or ''
ou
'' mouton d'or '' je ne sais plus très bien, en tout les cas les
patrons voulaient bien me prendre
pendant
le mois de juillet, si au début j'étais très enthousiaste, je fus
assez vite fatigué et déçu, car je
travaillais
très tard à mon âge, exploité, pas très considéré, en plus il
y régnait une certaine
ambiance
bizarre, autour des deux patrons qui étaient en fait un couple
d'homme, ce qui était très
nouveau
pour moi, qui n'avait jamais connu cela, ni entendu tout ce que
j’entendais à leurs tables
midi
et soir, j'avoue que j'étais pas toujours en osmose avec tout ce que
je voyais et entendais, mais
c'était
aussi là mes premiers pas dans la vie professionnel et d'une
certaine manière la vie d'adulte et
un
autre regard sur le monde.
Je
garde de cette période là, deux chansons qui passaient sans cesse à
la radio
dans
la cuisine, pendant que je faisais mon travail, c'était il a neigé
sur Yesteday de Marie Lafôret et
rockollexion
de Laurent Voulzy, une chanson qui apportait une certaine modernité
et rythme dans
cet
été si difficile pour moi.
A
un certain moment me mère se rendit compte que j'étais très
fatigué et que
je
n'avais plus envie de travailler à cet endroit, seulement nous
étions le milieu du mois de juillet et
j'avais
déjà pratiquement travaillé trois semaines, mais ma mère avait
décidée que je devais
travailler
plus, aussi elle me trouva un autre lieu qui m'acceptait, cette fois
à l'hôtel restaurant de la
basilique
de Dorémy-La-Pucelle, village natal de la bien nommée Jeanne D'Arc,
pas loin de chez
nous,
mais là je devais dormir sur place.
Avant
d'aller plus loin je dois revenir à mon travail précédent, car ma
mère
avait
fini par rencontrer mes employeurs, pour leur réclamer mon salaire
pour le travail que j'avais
déjà
fait, seulement là elle tomba sur un os, ils refusèrent tout net de
me payer en prétextant
carrément
que si elle réussissait à prouver que j'avais travaillé chez eux,
ils me paieraient, alors elle
en
resta là et je ne reçu jamais rien pour mon travail autant dire que
je n'étais pas du tout content, en
colère
et avec plus d'envie d'aller dans cet autre restaurant qu'elle
m'avait trouvée, pour moi il en
était
plus question, d'autant plus que j'avais très envie d'aller chez ma
grand-mère en Italie et que je
voyais
les jours filer, me disant qu'il ne restera plus beaucoup de temps
avant ma rentré dans ma
formation
avant apprentissage, mais là où aujourd'hui je me pose des
questions, c'est que si ma mère
avait
bien voulue, elle aurait pu sans mal, prouvait que je travaillais
dans ce restaurant, car il y avait
pas
mal de gens de la ville, qui me connaissais et que je servais quand
ils venaient déjeuner, dont un
couple
de commerçant boulanger, qui m'appréciait beaucoup et qui venait
souvent, en plus ils m'ont
suivie
assez longtemps dans mon parcourt de formation, car ils fournissaient
en pains, viennoiseries,
quelques
commerces dont les restaurants et hôtels où j'ai travaillé et
celui dont j'ai fait ma formation
pendant
4 ans et un peu plus en tant qu'employé, encore une fois ma mère ne
m'a pas défendu et
déçu.
Comme
bien souvent, ma mère réussit à me manipuler pour que j'aille dans
son
sens et finisse par être d'accord pour tenter une deuxième
expériences dans cet hôtel restaurant
de
la basilique de Dorémy, elle me promis même que les patrons étaient
très gentils, qu'ils me
donneraient
un très bon salaire pour mon travail, etc ; je fus une fois de
plus séduit par l'idée d'avoir
ce
très bon salaire déjà promis une fois et qui m'était passé sous
le nez, cette fois je me disais
qu'enfin
ça m'aiderait à avoir de meilleure vacances, ce qui fini par me
convaincre.
Malheureusement, une
fois de plus, se fus l'une des pires expériences
professionnel,
humaines, de vie, que je subit, vécus, avec une impression de vivre
ce que je vivais
déjà
à la maison, car le patron se révéla être un alcoolique d'une
extrême violence et je fus témoins
de
scènes particulièrement violente entre lui et sa femme, dans la
cuisine en plein service, des
scènes
à l'air de déjà vu chez moi et d'autres inédites;mais cet homme
en plus de tout ça, avait une
certaine
emprise sur moi et surtout sur ma mère, car en me prenant à son
service, il espérait bien
séduire
ma mère, dans un premier temps, il joua sur le côté bon père qui
allait bien s'occuper de moi
avec
gentillesse, affection, puis sa femme me faisait miroiter une
enveloppe où elle mettait tous les
jours
un peu plus d'argent dedans, pour me la donner bien remplie le
dernier jour de mon travail,
autant
dire que le gamin que j'étais à 13 ans, avec ce qu'il venait de
subir, était comme hypnotisé par
cette
promesse et j'en étais fort séduit.
Dans
le même temps cet homme grand, fort, agressif dans son état
alcoolique,
me séquestra d'une certaine manière vu que je ne rentrais pas chez
moi le soir, il refusait
de
me laisser partir en congé et de me donner à ma mère, prétextant
qu'il avait besoin de moi, ce qui
était
évidement faux et quand elle venait me chercher, où voir c'était
les même explications, au final
j'étais
encore plus exploité qu'avant et 24 heure sur 24, cela devenait très
dur pour moi, je n'en
pouvais
plus, il fallait absolument que je ruse pour que je puisse contacter
ma mère;un jour en plein
service
une bagarre éclata entre le patron et sa femme et il finit par
l'étrangler en la plaquant contre
un
mur de la cuisine, après l'avoir bien insultée de tous les noms et
mots de la terre, là sous mon
regard
effaré, j'étais une fois de plus tétanisé par ce que je vivais,
mais comprenant bien qu'il fallait
que
je parte de là, pour ne plus jamais y revenir, seulement il fallait
que je puisse me sauver, car
j'étais
surveillé comme un précieux prisonnier, tu m'étonnes, le vicieux
espérait bien se servir de
moi,
pour avoir ma mère de la façon qui devait lui faire bien envie....
Un
jour idéal arriva enfin, où je pus bénéficier de l'aide de
l'homme à tout
faire
du patron, qui n'acceptait plus les manières de faire de son
employeur et ce jour là sa petite
famille,
sa femme, son fils, sa petite fille,étaient tous partis un week-end
à Lyon, sa ville d'origine,
après
avoir averti ma mère et convenu qu'elle vienne me chercher et
attendre à une heure précise, je
pris
toutes mes affaires et passa par une fenêtre qui déboucha sur un
chemin qui me conduisit sur la
route
qui passait devant la basilique et l'hôtel, où ma mère m’attendait
non loin de là, enfin j'étais
soulagé
quand j'arrivai dan la voiture, je me senti enfin libéré, mais il
était aussi évident que j'avais
en
moi comme un goût amer et aujourd'hui j'ai cette question qui
raisonne en moi, comment ma
mère
faisait elle pour toujours me mettre encore plus dans des situations
aussi difficiles, dures,
incroyables,
franchement elle avait le chic, tout cela n'est pas anodin dans mon
parcourt de vie,
comment
pouvais je avoir confiance et ne pas être en colère contre tout...
Une
fois à la maison, ma mère me raconta qu'un jour où elle était
venue me
voir,
le patron lui avait dit que je n'étais pas disponible, alors elle
repartie, mais une fois sur la route
pour
rentrer à la maison, elle vit arriver à grande vitesse derrière
elle, une grosse voiture qui lui fit
une
embardée pour lui passer devant et lui barrer la route, c'est une
fois sortie de cette voiture que
ma
mère s’aperçut que c'était mon patron, puis elle le vit
s'approcher d'elle, en se demandant ce qui
se
passait, alors ne sachant quoi lui dire, elle lui demanda aussitôt
si ça se passait bien avec moi, sur
quoi
il répondit qu'il ni avait pas de problème, mais qu'il n'était pas
là pour parler de moi, ensuite il
commença
par lui faire comprendre ce qu'elle aurait déjà du comprendre
depuis le début, qu'il l'a
trouvait
à son goût et qu'il lui ferait bien la cours, voir bien sur plus si
affinités, ce qui n'était pas du
tout
du goût de ma mère, un alcoolique contre un autre aussi violent et
dangereux, c'était vraiment
pas
son trip, ça je peux la comprendre, je ne sais plus qu'elle parade
elle avait du inventée pour lui
échapper,
mais ce jour là j'étais sauvé d'une autre épreuve, dans laquelle
ma propre mère m'avait
une
fois de plus précipitée.
