* Je devrai appelé ces passages, le pardon devenu impossible....
Dans la première année dans mon nouvel appartement, j'ai fait une rencontre qui a été très
importante pour moi, elle venait peut-être d'un site de rencontre, mais ça a été une rencontre très
forte, une relation avec des hauts et des bas, du fort et faible et des moments d’arrêt puis de reprise,
mais celui que je nommerais LUBY, m'a beaucoup apporté et je l'ai aimé du plus profond de mon
cœur et âme, sûrement comme jamais j'avais aimé, mais il y avait tant de raison à cela. Il était tout ce
que je n'étais pas, il avait lui aussi vécu des choses dans son enfance, des choses qui l'avait révolté,
c'était pas aussi dur que moi selon ce qu'il m'a dit, mais lui cela l'avait rendu très fort, déterminé, il
avait décidé à un moment que personne ne lui ferait plus de mal et que se serait toujours lui qui
mènerait la danse ; il était vraiment fort, plein de charme viril, le plus beau pour moi, j'admirai ce
qu'il était, il était intelligent, savait où il allait, ce qu'il fallait faire, avec lui je me sentais en sécurité,
protégé, j'aurais voulu vivre avec lui chaque jour, l'aimer, m'occuper de lui, lui faire du bien, je lui
pardonnais tout, lui aurait pardonné tout, malheureusement rien était comme je le souhaitais, on se
voyait quand il était disponible, il ne voulait pas vivre avec moi et mon beau légionnaire était très
voir trop indépendant, décideur, solitaire, alors je restais bien trop souvent et longtemps sans le voir à
mon goût et ça me faisait mal, il me manquait toujours trop. Dans ce qui correspondait bien au
personnage, il était entrain de se mettre à son compte en auto-entrepreneur et comme à son habitude,
il allait jusqu'au bout de son projet, mettait tout ce qu'il fallait pour le réussir et aujourd'hui il y a
réussit, ce qui me rend fier de lui, même si à ce jour nous nous voyons toujours en pointillé, à mon
grand regret avec souffrance, mais je l'ai aimé et l'aimerais toujours et je serais toujours là pour lui
dés qu'il en aurait envie, besoin, aussi étrange que cela puisse paraître, car il est plus jeune que moi,
il a été et restera un frère, un ami, un amant, un compagnon et je lui redit ici comme dirait Francis
Cabrel, je t'aime, je t'aimais et je t'aimerais, jamais je ne t'oublierais, car avec la foi que j'ai en moi, il
m'a aussi donné plus de force, d'envie de me battre, la vie me l'a apporté, la vie est ainsi, merci
LUBY, je t'aime... Il est vrai cependant que mon cher LUBY était aussi des deux côtés, aimant autant
les femmes, ce qui n'était pas facile ni pour moi, ni sûrement pour lui, mais ce qui faisait qu'il n'était
pas très démonstratif et dehors il ne montrait rien, ne voulait que rien ne se voit sur ce qu'il était en
dehors de son travail et de sa vie public, tout cela si je pouvais le comprendre, me rendais aussi fou
par moment, ce qui faisait que nous nous engueulions souvent la dessus, ce qui ne m'empêchais pas
de lui pardonner toujours et de l'aimer toujours autant et pour moi je n'avais pas à avoir honte de cet
amour, j'en avais assez bavé comme ça et on m'avait assez détruit, désorienté, je n'avais de compte à
rendre à personne et personne n'avait à me juger, ni à me dire quoique se soit, c'était ma vie, le peux
que je pouvais encore diriger, décider. Le temps passait et malheureusement ne nous revenait pas,
j'avais beau chercher du travail qui serait fait pour moi suivant ma situation physique et selon mes
projets, mais rien ne se passait, je n'arrivais à rien, cela me désolais vraiment, me décevais, mais que
pouvais je y faire, à part avoir appris que les politiques étaient loin de la vérité, d'appliquer les bonnes
méthodes et de dire les bonnes choses, faire aussi du cas par cas pour les gens comme moi, avec leurs
durs parcours, souffrances, blessures, problèmes de santé, physique, ce qui permettrait à ceux qui
