* j'aurai pu nommer cette partie " la solitude, face à sois même '', d'un seul coup je me retrouvai dans une vielle chambre d'un vieil hôtel au mois, dans environ 9 m2, c'était très petit, triste, évidement, cela aurait du être refait, mais je n'avais pas le choix, c'est le seul endroit que j'ai trouvé en cette journée, qui correspondait à ce que je pouvais dépensé, pour le mois, les personnes qui m'ont accueillis ont étés très aimables, je n'avais plu qu'a amener mes affaires, j'y ai même amené mon fils pour qu'il voit et se rende compte par lui même ou étais son père, pour ainsi dire pas très loin d'ou lui il serait, évidement cela ne l'enchantait guerre, c'était pas un endroit pour un enfant, et c'était loin de tout ce qu'il avait connu de ce qu'il avait connu depuis sa naissance.
Même si il avait de la peine pour son père, peur, se faisait du souci dans sa petite tête de petit homme, il était plus qu'évident qu'il ne voulait pas vivre là et préférait être chez sa mère, ce que je conçois, c'est aussi là que j'en veux à tout ce système politique, etc, qui dans ma situation, vécu, n'a rien fait pour ne pas perdre le contact avec mon fils, notre relation, ils ont tous ignoré mes appels, écrits, etc, cela à duré 4 longues années, qui m'ont semblé des dizaines d'années, en perdant en plus le contact avec mon cher fils, car très vite il ne voulait plus venir dans cet endroit sinistre, trouvant toutes sortes de prétextes, c'est à ce moment là que tout c'est cassé.
La réalité en pleine figure et les promesses parties en fumées:
Ce
qui était dommage, c'est que toutes les promesses qu'elle m''avait
faite
avant
notre mariage, alors que j'avais tant de doute, furent oubliées,
comme toutes mes confidences
intimes,
mes souffrances, etc, elle fut comme ci rien n'avait existé, je
n’essayais pas de me
faire
plus innocent que je ne suis, mais à ce moment là il n'avait plus
rien qui comptait pour elle,
seulement
pour moi les choses n'étaient pas aussi net que pour elle, moi
j'avais toujours des
sentiments,
j'étais toujours cet enfants adolescent sincère, blessé, qui avait
beaucoup d'affection et
j'aimais
de tout mon cœur mon fils, je ne savais pas quoi dire, faire à ce
stade, j'étais comme perdu,
ne
sachant plus où aller.
Quand
les choses se précisèrent et que nous sommes allés à notre
premier
rendez-vous
avec notre avocate, je réussi cependant à avoir la force d'imposer
la garde partagé pour
notre
fils, ainsi qu'une limite pour trouver un logement avant de quitter
l'appartement qui était à ma
femme
quand je suis arrivé, tout cela était normal et au vu de ma
situation physique et sociale, cela
était
aussi plus que normal.
Tout
semblait acté quand on arriva le 30 mai 2006 devant le juge du
tribunal
pour
divorcer, mais là je réagi aussitôt quand je constatai à la suite
de l'énumération du jugement de
divorce,
il manquait la garde partagé de notre fils, ce qui étonna la juge,
mais qu'elle rectifia aussitôt
dans
le jugement de divorce officiel, à la déception apparente de ma
future ex épouse et son avocate
je
me demanda si je n'avais pas été dupé.
Ce
jour là les dés étaient jetés, nous ressortions divorcés du
tribunal de
Meaux,
nous n'étions plus mari et femme, même si nous devions encore faire
appartement commun
jusqu'à
ce que je trouve un lieu pour déménager et y vivre, ce qui était
vraiment difficile dans ma
situation
précaire, m’amenant un grand stress supplémentaire qui
n'arrangeait pas mon état physique
et
psychique, j'avais très peur de me retrouver dehors sans rien ce
jour là je compris après avoir fait
tout
un tas de démarches, que l'on était rien pour cette société,
malgré tout ce que j'avais vécu, subit,
travaillé,
etc, je n'étais rien pour mon pays, je n'avais le droit à rien,
hors mis le RSA ce qui était
déjà
bien dans un sens, ce qui après de longue recherche fini par me
faire trouver un hôtel dans
Lagny-sur-Marne
où je rencontrais une dame âgée et sa fille, qui étaient les
propriétaires de l'hôtel
et
qui acceptèrent de me louer une chambre au mois.
A
ce moment là je pris cela pour un miracle, car pour moi il était
devenu
impossible
de continuer à vivre avec mon ex épouse, surtout que la veille elle
avait été ignoble avec
moi
et mon propre fils m'avait ouvert les yeux, je pouvais remercier le
ciel pour avoir trouvé cette
chambre,
même si l'hôtel n'était pas de première fraîcheur et accueillant
au premier abord, ni aux
normes
en vigueur, comme la chambre qui était très petite et qui aurait
mérité largement d'être
refaite,
mais au moins j'avais un toit et au fur et à mesure j'ai trouvé
comme une famille avec la
gérante
qui était la fille et ses parents qui sont devenus des amis, encore
aujourd'hui après le décès
de
ses parents et la vente de l'hôtel, nous sommes toujours amis avec
la gérante, ma chère Val.
Durant
ces années passées dans cette chambre d'hôtel, j'ai bien appris à
vivre
avec
le minimum de ce que j'avais, comme revoir tous les rêves que
j'avais pu avoir dans ma vie,
pour
mon avenir, j'ai appris à y renoncer définitivement, quand vous
savez que du jour au
lendemain
vous pouvez vous retrouvez dehors sur le trottoir dans la rue, on
voit vite les choses
autrement,
différemment, c'est aussi vital pour ne pas sombrer, car avec tout
ce que j'avais déjà
vécu,
me retrouver là dans cette petite chambre d'hôtel, dans cet hôtel
qui commençait à se délabrer
à
cause de travaux de modernisation que les propriétaires n'avaient
plus les moyens de financer,
c'était
dans les premiers temps terrible pour moi et puis d'un autre côté
cela me permettais de me
poser
enfin, me calmer, m’apaiser après toutes ces années de bagarres,
agressivités, désespoir,
souffrances,
etc...
