sœur, même si comme à son habitude et peut-être plus qu'avant, ma mère était sur cette fois d'avoir
une fille.
Je sais que j'attendais ce moment de sa naissance avec joie,
frénésie, et quand j'ai vu cette petite poupée j'étais vraiment aux anges, je ne pensais même pas que
c'était une fille , mais c'est vrai que dans le temps, pas à ce moment là j'ai pensé et pense encore que
j'aurais bien voulu avoir un frère qui soit comme moi issu de mon père, avec deux enfants, je ne suis
pas sur que mon beau-père se soit proposé au mariage, et mon grand frère m'aurais protégé, enfin tout
cela n'est que supposition, et bien sur avec de scie, on fait des stréres de bois....
Toujours est-il que j'ai aimé, puis protégé ma sœur, durant
toutes ces années ou j'étais à la maison, comme ma mère j'avais peur pour elle, en plus avec ce que je
savais sur ma mère son beau-père, ce que je vivais moi même, tout était si dure, fragile, difficile à
vivre, comprendre, tout était en moi avec ce mot intérieur " protéger ".
Aujourd'hui, je ne sais pas ce que pense ma sœur, disons
qu'elle est un grand mystère, sait-elle ce que son père à fait à son frère, ma mère lui à t'elle dit, je ne
sais rien de tangible, en tout cas de sa bouche à elle, alors quoi en conclure, qu'elle cautionne, qu'elle
se tait pour oublier, et vivre tranquille, comme l'on fait toute la famille avant elle, ou est la vérité....
Enfin je vous laisse avec ce passage de ma sœur.
UNE
SOEUR :
Quand
je repense à ma sœur, je me demande qui est elle vraiment?Qu'a
t-elle
su
et à qu'elle moment, comment et pourquoi et surtout qu'en pense
t-elle ?
Tout
cela j'en ai pas les réponses, mais là je dois quand même dire
quelques
mots
sur elle, pour mieux comprendre notre relation et ces années de
silences de non relation qui
aurait
du être normal entre un frère aîné et sa sœur.
Depuis
qu'elle était née, ma sœur à toujours été aimée et protégée
par son
père,
ce qui est normal en soi, ainsi que par ma mère qui avait toujours
voulue une fille, ma sœur
elle
à toujours su se servir de cet amour et protection, en grandissant
la petite fille toute mignonne,
savait
faire des bêtises en s'arrangeant pour que se soit moi qui fut
désigné comme le coupable, car
le
petit ange n'était pas capable de faire ces bêtises, pourtant
souvent je l'a voyais bien en faire,
comme
monter sur une chaise pour atteindre le chocolat et d'autres
gourmandises qu'elle raffolait,
mais
que ma mère cachait dans les placards, seulement on disait qu'elle
était trop petite pour faire
ça,
évidement moi j'étais assez grand pour cela et on pouvait pas dire
que j'aimais pas le chocolat,
hélas
et dommage pour moi.
Malgré
tout, ma sœur vivait elle aussi les crises que nous faisait subir
son
père
et en grandissant elle à bien sentit que j'ai été là pour l'a
protéger comme un frère aimant, au
fils
du temps j'ai souvent montré mon affection pour elle, malgré cette
si grande différence qu'il y
avait
entre nous, différence d'amour de nos parents et puis cette
maltraitance que je subissais de son
père,
mais jamais elle n'a montrée de sollicitude, de révolte contre son
père pour tout ce que je
subissais ;
aujourd'hui je ne sais toujours pas avec certitude si elle est au
courant de l'inceste que son
père
m'a fait subir, la seule fois que j'ai pu le demander à ma mère,
elle m'a plutôt répondu d'une
manière
évasive, ce qui fait que je ne sais pas ce qu'elle sait vraiment.