peuvent se débrouiller seuls, de le faire sans problème et que de l'autre côté on s'occupe beaucoup
mieux et plus des personnes comme moi et pire, ainsi nous aurions sûrement beaucoup plus de
chance de trouver un réel travail, une vraie situation professionnelle, avec enfin un nouvelle situation
sociale bien meilleure. Comme je l'ai déjà dit, la relation avec ma mère se bornait depuis quelques
années, à des conversations rares au téléphone ou par mail, avec des périodes de coupure où ma mère
était fâchée pour un détail, un oui ou un non, mais j'avais toujours à cœur qu'un jour on puisse enfin
se revoir en tête à tête, qu'on puisse se parler sincèrement, que je lui dise tout se que j'ai à lui dire,
qu'elle comprenne et qu'elle puisse me demander enfin pardon, que l'on se rapproche pendant ses
dernières années de vie, mais pour cela j'envisageais la situation où mon beau-père ne serait plus là,
qu'il serait parti le premier, ce qui pour moi dans mon âme et cœur d'enfant, était plus que normal et
logique, mais ces choses là la vie s'en foutait royalement et la justice humaine n'était pas de ce
monde, pourtant j'aurais du le savoir plus que n'importe qui. En ce se samedi 14 mars 2015, je venais
de finir mon ménage comme à mon habitude, puis je décidais après m'être préparé à manger, que je
laissais sur la table, d'aller chercher mon courrier le temps que mon repas refroidisse un peu, mais au
pied de l'escalier, alors que j'habite au rez-de-chaussée et qu'il ni a que 7 marches pour atteindre
l'entrée et les boites aux lettres et la sortie, j'ai eu une absence, un moment de blanc si je peux dire et
là j'ai glissé dans les escaliers, où je me suis cassé le poignet gauche, à la vue de mon membre tout
tordu et déboîté, je ressenti une grande angoisse, un grand vide, mais je n'arrivais pas à définir d’où
cela venait vraiment, c'est vrai que la vue de mon poignet en plus le gauche, m’effrayais beaucoup,
beaucoup plus qu'il ne me faisait mal à ce moment là, mais maintenant il y avait mes voisins proches
qui étaient enfin venus après avoir entendus mes cris pendant un moment, je n'avais pas vraiment
mal à ce moment là, mais j'étais comme anéantit, comme perdu, comme si quelque chose c'était
cassé en moi, oui bien sur mon poignet gauche était démit, mais c'était au delà de ça et j'ai eu cette
réponse de façon très brutal, cinq mois plus tard, le 4 août 2015. Ce jour là je rentrai de chez mon
cardiologue, pour la visite de surveillance de mon cœur, qui était deux fois par an, à peine rentré mon
portable sonna, c'était un numéro que je ne connaissais pas, mais je décrochais quand même et là je
reçu un choc en pleine face, en plein cœur, mon interlocuteur commença par me dire « bonjour, je
suis Maître X de l'étude notariale de...., vous êtes bien monsieur Thierry G...? » à ma confirmation il
continua « voilà je viens pour régler la situation de votre mère, madame Rita M... », à ces mots je me
suis tout de suite assis et lui ai aussitôt dit que s'il venait vers moi pour régler la situation de ma
mère, cela voulait forcement dire qu'elle était décédée, ce qu'il me confirma avec regret et une
certaine grande gêne en ne comprenant pas qu'on ne me l'avait pas dit, que personne ne m'avait
prévenu. Au final ma mère était décédée le 20 mars jour du printemps à l'hôpital de Nogaro dans le
Gers, mais elle y était rentrée inconsciente trois jours avant que je ne tombe dans mes escaliers, elle
était en fin de vie des suites à une grave maladie, dont elle ne m'avait jamais parlé, à ce moment là à
ce coup de fil, j'avais ma réponse à la question que je me posais cinq mois plus tôt oui quelque chose
c'était cassé, ce fil qui reliait un fils à sa mère, quelque fut cette relation et mon cœur, cela me fit très
mal, car la vie avait encore décidée d'en faire qu'a sa tête et ne m'avais pas permis de faire la paix
avec ma mère, mais en plus elle a laissée mon beau-père lui survivre, celui qui nous avait tant fait de