Évidement
dans cet hôtel qui finalement était plutôt une pension pour
personnes
en difficultés, je me suis rendu encore plus compte de toutes les
souffrances de notre
société,
tous ces maux, ces travers qu'elle produisait et surtout tous les
malheureux dont certain
restaient
digne avec une intelligence qui aurait pu égaliser pas mal de
politique, eux qui produisait
toutes
ces souffrances, misères, avec tant de désespoirs.
J'ai
vu tant de cas difficiles, des vies brisées, des personnes tombaient
si bas,
dans
l'alcoolisme où ils ne remontraient jamais, des malades en plus de
la précarité, d'autres avec la
raison
qui les avaient pratiquement quittés, qui étaient suivis par des
tuteurs car ils étaient mit sous
tutelles
à cause de leurs incapacités à gérer leurs vies, si je n'avais
pas connu ce que j'avais vécu je
n'aurais
sans doute pas eu encore plus de force, d'une certaine manière pour
pouvoir me battre et
survivre,
essayer de sortir de là d'une façon où d'une autre, même si à
l'évidence je compris assez
vite
que ce ne serait pas facile.
Je
ne cacherai pas que j'ai eu des jours de désespoir, d'envie d'en
finir, de
doute,
de souffrance et puis la désertion de mon propre fils, qui venait au
début à l'hôtel, puis qui
assez
rapidement ne voulu plus venir me voir, un peu poussé par sa mère,
ce qui me fit beaucoup de
mal
et m'acheva d'une certaine façon, il avait soi disant deviné que
j'étais peut-être '' homosexuel ''
et
selon mon ex épouse cela le dérangeait beaucoup, le perturbé, lui
faisait peur soit disant, à ce
moment
là il avait plus de 10 ans, alors que moi son propre père je
l'avais élevé dès sa naissance,
pris
soin de lui, aimé, donné tant d'affection, d'amour, il n'avait
jamais fait allusion à quoi que se
soit
avant, sans compter sur ce que j'avais vécu enfant, adolescent,
jeune adulte par mon beau-père,
mais
d'un seul coup tout cela était très gênant, voir dangereux pour
lui et pour moi cela à été comme
ci
on m'amputait d'une partie de moi même, bien évidement mon ex se
servait de ça, consciemment
ou
inconsciemment, pour régler sans doute ses comptes avec moi, sans
repenser à tout ce qu'elle
avait
promis à notre rencontre et mariage, alors que moi je ne lui avait
rien caché ; là je l'ai trouvé
vraiment
pas loyale et je ne trouvais pas bien de se servir d'un enfant, de
notre fils, pour m'atteindre
et
se venger.
Au
moment où j'étais dans la pire situation, elle décidait de
m'enfoncer
encore
plus et elle n'arrangeait rien, ne faisait rien pour rester neutre et
faire son travail de mère en
faisant
tout pour ne pas briser la relation du fils avec son père, surtout
quand elle savait tout ce que
le
père avait vécu et subit, mais là elle joua celle qui ne s'en
souvenait plus, tout cela me déchira le
cœur,
l'âme, bien sur il était évident aussi que la place d'un enfant
n'était pas dans cet hôtel, mais
malgré
ma demande, supplications incessantes, pour avoir un logement décent
où je pourrais
recevoir
mon fils que j'avais en alternance par jugement de divorce, je ne
recevais que des réponses
négatives
malgré ma situation de maladie, etc, tout le monde s'en foutait
royalement, j'étais tant
déçu
par tous ces gens, ces politiques, ces soit disant associassions qui
ne menaient à rien et me
faisait
avoir la nausée.
Ce
qui devait arrivé arriva, mon fils se détacha de moi et nous eûmes
plus de
relation
père fils comme je le voulais tant avoir avec lui, oui à cause
d'eux et leurs manques de
compréhensions
à ma situation, ils m'ont fait perdre ce que j'avais de plus cher,
mon fils ; sans
appartement
décent je n'avais pas le droit et envie d'imposer à mon fils de
venir dans cet hôtel en
perdition
qu'il fuyait en plus de moi, cette souffrance et ces épreuves se
rajoutèrent aux autres et
elles
finirent par me clouer au sol, m'empêchant de rebondir en quoi que
se soit, d'avoir les forces
nécessaires
pour sortir de cette situation dans laquelle j'étais, je survivais,
me battais pour vivre,
c'était
tout ce que je pouvais faire et rien d'autre.
Durant
cette période où je fus à l'hôtel, l'addition des ruptures
s'allongea dans
ma
vie, en dehors de mon fils dernier né, de ma fille dont je n'ai plus
eu de nouvelle, ça continua
avec
mon fils adoptif qui lors d'un passage à Toulouse où il habitait à
ce moment là et où je voulais
essayer
d'obtenir un travail qui semblait être fait pour moi, il me reçu
chez lui avec sa compagne et
son
fils que je n'avais encore jamais vu qu'en photo, si j'étais heureux
de ces moments passés avec
lui
et sa petite famille, les désillusions avec des mots qui me
transpercèrent le cœur, s’accumulèrent
jusqu'au
moment où je dus repartir et rentrer à Lagny-sur-Marne.
