Je pense et repense souvent à ce petit garçon, qui
vivait, subissait les disputes, scènes conjugales incessantes et violentes, entre invectives agressives et
mots durs, insultes et menaces, de divorce, frapper, tuer, etc...
Tout ça entre un homme mon beau-père qui était le
plus souvent complètement aviné ou en manque ou en pleine crise d'autorité et d'envie de mettre son
bordel.
Moi petit garçon j'étais souvent là du côté de ma
mère, tellement j'avais peur pour elle, évidement dans ma tête et petit cœur d'enfant orphelin de père,
je n'avais qu'une envie, prendre la défense de ma mère, mais face à cet homme, cette brute si
agressive et d'une force si décuplé par tout ces excès, je n'aurais jamais fait le poids.
Malgré mon âge 54 ans aujourd'hui, je revois toute
ces ces scènes, si intenses en violences verbales, je me demande comment après cela je pouvais aller
à l’école sans craquer le lendemain, devenir fou, hurler, idem quand je suis allé au collège, car bien
sur rien ne c'est arrêté pour autant, en grandissant en plus de ce que j'avais déjà du subir, se rajouta
l'inceste, tout était de plus en plus dur, difficile; mais à part mes résultats scolaire et notes
désastreuses, niveau tout juste, je faisais face et personne ne semblait voir, comprendre, s’apercevoir
de quoi que se soit, puisque la seule chose à laquelle ils pensaient et disaient tous, c'est que j'étais un
fainéant, que je ne travaillais pas, j'écoutais pas, évidement tout cela était bien plus facile que de se
plonger dans la réalité de ce pauvre garçon.
Non il était évident qu'aucun de tous ces instituteurs,
professeurs, n'avaient vu, senti, la détresse de cet enfant, adolescent, maltraité, rabaissé, violé, mal et
pas aimé, entre une mère absente et présente sans pouvoir, vouloir et un beau-père abuseur et
maltraitant, non personne ne voyait que cet enfant était très malheureux, avec une vie et un avenir
détruit avant même de commencer...
Ecrit à Lagny-Sur-Marne, dimanche 18 mars 2018, par Hugo Gall pseudo de T.G
( à suivre....)
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