Avec mes oncles et ma tante, c'était autrement, il faut dire que
entre ma famille maternelle et paternel ils n'ont pas eu la même vie, éducation, etc, et du côté de ma
famille paternel, c'était plutôt un peu la France d'en bas, comme disent certain, enfin en ce temps là,
pas mal de choses n'étaient pas aussi importante que chez ma famille maternelle.
Ils ne vivaient pas de la même manière, disons qu'il y avait un
côté rive droite et un autre rive gauche, mais à cette époque il y avait aussi beaucoup de choses que
l'on avait pas ou plus, on était pas très loin de la période de l’après guerre 39-45, puis l'Algérie avait
aussi passé par là et tout le monde n'avait pas tout le confort, etc...
Il faut dire que mes grands-parents se sentaient bien ainsi et le
pire c'est qu'ils sont restés comme ça jusqu’à la fin de leurs vies, la cabane au fond du jardin comme
l'a si bien chanté Laurent Gerra en plagiant la chanson de Francis Cabrel, la cabane du pêcheur, moi
j'ai connu cette période, ils semblaient heureux comme ça, mais le modernisme passait par la, devant
leurs yeux et rien ne semblait les faire changer d'avis; vouloir être plus à l'aise...
Malgré tout j'aimais cette famille, avec des grandes tantes,
cousins, cousines, etc, il y avait beaucoup moins de caractères bien trempés, que du côté de ma mère,
il y avait seulement des membres de la famille qui venaient souvent jouer les piques assiettes chez
Lulu et Madeleine, j'ai toujours pensé qu'ils étaient bien trop bon et gentil, bref, mais quand mon père
est décédé tragiquement, les choses se sont misent à changer, les souries se sont transformées en rat,
corbeau de mauvaises augures, comme des vautours autour du corps presque tiède de mon pauvre
père, et mon autre partie d'enfance à du se faire avec toutes ces nouvelles personnes qui étaient
malgré tout ma famille, mais là aussi, c'est installé l'envie, la jalousie, des crises, jugements, etc...
Enfin il y eu cette belle famille que ma mère nous à donnés en
épousant mon beau-père trois ans après la mort tragique de mon père, j'avais 5 ans, là cette nouvelle
famille a été de suite inhospitalière avec nous, il faut dire que de notre côté nous sortions de notre ''
cocon de la région de Coulommiers en Seine-Et-Marne et nous nous trouvions d'un seul coup projetés
dans une région qui semblait ne pas avoir évolué et d'être 20 ans en arrière, avec des regards très
inquisiteurs, fuyants, méprisants, méchants, etc, à part une sœur de mon beau-père, dite Bebette, de la
part de qui j'ai plutôt été bien traité, le reste je n'ai pas de bon souvenir, tout au long de ces années où
il m'a fallut cottoyer cette famille, je n'ai reçu, ressenti, eut, que rejet, indifférences, méchanceté,
insulte pas direct, jalousie, manque d'humanité pour un enfant qui n'était responsable de rien, manque
de chaleur, affection, enfin que dire de plus...
Je n'ai au final gardé aucune relation, contact, avec cette famille,
eux non plus d'ailleurs et puis de toute façon, ils sont tous en relation direct ou indirect avec mon
beau-père, mon bourreau, avec qui j'ai rompu tout contact aussi depuis plus de 20 ans, alors...Voilà
d'une manière général, comment j'ai du grandir, me faire un caractère, une personnalité, en plus de
tout ce que j'ai subit, par ma mère et le plus dure par mon beau-père, mais d'une certaine manière lez
deux finissent par se coller à tout se mal que j'ai subit et aujourd'hui je sais au combien tout se qu'ils
ont fait on détruit l'enfant, l'ado, l'adulte en devenir que j'étais et la personne adulte que je suis
aujourd'hui et qui ne fait que survivre.