Il
y eu aussi ce moment où elle m'a appelée pour m'annoncer la mort de
sa
grand-mère,
mère de son père, c'est vrai qu'elle était triste au son de sa
voix, ce qui était normal
quand
on perd ceux que l'on a aimé, des grands-parents aimant, bons, etc,
mais dans ce cas là cette
femme
représentait pour moi tellement de mauvais moment passé dans mon
enfance et adolescence,
elle
nous avait fait tant de mal à ma mère et moi, nous avait traité
avec tant de mépris, méchanceté,
avait
tant de fois monté mon beau-père contre nous en le poussant à
boire et être agressif, pour nous
rendre
la vie impossible, non vraiment je n'étais pas prêt ni décidé à
faire de cette femme une sainte,
même
pas au téléphone avec ma sœur qui attendait, espérait de moi je
ne sais quoi, sûrement des
mots
de réconfort, des belles paroles hypocrites que tant de gens disent
à la mort de quelqu'un qui
était
infecte et qu'ils n'aimaient pas, seulement je n'étais pas enclin à
ces paroles de compassion, j'en
était
incapable ; pourquoi m'avait elle appelée pour me dire cela, ne
savait elle pas tout ce que
j'avais
du subir à cause de cette femme durant tant d'année, ainsi que ma
mère, certes, là charité
Chrétienne
veut que l'on pardonne, mais comme je dis toujours on pardonne, mais
on oublie pas et
moi
je ne pouvais pas oublier et sûrement pas à cet instant, d'un seul
coup de téléphone avec ma
sœur
qui ne semblait décidément rien savoir ou ne pas vouloir savoir et
se souvenir,
malheureusement
là elle n'apprécia pas mon manque de compassion et de partage de sa
peine, elle
raccrocha
et je n'eus plus de nouvelle d'elle pendant des années et à l'heure
où j'écris ce livre, je ne
l'ai
jamais revu.
J'ai
eu des nouvelles indirectement par ma mère qui s'en faisait un
plaisir
pendant
un moment, jusqu'à une période où se fut fini et ou ma mère ne me
dit plus rien, mais avant
il
y eut un moment où je su qu'elle c'était mariée, simplement entre
deux témoins, ce qui ne
m'étonna
pas, car je l'avais souvent entendu dire que lorsqu'elle se
marierait, se serait seule avec son
futur
mari et entre deux témoins et sans invités, elle restait donc
fidèle à elle même, plus tard je reçu
un
faire part de naissance, une petite Salomé était née et ma petite
sœur était devenue mère, mais
rien
ne changea entre nous malgré cela.
Quelque
temps plus tard ma mère m'écrivait une lettre pour me mettre au
courant
d'un terrible événement, ma sœur avait accouché d'un petit garçon
nommé Eliott, dans des
circonstances
dramatique, l'enfant à peine né vivait ces derniers instants, il
était né avec une maladie
incurable,
tout cela me rendit très triste, se fut un choc pour moi, je
ressentis une grande souffrance
pour
ma sœur et cet enfant, ainsi que beaucoup d'affection, seulement à
part écrire un texte que je
ressentais,
je ne savais pas quoi faire d'autre sinon une lettre, mais appeler
pour avoir ma sœur en
direct
au téléphone j'en était incapable après ces années de
séparation, aussi je demandais à ma
femme
de l'appeler, malheureusement quand elle appela l'enfant était déjà
décédé et venait d'être
incinéré
à côté de Strasbourg où ma sœur et sa famille habitaient.
En
cet instant solennel j'ai pensé qu'il était trop tard et que je ne
pouvais plus
rien
dire, mais ma mère me fit savoir que ma sœur aurait aimée que se
sois moi qui l'appel et plus
encore
que je sois venu pour être à côté d'elle, mais bien sur que je
l'aurais fait, si ma sœur avait
gardée
le contact avec moi, si elle avait compris tout ce que j'avais vécu,
si elle m'avait intégré dans
sa
vie dés le début, qu'elle m'aurait mis au courant de cette tragédie
qu'elle vivait, que ma mère
m'ait
aussi appelée au lieu je ne sais pourquoi m'envoyer un courrier qui
fut beaucoup trop long à
arriver,
la vie était ainsi faite, ma vie était comme ça, rien ne pouvait
changer à tout cela, nous
étions
fait pour être ma sœur et moi, des incompris et des êtres séparés
à vie.
Pour
moi la vie continuait avec cette famille que j'avais à nouveau
construite
et
qui était loin d'être facile, cependant à un moment il y eut comme
une embellie, un moment
suspendu
entre le ciel et la terre, un goût de bonheur et de début de
Paradis, c'était un week-end où
nous
nous sommes retrouvés ma femme et moi seuls, c'était le mois de mai
où justement Jacques
Chirac
était élu président pour la première fois, pour nous se fut la
félicité tout ce week-end là, nous
sommes
pratiquement restés tout le temps au lit, comme ci rien autour de
nous ne comptait, que
nous
étions seuls au monde, je ne sais pas comment tout cela est arrivé,
ni pourquoi cela ne c'est
plus
jamais passé ensuite, mais de ces moments de grâce, un enfant à
été conçu, je m'en
souviendrais
toute ma vie, ces moments restent gravés en moi, car à partir de ce
moment nous
eûmes
une période de joie, d'un certain bonheur magique, même si tout
cela ne dura pas longtemps
au
final, se fut malgré tout un bon moment en dehors du temps, un
miracle.