Après
toute cette histoire, nous étions au final comme je l'avais craint,
la
dernière
semaine du mois d'août, bien sur il ni aurait pas de vacances en
Italie chez ma grand-mère,
il
était trop tard, mais le pire pour moi, c'est que je n'ai jamais
rien vu de cette belle enveloppe bien
remplie,
dont je n'avais eu qu'une belle image dans ma tête, un rêve devenu
un vrai cauchemars et
encore
du travail très dur, pour la modique somme, de zéro centime pour le
patron et même pas des
excuses
profondes de la part de ma mère, des vraies et sincères regrets,
jamais....
J'allais
bientôt recommencer une nouvelle année scolaire dans une nouvelle
classe
et un nouveau hôtel restaurant '' le Saint-Christophe '', qui avait
accepté de me prendre en pré-
apprentissage,
grâce au mari de la mère d'un enfant '' Alexis '' que ma mère
avait gardé et avec qui
ma
mère avait gardée d'excellent rapport, mais moi j'étais en colère,
désappointé, en rage, en total
incompréhension
de ce que je venais encore de subir et de ce qu'on m'avais fait, je
n'avais pas été
payé
pour tout le travail que j'avais fait, j'avais travaillé à l’œil
pendant toutes mes vacances et ma
propre
mère n'avait rien fait pour me faire respecter, reconnaître
l'injustice dont j'étais victime à
deux
reprises, mes droits avaient étés bafoués comme toujours, ces gens
malhonnêtes et mauvais
n'ont
jamais eut de problèmes et jamais craint la justice et moi je n'ai
jamais pus obtenir justice,
avoir
le moindre centime de dommage et intérêt sur tout ce que j'avais
subit, donné de moi même,
de
dure labeur pour un jeune de mon âge, à treize ans.
La
nouvelle année scolaire arriva très vite et je fis mon entré dans
ce
nouveau
travail et hôtel restaurant, où j'appris beaucoup de choses de la
vie, mais aussi ce qui fut
pour
moi comme une deuxième maison, où j'étais considéré très vite
comme le petit de la maison,
j'ai
grandi dans cette maison, qui était devenu avec tous ces membres,
aussi ma famille, finalement
j'ai
pleuré, aimé, ris, étais en colère, liés de fortes amitiés,
fraternités, connu aussi des déconvenues,
mais
j'y ai passé les plus beaux moments de mon adolescence jusqu'à
l'âge adulte, avec certaines
personnes
qui m'ont ouvert leurs cœurs, en me donnant toutes leurs affections,
confiances,
tendresses,
je le leur doit ici toute mon éternelle reconnaissance, car sans eux
avec ce que je vivais,
avais
déjà vécus, je n'aurais jamais pus survivre, être plus fort.
Il
y a eu dans ce restaurant une rencontre qui fut très importante,
Émile
Farnokia,
il fut comme un second père pour moi, il m'a appris tellement de
choses, la sincérité, la
vérité,
l'honnêteté, l'amitié et la fraternité, l'affection, à être
tout simplement quelqu'un de bien, ce
qu'il
était déjà lui même avec sa femme Liliane, il était l'homme à
tout faire de la maison et
plongeur,
sa femme quand à elle était femme de chambre en titre, il était
aussi pompier volontaire et
avait
les dons de guérisseur, doté d'une grande humanité et foi en Dieu,
leur maison était toujours
pleine
de gens qui venaient chercher la guérison, mais je pense sincèrement
qu’inconsciemment ils
venaient
chercher plus que ça, la douceur, l'humanité, l'amitié et plus
encore, avec lui et sa femme
j'ai
reçu une grande leçon de la vie, d'amour tout simplement et il me
manque aujourd'hui.
Il
y avait aussi la gérante de l'hôtel restaurant, madame Simon et ses
deux
jeunes
enfants, qui a été un peu une seconde mère quelque part, ayant
toujours un œil plein de
bienveillance
sur moi et protecteur au fils des années, comme le patron monsieur
René Hirschy,
grand
personnage Alsacien un peu rustre, mais au grand cœur, ils avaient
fini par être un peu les
témoins
sur les maltraitances que je vivais par mon beau-père et ils ont su
être protecteurs à des
moments
clés où j'étais au bord de sombrer.
Un
après-midi où j'étais rentré après mon service du midi, mon
beau-père me
chercha
encore des noises, pour rien du tout et évidement il monta la
mayonnaise très vite, devint
très
agressif, mais là il se déchaîna sur moi, me frappant violemment,
me mettant parterre, puis me
frappant
la tête sur le sol, avant de prendre un grand bâton et de me battre
avec de la force, sur le
dos,
partout ou je n'arrivais pas à me protéger.
Je
fini par me dégager de ce déchaînement de violence, de haine,
j'étais
complètement
déstabilisé, choqué, je partis vite pour me rendre à l'hôtel, où
j’arrivai dans un état
second
et où je fus vite rejoint par mon patron qui me trouva pas comme
d'habitude, là il me
demanda
ce qui se passait et avec difficulté je fini par lui dire ce que je
venais de subir par mon
beau-père,
ce qui le choqua et après m'avoir entendu il tenta de me rassurer
avant d'aller prévenir la
gérante
qui vint me prendre en charge avec la promesse que je ne retournerais
pas chez moi tant que
les
choses ne seraient pas arrangées.
Cela
fini par durer presque un mois où je ne revint pas chez moi, ma
mère
étant
venue pour me récupérer et voir si j'allais bien, mais il lui avait
fallu deux jours, elle fut reçu
froidement
par mes patrons, qui lui dirent comment elle avait pu rien faire et
laisser son fils subir de
telles
chose;je ne sais pas ce qu'elle répondit, mais ils ne me laissèrent
pas partir ce jour là, pendant
tous
ces jours passés à dormir à l'hôtel, je retrouvais mes forces et
calme, un semblant de vivre,
mais
pour la première fois de ma vie, des gens c'étaient battus pour
moi, m'avaient aidés, choyés,
aimés
et ça dans mon cœur de jeune adolescent c’était très fort, même
si je n'en prenais pas encore
toute
la dimension réelle.
La
encore ma mère ne fit rien de plus et je rentra chez nous,
reprenant tout
comme
avant, mais le pire arrivait à grand pas, où plutôt ça c'était
déjà mis en marche quelques
temps
avant, quand on était rentré d'une journée passée au bord du lac
de Contrexeville, avec un
pic-nic
et baignade ;j'allais prendre ma douche une fois rentrée de
notre journée au bord du lac,
mais
mon beau-père était déjà entrain de prendre la sienne, alors
j'attendis qu'il ait fini et quand
enfin
il sortit de la douche je me dépêcha d'y rentrer, mais là il
m'interpella et me regarda de la
tête
au pied, avant de me dire je ne sais plus quoi exactement sur mon
anatomie, puis il me demanda
si
je savais me branler ? Ce à quoi je ne sus répondre, mais lui
me dit qu'il me montrerait comment
faire,
puis je rentra dans la douche sans trop me poser de question sur ce
qui venait de se passer,
mais
qui en fait était beaucoup plus important et pas anodin.
Tout cela c'était finalement inconsciemment semé en moi,
insidieusement,
mais
ce qui commençait à faire écho dans mon cœur, c'était que cet
homme qui m'avait tant fait de
mal,
semblait tout à coup s'intéresser à moi, moi qui était encore si
naïf, si enfant, si rêveur ; j'avoue
qu'il
me toucha dans mon cœur, pensant qu'enfin il allait être enfin le
père que je voulais depuis si
longtemps
dans mon cœur, mon âme, ce qui m'empêcha d'être sur mes gardes,
mais plutôt grand
ouvert
pour cette supposé affection paternel.
Quelques
temps plus tard, on se retrouva encore au sous-sol où il bricolait
et
où
je devais l'aider, quand tout à coup il me demanda si je m'étais
branlé, sur quoi je répondis que
non,
alors il me dit qu'il allait me montrer comment il fallait faire, ce
qui dés ce moment là tout se
précipita
sans que je comprenne vraiment ce qui se passait, je me retrouva
vite avec mon bermuda
et
mon slip en bas des genoux, puis une main qui avait saisi ma verge et
qui sans savoir pourquoi
était
dure, puis je ressenti des aller et retour autour de mon sexe qui me
faisait sentir des choses
dans
mon bas ventre, quand tout à coup je vis jaillir un liquide de mon
sexe, c'est là qu'il me dit
pour
la première fois, que tout cela devait rester un secret entre nous
et qu'il ne fallait surtout pas le
dire
à ma mère; là à ces derniers mots, je senti comme une enclume qui
se serait posée sur moi, une
chape
de plomb indestructible qui ne pouvait plus sortir de moi, avec la
mauvaise impression que
quelque
chose de grave c'était passé dont je n'avais pas encore conscience
et avant d'en rester là,
mon
beau-père me dit que la prochaine fois, il me montrerait ce que
c'est qu'une pipe et autre chose,
puis
on en resta là pour cette fois.