Je sais que tout ce que je suis aujourd'hui vient de tout ça, je me
suis toujours senti seul et souvent c'était comme si j'étais une caméra neutre qui tournait les scènes
d'une vie, sans pouvoir agir sur le scénario, à des moments, c'était comme ci c'était quelqu'un d'autre
qui était devant moi et que je regardais vivre, surmonter toutes ces épreuves.
Quoi qu'il en soit, le seul endroit où j'ai vécu les meilleurs
moments de ma vie sont en Italie, à Valpeline; chez ma grand-mère maternelle, j'en ressens l'odeur,
les sensations, l'air pur des montagnes, l'air vif, l'eau de la fontaine qui coule et qui rythme nos nuits,
la bienveillances des gens, des proches comme Dora, Jean Piétro son fils que j'aimais beaucoup et qui
avait connu mon, père, lui aussi quelque part au fond de moi je me disais qu'il aurait pu épouser ma
mère, Marco mon cousin éloigné, avec qui ont faisait les plus grosses bêtises, il avait toujours
quelques choses de plus fort à faire, Anna sa sœur, Grazziéla la cousine et nièce de ma grand-mère,
toujours à parler, faire de grand geste, insulter les voitures en face d'elle, mais je l'aimais bien, sa
mère tante Yolanda, très croyante, qui lorsqu'elle me voyait, me pinçait la joue gentillement et en
souriant m’appelait mon petit curé, aller savoir pourquoi.
Oui c'est de là que je viens, je suis sur au fond de moi et c'est là
que je veux reposer pour mon dernier repos avec mes cendres dispersées, dans ce champs derrière la
maison et ce torrent vif, juste à côté, qui descend des montagnes, ou dans le jardin des souvenirs si il
y en a un, dans le cimetière de Valpeline où est enterré ma grand-mère.
Je pense et repense souvent à ce petit garçon, qui vivait,
subissait les disputes, scènes conjugales incessantes et violentes, entre invectives agressives et mots
durs, insultes et menaces en tout genres, de divorces, frapper, etc, entre un homme mon beau-père qui
était le plus souvent complètement aviné ou en manque ou en pleine crise d'autorité et d'envie de
semer la pagaille et une femme, ma mère, fragile par sa santé et ses petits kilos, dont physiquement
elle ne faisait pas le poids, mais elle s'empêchait pas de répliquer, répondre, et ça durait des heures...
Malgré mon âge, je revois toutes ces scènes, si intenses en
violences verbales, je me demande comment après cela je pouvais aller à l'école sans craquer, comme
si de rien était, sans devenir fou, hurler mes souffrances, idem quand je suis allé au collège, car bien
sur rien ne c'est arrêté pour autant, c'est même le pire qui est arrivé car c'est le moment ou j'ai
commencé à subir l'inceste, tout devenait de plus en plus dur, difficile, mais à part me résultats
scolaires avec des notes juste ou trop basses, niveau trop juste, je faisais quand même face, malgré les
jugement, d'enfants, ados, turbulent, manque de concentrations, n'apprends pas ces leçons, bavarde,
etc, j'en passe, mais jamais personne de ces instituteurs, profs, de cette bonne éducation national, ne
voulait voir plus loin, se poser les bonnes questions, regarder l'enfant l'ados en face, et essayer d'aller
au plus profond e lui pour voir, sentir toute ces blessures, ces souffrances, toutes ces maltraitances,
viols, manque d'amour, délaissé, malheureux, avec une vie et déjà un avenir détruit avant même de
commencer, non pas un seul n'a jamais chercher plus loin que le bout de son nez, de son cœur et
âme...
Reprise de mon manuscrit après cette récapitulation pour mieux comprendre.