Tout
commença quand il me parla pour m'avouer qu'il avait baptisé son
fil en
me
montrant des photos de ce moment, puis il me dit de but en blanc que
ça ne me dérangeais pas si
il
ne m'avait pas invité, non seulement je n'avais pas été invité,
mais encore aurait-il fallut que je
sache
qu'il y avait un baptême ; sur le coup j'avalais cette flèche
empoissonnée qui me touchait droit
dans
le cœur, mais cela ne s'arrêta hélas pas là, il me montra des
photos de ma fille, donc sa sœur,
sans
me dire ce que j'aurais tant voulu savoir, son adresse, sa vie, etc,
puis plus tard lorsque nous
sommes
allés nous promener tous les deux, je lui avoua suite à son
insistance depuis un moment
pour
savoir si j'avais quelqu'un dans ma vie ou si je comptais rencontrer
quelqu'un, ce qui serait
bien
pour moi, etc, mais là je décidais d'être cash avec lui pensant
qu'il me comprendrait, alors je lui
dit
qu'il ne me verrait plus avec une femme dans ma vie et j'en profitais
pour lui rappeler tout mon
vécu
et mes déceptions successives, avant de lui dire que j'étais
désormais plus en recherche de
rencontre
avec un homme, ce qui me convenait davantage et mieux dans ma
situation.
C'est
à ce moment là, qu'il m'asséna le coup de grâce en me faisant
comprendre
qu'il n'aimait pas ça, puis il ajouta qu'il ne fallait pas que je
compte qu'il me confit ses
enfants,
que je ne les auraient jamais ; je compris très vite que nous
étions loin l'un de l'autre, à
chaque
extrémité d'un pont dont nous partions chacun vers une rive
différente.
Malgré
cela en partant j'essayais de croire que tout n'était pas perdu et
qu'il
y
aurait encore une chance pour qu'il comprenne, ne juge pas, accepte
en ouvrant son cœur et quand
j’eus
ce travail je crus vraiment que c'était un bon signe, je revint même
chez lui un jour avant de
prendre
mon nouveau poste, mais là aussi je constata que tout ce qui
comptais pour lui c'était pas
moi,
mais comme toujours ces grand-parents et maintenant ces
beaux-parents, moi je n'avais pas ma
place
dans tout ça.
Au
final l'expérience que j'ai eu dans ce nouveau travail se révéla
être un vrai
fiasco
terrible pour moi, à cause d'une employée qui c'était senti
bafouée dans son travail et droit,
mise
de côté injustement par la direction, alors elle se servit de moi
pour assouvir sa vengeance et
régler
ses comptes, ce qui fit qu'en même pas un mois elle m'avait mis au
tapis en peu de temps qu'il
faut
pour le dire, elle avait jouée comme un serpent avec mes sentiments
pour me faire sortir toute
ma
vie, pour cela elle c'est fait passée pour une amie malheureuse avec
des soucis qui se confie, elle
m'a
laissée aussi faire des choses au travail qu'elle savait interdite,
comme aller sur internet en
+
dehors
des heures de travail, en me faisant croire que j'avais le droit,
mais quand je fini par
comprendre
que je mettais fait avoir, trahir, qu'elle m'avait fait tomber dans
sa toile et piégée, qu'elle
avait
même réussit à distiller savamment son poison à tous les autres
collègues à mon égard, en leur
racontant
tout ce qu'elle avait pu savoir de moi, en amplifiant tout sûrement
en plus, sans compter
que
tous mes connections sur internet étaient systématiquement
signalées à la direction qui pouvait
aisément
regarder tout ce que je faisais comme mes mails et les sites de
rencontres gay que je
consultais
pour avoir la chance de rencontrer une personne me correspondant,
mais ce que je ne
savais
pas mais qu'elle oui, c'est que ce genre de connections bloquait
internet et qu'il fallait que la
direction
elle même débloque le système pour le remettre en marche, mais
bien sur à ce moment là
la
direction prenait conscience de l'endroit ou c'était bloqué la
connexion, c'est comme ça que le
piège
c'était refermé sur moi et qu'il était trop tard pour revenir en
arrière, tout c'était refermé sur ma
grande
naïveté, gentillesse habituelle par apport aux êtres humains, au
bout de presque trois
semaines,
je rentrais à Lagny-sur-Marne, davantage déçu et plus amer, dans
ma chambre d'hôtel qui
m'attendait
toujours, au moins là j'avais bien prévu le coup au cas où et
aussi parce que j'avais eu de
bon
conseil.
Quelques
temps plus tard, mon fils adoptif m'informa que sa femme venait
d'accoucher
d'une petite fille, sur quoi je me dépêcha d'envoyer des fleurs
pour cette naissance, mais
peu
de temps après j'envoyais un sms pour lui demander comment ça
allait, si tout se passait bien,
la
moindre des choses pour un père envers ses enfants, mais aussitôt
je reçu un sms retour me disant
qu'il
était en vacances et qu'en vacances il n'avait pas la moindre envie
d'être emmerdé selon ses
mots,
là j'avoue que c'était devenue trop, je ne pouvais plus continuer
ainsi, à me faire piétiner,
rabaisser
en plus par un enfant que j'avais adopté, aimé comme mon propre
sang et qui au final me
jugeait
sans cesse, ne voulait pas me comprendre, sans avoir aucune
reconnaissance, ni affection,
que
des pics, j'en avais assez vécu, entendu, alors je décidais de lui
renvoyer un sms en lui disant
que
au vu de ce qu'il me faisait bien comprendre, que je ne comptais pas
pour lui, que quoique je
fasse,
dise, je ne l'intéressais pas, que seul sa famille comptait, que je
n'en faisais pas parti, alors je
lui
redonnais sa liberté, il était en âge adulte de vivre sa vie et de
se débrouiller seul, je n'ai jamais
eu
aucune réponse à ces derniers mots, plus aucune nouvelle à ce
jour.
A
ce comportement je sus qu'avant même que je vienne le voir, il était
venu
dans
ma ville de Lagny-sur-Marne pour visiter son grand-père à
l'hôpital, mais il n'était même pas
passé
me voir à l'hôtel, ni même envoyé un coup de fil, il était
reparti à Toulouse comme il était
venu,
me laissant déjà comme un étranger que j'étais sûrement déjà
pour lui, à ce moment là j'aurais
du
comprendre, sans doute aurais-je moins eu mal, mais le mal était de
toute façon déjà fait.