Une
prochaine fois, il s'arrangea pour se retrouver seul avec moi au
sous-sol
en
prenant bien soin de fermer la porte à clé du premier étage qui
menait au sous-sol et la douche,
puis
il me demanda d'entrer dans la douche une fois que j'étais
déshabillé, puis il se déshabilla à son
tour
et rentra aussi dans la douche et là il se mit à me montrer ce que
c'était selon lui une pipe, ce
que
je n'avais encore aucune idée avant, mais quand il avala mon sexe,
je n'osa pas réagir et je ne
sais
pas où plus ce que j'ai réellement pensé à cet instant, ni
comment les choses on évoluées, pour
que
ça finisse par que se soit moi qui lui fasse la même chose qu'il
venait de me faire, comme il me
dit
tu vas me le faire pour que tu comprenne bien comment on fait....
Malheureusement pour
moi il était trop tard pour réagir, le piège qu'il m'avait
si
habillement tendu, c'était refermé sur moi et tout de suite après
il me montra ce que c'était la
sodomie,
mais là ce n'était pas comme ça qu'il présenta les choses et
quand il me pénétra pour la
première
fois sans les moindres préparations en aval, se fut brutal et sans
me l'avoir montré avant, là
se
fut une horreur pour moi, j'ai eu très mal et après j’eus
beaucoup de mal à trouver des mots à
mettre
sur tout ce que je venais de vivre, subir, mais je ne tarda pas à
comprendre dans ma propre
cours
de collège, où jusqu'à maintenant je n'avais rien compris à ce
qu'ils se disaient, racontaient,
mais
le lendemain les conversations de mes copains garçons avaient un
tout autre langage, après
tous
ces moments difficiles que je venais de vivre, subir par mon
beau-père, je fini par comprendre
comme
si je venais d'avoir un décodeur, un voile c'était soudain levé,
mais ce que je ressenti à ce
moment
là, fut avant tout comme une énorme honte, une impression de
saleté, de souillure, je me
détestais
et m’écœurais à la fois, je venais de comprendre que ce que je
venais de subir,n'était pas
bien
du tout et qu'il ne fallait surtout pas le dire, c'était fini pour
moi et ce que je croyais être un
père,
était finalement mon bourreau, qui avait réussi à m'atteindre
encore plus profondément dans
ma
chair, plus que je n'aurai pus penser, à ce moment là je ne savais
pas que je ne m'en relèverai
pas...
je
ne sais pas ce qui c'est passé en moi à partir de ces moments là,
mais je
suis
devenu très protecteur de ma mère et de ma sœur, je l'étais déjà
un peu avant, mais là je le suis
devenu
beaucoup plus et dans un certain sens aussi la femme, la chose de mon
beau-père, car ma
mère
était souvent et encore malade d'un autre cancer, n'étant déjà
pas trop porté sur le sexe, elle ne
l'était
plus beaucoup, cela étant compréhensibles vu son état de santé,
alors j'étais devenu pour mon
beau-père,
une solution de remplacement en quelque sorte.
J'avais
acquis une sorte de troisième sens, j'étais sans cesse sur le quie
vive,
je
sentais à la façon dont mon beau-père rentrait à la maison, dans
quel état il était, surtout quand il
était
dans un état avancé d'ivresse et que l'agressivité n'était pas
loin, alors souvent dans ces cas là je
devançais
les choses pour qu'il laisse tranquille ma mère et ma sœur et ne
leurs ajoutent pas ces
crises
de violences, mais malgré tout cela, il ne m'épargnait pas dans
ces violences, ces crises, ces
méchancetés
gratuites.
Il
y a un jour où ma mère avait été hospitalisée, quand on lui
avait trouvé son
cancer
et il était venu me voir dans ma chambre où il me dit directement
avec une telle véhémence
''
ta mère à un cancer et elle va crever '', à ces mots il me sembla
tellement fier de lui, que ça me
faisais
froid dans le dos et très mal en même temps de savoir que ma mère
était très malade et loin
d'être
guéri.
Avant de venir me voir, il avait déjà
fait son grand show très aviné, au
docteur
de ma mère à l'hôpital où elle était hospitalisée, il avait
apostrophé le médecin et chirurgien
dans
le couloir juste devant la porte entrouverte de la chambre de ma
mère, où il se laissa aller à ces
mots
d'une extrême connerie et violence pour ma mère '' docteur je sais
que ma femme à un cancer,
dite
moi si elle va crever '', évidement ma mère qui ne savait pas
vraiment ce qu'elle avait, même si
elle
avait quelques doutes, savait que c'était grave, mais là elle se
prit la vérité en pleine figure, sans
finesse,
violemment.
Maintenant
elle connaissait le mal dont elle souffrait et elle dut très vite se
battre
davantage pour guérir et faire face à cet homme abject qui ne
pensait qu'a la détruire, nous
détruire.
Je
ne sais pas ce qui c'est passé en moi quand j'ai pris de plein cœur
cette
épreuve,
mais j'ai appris à survivre une fois de plus, rester en vie, c'était
quelqu'un d'autre qui vivait
à
ma place, j'essayais de faire comme si de rien était, de montrer
celui que je n'étais pas et ça
pendant
des années, j’entassais tout ce que je vivais, subissais, sans
rien dire, en moi cependant il y
avait
deux combat, celui qui subissait en ne disant rien, ne se révoltait
pas et d'un autre côté, un
enfant
terriblement en colère, une cocotte minute qui se gonflait jours
après jours, attendant le jour
propice
pour enfin exploser et dire toutes ses vérités, sans fard, toute
nue.
Dans
un autre sens, j'avais en moi cette voix de ma mère, qui me disait
d'être
un
bon garçon, d'être un garçon normal, d'avoir des petites copines,
elle allait même jusqu'à m'en
mettre
dans les pattes, des filles de ses copines, mais moi je n'étais pas
du tout intéressé, loin d'être
dans
cet état d'esprit et ses manières de faire me mettais vraiment en
colère et mal à l'aise,
seulement
cette voix je l'entendais si souvent, qu'elle m'a fait confondre bien
souvent ce que voulait
ma
mère et ce que vraiment je voulais moi même, ce que j'étais prêt
où pas à faire, si c'était pour
moi
le bon moment où pas;à cause de tout cela j'ai fait bien des
erreurs et sans nul doute fait du mal
sans
le savoir et vouloir à ceux que j'ai aimé, ma dernière femme
Martine et mes enfants, beaux
enfants
et ça me fait encore plus mal, car si j'avais pu écouter mieux ma
voix intérieure, ma
véritable
voix, peut-être me serais-je pas ou moins perdu et pas fait de mal à
ceux qui sont et ont
étés
tout pour moi.
Dans
cette même période il se passa quelque chose d'important à l'hôtel
restaurant
où j'étais apprenti, le barman monsieur Lucien L, qui avait plus de
cinquante ans, qui
avait
un certain handicap dans une jambe, ce qui d'une certaine manière le
rendait irascible à des
moments,
en plus des petits verres qu'il dégustait derrière son bar et qui
accentuaient sa mauvaise
humeur
et avait fini par m'avoir dans le nez, par jalousie de ma jeunesse
peut-être, où je ne sais
quoi,
même si je comprend que ce n'était pas facile pour lui ce travail
dur avec son problème
physique,
mais là en ce jour particulier, il ne cessait pas de me harceler,
m’engueulant à tout bout de
champs,
me traitant vraiment mal, sans respect, si bien qu'a un certain
moment en plein service où la
salle
était pleine, nous étions dans la cuisine et là, il fini par
m'envoyer une baffe après que je lui ai
répondu
à encore une de ces brimades, mais là sans chercher à comprendre
je lui balançait aussitôt
un
aller retour de gifle, qui le laissa tout muet sur place.
Dans
la cuisine en cet instant solennel, se fut un grand silence qui
s'installa,
puis
après un petit moment de battement tout revins à la normal, mais
ensuite plus jamais je ne fus
maltraité
par monsieur Lucien L et à mon grand étonnement je fus même
félicité, mais ce jour là je
reçu
une chose encore plus importante pour moi, malgré déjà l’affection
que j'avais de beaucoup, je
reçu
le respect, une marque d'estime, une reconnaissance pour ce que
j'étais et ça m'a profondément
touché,
quelque chose c'était passé à ce moment là, qui c'est
inconsciemment installé au plus
profond
de mon cœur et âme, chez moi j'étais traité le plus bas et mal,
mais dehors il était devenu
clair
et certain que je ne supporterai plus jamais que l'on me manque de
respect et que l'on me traite
comme
un chien, voir encore pire.