SOLUTIONS
ET CONCLUSIONS :
Aujourd'hui même si
les choses ont plutôt avancées et quelques peu
changées
sur certains points, il en demeure pas moins pour ma part, que les
conditions idéales pour
accueillir,
écouter, comprendre, aider, soigner, guérir les victimes d'inceste,
ne sont pas requises et
encore
loin d'y être, c'est pourquoi j'ai crée mon propre blog il y a
quelques années maintenant, pour
apporter
ma vision en tant que victime, mes conseils pour mieux appréhender
les confessions des
victimes,
leur parler, les aider, comment les familles doivent se comporter,
agir, amis et entourage,
c'est
tout cela que je veux développer ici, avec et pour vous les
victimes, les parents, familles,
proches,
etc, pour qu'enfin tous ensemble nous changeons les choses et qu'a
l'avenir les futures
victimes
et les victimes actuelles soient prises en charges dans le respect,
la compréhension,
l’empathie,
qu'ils méritent et qu'ils leur est du.
La
première chose la plus importante pour moi lorsqu’une victime se
confie,
c'est
la personne qui l'écoute, la première personne à qui il a le
courage de se confier et cette
personne
qui elle soit, à le devoir, l'obligation de l'écouter et de ne pas
l'arrêter, ne pas le juger,
mépriser,
mettre en doute sa parole, car à ce moment là c'est ce qui va
déterminer pour la victime, la
force
et les plus grandes possibilités, envies, confiances, de guérir de
ses souffrances, blessures,
chocs,
traumatismes.
Il
est évident que si la première personne qui reçoit le témoignage
de la
victime
d'inceste le reçoit avec cœur, humanité, affection,compréhension,
elle aura 80% de chance
de
s'en sortir plus tard et de pouvoir refaire sa vie avec force,
confiance, sérénité, tout en oubliant
pas
mais avec une grande possibilité de vivre une vie équilibré,
heureuse, à contrario si la victime se
confie
à quelqu'un qui ne la croit pas, ne l'écoute pas vraiment, où pas,
la juge, etc, la victime à plus
de
80% de chance de ne pas avoir une vie équilibré, heureuse, mais qui
sera remplie de souffrance,
blessures,
etc, une vie perturbé, des parcours scolaires, collèges, lycée,
professionnels, intimes, etc,
instables
et fait de déchirement, séparations, coupures, déceptions,
incompréhensions, démissions,
qui
seront plus nombreuses et pour certaine victimes cela sera pire si la
ou les premières personnes
à
recevoir ce témoignage et la propre mère, père, familles, proches,
si la confession n'est pas reçu
avec
affection et reçu comme la vérité.
A
ce moment là, il est évident qu'il est très important que la
victime soit
réconforté,
bien entouré, puis conduit petit à petit à porter plainte, mais
dans un premier temps elle
doit
être éloigné du coupable, si ce n'est pas déjà fait, le plus
sensé c'est de faire partir cet individu
du
lieu où se trouve la victime, si c'est le père, le beau-père,
frère, etc, c'est à ce moment là qu'il y
aura
la première coupure et prise de conscience que la confession à bien
été entendu, comprise et
pas
mise en doute et que les choses vont enfin changer, pour aller sur le
chemin de la guérison et
libération.
Malheureusement pour
ceux qui comme moi ont dit la vérité des années plus
tard,
en étant déjà parti de la maison où tout c'est passé, il est en
général trop tard, surtout si en plus
à
ce moment des aveux, la victime n'a pas été crue, puis non aidée
et soutenue, dans cette situation
les
choses sont beaucoup plus compliqués et difficiles, mais là je suis
plus particulièrement dans
l'esprit
de conseiller dans le cas où les choses sont prises beaucoup plus
tôt, avec de réelles chances
de
faire que la victime puisse avoir une vie la plus équilibré
possible et plus heureuse.
Au
fils du temps qui a passé, j'ai pu penser, analyser les choses,
comprendre
ce
qui a manqué, ce qu'il faut aujourd'hui pour que les victimes
d'incestes puissent avoir toutes les
chances
de s'en sortir dans la vie.