mal et surtout m'avait détruit. Je n'avais plus eu de nouvelle de ma mère depuis fin juin 2014, à peu
près neuf mois avant sa mort et bien sur à ce moment là elle c'était encore vexée pour un rien et
faisait la tête, je lui avais simplement raconté le calvaire d'enfants que leur père avaient violés et que
leur copain qui était venu chez eux pour les voir, avait lui aussi faillit l'être, mais en rentrant chez lui
il a tout raconté à sa mère, grâce à ce petit bonhomme ces enfants avaient pus être sauvés de leurs
calvaires, car sa mère l'avait écouté et surtout cru en son récit, elle avait fait tout ce qu'il fallait pour
son fils et ces deux enfants là. Même si je n'avais pas l'intention de blesser ma mère avec cette
histoire, elle faisait quand même partie de mon combat, aujourd'hui encore et il fallait que j'en parle
pour en témoigner aussi et je ne pouvais pas en parler à ma propre mère qui elle aussi était concernée,
mais là était toute l'histoire, elle dû le prendre très mal et se referma comme une huître, mais cette
fois se fut la dernière et pour toujours, car elle ne me contacta plus, plus de mail, ni de coup de fil,
moi je lui envoyais quand même des mails plus tard pour savoir comment elle allait, puis pour lui
souhaiter de bonnes fêtes de Noël ainsi que de bonne année 2015, sans savoir la vérité, j'ai même été
jusqu'à lui souhaiter une bonne fête des mères et quelques jours plus tard un bon anniversaire le 27
mai 2015, mais je n'ai jamais rien reçu en retour évidement, le pire c'est que personne ne m'a prévenu
et ce jour là, ce 4 août 2016 avec ce coup de fil, tout m'éclaboussa à la figure, je compris enfin.
D'après les quelques renseignements que m'avais donné le notaire, j'ai pus appelé le service palliatif
de l'hôpital où ma mère avait passé ses derniers instants avant de s'éteindre, je voulais savoir ce qui
c'était passé, ce qu'elle avait eu, mais quand j’eus enfin une personne du service qui avait connu ma
mère, enfin qui s'en était occupé quand elle était arrivée dans ce service, cette personne me dit
comment je pouvais venir maintenant et demander des explications, alors que je n'avais pas été là
avant et pendant son hospitalisation ; alors là je fus très en colère, comment se permettait-elle de me
juger ainsi, sans même savoir ni connaître ma véritable histoire, certes elle avait vu mon beau-père
qui finalement était resté auprès d'elle jusqu'au bout, ce qui était plus que normal, pour une fois il
avait fait ce qu'il fallait, ma sœur était elle aussi venue assez souvent, mais pas une seconde on lui
avait parlé à cette femme du fils de cette patiente, ma mère, ça me faisait terriblement mal. J'ai
répondu à cette responsable de service infirmière ou je ne sais quoi, qu'elle n'avait pas le droit de me
juger et lui expliquait que ce que le mari de ma mère qu'elle trouvait si dévoué, qui avait l'air si
vertueux, m'avait fait et pourquoi ma mère et moi ne nous parlions plus, je pense qu'elle compris le
message et son erreur, mais elle m'avait déjà fait mal en plus à part me dire que ma mère était arrivée
dans le service déjà inconsciente, voir un certain coma et qu'a son grand étonnement, ma mère était
partir très vite, elle ne m'apprit rien d'autre et d'important, selon elle, elle n'avait pas le droit. Après
cet échange très perturbant, je décidai de téléphoner à la mairie de la ville où avait résidé ma mère,
pour savoir ce qu'on avait décidé pour son enterrement et où elle était, mais là aussi je reçu au début
un coup au cœur, quand le conseiller municipal me dit d'un air étonné, qu'il ne savait pas que ma
mère avait un fils, c'était terrible pour moi cette non reconnaissance, mais ce n'était pas là tout le
problème de ma vie, en tout les cas la personne après ces premiers échanges, fut très sympathique et
m'invita même à venir dans sa commune, puis il me dit que ma mère avait été incinérée et qu'il avait