En
dehors de mon fils adoptif, il y avait aussi la relation en pointillé
avec
ma
mère, si on ne c'était jamais revu depuis la naissance de mon fils
et qu'elle était restée un certain
temps
sans me parler, elle revint par un coup de fil quelques temps plus
tard, mais c'était plus pareil,
elle
se fâchait pour un oui où un non et c'était reparti pour qu'elle
refasse la tête pendant un certain
temps
encore, puis elle a déménagée des Vosges et de Neufchâteau, pour
le Gers à Cazaubon et là
encore
quand j'avais décidé d'aller à Toulouse, j'ai pensé à tort que
se serait peut-être une manière de
me
rapprocher d'elle et elle de moi, pour tenter de recréer des liens,
s'expliquer enfin, car Toulouse
n'était
pas loin, mais au final je suis retourné à Lagny-sur-Marne et on ne
c'est jamais revu, ni recrée
quoique
se soit, ni faire la paix et qu'elle puisse me demander pardon.
Durant
toutes nos échanges elle a toujours essayée de m'imposer sa façon
de
voir
les choses, de me diriger comme elle l'avait toujours fait, seulement
je n'étais plus ce petit
garçon
bien sage et obéissant, soumis à sa mère, qui n'osait pas la
contrarier, lui faire du mal, etc,
non
j'avais vécu, j'avais subit, souffert, eu beaucoup d'expérience en
tout genre et il était hors de
question
que ma propre mère m'impose quoique se soit, elle avait largement
manquée à son devoir
envers
moi, de protection, d'amour, de respect, elle n'avait plus aucun
droit et encore moins vis à vis
de
ses petits enfants qu'elle essayait quand même de faire que je lui
confis pendant les vacances, ce
à
quoi je lui répondais textuellement « non mais quoi encore, tu
n'as pas su être vigilante pour moi,
me
protéger, faire attention à moi et maintenant avec l'âge en plus
de ta santé fragile, tu serais apte à
faire
attention à mes propres enfants, avec ton mari qui se réjouirait de
leur faire du mal pour mieux
me
toucher encore », là inutile de dire qu'elle l'avait prit très
mal et que je ne l'ai pas eu au téléphone
ni
par mail pendant un long moment.
Elle
ne comprenait pas non plus pourquoi j'étais toujours d'une certaine
manière
en deuil de mon père et elle me disait « moi aussi j'ai perdu
mon père à 14 ans et je ne te
comprends
pas », comment pouvait-elle comprendre, nous ne voyons pas les
mêmes choses,
n'avions
pas subit les mêmes choses et ne menions pas les mêmes combats et
au fil des épreuves de
la
vie, du temps, nous étions partis sur des chemins très différents
et étions devenus deux êtres
étrangers.
Elle
alla même un jour jusqu'à me dire, alors que je refusais encore une
fois
de
me soumettre à ces quatre volontés et de revenir chez elle pour
oublier tout ce que j'avais subit,
pour
que l'on reparte comme avant, alors elle me dit « tu sais, tu
lui dois le respect, c'est quand
même
lui qui t'a élevé... », là je lui répondit aussitôt « quoi,
élever un enfant comme lui l'a fait avec
moi,
c'est pas élever un enfant, je lui dois rien », je n'en
revenais encore pas qu'elle avait été jusqu'à
me
dire ça, finalement elle n'avait jamais compris, on ne c'est jamais
compris, elle avait choisi
sciemment
de baisser la tête et de tout accepter pour sa mère, sa famille,
alors que moi j'avais
décidé
de redresser la tête et de ne pas me taire, de porter mon combat
haut et fort pour le crier et
aider
les autres, faire qu'avec mon témoignage je puisse sauver les
futures victimes et ceux qui
subissaient
ce que j'avais subit, oui nous étions devenus des étrangers qui ne
se comprenaient pas,
mais
c'étaient t-on déjà vraiment compris ?.
En
revenant de Toulouse, le pôle emploi me proposa un emploi en contrat
spécial
à la police municipale de Chelles, je ne cherchai pas vraiment à
comprendre pourquoi on
m'envisageait
là, mais si je fus pris après l'entretien avec les responsables de
la mairie et police
municipale,
je me rendit vite compte que c'était loin d'être fait pour moi ;
d'abord je devais la plus
part
du temps être en vélo VTT, ce qui avec mes problèmes de santé,
insuffisance cardiaque, fatigue
physique,
n'allaient pas de paire avec cet emploi et tout cela fini par me
mettre vraiment à plat.
Là
aussi je découvris un univers très spécial, avec des personnes qui
étaient
là
pour divers raisons, plus où moins bonnes, entre le mec qui se
croyait le plus beaux avec ses gros
muscles
bien saillants qu'il exhibait dans le vestiaire où il se
déshabillait avec fierté, qui jouait en
plus
au Casanova, trompant ses partenaires à tout va avec fierté aussi,
mais ce personnage se
permettait
de faire des leçons de moral dans son boulot et de juger ses
collègues qui étaient
différents
de lui, sans compter les membres racistes avec une certaine
agressivités et les autres
homophobes
qui s'exprimaient clairement et en plein repas, mais là c'était
sans compter sur moi et
puis
la mairie et les chefs qui utilisaient les agents au maximum, les
menant parfois jusqu'à
l'épuisement
et la corde, je n'aimais vraiment pas cette ambiance, cette mentalité
et ce travail.