Je
dois dire aussi que je ne sais trop comment, mais depuis un certain
moment
déjà, j'avais une force en moi, ce qui peut ressembler à de la
foi, cette foi que j'ai encore
aujourd'hui
en Dieu et le Christ, plutôt en tant que protestant, mais durant mon
enfance je n'avais
pas
conscience de toutes ces choses, à part des moments où je priai
Dieu de me redonner mon père,
de
changer cette vie qui me faisait tant de mal, le pire bien sur étant
lorsque mon beau-père avait
réussi
à m'abuser, me salir, mon corps et mon âme, dans ces moments là,
je me retrouvais dans ma
chambre
devant la glace face à mon lavabo et là je me crachai au visage,
avec toute la honte et la
haine
de moi même, de mon corps de jeune ado sortant à peine de
l'enfance, souillé, meurtri et je
pleurai
amèrement, demandant à Dieu je ne sais plus trop quoi, sûrement de
me sortir de tout cela,
de
retirer ce monstre de ma vie, seulement rien à changé avant bien
des années et les choses ont
durées,
voir empirer, car comme chaque enfant, adolescent, je grandissais,
devenais un adolescent,
puis
un jeune adulte, avec au fond de moi cette grosse colère qui était
refoulé, en hibernation, mais
comme
un volcan prêt à se réveiller et à entrer en éruption, pour
déverser toute sa lave et vider tout
son
contenu pour s’éteindre à nouveau, mais serein, calme, libéré.
Les
années qui passèrent pendant mon adolescence furent très
difficiles,
dures,
surtout après ce que j'avais vécus dans mon intimité, ma chair et
que je devais continuer à
subir
en cachant tout ce que je ressentais, vivais dans mon intimité,
tout cela en alternance avec
mes
jours de classe, de travail au lieu de formation, puis chez moi face
à ma mère, ma sœur et les
pires
moments où mon bourreau de beau-père venait vers moi en me faisant
bien comprendre qu'il
avait
envie de m'utiliser, avec des paroles pseudos sucrées et des plus
crues, il me caressait jusqu'à
ce
que malgré moi, j'ai une érection, ensuite il m’entraînait avec
lui là ou il avait décidé, ce que je
ne
pouvais pas échappé et puis inconsciemment je me disais qu'ensuite
il me foutrait la paix comme
à
ma mère et ma sœur, une fois passé ce terrible moment, je
reprenais le cours normal de ma vie,
enfin
ce qui ressemblait à une vie, plutôt un état de survie, avec
toutes les façades de secrets,
mensonges,
blessures et quelque part, mes espoirs, rêves, que j'espérai du
fond de mon cœur,
pouvoir
réaliser un jour, mais ce que je ne comprenais pas à ce moment là,
c'est que ces rêves
s’éloignaient
de plus en plus à chaque fois que je vivais ces actes ignobles...
Comment
aurai-je pu penser que tout cela, tout ce que je subissais allé
durer
des
années et me détruire intérieurement, au plus profond de mon âme,
mon cœur, sans que je
puisse
me reconstruire, voir en partie pendant des années, en perdant dans
les mêmes veines, années
après
années, la majorité des membres de ma famille, qui m'ont tournés
le dos, refusant de voir et de
croire
ce que je disais, vivais, ce nom de famille que j'avais toujours cru
être sacré, un liens de
refuge,
de joie, d'affection, d'amour et surtout de compréhension et de non
jugement, à fini par me
transpercer
le cœur et laissé à terre sans comprendre pourquoi, avant que
petit à petit, je me relève
et
ne vois plus jamais le mot famille, comme une chose sacré et
d'équilibre, même sûrement et
malheureusement
pour celles que j'ai essayé de construire et jamais réussi, il
était incrusté en moi
que
j'avais le rejet d'une famille, seulement je ne le comprenais pas
alors, malgré toutes les trahisons
que
j'avais subis et qui n'étaient pas encore finis.
Côté
étude, comme dirait certain c'était plutôt les études qui me
couraient
après,
plutôt que le contraire, mais c'était bien plus profond que ça, je
n'avais pas de capacité de
concentration
assez longue, je ne retenais pas ce que j'apprenais, aussitôt lu,
appris, tout glissait
aussi
vite dans un coin de ma tête et disparaissait presque
instantanément, il me fallait relire, relire,
réapprendre
et réapprendre, seulement j'étais jeune et à certain moment je
n'en pouvais plus, alors
soit
ça restait, soit c'était parti, ce qui m'a donné de grosse carence
en Français, conjugaison et
orthographe,
en plus de tout ça, j'ai réussi à avoir une certaine dyslexie, qui
encore aujourd'hui à 53
ans
me poursuit, même si j'ai avec l'âge et mon envie d'apprendre et
connaître malgré tout, je fais
moins
de fautes, mais pour être franc, moi qui aime écrire, j'ai besoin
de faire appel à un correcteur
pour
ce que je dois publier, moi seul ce ne serait pas sympas pour mes
lecteurs avec toutes ces
fautes,
même si ça fait partie de moi et le reste de mon vécus.
Dans
le même schéma des séquelles, j'ai aussi développé une
difficulté à faire
la
différence entre amitié, amour, je n'arrivai pas à comprendre si
on m'aimait d'amitié ou d'amour et
inversement,
je mélangeai tout et ça m'est resté longtemps, à un certain
moment il m'arrive encore
d'avoir
des doutes, mais aujourd'hui j'arrive à gérer, faire la différence,
il y avait aussi une sensation
de
plus en plus grande de vide dans mon intimité, dont ma sexualité et
l'hétérosexualité se
mélangeaient
à l’homosexualité, pour se confondre et se taire en moi, comme
pour la renier,
l'oublier,
refouler, car évidement une voix m'avait fait comprendre que ce
n'était pas bien, mais
surtout
avec tout ce que m'avait fait subir mon beau-père et que j'avais
compris beaucoup trop tard,
que
oui cette façon de faire n'était pas bien, ni normal, illégal,
incestueux, tout ça je l'avais bien
compris,
mais la vraie sexualité, elle était encore loin de moi, même si de
plus en plus j'entendais
les
garçons de mon âge, surtout dans ma classe, parler de chose et
d'autre concernant la sexualité.
En
fait cela me faisait peur, je ne comprenais pas vraiment toutes ces
choses,
puis à un certain moment en moi il c'était passé comme une fusion,
il y avait d'un côté
l'enfant
qui avait souffert, perdu son père et qui refusait de grandir, de
voir la vérité et malgré tout le
temps
qui passe et ce corps qui change, grandit, puis d'un autre côté cet
enfant qui se détachait de
l'autre
et qui lui grandissait beaucoup moins vite que la normal, mais qui
grandissait quand même
contre
vent et marée, avec ses mots, ses colères, ses réflexions,
regards, attitudes, qui dans un
premier
temps je gardai en moi, comme une soif d'amasser, entasser, pour que
ça me serve plus tard.
C'est
ce que j'appel aujourd'hui, se faire tout seul, tout ce que l'on n'a
pas su
ou
pu apprendre, retenir à l'école, mais que plus tard avec une grande
curiosité, écoute, analyse, etc,
fini
par être une forme d'éducation parallèle de celle que l'on a pas
eu, cette grande curiosité devient
un
grand besoin de connaissance années après années, pour moi se fut
l'histoire qui déclencha mon
envie
de savoir, connaître, pour devenir une vraie passion,
particulièrement dans un premier temps
ma
passion pour les Tudor.
Dans
cette période du début de mon adolescence, ma mère développa un
fort
caractère,
n'ayant plus de dépression mais étant malade de cancer à plusieurs
reprises, elle était
aussi
de plus en plus '' lunatique '', peut-être l'avait elle toujours
été, mais là ça se ressentait
clairement,
elle finissait par tenir tête à mon beau-père, ce qui attisait
encore plus les choses, ils
finissaient
aussi l’un et l'autre par se chercher, là j'avoue que je ne
comprend pas bien ce que tout
leurs
petits jeux voulaient dire, mais pour moi qui assistait trop souvent
à leurs joutes verbales,
c'était
très impressionnant.
Un
jour ou plutôt un soir où ma mère était couché car elle était
très malade,
une
grippe intestinale je crois, elle appela mon beau-père pour lui
demander je ne sais quoi dont elle
avait
besoin ou envie, mais là tout parti rapidement en vrille, des
insultes de la part de mon beau-
père
sortirent en chapelet, j'entendis des '' tu peux crever, je ne
t’emmènerait même pas un verre
d'eau
'' et là il alla ouvrir en grand la porte d'entrée qui était en
face de la chambre où était couchée
ma
mère et il lui rajouta '' si t'es pas contente tu n'as qu'a partir
'', seulement là nous étions dans les
Vosges
en plein hiver avec une température extérieure qui était à de
moins zéro et à cette époque les
hivers
étaient très froid dans cette région, alors imaginez la situation,
moi j'étais vert de colère,
tétanisé
par ce que j'avais entendu, vu et tellement triste pour ma mère,
malheureusement aussi ces
situations
arrivaient bien trop souvent et rien ne changeait...