assisté à la cérémonie, qu'il ne savait pas où avait été placé ces cendres, sur quoi je le remercia
sincèrement et raccrocha, avec un gros sentiment de gâchis, de manque de renseignement principal
pour moi, il fallait que je sache tout ce qui était arrivé, c'était comme vital pour moi, ça me bouffait
de l'intérieur mais la seule personne qui pouvait me renseigner c'était ma sœur, seulement elle ne
m'avait pas prévenue, m'avait sciemment ignorée au moment le plus important, puis elle restait avec
son père, ce qu'elle avait toujours désiré d'après mes souvenirs, moi il ne me restait rien, j'étais
vraiment seul cette fois avec ma souffrance, tant de questions dont certaines qui restaient sans
réponses et certaines le resteraient. Seulement au fur et à mesure des jours qui passaient, depuis que
j'avais appris le décès de ma mère, je ne faisais que penser à ce qui lui était arrivé, de quoi était elle
réellement décédée, bien que j'avais une idée par apport à tout ce qu'elle avait déjà eut comme ennuis
de santé, un cancer était le plus vraisemblable, pourtant elle avait surmonté tout ce qu'elle avait eu,
malheureusement celui-ci avait été son dernier combat, ce que je ne pouvais me résoudre à laisser
tomber, sans savoir toute la vérité, ce qui me conduit à prendre sur moi et chercher les coordonnées
de ma sœur, pour l'appeler et lui demander des explications sur ce qui c'était passé et pourquoi je
n'avais pas été prévenu, il le fallait pour que mon esprit soit apaisé et que je puisse faire mieux mon
deuil, je n'avais plus le choix. J'ai cherché le nom de famille de ma sœur, car je ne l'avais pas ni son
numéro de téléphone et son adresse, une fois que j'ai eu le nom j'ai pu chercher et avoir son numéro
de téléphone, il ne me restait plus qu'a appeler ma sœur, mais là il me fallait prendre une grande
inspiration, me rendre le plus calme possible, car je n'allais pas vers elle pour régler des comptes et
me bagarrer, mais pour être rassurer si je peux dire, savoir enfin toute la vérité, cette vérité qui me
rongeait depuis ce 4 août, c'était aussi d'une certaine manière faire un deuil commun entre deux
enfants d'une même mère, deux enfants qui n'avaient pas été traités, élevés, aimé, soutenu, de la
même manière. Je n’eus pas ma sœur au téléphone à mon premier appel, mais j'ai eu ma nièce, que je
ne connaissais pas, mais avec qui je pus avoir un très bon contact, avec douceur, une grande
gentillesse et envie apparente de parler, j'ai aussi senti une profonde peine de la perte de sa grand-
mère, à la fin de la conversation je raccrochai le cœur plus léger en ayant dit à ma nièce que je
rappellerais puisque ma sœur n'était pas là, cependant cela m'avait déjà fait du bien et préparé au
prochain tête à tête téléphonique avec ma sœur. J'attendis quelques jours avant d'appeler à nouveau,
pensant que ma sœur me rappellerait elle même, comme je l'avais demandé à ma nièce, mais rien ne
se passa, elle ne fit pas ce pas là, aussi je décida de la rappeler et cette fois ci je tombai directement
sur elle, ce qui me raidit un peu, puis les mots vinrent naturellement, sans agression et si elle était sur
ces gardes au début, elle se détendit assez vite elle aussi, après m'avoir demandé ce que je voulais
exactement savoir, je lui demandais de me dire ce qui était arrivé à notre mère, comment ça c'était
passé et pourquoi je n'avais pas été prévenu ni de sa maladie, ni de son décès. Enfin à mon grand
soulagement, elle me raconta tout, sans apparemment oublier quelque chose, mais en entendant
certaine chose, je sentais mon cœur saigner, l'attitude de ma mère envers moi son fils était des plus
désobligeante et méchante, jusqu'à dire à ma sœur qui lui demandait de me prévenir, quand elle su
qu'elle était condamnée et qu'elle lui répondit à plusieurs reprises, non, car selon elle j'étais heureux
comme j'étais et qu'il ne fallait pas me prévenir. Seulement dans tout cela, il y avait pas mal de blanc,