Un
jour on me mit entre les mains un gros scooter, moi qui n'en avait
jamais
fait,
il était très lourd et je ne me sentais vraiment pas à l'aise avec
cet engin, surtout pas en
confiance
une fois dessus, mais mon collègue plus expérimenté que moi ne me
fit pas de formation
préalable
avant de partir en ballade et en deux trois explications rapides, on
parti en vadrouille ; il
faut
dire que mon collègue était une sorte de tête brûlée, qui
partait au quart de tour dés qu'il y avait
quelque
chose où quelqu'un qui l'intrigué, voir l'agaçait et en vélo avec
ses deux têtes qui me
dépassaient
et ses grandes jambes, il me semait en deux trois coups de pédales
et sans problème, si
au
début je m'époumonais pour essayer de le rattraper, j'ai vite
compris que ça ne servait à rien,
alors
j'ai fini par le laisser partir devant moi tout seul, je devais
prendre soin de ma santé, mais ce
jour
là avec ce scooter géant, mon collègue décida d'aller à la
station service pour faire le plein de
nos
machines et là au moment où j'allais descendre de ma monture, elle
m'échappa des mains et
avec
son poids elle m’entraîna au sol en se couchant sur moi et me
démettant l'épaule, ce qui me fit
hurler
de douleur en pleine station service et tout le monde qui avait
autour et me regardait effarés.
Conduit
aux urgences de Montfermeil encore une fois, où on me mit tout de
suite
sous anti douleur, avant de me remettre d'un coups mon épaule, je
voyais déjà dans mon esprit
que
pour moi c'était la mort du cygne dans ce travail ; après être
rentré à mon hôtel dans ma
chambre,
je décidais que je ne pouvais plus faire ce job et que c'était trop
dangereux pour moi en
plusieurs
points, il était hors de question que j'y retourne ; j'y
retourna malgré tout mais pour
remettre
mes affaires et pour dire en tête à tête à mon chef, tout le bien
que je pensais de sa fine
équipe
et de tout les dysfonctionnements, je ne sais pas ce qu'il a fait
avec tout ce que j'ai pu lui
dire,
mais il m'a bien écouté jusqu'à la fin et je reparti et ne suis
jamais revenu, j'étais beaucoup trop
soulagé
de ne plus y être.
Je
me retrouvais donc dans ma chambre d'hôtel déprimante et je me
forçais
à
en sortir aussi souvent que je pouvais le faire, en me décidant
aussi à trouver le travail qui me
correspondrait
le mieux, voir une formation, mon idée et envie se tourna presque
aussitôt vers le
métier
d'animateur pour personnes âgées en maison de retraite, ce qui
m'attirait beaucoup et puis
j'avais
toujours eu un bon rapport avec cette catégorie de personnes, nous
partagions les mêmes
valeurs
de notre pays, de la vie, en général et avec eux j'avais
l’impression que mon pays n'avait pas
changé
et lorsque je pus trouver deux fois de suite un poste en remplacement
d'animateur en maison
de
retraite, j'y suis allé et j'en avais été très heureux, cela
m'avais aussi renforcé dans mon idée de
faire
ce métier et j'en étais vraiment content.
Durant
ces jours de travail, j'ai passé de très bons moments, rencontré
différente
personnes qui étaient pour la plus part remplis de solitude, de
tristesse, mais aussi d'envie
d'aller
vers les autres, de parler, raconter, partager, aimer, oui j'ai
compris qu'ils avaient encore
beaucoup
à donner et c'est aussi cela qui m'a donné la certitude que c'était
cela que je voulais
vraiment
faire.
Quand
ces remplacement ont cessés, j'étais bien décidé à faire ce
métier
d'animateur
en maison de retraite, mais je me confrontais très vite à des murs,
comme l'obligation
nouvelle
pour l'Europe d'avoir le diplôme BPJEPS animation, pour faire ce
métier ; alors je me mis
à
chercher une formation pour avoir ce diplôme et ainsi trouver plus
facilement un travail, c'est ainsi
que
je me suis orienté vers l'infa à Nogent-sur-Marne, qui faisait
cette formation et qui me donnait
un
dossier de formation à remplir, qui déboucha sur une convocation
pour des tests et entretiens,
mais
je ne fus pas retenu dans un premier temps, ce qui me déçu
beaucoup, mais me désarma pas
pour
autant.
Quelque
temps plus tard alors que je n'y pensais plus, je fus contacté par
l'infa
qui me proposa de commencer la formation en même temps que les
autres élèves, car il y avait
eu
des annulations pour des raisons diverses et j'avais été repêché,
au final je pouvais rentrer en
formation
en temps et en heure et c'était une très bonne chose pour moi,
j'étais bien décidé à aller
jusqu'au
bout et réussir à obtenir mon diplôme.
Toujours
à l'hôtel au moment où je débutais ma formation, cela n'étais
pas
facile,
mais tout en continuant à me battre pour avoir enfin un appartement,
j’essayais dans le même
temps
de réussir ma formation avec mon lieu de stage que je venais de
trouver assez rapidement, ce
qui
me permettais de commencer sérieusement ma formation, tout semblait
aller pour le mieux et
fait
pour que je réussisse ce que je venais d'entreprendre.
Au
fur et à mesure des cours, je découvrais des choses plus où moins
dur
pour
moi, qui semblait être du charabia à des moments, mais je me
forçais à comprendre et rentrer
dans
toutes ces familles et puis il y avait aussi les cadences à un
rythme assez soutenu, mais je
savais
que derrière tout cela, il y avait les moments de stage avec les
personnes âgées en maison de
retraite
et là j'étais très content rien que d'y penser, ce qui me donnais
la patience de mieux
supporter
les cours parfois difficile.
Il
y avait aussi le quotidien avec les autres stagiaires, qui au début
n'étaient
pas
simple, mais au fur et à mesure des liens se créèrent et
l'ambiance devint plus détendue, puis
amicale,
ce qui m'allait beaucoup mieux et me soulagea aussi, car cela m'avait
bien stressé au début.
J'étais
bien quand je me trouvais au contact des personnes âgées et eux de
même
m'appréciaient, mais dans tout cette ambiance il y avait des
craquelures sous le vernis, des
distensions
dans le personnel qui finissaient par empoissonner le bon
fonctionnement de
l'établissement
et la bonne ambiance ; la directrice était plus où moins bien
appréciée et elle avait
placée
sa fille au poste d'animatrice en chef, ce qui déclenchait des
jalousies, tensions, etc, si au
début
j'en étais pas conscient, ça a fini par me toucher, car d'une
manière où d'une autre j'étais en
prise
direct avec la fille prodigue, vu que je travaillais avec elle au
poste d'animation.