Cependant
ma mère se battait intérieurement et elle était forte, seulement
son
caractère
n'était pas des meilleurs certains jours, dans les moments
difficiles, elle était très versatile
aussi,
un jour elle était très copine avec une voisine, le lendemain ça
n'allait plus, il ne fallait plus
lui
parler, ça allait loin tout ça et je me rappel d'un de ces mauvais
jours plus particulièrement où
nous
devions partir en vacances en Italie chez ma grand-mère, évidement
j'étais excité à l'idée de
partir
et surtout en Italie chez ma grand-mère, comme à chaque fois que
j'y allais, alors nous avions
tout
préparé, la voiture était pleine, nous nous sommes couché tôt
pour nous lever à 3 heures du
matin,
mais au moment de se lever pour se préparer pour partir, ma mère
avait soudain décidée
qu'on
ne partait plus, elle était contrariée pour je ne sais qu'elle
raison que je n'ai jamais connu
d'ailleurs,
mais en avait elle une ?.
Ce
que je sais c'est que ce jour là nous sommes restés à la maison
mais le
lendemain
tout était rentré dans l'ordre et nous sommes enfin parti, mais moi
ça m'avait très
perturbé,
choqué et refroidi à la fois, cette réaction était vraiment un
caractéristique de ma mère
durant
tout le temps que je l'ai connu, ce que avec le temps j'étais arrivé
à ne plus supporter, même
les
dernières années où on était plus en contact qu'au portable ou
par mail, elle trouvait quand même
le
moyen de se fâcher pour un oui ou un non et là elle ne me parlait
plus pendant un certain temps,
jusqu'au
jour où elle revenait comme une fleur, avec des mots doux, etc, moi
je devais faire comme
si
de rien, sinon elle repartait pour une période de bouderie, moi avec
tout ce que j'avais vécus et
que
d'une certaine manière ma mère était aussi responsable, je n'avais
plus du tout envie de me taire,
laisser
faire, me comporter comme une autruche et surtout de m’aplatir
devant elle, même par mail
ou
téléphone.
Dans
la famille, le peux de personne qu'on voyait, recevait, c'était mon
oncle
Marius
avec sa femme Évelyne et leurs enfants, là aussi c'était assez
rock’n’roll à chaque fois, ma
mère
bien sur montrait son bon caractère, mais ma tante n'en était pas
en reste non plus et à chaque
fois
c'était des critiques sur moi, ma sœur, les façons de vivre de ma
mère, notre famille, jusqu'au la
cuisine
qu'on lui servait, j'en passe et des meilleures, ce qui fait qu'on
aurait pu qualifier ma mère et
ma
tante de meilleures ennemies;à chaque fois les rencontres
finissaient avec ma mère remontée
comme
une pendule qui vidait sa colère, ses griefs contre ma tante,
seulement une fois qu'elle était
repartie
chez elle où que nous étions repartis chez nous, elle n'était plus
là et c'est moi qui subissait
tout
ce qui se passait à la maison, tout ça à duré toute la vie de ma
mère, comme avec moi, des
périodes
entrecoupées où ma mère ne voulait plus entendre parler de
personne, à vrai dire tout
n'était
pas faux, ma tante était aussi très spéciale, avec mon oncle
Marius qui gagnait plus que très
bien
sa vie et lui offrait une belle vie, où elle ne travaillait pas,
elle avait tendance à se croire bien
supérieure
aux autres et surtout à ma mère, mais aussi à moi et ma sœur,
notre famille, en plus elle
bénéficiait
de la bonne considération de ma grand-mère, sa belle mère et mère
du petit dernier, le
petit
préféré comme le pensait et le disait toujours ma mère, alors
qu'elle la seule fille, en plus de ce
qu'elle
avait subit et vécus, était moins considéré, alors oui cela
n'arrangeait pas du tout les choses,
les
relations qui se trouvaient pour ma mère pratiquement obligatoires
durant toute la vie de ma
grand-mère
et après sa vie à cause du mari de ma grand-mère, que tout le
monde et bien sur ma
mère
se sentait responsable et qui avait là garde jusqu'à sa mort de la
maison de famille.
Dans
toutes ces situations de vie et d'épreuves, il était très
difficiles pour un
enfant,
un adolescent de se construire, vivre, survivre, se faire une
identité, savoir où aller, que faire,
être,
franchement il m'a fallut des dizaines d'années pour enfin pouvoir
savoir le mieux possible qui
j'étais
et ce que je voulais vraiment en pleine conscience.
Pendant
que ma grand-mère était encore là, que pendant les fêtes de Noël
elle
venait
préparer les fêtes tantôt chez l'un une année et l'année
d’après chez l'autre, quand elle arrivait
chez
nous, c'était en terrain conquis, en reine mère en son royaume, je
peux vous assurer que
personne
pas même mon beau-père ne l'a ramenait, ce n'était pas que ces 110
kilos qui calmait tout
le
monde, c'était surtout son autorité naturel, le respect qu'elle
dégageait, représentait, même ma
mère
n'osait pas dire quoi que se soit, même chez elle et durant tout le
temps qu'elle restait à la
maison
et juste avant de repartir, c'était elle qui décidait de tout.
Elle
s'arrangeait toujours pour passer le même nombre de jours chez nous
où
chez
mon oncle Marius et quand elle passait Noël chez l'un, elle
repartait avec pour passer le jour de
l'an
et les vacances restantes, tout était parfaitement organisé, mais
quand ma grand-mère était
partie
mon beau-père se lâchait enfin et déversait tout le fiel qu'il
n'avait pas pu déverser quand elle
était
là, c'est comme ça que la guerre chez nous repartait de plus belle,
avec une raison de plus, ma
grand-mère.
Avec
mon pré-apprentissage, j'avais un coin de ciel bleu, un refuge,
quand
j'étais
à l'hôtel restaurant, là je m'ouvrais à la vie, j'apprenais de
tous et de tout, là il y avait un
certain
calme, un certain mieux vivre, qui me rassurait, me donnait de la
valeur, c'est là que j'ai eu
mes
plus grandes et belles amitiés, fraternités, déjà avec un certain
Serge, qui m'a aussi fait autant
de
bien que de mal ensuite, car il n'avait pas compris ce que je vivais
chez moi, mais le pouvait-il
vraiment ?.
Puis
se fut Pierre quelqu'un de très bien, très gentil, mais qui c'était
fait voler
sa
fiancée par mon premier ami Serge, oui entre la salle et la cuisine
ça fait pas toujours bon
ménage,
moi j'étais jeune et sans rien comprendre à toutes ces histoires
d'adultes, je m'en suis mêlé
sans
me rendre compte que les responsables n'étaient pas ceux que j'avais
pensé, c'est là que Serge
c'est
éloigné de moi avec sa nouvelle compagne et que moi je fini par me
rapprocher de Pierre à qui
il
avait fait beaucoup de mal et à qui j'avais prêté injustement pas
mal de choses injustes, c'était bien
là
ma fougue de jeunesse, quand je partais au quart de tour pour
défendre une cause, avec mes
colères
intérieures, avant que ne vienne mes premiers émois amoureux, tout
ces sentiments qui se
bâtaient
en moi et dont je ne savais pas comment en faire le tri, la part des
choses, des bonnes choses
surtout.
Il
y eu aussi Odile, qui était beaucoup plus délurée que moi, un peu
plus âgée
aussi,
moi 15 ans, elle 17 ans, j'ai tout de suite aimé son parfum de
liberté, ces façons d'être, mais
elle
n'était pas attirée par moi, je pense que j'étais un petit frère
pour elle, cependant je me suis
beaucoup
attaché à elle, ça aussi c'était des restes de ce que je
subissais et avait subit, je m'attachais
rapidement
à un être qui me faisait vibrer mon cœur, mon âme et je finissais
par ne plus pouvoir me
détacher
de cette personne, mais la moindre parole de travers, un geste,
façons de faire où un intérêt
pour
une autre personne et ça me rendait malheureux, triste, jaloux,
suicidaire, avec une grande soif
de
me venger, d'être méchant pour le mal qu'on me faisait, qui au
final n'en était pas, mais tout cela
m'échappait,
je n'avais pas de contrôle sur ces sentiments, qui me dépassait et
me rendait possessif
sans
m'en rendre compte.