de chose non dite, pas approfondie, car avant d'appelé j'avais reçu un courrier du notaire qui m'avait
totalement abattu, troublé, mis en colère, si je n'attendais rien financièrement, je fus cependant
choqué de ce qui était écrit noir sur blanc dans le testament de ma mère, enfin la seule partie dont je
devais prendre acte qui disais en clair, que ma mère léguait tout ses biens à sa fille et la partie de ce
que la loi obligeait à moi son fils, c'est à dire la part restante que la loi exigeait, en langage clair ma
mère me déshéritait, c'était un vrai choc, car moi je lisais dans tout cela, je te renie... Je pense qu'a ce
moment là, c'est ce qui a été le pire pour moi et en regardant cela de plus près, je me rendis compte
que sa démarche pour me déshériter en faveur de ma sœur, ne datait pas de peu de temps avant qu'elle
sache sa maladie, non cela remontait de mars 2006, ce qui me faisait encore plus mal, car je ne voyais
pas pourquoi elle avait fait cela à cette date, car à ce moment là, j'étais entrain de vivre mes derniers
moments de mariage et j'étais en plein divorce, même ce qui était invraisemblable pour moi, c'est
qu'elle aurait pus changer ces dispositions après, même m'en parler pour me dire pourquoi elle avait
fait cela, mais rien, elle n'a rien changée, ni fait quoique se soit pour m'expliquer, elle a laissée cette
marque au fer rouge sur moi, jusqu'au bout elle à tenu jusqu'à la fin dans sa décision à me renier par
cet acte, sans en mesurer les moindres conséquences pour moi, ma souffrance, mon incompréhension,
mais la connaissant mieux maintenant je peux aussi penser qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait et
les conséquences sur moi. Je ne sais pas et ne comprendrais jamais pourquoi elle m'a fait ce clin d’œil
ignoble au delà de la mort, sans même me laisser un mot, une lettre d'explication, sans avoir le
moindre respect, considération, pour tout ce que j'avais subit par son entêtement à vouloir quitter ma
famille, pour épouser cet homme qui avait détruit ma vie et avec lequel elle était finalement restée
jusqu'à son dernier moment de vie, avec qui elle avait décidée de rester et de ne rien faire pour me
protéger de lui quand j'étais un enfant, un adolescent, qui subissait toutes ces foudres et maltraitances
puis inceste, non elle n'a jamais rien fait et là au moment ultime où elle aurait pus me demander
pardon, me dire toute sa tristesse, sa souffrance, ses regrets à ne pas avoir su me protéger, sauver et
bien là à ce moment elle ne fit rien, mais choisit d'en rajouter. Non j'étais là et je suis là, blessé, triste
à ne pas comprendre, accepter ce dernier geste inadmissible, maltraitant contre moi, comment avait
elle pu me faire ça, me faire souffrir autant, non seulement je perdais ma mère, n'avais pas été
prévenu, en plus elle me déshéritait, un geste vraiment conscient qui parlait de lui même, tout cela
faisait beaucoup pour moi, beaucoup trop et aujourd'hui encore je ne m'en remet toujours pas, nous
étions le 3 octobre 2016, plus d'un an après. Quand je réfléchissais à nos derniers contacts, que se soit
par mail où plus rarement par portable, cela remontait au mois de juin 2015 et après plus rien, d'un
seul coup elle avait tout coupé, pourtant ma sœur m'avait dit qu'elle avait été au courant de sa maladie
en octobre 2015, en rentrant de vacances où elle ne c'était pas sentie bien à la fin de son séjour, mais
au début elle avait été opérée et semblait aller mieux, avant qu'en décembre une récidive plus grave
lui annonce qu'elle était incurable ; alors pourquoi durant tout ce temps qui lui restait ne m'avait elle
pas répondu à tous mes mails, de souhaits de joyeux Noël, bonnes fêtes, etc, rien pas un mot, elle me
laissait dans la plus grande incertitude, mais cela avait toujours été comme ça entre nous, surtout ces
dernières années, en pointillés et à ce moment là ça l'était plus que jamais, ce qui à eu le tort de ne pas