Il
faut dire qu'au service d'animation, il y avait aussi une ancienne de
la
maison
et une jeune fille qui venait en renforcement de l'équipe quand il
manquait quelqu'un et
pendant
les congés, mais cette fille était aussi la fille d'une ancienne de
la maison et tout cela faisait
un
mélange électrique et bien sur dans tout cela il y avait des clans,
les pros de la directrice et les
autres
pros pour la fille de la collègue et dans ceux là il y en avait une
douée d'hypocrisie et de
méchanceté,
à l'égard des personnes âgées et de ces collègues, bien sur elle
ne manqua pas de
m'atteindre
d'une manière très sournoise, une de ces spécialités.
Un
jour où on s'occupait des personnes atteintes d’Alzheimer en
hôpital de
jour,
avant qu'elles ne soient définitivement intégrées à l'unité
spéciale de l'établissement, le dragon
de
service arriva pour se ruer sur une des personnes dont nous nous
occupions et elle l'agressa
verbalement
très violemment, car elle ne supportait pas le petit chien que cette
personne avait avec
elle,
car ce chien avait fait ces besoins sur le balcon, selon l'accord de
mes collègues, ce que le
dragon
ne savait pas apparemment, mais la personne atteinte d’Alzheimer
fut très troublé et prit son
chien
sous son bras pour partir de l'établissement, mais en réagissant
très vite j'ai pus l'a rattraper et
la
faire revenir, rassurée et apaisée.
Si
après cet incident tout sembla être comme avant, c'était une idée
et ce qui
c'était
passé avait signé la fin de mon stage dans cet établissement et en
même temps de ma
formation,
par manque de lieu de stage et aussi à cause d'un certain
traumatisme que tout cela
m'avait
causé, à cause de ce dragon malveillant, qui suite à un problème
qui survint avec la même
personne
âgée et son petit chien, que j'ai essayé de régler par moi même
en allant voir les personnes
spécialisées
pour leur demander de l'aide, pour trouver une solution à ce
problème, je me suis
retrouvé
soudain piégé par la fille de la collègue qui monta un bateau avec
le dragon, pour au final
me
faire passer pour un coupable de maltraitance envers la personne au
petit chien, un incroyable
montage
machiavélique quand on y pense et le lendemain quand je revins pour
prendre mon poste,
la
sous-directrice vint au devant de moi pour me signaler que la
directrice qui était malade lui avait
donner
le manda de me dire que mon contrat était résilié et que je devais
prendre mes affaires et
quitter
l'établissement.
Je
vous assure que j'ai été très choqué de ces procédés, j'ai eu
beau vouloir
m'expliquer,
faire comprendre que je n'avais rien à me reprocher, qu'on m’avait
piégé, rien ni a fait,
la
directrice qui était malgré tout à l'écoute au téléphone
pendant tout ce dialogue de sourd, ne céda
pas
et ne voulu rien savoir, elle avait eu sa version hypocrite et bien
manipulée par ces employées
sournoises
et anciennes et pour elle cela lui suffisait et moi je n'étais qu'un
simple stagiaire sans
importance,
le choix d'une façon où d'une autre, était fait d'avance hélas.
Quand
je compris qu'il n'avait plus rien à faire, je pris mes affaires et
parti le
cœur
remplis d'amertume et de déception, j'avais tellement à cœur de
faire cette formation jusqu'au
bout
et d'avoir ce diplôme et là à cause de malveillances humaines tout
était fini, sans que se soit de
ma
faute, ça m'a fait très mal et c'était comme un coup de poignard
que l'on m'enfonçait dans le
cœur
en plus de tout ce que j'avais déjà subit et qui se rajoutait à
cette liste déjà bien trop longue,
j'étais
dévasté et ne savais plus quoi penser, faire.
Je
me suis donc retrouvais face à cette chambre d'hôtel avec mon état
de
dépression,
ma souffrance, avec le sentiment que la vie s'acharnait sur moi
quoique je fasse et là je
n'étais
pas encore au bout de mes peines, car quelques temps plus tard la
nouvelle tomba, l'hôtel
allait
fermé, car pour le maire de la ville, il n'était plus aux normes
dans l'état qu'il était, un état plus
très
frais et nécessitant de gros travaux important de misent aux normes,
ce qui occasionnait des
frais
obligatoires dont les propriétaires étaient loin de pouvoir
financer, ce qui au final les
obligeaient
à vendre, mais aussi dans un premier temps à fermer l'hôtel pour
ne pas risquer selon le
maire,
le moindre danger pour les clients, pour eux même et le voisinage.
Le
pire et le plus choquant dans tout cela c'est que le maire voulait
fermer
l'hôtel
de but en blanc, en mettant tout le monde dehors sans même reloger
les gens avant, donc
évidement
moi même, c'était tout simplement scandaleux, inhumain et là j'ai
repris des forces, mon
bâton
de pèlerin et j'ai fait ce que je pensais être juste, pour moi mais
aussi pour tout ceux qui
vivaient
dans cette hôtel et étaient dans des situations difficiles, dont à
l'évidence ce cher maire se
foutait
royalement.
C'est
comme ça que j'ai écrit au préfet, au ministre du logement, au
premier
ministre,
au président de la république et aux journaux, dont la marne qui à
été à l'écoute et m'a
envoyé
un journaliste qui à fait un article sur moi et l'hôtel, avec une
photo de moi où j'ai tout
raconté
sur ce que l'on comptait faire de nous tous et cet hôtel, puis j'ai
remué les services des
logements,
réussit à téléphoner aux instances d'attributions des logements à
Melun dont la
communiste
Maud Tallet faisait partie, puis l'article du journal de la marne a
paru et là tout c'est
bousculé
comme par hasard, les services sociaux ont contactés les
propriétaires pour s'occuper des
personnes
de l'hôtel les plus fragiles, malades, handicapés et ont fait des
propositions de logements,
d'autres
sont partis après avoir trouvés des logements où une situation
meilleure par eux mêmes.