Il
y a aussi les institutions d'état comme l'éducation, qui est loin
d'être à
l'écoute
des élèves et qui préféreront considérer ceux qui arrivent en
queue de peloton, qui ont des
difficultés,
comme des fainéants qui ne font aucun efforts, qui sont dissipés,
ne savent pas se
concentrer,
etc, tout ce que moi j'ai entendu alors que je vivais le pire chez
moi, personne ne c'est
jamais
posé la moindre question, j'ai beaucoup souffert dans toute ma
scolarité, collège, où on ne
me
comprenait pas, comme moi j'avais beaucoup de mal à comprendre,
apprendre, retenir, mon
esprit
était tellement encombré par tout ce que j'avais déjà vécu et
vivais encore, mais personne ne
me
tendait cette main dont j'avais tant besoin, m'ouvrait son cœur, que
j'espérais tant recevoir.
C'est
pourquoi je dis et répète, que les enseignants sont une des parties
les
plus
importantes dans le suivis, sauvegarde, possibilité de vie meilleure
et réussite pour les
victimes,
car eux sont au contact au moins 5 jours par semaine avec les
enfants, élèves, ils finissent
par
les connaître, être psychologue, surtout aujourd'hui ils ont la
possibilité de se poser ces
questions,
réfléchir, quand ils ont devant eux des jeunes élèves en
difficultés, tristes, bavards
anormalement,
avec des notes toujours en baise ou chute vertigineuse, il est
inconcevable et presque
criminel
de passer à côté de tout ces signes à notre époque et surtout de
ne pas s'interroger en se
posant
toutes ces questions vitales.
Il
y a aussi toutes ces institutions dans et autour de l'enseignement
qui
doivent
être plus vigilantes, à l'écoute des signes qui peuvent et doivent
les mètrent sur la piste, les
médecins
scolaires, de famille, les professeurs de sport, natation, etc.
Il
est impératif que la victime soit accompagnée vers toutes les
demandes
qu'il
doit faire le plus tôt possible pour commencer le chemin de sa
délivrance et guérison, mais je
préconise
aussi de la part des institutions, des dirigeants, personnes privés
d'autorité, de créer des
lieux
de vie où recevoir les victimes le temps qu'elles reprennent vie,
confiance, force, avec pendant
leurs
séjours, toutes les aides, soutiens, soins, etc, qu'elles auront
besoin, mais ces lieux devront être
très
sécurisés et encadraient pas des intervenants, sans tâches,
fiables, sérieux, de confiance.
Cependant
il est indéniable que les choses changent, les mentalités, les
jugements
ancestraux, les idées toutes faites, les lois, l'information, les
préventions, les accueils
policiers,
les médecins, psychologues, experts de la police judiciaire, le
monde des psychiatres,
qu'ils
soient tous plus à l'écoute, comprennent beaucoup mieux le
fonctionnement et les
changements
indélébiles des victimes, qu'il y ait des droits et reconnaissance
genre cotorep des
victimes
qui sont pour les cas non reconnus à temps, handicapés dans leurs
vies et à vie, c'est cela
pour
ma part, ma vie à été dévasté et j'ai du me débattre avec
beaucoup de difficulté et souffrance
toute
ma vie.
Dans
ce qui concerne les médias, il faudrait plus d'émissions sur le
sujet de
l'inceste
avec des témoignages réelles, mais plus approfondies, avec les
détails des séquelles,
cicatrices
indélébiles, pour que les téléspectateurs comprennent mieux et
que l'on voit les victimes
autrement,
pas comme des bêtes de foire où des exhibitionnistes venant étaler
avec délectation leurs
souffrances
réelles, comment peux-ont dire cela, quand j’entends de telles
paroles, ça me met en
colère,
révolte, c'est si facile et méprisant.