trop m’inquiéter, jusqu'à ce que je reçoive ce dur coup de téléphone de ce notaire ce 4 août 2015, qui
restera gravé dans mon esprit. Tout était incompréhensible pour moi, voir insupportable, mais je
n'avais pas le choix de continuer à avancer, vivre, survivre, comme je le faisais déjà depuis des
années, seulement avec une certitude cette fois, il ni aurait pas de nouvelle chance de nous revoir ma
mère et moi pour s'expliquer, se parler, se comprendre, se pardonner et vivre les derniers moments
ensemble, non je n'ai pas eu cette chance et ne l'aurais jamais, en tout cas sur cette terre, mais
certainement là-haut auprès du seigneur, pour l'instant cela m'était refusé et celui qui m'avait fais le
plus de mal était celui qui restait, cela aussi était le plus dur à comprendre et accepter pour moi, je ne
comprenais décidément pas cette vie, si injuste, si cruelle, dure, mais comme je le savais déjà trop
bien, il ne fallait pas garder de la haine en soi, l'envie de vengeance, il fallait s'en libérer, elle ne
servait qu'a détruire d'avantage les victimes, ceux qui souffraient vraiment, non je n'avais plus de
haine, d'envie de me venger, le Christ m'en avait libéré et racheté, j'étais tout simplement un enfant
face à toutes les incompréhensions de cette vie, sa vie, la vie, la mort, etc, comme le chante si bien
Michel Sardou... J'ai vécu ma vie jusqu'à maintenant en restant un enfant qui subissait tout, se prenait
toutes les épreuves les unes après les autres, de plein fouet, comme un choc nouveau à chaque fois,
évidement cet enfant à grandit au fur et à mesure des épreuves et du temps, mais pas à la vitesse
normale de la vie réelle ; aujourd'hui cet enfant et devenu un jeune adolescent de 13/15 ans encore
loin d'être un adulte et de l'autre côté du miroir il y a cet adulte de 53 ans, qui a grandit contraint et
forcé en prenant tous les coups de la vie, sans vraiment comprendre, prendre conscience, mais en se
battant pour survivre jour après jour à toutes épreuves, survivre à l'impossible, être vivant malgré tout
aujourd'hui avec la vie que j'ai qui n'est pas certes magnifique, mais là avec mes combats et l'âge que
j'ai, il ne correspond pas à ce que je suis réellement, j'ai plutôt un âge entre l'ado de 13 ans et l'adulte
de 53 ans, ce qui fait que je ne fais pas cet âge et qu'en moi je ne ressens pas du tout l'âge réel, j'ai
traversé les années en faisant que mon inconscient à retenu ces années, en les faisant défiler d'une
manière étirée, différente, ne voyant pas ainsi passer les années comme tout le monde, comme ci mon
corps avait empêché le déroulement normal du temps et des événements et la métamorphose humaine
et scientifique normale de se développer comme tout à chacun. Aujourd'hui je suis ce que je suis et
rien ne changeras plus, je ne pourrai plus revenir en arrière, retourner dans le ventre de ma mère et
renaître pour vivre une vie meilleure, d'ailleurs je ne voudrai pas retourner dans ce ventre, car il
faudrait déjà que cette mère soit différente, pour qu'elle puisse et veuille me donner une vie meilleure
et se battre pour moi, tout ce qu'elle n'a pas fait dans cette vie, mais je vais continuer à me battre pour
survivre le plus longtemps possible, essayer d'être le plus heureux que je puisse l'être, continuer le
combat de ma vie sur l'inceste et la maltraitance, pour faire changer les choses, les lois et les
mentalités, espérant ainsi que cette lutte ne restera pas stérile. Pour finir tout le récit de ma vie, je vais
essayer de vous donnez mes conclusions, mes conseils pour faire que cela ne se reproduise plus où le
moins possible, comment écouter, venir en aide aux victimes qui viennent se confier à vous, les
choses à mettre en œuvre pour mieux accueillir et soigner, guérir les victimes d'inceste, j’essaierais
d'être le plus simples et précis possible pour être le mieux compris, je vous remercie par avance de
votre attention, compréhension et lecture de mon histoire.