Pour
moi une proposition de logement arriva enfin, mais c'était un
logement
qui
était dans un triste état, voir insalubre, dont après l'avoir
visité j'ai dit ma façon de penser à ceux
qui
me l'avait proposé et à la structure qui en avait la propriété,
ceux ci ont finis par s'excuser et me
proposer
un autre appartement bien meilleur dans la même cité que celui
qu'ils m'avaient déjà
proposé,
mais vu que l'échéance de fermeture de l'hôtel arrivait à sa fin,
je n'avais pas le choix et vu
ma
situation je n’avais pas la capacité de faire le difficile, si on
peux dire que c'est faire le difficile
de
vouloir un appartement décent et dans un endroit tranquille,
sécurisé, etc, mais j'ai compris que
quand
on était français en difficulté sociale, etc, on nous mettait
d'office dans ces cités où le mal de
vivre,
les mauvais mélanges, le bruit, le communautarisme, l'irrespect, les
voyous, empoissonnaient
l'existence
et la vie de beaucoup de personnes qui voulaient vivre
tranquillement, mais à ce moment
là
au moins j'avais réussit quelque chose d'important pour moi dans ma
vie, j'avais un toit en plus
j'avais
aidé des personnes à ne pas se retrouver sur les trottoirs dans les
rues au début de la fin de
l’automne
et à avoir un toit, un lieu pour se reposer, vivre et ça pour moi
c'était une sacré fierté
encore
aujourd'hui et je remercie Dieu pour cela.
Une
fois dans mon nouveau logement, je me posais enfin, loin de toute
agressivité,
stress, peur de me retrouver dehors et puis le moment de m'occuper de
moi, de mettre
sur
table tout ce que j'avais vécu et depuis un certain temps j'avais
décidé de prendre un
psychothérapeute,
avec qui cela se passait bien et là je décidais sur les conseils de
ce même
psychothérapeute
de commencer un autre travail de psychothérapie avec un autre
docteur pour faire
le
pont avec elle, dont le travail avec moi était selon elle fini, tout
cela eut pour but d'une certaine
manière
de me décider à aller enfin porter plainte pour ce que mon
beau-père m'avait fait subir.
Si
ma décision était prise, c'était beaucoup moins facile de rentrer
dans un
commissariat
de police pour dire je veux porter plainte pour inceste, cela me
stressait et faisait peur,
car
d'un autre côté je ne savais pas ce que tout cela allait
déclencher, j'en avais finalement aucune
idée,
même si je savais que les faits étaient prescrits, mais ce que je
savais c'est que j'en avais assez,
je
voulais qu'on sache qu'il y ait des traces sur ce que j'avais vécu,
si il y en avait dans mon cœur,
mon
corps et mon âme, il fallait une trace dans la justice et il était
plus que temps que j’essaie
d'aller
de l'avant et que mon beau-père et ma mère puisse le savoir, la
souffrance que j'avais subit
qui
était en moi et qu'ils étaient coupable, même si au final ils
risquaient plus rien, mais ça ce n'était
pas
grave pour moi, seule comptait ma démarche.
Le
jour arriva où j'étais bien décidé à aller jusqu'au bout et même
si je
piétinais
un moment devant le commissariat avant d'entrer, avec une grosse
boule au ventre, je fini
par
y entrer et expliquer à l'agent devant moi ce que j'étais venu
faire, puis les choses
m’échappèrent
et je me laissa guider, avant de me retrouver face à un policier et
une caméra, où on
me
posa tout un tas de question pour prendre mon témoignage et ma
plainte.
Cet
entretien dura pendant un long moment, avant que je ça finisse et
que le
policier
me dise que je serais convoqué par un psychologue de la police
judiciaire pour un autre
entretien,
ce dont je n'avais aucune idée sur le comment cela se passerait, ni
comment cela pouvait
fonctionner
et être assez expérimenté pour bien comprendre, savoir que la
personne en face d'eux
disait
la vérité et souffrait réellement.
Dans
cette même période je décidais de rendre mon témoignage à un
journaliste
pour un article dans le journal pour que cela puisse aider les
victimes d'inceste comme
moi,
les sortir de l'isolement, en même temps j'avais ouvert mon blog
incesteetmaltraitanceplusjamais.blogspot.com,
où je racontais mon histoire, donnais des conseils,
parlais
à cœur ouvert de tout ce qui découlait de cet acte ignoble
qu'était l'inceste, je relatais aussi
des
faits de l'actualité sur des jeunes victimes de ce fléau qu'est
l'inceste et la maltraitance, des faits
qui
me touchaient particulièrement.
Avant
que l'article paraisse dans le journal, j'avais prévenu mon fils en
passant
par sa mère, pour qu'elle le prévienne et qu'il ne soit pas
surpris, car lui malheureusement ne
voulait
pas me parler, mais cela ne m'arrêtais en rien, c'était mon combat
et quoi qu'il en pense, je ne
lui
avais rien fait de mal, je l'aimais de tout mon cœur et j'étais son
père avec mes souffrances, mes
blessures,
mon douloureux passé et il n'avais pas à me juger et je le faisais
pour moi, mais surtout
pour
aider toutes les victimes, les futures victimes, les familles, pour
que tout le monde sache et que
l'on
ne se taise plus et ne juge plus les victimes comme des coupables et
qu'on les oblige à se taire,
que
les mentalités changent enfin, oui tout cela c'était mon combat et
ça l'ai toujours.
Quand
j'allais au rendez-vous du psychologue de la police judiciaire,
j'étais
un
peu stressé et circonspect sur ce que tout cela allait donner et
lorsque une femme vint me
chercher
en se présentant comme étant psychologue, je l'a suivie sans trop
me poser de question et
une
fois dans son bureau je me suis assis devant elle et l'entretien
commença.