Pour
moi il est évident que le délais de prescription doit être
abolie, pour
l'inceste
et le viol, comme la pédophilie, car si le coupable peux ne plus
faire de récidive, ce qui est
loin
d'être sur et le cas, la victime elle payera toute sa vie, surtout
si elle n'a pu porter plainte dés le
début
de son calvaire, sa vie aura elle été détruite et toute sa vie en
sera bouleversée sans dessus
dessous,
avec pratiquement jamais d'aides, de soutiens, de compréhension,
alors que de l'autre côté
le
bourreau lui, pourra être une personne respectable dans sa vie qu'il
pourra bien réussir, avec une
situation
bien placée, tout cela étant vraiment injuste et déséquilibré,
sans compter que la plus part
du
temps malheureusement, il y aura récidive.
CONCLUSION :
Bien
sur pour moi tout ce que je viens de déclamer, c'est ma pensée, ce
que
je
crois être le plus important à faire d'après mon vécu, mes
réflexions et surtout pour les victimes
qui
sont écoutées à temps, soutenues, aidées, dés le début, car
pour moi comme pour mes autres
frères
et sœurs de souffrances, tout est et sera bien plus différent et
douloureux.
Pour
reprendre ma situation et en tirer ma conclusion finale de tout mon
récit,
je dois redire que ma mère est le moteur de toute cette histoire, la
mère est beaucoup plus
importante
voir l'élément essentiel dans les histoires d'incestes et
maltraitances, pour un enfant elle
représente
l'amour, la sécurité, la confiance, il s'accroche à cette image,
presque une icône et si la
mère
est une mère qui se donne à ses enfants avant tout, en donnant
aussi à son mari et sa vie de
femme,
alors les enfants auraient toutes les chances de vivre une vie
harmonieuse et équilibré, voir
heureuse.
Mais
quand comme moi on hérite d’une mère qui est déjà déstabilisé
par ses
propres
inquiétudes, turpitudes, vécus douloureux, dépressions,
instabilités et plutôt centré sur elle
même
et sa propre vie, alors là les chances pour l'enfant de s'en sortir
sont des plus minces et au fur
et
à mesure du temps qui passe et des épreuves qui arrive comme
l'inceste, les chances deviennent
quasiment
nul si la mère ne se reprend pas et se réveil pas pour sauver son
ou ses propres enfants.
Moi
je n'ai pas eu ces chances, oh je ne donne pas tous les tors à ma
mère,
elle
a eu aussi sa part de souffrances déjà assez dur avant de m'avoir,
mais quand elle m'a eu, alors
qu'elle
ne me voulait pas, après avoir tout fait pour me faire partir comme
elle disait si bien à ces
copines
et bien elle n'a pas fait ce qu'il fallait pour me protéger, comme
une vraie mère devrait le
faire
et puis bien sur il y a eu la tragédie de la mort de mon père, son
mari qui a tout remis en
question
et l'a aussi mit à terre et nous a aussi séparé, éloigné d'une
certaine façon, car mon père
avec
son amour nous rassemblait, nous tenait dans ses bras en une seule
famille, ainsi qu'il faisait
naître
cet amour maternel à ma mère, mais sa disparition si brutale et
tragique, a mit un terme à tout
ça
violemment et assez rapidement avec le premier suicide de ma mère,
qui ne voulait plus vivre et
qui
ne pensait déjà plus à moi son enfant de 2 ans qui lui aussi se
retrouvait si seul, sans père aimé
et
au final sans mère aussi.
Soit,
elle s'en sortit, mais dés cet instant elle n'était plus la même,
elle avait
perdue
cette part de maternité qu'elle avait pu avoir avec mon père et
j'étais devenu pour elle, plutôt
un
fardeau qu'un plaisir et une joie.