* Il ni a que quelques années après cet à dire cette année, que j'ai pu écrire un texte à ma mère, celle que je comprenais vraiment désormais, sans fard et avec réalité, ce qui faisait vraiment mal et dont l'épine de plus dans mon cœur, allais me faire des souffrances en plus....
MAMAN,
AMOUR AMER, COLÈRE AMOUR
J'ai
mit du temps à écrire pour toi
Le
temps qu'il m'a fallut pour comprendre
Pourquoi
tu n'as pas fait cas de moi
Quand
tu a passé tes derniers jours à attendre
J'ai
tant cherché les raisons à tant de questions
Dont
celle là:pourquoi ne m'a tu pas appelé ?
Pour
pouvoir se parler, dire aurevoir dans l'affection
Que
l'on puisse sortir du silence de toutes ces années ?
J'ai
du mal avec ce notaire qui m'informe
Alors
que cela faisait déjà six mois que tu n'étais plus
Comment
as-tu laissé, même avec les formes
Un
étranger m'annoncer que je t'avais perdu ?
J'ai
biensur revu toutes ces années sans se voir
Juste
en échangeant des sms, mail, téléphone si rare
Ou
toi comme moi n'avons pu changer tout ce noir
Celui
de notre histoire, qui a détruit ma vie sans égard
J'ai
pleuré sur ton départ, j'ai hurlé de douleur
Essayant
de revoir les meilleurs choses de toi pour moi
Mais
j'ai vite compris qu'il ni avait que malheur
Que
tu m'avais entraîné si petit, dans ton avenir à toi
J'ai
vu défiler devant mes yeux tout tes manquements
Tes
laissés faire sur moi par ton nouveau mari
Qui
jour après jour à détruit ma vie et son développement
Même
avec des circonstances atténuantes, tu as été avec lui
J'ai
pensé longtemps que tu resterais après cet homme
Que
l'on pourrait s'expliquer et que j’entendrai ton pardon
Mais
le ciel ne m'a pas permis cela et a refermé ce tome
Et
je reste seul avec mes souffrances, blessures, à perdre la raison
J'ai
compris qu'a force de toujours vouloir te protéger
Ne
pas voir que j'étais manipulé, je n'ai jamais rien construit
Comme
un vampire tu m'as aspiré le sang pour l'avaler
Mais
moi j'étais toujours l'enfant, l'adolescent meurtrit
J'ai
du connaître et subir le pire par tes décisions
toutes
tes absences et abandon, de la part de ton mari bourreau
J'ai
grandi seul entouré de gens invisibles, sans affection
Qui
n'ont jamais reconnu, cru, vu, la vérité et mes fardeaux
J'ai
pourtant le souvenir dans ma peau et âme
Que
j'ai aimé une maman de tout mon cœur
Mon
amour a été fort, intarissable, même en subissant l'infâme
Seulement
le tien ne m'est jamais venu pour mon malheur
J'ai
perdu avec toi celui qui était notre étoile
C'était
la veille de mes deux ans, tu avais vingt sept ans
Dés
cet instant comme une araignée qui tisse sa toile
Sans
mon père, je suis devenu un esprit anéanti et errant
J'ai
traversé tant d'années sans les voir, les vivre
En
moi l'enfant a subit et regardé cet adulte devenu
Et
il y a toujours un cœur pour une maman et survivre
Pour
toi c'est maman amour amer, colère amour, absolu.
A
toi Maman.
Écrit
le mardi 10 avril 2018 à Lagny-sur-Marne, bibliothèque
Par
Hugo Gall pseudo de T. G
Pour encore mieux me comprendre, un petit rappel:
Il m'a fallut, vivre, survivre plutôt, grandir, me faire une personnalité, avec trois familles
totalement différentes et d'une certaine manière destructrices pour moi, ma vie, alors que
je n'étais qu'un enfant, un jeune adolescent, un jeune adulte à peine éclot.