Cependant
Odile du se trouver une chambre, un lieu pour être accueilli en
dehors
du travail, c'est là que ma mère lui proposa de la loger chez nous,
c'est comme ça qu'elle
vivat
chez nous pendant quelques temps, elle apporta une nouvelle fraîcheur
dans la maison, mais
aussi
des tensions, car ma mère qui s'en sentait responsable, finissait
par devenir folle à l'attendre
tous
les soirs quand elle rentrait très tard dans la nuit, voir au petit
matin, ma mère à fini par ne plus
en
pouvoir.
Dans
tout cela il ne faut pas oublier pour autant mon beau-père, qui
évidement
lui tournait autour de cette chère Odile, là aussi à un certain
moment il y eu une histoire
qui
reste encore en suspend, pas claire, mais ma mère à carrément
prétendue qu'il avait profité d'une
panne
de la moto d’Odile, pour la ramener chez elle à Contrexéville et
que beaucoup de détails ont
finis
par alerter ma mère, je ne sais vraiment quoi en penser, mais je
l'en croit bien capable, jusqu'à
faire
le coup de la panne, surtout si Odile n'avait pas été contre, je
pense aussi que ma mère à du
prendre
entre quatre yeux Odile et lui dire de ne pas toucher à son mari ''
chéri '' et c'est pour cela
qu'elle
a fini par partir de chez nous.
Durant
toute mon adolescence et après, mon beau-père venait toujours
m'observer
quand je ramenais des copains, amis, copines et évidement je ne me
sentais pas à l'aise
quand
je le sentais à proximité, puis il se mettait à croire que j'avais
des relations avec presque tous,
il
était vraiment cinglé, mais vu ce qu'il avait fait avec moi et
continuait à faire, il ni avait pas de
quoi
s'étonner qu'il puisse penser autant de conneries perverses.
Quand
Odile fut partie, quelques temps après il y eu une autre fille,
Cécile,
qui
était elle tout l'opposée de ma chère Odile, elle venait de la
campagne, d'un village à côté, avec
une
famille plus modeste que chez nous, ils étaient de la terre,
vivaient plus serrés entre eux,
comme
Odile elle finit par loger chez nous, sur une demande de mon patron
cette fois, seulement
moi
je n'étais toujours pas bien à ce moment là et ma mère avait
décidée de me poursuivre avec
cette
envie de vouloir à tout prix me mettre une fille dans les bras,
alors je me rapprocha de Cécile,
qui
était sensible à ma personne, ce qui fit que l'on débuta une
petite histoire, j'avais grandi, j'étais
désormais
en apprentissage et j'allais sur mes 18 ans, avec à l'esprit de
devancer mon appel pour
l'armée,
dans un sens pour en finir avec cette obligation, mais ça allait
beaucoup plus loin pour moi,
c'était
une manière de prendre mon envol, d'être libre, partir de tout ce
que je ne voulais plus, qui
m'étouffait
tellement.
Dans
un premier temps je décidais de ne rien dire à personne de ma
décision,
ni
ma mère, patrons, amis, ni surtout à Cécile car malgré tout cela
je n'étais pas amoureux d'elle, j'en
suis
désolé encore, mais je n'arrivais pas à rentrer dans cette
histoire, autant elle était chaleureuse
avec
son esprit simple, gentil de fille de la campagne et moi j'étais
froid, avec un esprit remplit de
tant
de toile d'araignée, de souffrances, blessures profondes, de plus en
plus vives, dont je ne
pouvais
rien dire et que je devais garder en moi, à ce moment cela
ressemblait à la bête et la belle,
aussi
j'ai voulu attendre d'être à l'armée pour mettre un point final à
cette histoire sans avenir, mais
pour
elle surtout, pour ne pas lui faire plus de mal et croire à des
choses impossibles, mais aussi
parce
que l'armée c'était encore une autre histoire pour moi, une
nouvelle expérience que
j'appréhendais
malgré tout avec beaucoup de peur et stress, mais je devais le
faire, il le fallait.
Je
n'ai pas de bons souvenirs de bonnes choses à dire sur l'éducation
nationale,
ni sur ces enseignants, ils m'ont laissés plus souvent dans un coin,
me laissant pour un
feignant,
incapable, pas sérieux, bavard, dissipé, rêveur, j'en passe et des
meilleurs, personne ne
c'est
penché sur la vraie question de ce qui faisait que j'étais comme
j'étais, ce que je pouvais vivre
en
dehors des cours, de l'école, du collège, non ça ne les a jamais
intéressé, interrogé, mais je me dis
combien
comme moi ont étaient mit de côté et laissés pour compte sur les
bords de la route de cette
institution,
qui n'a rien fait pour tout ces enfants qui comme moi avaient, ont
soufferts et étaient
innocents
de ce qu'on leur a fait, cette même éducation les a poignardé une
deuxième fois.
La
seule professeure qui a mon respect et remerciement, c'est
mademoiselle
Michèle,
en 5 éme allégée comme ils disaient à l'époque, elle a vu que
j'étais bon en rédaction et
elle
me l'a dit, me le répétant souvent et je pense que c'est la seule
enseignante qui a eu autant de
respect
pour moi et qui m'a aussi poussé inconsciemment des années plus
tard, à écrire et aimer
cela,
malgré les fautes que je pouvais et peux faire, quelque part en
elle, elle croyait en moi et je lui
suis
infiniment reconnaissant, où qu'elle soit aujourd'hui.
Il
y a eu aussi madame Jacquemin, qui n'avait pas été très sympas
avec moi,
mais
des années plus tard elle avait rencontrée ma mère lors d'une
réunion de croyant protestant et
en
parlant elles étaient devenues des amies Chrétiennes, à ce moment
là elle compris suite aux
confessions
de ma mère, tout ce que j'avais subit par mon beau-père, mais pas
le pire, puisque ma
mère
ne le savait pas encore, mais quand je la revis elle me demanda
pardon pour ne pas avoir vu et
comprendre
tout ce que je vivais, qui était directement responsable de mes
désastreux résultats et
façons
d'être, cependant à cette période où j'étais son élève, elle
était très dépressive et se mettait
souvent
à faire des crises pendant les cours lorsqu'elle n'arrivait plus à
gérer la classe, il y avait aussi
un
élève, Eric F qui réussissait à chaque fois avec malice à la
pousser à bout jusqu'au moment où
elle
partait en crise, ce qui un jour alla jusqu'à la voir vouloir se
jeter par la fenêtre, dans son état
dépressif
intense que j'avais bien compris moi qui l'avait déjà vécus avec
ma propre mère, comment
aurait
elle put déceler les moindres souffrances en moi ?
Je
voudrais aussi raconter une petite anecdote concernant ma mère, si
elle a
l'air
banale en y regardant de prêt on s’aperçoit clairement de son
attitude à mon égard, c'était à une
fête
des mère, j'avais décidé de lui acheter un beau cadeau et pour
cela j'étais allé dans un magasin
d'électro-ménager
chez Chicaut où j'aimais bien me rendre et où javais l'habitude
d'acheter mes
disques,
c'est vrai que dans un premier temps la patronne très commerciale
avait réussi à me mettre
entre
les mains un appareil ménager qu'elle n'arrivait pas à vendre, une
sorte de cocotte minute
mijoteuse
de marque en forme de gros faitout en genre de porcelaine, je me
souviens que j'avais
payé
environ 60 francs à l'époque, ce qui était beaucoup pour mon
budget de 14-15 ans, si la
patronne
était contente de se débarrasser de son faitout spécial, moi
j'étais heureux d'avoir un beau
cadeau
pour ma mère ; malheureusement quand j'offris ce magnifique
présent de fête des mères à la
mienne,
elle fit une drôle de tête, il était clair qu'elle n'avait pas
l'air enthousiasmée, mais si sur le
coup
elle essaya de faire bonne figure, très vite elle me dit clairement
qu'on devait ramener ce truc
dont
elle ne savait pas se servir et surtout envie, au magasin où je
l'avais acheté, j'avoue que sur le
coup
j'étais interrogateur, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait,
puis elle m'emmena avec
elle
chez mon fournisseur de cadeau de fête des mères, où elle expliqua
à la dame très commerciale
qu'elle
devait reprendre son objet car elle n'en voulait pas, qu'elle voulait
autre chose, mais là elle
tomba
sur un os, car la patronne s’arque-bouta en reine mère et montra à
ma chère mère que d'abord
elle
ne reprendrait pas cet objet, mais qu'en plus drapée dans son
indignité elle lui précisa que
c'était
inconcevable de revendre un cadeau de fête des mères offert par son
propre enfant, qu'elle
était
vraiment choqué de la façon d'agir de ma mère, à ce moment là il
y eut un genre de guerre
féminine
entre ces deux femmes, où ma mère n'eut pas gain de cause, au total
de cette opération le
fameux
faitout est resté dans les meubles de la cuisine de ma mère, qui a
fini par me le refiler quand
je
me suis marié la deuxième fois, depuis je ne sais plus ce qu'il est
devenue, mais ce que je sais
c'est
qu'il n'a pas fait long feu en cuisine....