Puis
se fut les années d'errances et de combat, entre la famille de mon
père,
sa
propre famille et sa propre vie, moi je devenais un objet de combat,
de règlement de compte entre
familles,
mais aussi une raison pour se battre et survivre, c'est aussi
sûrement à cette période que j'ai
moi
même acquis cette faculté de me battre pour survivre coûte que
coûte en toute situation, moi
qui
était à ce moment là écartelé souvent entre mes grand-parents
paternel et ma mère puis ma
grand-mère
maternelle, j'étais le cochonnet d'un jeux de boules, dans lequel
tous les adultes autour
de
moi, ma propre famille, tiraient à bout portant, sans se soucier de
moi, mes propres besoins et
droits,
ne pensant qu'a leurs propres victoires sur l'autre camps.
Toutes
cette périodes à laissé des traces indélébiles et amères chez
ma mère et
chez
moi, puis elle a choisi de se remarier avec un inconnu venu de nul
part, qu'elle m'obligea de
suivre
avec elle dans une autre région que nous ne connaissions pas et qui
me coupait de toutes mes
habitudes
et des personnes que j'aimais, ma vraie famille, pour au final nous
trouver dans une
famille
qui allait nous haïr et nous détruire davantage, surtout moi
l'enfant sacrifié.
Quand
j'insiste sur ma mère, c'est que je veux vraiment que tout le monde
comprenne
que l'attitude des femmes mères est le plus important et décisif
dans la vie et l'avenir de
leurs
enfants suivant ce qu'elles veulent être, des mères et des femmes
amantes, des épouses et
mères
de famille libres, aimantes, sachant se partager entre leurs vies de
femme, d'épouses de mères
et
surtout prêtes à défendre leurs enfants becs et ongles si leurs
propres maris, compagnons, etc,
leurs
font du mal.
Oui
aujourd'hui j'ai cette certitude, il doit avoir une autre éducation
vis à vis
des
femmes, celles qui deviendrons mères, qui sont mères, plus de
préventions, d'explications, pour
qu'elles
ne deviennent pas les complices de leurs maris et de la destruction
de la vie de leurs propres
enfants ;
on parle sans arrêt de la violence contre les femmes, viols, etc, ce
que je conçois et combat
aussi,
mais on oublie dans ces moments là, de préciser et d'ajouter
sérieusement, qu'a côté de cette
violence,
il y a des enfants qui en souffrent, le subissent aussi, il y a de
l'inceste avec des femmes
mères
qui voient, savent, sentent, mais préfèrent se taire, laisser
faire, pour être elles même plus
tranquille,
pour sauver les apparences, etc, et tout cela n'est pas et plus
supportable, acceptable.
C'est
tout cela que je veux dénoncer, alerter, crier, assez d'hypocrisie,
de
paroles
mesurées, insipides, trop bon enfant, qui ne restent pas dans les
oreilles, les esprits et qui
sont
vite oubliées.
Ce
qui me désole souvent, c'est que je suis obligé de répéter et
répéter des
choses
des plus importantes et que cela ne semble pas alerter les personnes
concernées, celles qui
peuvent
changer les choses, les lois, les consciences...
Pour
conclure, ma mère a choisi de me laisser vivre dans cet atmosphère
pesante,
agressive, mauvaise, déstructurante, sans limite, sans protection,
elle a eu beaucoup
d'occasions
de revenir en arrière, de me sortir de cet enfer, ces souffrances
permanentes,
humiliations,
insultes, rabaissements, mais elle ne l'a pas fait, pour sa propre
satisfaction, orgueil,
bien
être personnel et elle a avec sa décision, précipiter ma
destruction en amenant le pire sur moi,
même
si je pardonne, j'ai pardonné certes à ma mère, mais je
n'oublierais jamais, surtout pour que le
monde
sache et que comme je l'écris ici, le dénonce et que les choses et
mentalités puissent un jour
enfin
changer, pour que plus jamais un enfant n'ait à vivre ce que j'ai
vécu, subit.
Lagny-Sur-Marne Dimanche 13 mai 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 8 et
dernière )
dernière )
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