Pendant
cet entretien elle me posa tout un tas de questions, cela dura un
certain
temps qui me sembla plus ou moins long et où je me demandais par
moment où elle voulait
en
venir et comment avec tout ça, elle pouvait en déduire que je
disais la vérité ou non, si j'étais
bien
traumatisé et avais des séquelles suite à ce que j'avais subit ?.
Lorsque
l'entretien fut terminé, j'avoue que j'étais comme vidé, mais
aussi
très
interrogatif sur tout ce qui venait de se passer pendant ce tête à
tête, mais c'était ainsi et je n'y
pouvais
plus rien, je recevrais le compte rendu et ces impressions par
courrier, en attendant je
reprenais
le chemin de ma vie là où je l'avais laissé, au moment où
l'article du journal avec mon
témoignage
paraissait à mon grand plaisir et joie,enfin je criai au grand jour
ma souffrance, le mal
que
l'on m'avait fait et ainsi mettait le doigt sur mes frères et sœurs
de souffrances.
Après
la parution de l'article j'ai eu quelques encouragements et
félicitations
sur
ma démarche et cela me toucha, même si je n'en ai pas eu autant que
j'aurais souhaité, mais je
veux
penser que malgré cela j'ai touché beaucoup de victimes de l'ombre
où de familles et amis, qui
ont
pus enfin décider de porter plainte, aider et soutenir ceux qui
étaient victimes et tout cela me
faisait
du bien.
Je
ne sais plus combien de temps plus tard je reçu les conclusions de
la
psychologue
de la police judiciaire, mais ce que je sais, c'est que ça confirma
les doutes que j'avais,
elle
n'était certain de rien, n'affirma rien, ça ressemblait même à
des doutes par instant, cela me mit
vraiment
en colère et me confirma ce que je pensais depuis longtemps, tout
ces services d'état,
police,
psychiatrie, notre société, tous étaient très loin de la vérité,
de comprendre, savoir tout ce
qu'une
victime avait subit, tout les traumatismes indélébiles de ce que
l'on aurait pus être, les
profondes
cicatrices intérieures et de l'âme, les incapacités à s'insérer
normalement dans cette
société,
comme tout les autres, etc, non ils ne savaient rien, ne comprenaient
rien et là encore plus
fort
qu'avant je savais que se serait mon combat toute ma vie, avec mon
blog et mon témoignage
dés
que je pourrai le faire et plus que jamais.
Quelques
temps plus tard j’eus encore un retour inattendu sur ma plainte
prescrite,
par un mail de ma mère, qui me disait que je devais bien être
content de ce que j'avais fait,
car
la police était venu chez eux, pour poser des questions à mon
beau-père et ma mère et
évidement
cela ne lui avait pas plus, je rêvais, non c'était bien encore
réel, ma mère ne comprenait
décidément
toujours pas et ne comprendrait sûrement jamais, elle me dit aussi
qu'elle ne voulait
plus
entendre parler du passé, qu'elle était vieille, malade, fatigué
et qu'elle n'avait pas besoin de ça,
qu'elle
voulait être désormais tranquille ; mais moi c'était mon
combat et je ne me tairais plus
jamais,
encore devrais-je crier plus fort sans elle, même si nous nous ne
parlions plus que par
téléphone
ou mail, elle ne supportait pas que je lui dise quoique se soit qui
se rapproche de mon
combat
et vécu, seulement ça faisait entièrement parti de moi désormais
et à un moment ou un autre
je
lui en glisserais deux mots, sur des faits relatés dans les médias
et bien sur,
elle
finissait par faire la gueule un bon moment.
* Je tiens à dire, préciser ici que je viens de trouver il y a quelques semaines un sm qui avait été rangé dans mes sms envoyés, reçus, brouillons,etc, et il date du 21 décembre 2013, 1 peu plus d'un an avant son décès, et quand j'ai lus cet sms, cela m'a touché profondément, troublé, fait mal, car suivant les résultat de mon tête à tête avec la psychologue de la police et d’après son compte rendu, il semble bien que j'ai souffert, mais que rien ne peux être certain d'affirmé que j'ai subit l'inceste, hors lorsque je lit ce message de ma propre mère, que je vous met ici, il est plus qu'évident que ma mère se livre dans une sorte de jeu de la vérité, et à cet instant j'aurais bien été revoir cette pseudo psychologue pour lui dire tout le bien que je pensais d'elle, Dieu me pardonne, mais il est encore une fois plus qu'évident que notre société, politique ,etc ne sont pas dans le bon sens et l'envie réelle des réparations de tout ce que nous les survivant victimes avons subit et avaler....
21 dec 2013 12.23.32
from: m..... monica@orange.fr
Bonjour mon fils et merci pour tes bons voeux que j'apprécie
ton message me fait bien plaisir je ne sais pas trop comment te dire mais c'est difficile en ce moment
ma santé trés précaire...
alors j'ai du mal a communiquer mais je garde le moral ma santé ne me permet pas d'être seul ou alors c'est la maison de retraite...
et franchement j'en es pas l'envie donc heureusement que j'ai un mari malgré que je sais que tu as la haine envers lui à juste raison
Mais moi j'ai besoin de paix pour survivre et il fait tout pour que j'ai une vie le plus agréable possible même si il voulait se racheter peut-être mais je n'est pas le choix et le pardon ça existe surtout en ce moment de noël Jésus est venu pour ça c'est la foi qui sauve, c'est ça noël, mais qui comprend encore ce message............
Voilà ce que je voulais te dire biensur je voudrai davantage de communication avec toi car j'ai gardé le souvenir d'un fils plein de compassion et je pense que au fond de toi tu es toujours le même
Je suis fatigué je te dis à bientôt si tu veux je pense beaucoup à toi merci pour tes vœux, grosses bises mon fils, j’espère que tu vas le mieux possible car rien est facile dans la vie.
Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.
Lagny-Sur-Marne lundi 9 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 6)
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