Quand
j'ai enfin pris ma décision pour devancer mon appel, que je l'ai
annoncé
à mon travail en disant que j'allais aussi faire mes trois jours,
mes patrons ont étés surpris
et
ils ont ressentis une certaine tristesse, mais pour tout dire,
quelques temps avant le patron René
H,
c'était fâché pour quelque chose qui m'avait mit en colère, alors
sur cette colère j'ai décidé de
précipiter
mon appel, ce qui faisait que pour toute la maison, j'étais aussi
l'enfant qui prenait son
envol
et cela était triste, j'étais resté 5 ans dans cette maison, hôtel
restaurant où j'avais grandi,
passant
d'un tout jeune adolescent à un jeune adulte de 18 ans, qui voulait
faire son expérience de la
vie,
croyant qu'ailleurs il y aurait un monde meilleur pour lui, surtout
en dehors de chez moi, mais
aussi
pour expérimenter un autre univers professionnel, en ce temps là je
ne faisais pas bien la part
des
choses, même si pour moi la maison et le travail, ce n'était quand
même pas la même choses.
Dans
tout cela je ne vis pas que dans les coulisses ont cherchaient à me
protéger,
me donner les plus grandes chances de passer le meilleur des services
militaires, moi je ne
demandais
rien et n'ai jamais rien demandé, seulement des personnes qui
m'avaient à cœur en
avaient
décidés autrement et quand je fus convoqué pour faire mon année
de service, j'ai appris que
j'avais
été '' pistonné '' pour être mobilisé à Nancy à la caserne
Blandan qui est à 60 kilomètres de
Neufchâteau.
Au
final je compris que c'était un général à la retraite qui venait
plusieurs fois
par
an avec son épouse à l'hôtel restaurant où ils restaient le temps
de visiter une personne de leur
famille
qui habitait Neufchâteau, mais je me doutais bien que derrière ce
charmant couple il y avait
aussi
ma patronne, gérante de la maison et mon patron et là aujourd'hui,
sachant qu'ils ne sont plus
parmi
nous, sauf ma patronne, je veux leur envoyer toute mon affection et
reconnaissance, quand à
mon
ex patronne Nicole S, nous avons toujours gardés de très bons
contacts et amitiés, nous
correspondons
depuis que je suis partis de la maison, je lui ai déjà dit mes
remerciements et à mes
derniers
vœux où je lui ai fait part du décès de ma mère et conditions,
elle m'a répondu quelques
mots
qui m'ont profondément touchés '' je vois que ta famille ne t'a
jamais fait de cadeau, je ne
comprendrais
jamais '', tant de vérité, compréhension, alors qu'elle n'a jamais
vécus au sein de cette
''
famille ''.
C'est
grâce à eux tous, que j'ai pu passer une plutôt bonne année de
service
militaire,
après mon mois de classe il y eut quelques petits moments
difficiles, mais j'ai réussit à
garder
que les bons moments, ceux de bonnes camaraderies, amitiés, j'ai eu
à plusieurs reprise un
moment
de grande sollicitude de la part d'un camarade qu'on appelait Azias,
qui c'était mis dans la
tête
avec sa sexualité débridé, qu'il démontrerait avant la fin du
service, que j'aurai cédé à ses
avances
et couché avec lui, il promettait à tous les collègues du mess
sous officiers où nous étions
en
poste qu'il me mettrait dans son lit sans problème, que je ne
pourrais pas lui résister, seulement le
pauvre
ne savait pas tout ce que j'avais déjà vécus et où en était mon
esprit totalement en ébullition
après
le séisme qui c'était abattu dans ma vie, moi même je n'avais pas
d'idée sur ce que j'étais
vraiment,
j'étais loin de savoir qui j'étais dans ma sexualité, encore moins
d'avoir envie de franchir
le
pas qu'il voulait me faire franchir d'une manière en plus bien peu
affectueuse et bienveillante, en
tout
les cas je n'avais pas envie de la façon comme lui l'entendait,
peut-être que si il si était pris
autrement,
je me serais laissé aller et tenté, car après tout il était très
mignon, plein d'humour,
sympathique,
mais ces façons de faire, surtout son pari avec toutes l'équipe du
mess,sur mon dos,
qu'il
me mettrait dans son lit, ainsi que toutes ses tentatives vaseuses
dont celle que je pris comme
un
viol, enfin une tentative de viol.
Ce
jour là il y avait un repas avec le capitaine de la caserne et ce
cher Azias
c'était
arrangé pour s'occuper des invités avec moi, c'est comme ça que
nous nous sommes retrouvés
à
servir tout les convives dans la salle spécialement réservé aux
grands repas, tout se passa bien
jusqu'à
la fin du repas lorsque tout le monde partis, là mon cher collègue
eut une idée de génie, qu'il
avait
bien sur déjà prévu depuis qu'il c'était invité avec moi à
servir ce repas, il ferma la porte de la
salle
à clé, la glissa dans son pantalon, ce qui eu le don de me stresser
intérieurement, car je le
voyais
venir, me demandant ce que tout cela annonçait de mauvais, puis il
devint grivois, grossier,
avec
des mots très vulgaires,avant de finir carrément par me dire que ça
suffisait de tourner en rond
et
que j'allais le sucer, qu'il savait que j'aimais ça, puis malgré
mes protestations, supplications
d'arrêter
ces conneries, que j'en avais assez, qu'il me faisait peur, qu'il
devait ouvrir la porte, sinon
j'allais
crier, hurler, mais mes protestations ne servirent à rien, au final
il baisa son pantalon, puis
son
slip et laissa apparaître son sexe en parfaite érection, avant de
se mettre à le masturber en me
regardant
bien droit dans les yeux avec un air lubrique, ce que je ne supporta
plus du tout, alors je
me
mis à taper et crier à la porte, sachant que le bureau du chef où
était un de mes collègue qui
s'occupait
de l'intendance et papiers du mess, ci trouvait, puis très vite ce
chez Azias dépité et déçu
remonta
son pantalon, en me priant de me taire et aussitôt la porte s'ouvrit
à mon grand soulagement,
mais
tout cela m'avait fortement perturbé, rajoutant de la souffrance à
tout ce que j'avais déjà vécus,
qui
mettait le feu à mon âme, depuis ce moment là, mon cher Azias ne
m'ennuya plus, en tout les cas
une
chose est sur, si il avait parié gros, il a perdu gros ce jour là
et dans tous les sens du terme.
Aujourd'hui
étrangement j'aurai bien aimé le revoir et pouvoir discuter avec
lui,
car il avait bien senti des failles en moi, celles que moi je ne
voyais pas, ne comprenais pas,
mais
malheureusement il n'avait pas su les interpréter, il n'était pas
le seul non plus à ne pas savoir
les
interpréter.
Quelques
temps après je fus désigné pour aller servir les généraux en
mission
au
camp de Maillis-le-Camps, où je du servir tout ces hauts gradés
comme des clients d'un
restaurant,
avec respect et une certaine création, aussi j'ajustai les plats que
je recevais, les plats
principaux,
les desserts, pour ainsi leur changer de l'ordinaire et mettre un peu
plus de fantaisie dans
leurs
repas et moments de détente, je le faisais avec plaisir et pour me
changer les idées, mais c'est
comme
ça qu'un général apprécia beaucoup ce que je faisais et fini par
sympathiser avec moi, il
était
général au palais du gouverneur à Nancy où il habitait pour
occuper sa fonction, juste à côté
de
la fameuse et belle place Stanislas.
Un
soir il m'amena même dans sa belle voiture sur le champs de tir,
pour que
je
fasse mon devoir, inutile de dire que j'étais fier comme un paon,
puis lorsque je dus retourner à la
caserne
, je fus agréablement surpris quand je toucha ma solde, elle avait
prit un solde supérieur et
moi
de simple soldat, je passais première classe, il était évident que
le général avec qui j'avais
sympathisé,
était le responsable de tout ces honneurs, qu'il avait fait
discrètement sans m'en dire un
mot,
mais tout cela c'était vraiment bien et tellement fort pour moi,
pour l'estime de soi, de mon
estime,
depuis tant d'année à être tant rabaissé, traité comme moins que
rien, enfin des personnes,
pas
n'importe qu'elle personne, me considérait comme quelqu'un de bien
et d'une certaine manière
m'honorait,
à ce moment là je crois que j'ai ressenti de la fierté, pour la
première fois de ma vie.
Je
me rappel un bon souvenir de mes classe où on avait parodié la
chanson
qui
était numéro un à cette époque et qui passait partout, chacun
fait c'qui lui plaît de chagrin
d'amour,
nous on avait changé ça en '' il est 6 heure du mat dans ces draps
gris pourris, etc '', ça nous
avait
bien fait marrer.