Tout d'abord ma famille maternelle, celle de ma mère, avec ma grand-mère Marie qui
tenait sa famille d'une main de ferme avec bien sur de l'amour, et je dirais beaucoup de
diplomatie suivant les personnes, elle avait la générosité, avec un caractère bien trempé,
surement du à sa dure vie, ce qui faisait que mes oncles de ce côté avaient le même
caractère et tempérament, où chacun voulaient avoir raison, faisait preuve parfois de
mauvaise fois pour avoir le dernier mot et mon grand oncle Louis qui était comme sa
sœur ma grand-mère, qui ce l'a jouait à celui qui aurait le dernier mot.
Dans un sens c'était des Italiens, au sang chaud, mais bien plus, c'était le Vésuve et
Pompéi, enfin dans tout cela ma mère était pratiquement inexistante, elle n'avait pas cette
partie irrationnelle de combat, tempérament et moi tout petit, j'avoue qu'a certain
moment, je me serais bien caché sous la table, voir ailleurs, quand ils étaient tous
ensemble à discuter, disputer, en attendant que celui qui était le plus fort en gueule ait le
dernier mot.
Malgré cela j'étais attaché à ma grand-mère et je ne saurais dire tout les pourquoi, ce que
je suis c'est que tout se passe autour d'elle, avec elle, etc..., elle était le pilier, le centre de
notre vie, ma vie, pendant tout le temps que je l'ai connu de ma naissance à sa disparition
et se fut, c'est encore un grand vide, manque.
D'un autre côté il y avait ma famille paternel, là c'était autre chose, une famille Française
par mon grand-père Lucien, un homme bon, qui malheureusement n'a pas eut la vie qu'il
méritait et peut-être pas la femme qu'il aurait du avoir, car ma grand-mère Madeleine
d'origine Italienne par son père, n'était pas des plus équilibré hélas, ma grand-mère avait
eu une vie très dure, difficile, elle avait perdues des enfants en bas âges, avant de perdre
mon père qui avait 27 ans, d'une manière si tragique, que les relations déjà difficiles avec
ma mère, s’empirèrent pendant des années, je ne suis pas sur qu'elles se soient
pardonnées, malheureusement....
Pour ma grand-mère tout ce qu'elle avait vécus l'avait rendu différentes, triste,
malheureuse, envieuse, médisante, parfois méchante, incomprise; j'avoue que pour
beaucoup c'était très difficile de la supporter, il ni avait que mon grand-père, son Lulu,
dont je n'ai jamais su si c'était un mariage arrangé vis à vis de la grossesse de ma grand-
mère, où s'ils s'aimaient vraiment, quand ils se sont mariés ma grand-mère selon
l’expression, enceinte jusqu'au dents, tout cela reste une question, voir un secret, mais
aujourd'hui, maintenant qu'ils sont tous partis, cela leur appartient...
* pour mon grand-père.
" LE REGARD DE MON GRAND-PERE "
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait tout un beau ciel bleu
Des instants de doute et qui espère
Moments fragiles, douloureux et heureux
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait la flamme de l'amour et la vie
Les années difficiles de toutes ses guerres
La tristesse de n'avoir pas pu vivre ses envies
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait la chaleur et l'humanité
Les douleurs de la perte d'enfant dont mon père
Les sourires profonds et l'affection sincère donnée
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait l'amour vrai qu'il me portait
Les injustices qui le mettait en colère
La richesse de son âme et son cœur qu'il gardait
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait la tendresse d'un petit garçon
Les mots qu'on a pas su se dire et tout les vers
Les souvenirs qui restent en nous comme une chanson
Dans le regard de mon grand-père
Il y avait la certitude que la bonté n'ai pas un rêve
Et il me reste ses leçons dont je me sert
Son image intact que je reverrai sans trêve
Écrit le mercredi 24 novembre 2010 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall pseudo de T. G
Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.
Lagny-Sur-Marne mercredi 25 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 7)
( Merci à vous tous qui lisez et suivez mon histoire, de tout mon cœur, Hugo Gall )
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