Je
dois revenir sur mes années en arrière, avec mes problèmes de
santé, à 16
ans
j'ai eu des importantes perte de sang annale, évidement à la vue de
ce que m'avait fait subir mon
beau-père
des années plutôt, alors que j'étais un tout jeune adolescent de
13 ans, que mon corps
finissait
à peine sa construction, en forçant son passage en moi, cela à
plusieurs reprises, ce qui n'a
vraiment
pas arrangé les choses, pourtant cela n'a pas alarmé ma mère au
moment où le médecin
après
les examens à décelé que j'avais les intestins perforés, étrange
n’es-ce pas pour un adolescent
de
16 ans ?.
Autant
d'alertes, de vérités claires, que ma mère n'a pas su ou voulu
voir,
entendre,
comme quelques temps plus tard, un déplacement de vertèbres causées
par cette grosse
perte
de sang, qui avait fini par me laisser très fatigué et mal en point
pendant un bon moment ; là
encore
suite aux séquelles de ce que j'avais subit qui se rajoutait à la
liste déjà assez longue de ce
qui
allait encore venir.
Pendant
le mois de novembre 1982, trois mois avant la fin de mon service
militaire,
je rentrai du week-end prolongé de la Toussaint passé chez mon
oncle Marius où à la fin
du
séjour je m'étais senti patraque, à peine arrivé au mess sous
officier, je fus pris d'une grosse crise
de
mal de ventre et de nausée ; devant mon état qui ne
s'arrangeait pas, on me conduit à l'infirmerie,
puis
constatant mon état, transporté à l’hôpital militaire Sédillot
de Nancy, ou on diagnostiqua une
appendicite
aiguë, qui imposa une opération dans les plus bref délais, pour
que ma vie ne soit plus
en
danger.
Après
mon opération je suis resté une quinzaine de jours à l'hôpital
militaire,
puis
je suis rentrer chez moi pour un mois de convalescence, avant de
retrouver ma caserne pour
mes
derniers jours de service militaire, où finalement l'un dans
l'autre, j'avais passé de bons
moments
et appris encore d'avantage sur la vie et mes capacités et forces.
Je
me souviens aussi que j'avais voulu fêter avec joie la fin de mon
service
militaire,
la quille comme on disait, avec tous mes copains d'armée, mais là
encore j'ai du faire face
à
un refus net de ma mère, qui soit était malade, mais comme
d'habitude j'aurai pu tout faire comme
je
l'avais fait depuis des années déjà parce qu'elle était malade,
ménage, repassage, etc, j'aurai été
aussi
aidé par des camarades, mais elle ne céda pas et j'en fut très
malheureux, je pense que j'aurai
bien
mérité de faire cette fête, mais une fois de plus ma mère me
punissait pour tout ce que j'étais
innocent
et cela m'était de plus en plus insupportable et incompréhensible.
Maintenant
j'avais plus de 19 ans et j'allais sur mes 20 ans, je venais d'avoir
mon
permis à l'armée, que mon chef du mess m'avais généreusement fait
passé et accordé pour une
reconnaissance
de plus, que j'appréciai beaucoup, il faut dire que notre chef était
quelqu'un de très
sympathique
et gentil, que je salut ici, pour moi à ce moment là c'était une
nouvelle aventure qui
s'ouvrait
devant moi, la fin de l'armée et ces obligations ; à ce moment
là je me retrouvais aussi sans
travail,
car contrairement à ce qui se disait à l'époque, l'employeur que
l'on quittait pour aller à
l'armée,
n'était pas obligé de nous reprendre, mais en général c'était
surtout une question de morale
de
la part des employeurs à l'époque, qui faisait que la majorité
reprenaient leurs employés, mais
moi
je ne fus pas repris, sûrement pour des choses mal comprises,
quiproquos, au fond avais-je
vraiment
envie de revenir là où j'étais parti pour vivre une nouvelle
vie ?.
Dans
ma tête à ce moment là trop de chose se bousculait, se heurtait,
des
envies,
des décisions à prendre, mais j'avais comme les pieds coulaient
dans du béton, m'empêchant
d'aller
jusqu'au bout de tout ce que je voulais faire, vivre, puis d'un autre
côté j'avais toujours au
fond
de moi, cette forte responsabilité envers ma mère et ma sœur, leur
protection vis à vis de mon
beau-père,
dans mon inconscient tout cela me dressait d’énorme murs devant
moi, tous plus
infranchissables
les uns que les autres, ce qui me mit ne mit pas un terme aux assauts
de mon beau-
père,
étrangement c'était comme ci j'étais toujours cet enfant,
adolescent qu'il avait abusé et que tout
recommençait
comme avant, seulement là j'étais un adulte, qui avait fait l'armée
et qui aurait du être
plus
fort, mais rien ne se passait comme j'avais tant rêvé, c'était
comme si j'étais figé, ensorcelé, une
marionnette
à qui on tirait les fils comme on voulait pour le faire bouger et
faire ce qu'on voulait
qu'elle
fasse.
Je
voyais aussi ma mère malade et les crises entre elle et lui qui
continuaient
et
ne changeaient pas, j'avais toujours peur pour elle, j'avais cette
certitude en moi que loin d'elle je
ferais
son malheur,qu'il lui ferait le geste de trop, combien de fois j'ai
eu cette sensation de façon
consciente
ou inconsciente et tout ça a aussi été un gros frein définitif à
tout mes projets, tout ce que
j'aurais
du et pu être, ainsi que de me sauver de ce passé et vie qui me
détruisait à petit feu ; alors
que
ma mère elle même ne faisait rien et n'avait rien fait pour se
sortir de là, plus encore me sauver
moi
son fils de toute cette vie de souffrance, je me sacrifiais pour elle
et ma sœur, mais jamais elles
n'ont
eu conscience et ne firent rien pour changer tout cela, jusqu’à me
refuser ma fête de fin de
service
militaire, oui j'avais et j'ai gâché ma vie pour des raisons qui
n'en valaient pas la peine, c'est
ce
que j'ai compris depuis peu, mais à ce moment là c'était les
raisons que je croyais être les
meilleures,
celles de mon cœur et de mon devoir.
Depuis
quelques années, je passai une partie de mes vacances d'été chez
mes
grand-parents
avec qui ma mère avait fini par faire une certaine paix et pour la
première fois ils
étaient
venus à la maison pour une fête que ma mère avait voulue pour
plusieurs raisons, mes 18 ans
d'un
côté, je me rappel très bien de la fierté de mes grand-parents
quand ils sont venus me voir, pour
enfin
s’imprégner de ce lieu où avait vécu leur petits fils, pour eux
qui vivaient dans ce petit
hameau
à côté de Coulommiers, à Coubertin, c'était tout une aventure de
venir jusqu'ici, pour ma
grand-mère
la maison ressemblait à un palais, alors qu'elle vivait dans une
vieille maison qui
donnait
sur un immense talus où au sommet passait la micheline et le train,
sans toilette ni salle de
bain,
et au fond du hameau ou la route finissait pour mener à un tunnel
qui débouchait sur un
chemin
de terre qui traversait une forêt, les champs et surtout un grand
terrain à mon grand père,
avec
un jardin, une petite bergerie avec des moutons et un WC qui était
un petit abri que mon
grand-père
avait aménagé pour servir de toilette et dont on se servait tous,
quand on était chez eux,
mais
dont eux se sont servis toutes leurs vies, alors oui pour mes
grand-parents notre maison avait
l'air
d'un petit palais.
Je
voyais leurs yeux briller à chacune de leur découvertes et quelque
part, moi
aussi
j'en étais fier, mais pour eux cela était dur aussi, car c'était
la maison de ma mère, leur ex
belle-fille,
femme de leur fils chéri décédé si dramatiquement et à qui cette
maison aurait du être
avec
leur petit fils et non pas cet homme qui avait épousé ma mère.
Durant
toutes ces années où j'allais chez mes grand-parents, je m'étais
beaucoup
attaché à mon grand-père avec son regard profond, ses yeux d'un
bleu océan si parlant et
beaux,
dont je pense avoir hérité ; pour ma grand-mère c'était
différent, je l'aimais aussi, mais c'était
plus
difficile, avec ses plaintes incessantes, ces critiques, insultes,
commérages, qui me pesaient
lourdement
quelque part, alors que mon grand-père était un homme droit, bon,
généreux, dont je
ressentais
vraiment son amour pour moi, il avait des valeurs, avait beaucoup
travaillé comme maçon
avant
son accident qui l'avait rendu invalide au travail, avec lui j'étais
heureux et bien, je dois dire
qu'il
me manque beaucoup encore aujourd'hui, comme ma grand-mère
maternelle, des êtres je pense
d'une
grande présence qui vous marques toute votre vie.
( Fin première partie prochaine partie à venir....)
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