La
grossesse de ma femme fut très spéciale, je ne sais pas comment
d'autres
femmes
l'ont vécus, mais pour elle c'était tellement différent de ce
qu'elle avait déjà vécu elle même
et
pour moi se fut si intense, comme ci je le vivais moi même, que
c'était moi qui portait cet enfant,
en
tous les cas dans les trois mois de grossesse, ma femme sentie en
elle bouger cet enfant, il allait
du
côté où il entendait ma voix et il réagissait à chaque fois
qu'il l'entendait, cela se vérifia et
s'accentua
au fur et à mesure des jours qui passèrent et que la grossesse
progressait, car en
grandissant
l'enfant se faisait beaucoup plus présent et comprendre, tout en
étant dans le ventre de
sa
mère ; sans m'en rendre vraiment compte j'étais déjà
viscéralement attaché à lui et lui à moi, ça
ma
femme l'avait déjà bien senti et même dit dés le début de sa
grossesse, même si cela semblait si
étrange
et difficile à croire pour certaines personnes.
Vers
la fin de sa grossesse ma femme fit des expériences, en me plaçant
dans
la
pièce à côté de la salle à manger et là elle me demandait de
parler puis chanter, dés que je le
faisais
l'enfant qui était calme se mettait soudain à bouger, se retourner
dans son sein et à faire des
pirouettes,
les enfants qui observaient la scène étaient stupéfait et en même
temps intrigués, puis
lorsque
je me taisais il s'arrêtait d'un coup, c'était tellement fort tous
ces instants, cette force de lien
in-vitro
entre un embryon pas encore né et son géniteur, ça était et ça
restera les plus beaux
moments
de ma vie, mes plus beaux souvenirs.
Après
avoir été hospitalisée plusieurs jours car elle avait failli
accouchée à
sept
mois, le 16 février arriva et à 20 heure 25 à la clinique
Chanteraine de Brou-Sur-Chanteraine,
notre
petit Anthony voyait le jour avec ses premiers cris, mais cette
fois-ci dés qu'il entendit ma
voix,
il s'arrêta tout net, il se calma et me chercha avec sa petite tête
et ses petits yeux à peine ouvert
qui
ne voyaient pas encore bien, c'était si impressionnant et tellement
fort en sentiment ; alors la
puéricultrice
me proposa de l'accompagner pour aller faire avec elle les premiers
soins de bébé, le
laver,
le sécher, l'habiller, pendant que l'on s'occupait de la maman qui
avait souffert lors de
l'accouchement,
la péridurale qu'elle avait demandée et bénéficié, n'avait
malheureusement pas
fonctionné
et au moment de l'accouchement une sciatique est apparut, qui lui à
fait extrêmement
mal,
encore après avoir accouchée elle en souffrait beaucoup, j'avais
été près d'elle du début jusqu'à
la
délivrance et je ne l'a remercierais jamais assez pour ce
merveilleux cadeau qu'elle m'a fait, que
Dieu
nous accordait aussi, le plus beau des cadeaux.
Les
premiers mois, premières années après la naissance de notre fils,
furent
sûrement
les meilleures moments de ma vie, ci à peine arrivé chez lui mon
petit bébé semblait
s'attacher
d'avantage à son père, il me réclamait souvent et j'arrivais à le
calmer, le réconforter, le
sécuriser
à chaque instant en lui donnant toute l'affection qu'il avait
besoin, peut-être beaucoup trop,
sa
mère m'avait donné toute cette charge, elle c'était elle même
mise de côté pour me laisser le plus
en
osmose avec mon fils, elle savait combien c'était important et
peut-être encore plus que moi
même
d'un certain côté, elle avait sacrifiée ses propres envies et
sentiments pour me les céder, ce
qui
fait que je lui en suis et serais toujours très reconnaissant, car
sinon je n'aurais jamais pu être
aussi
proche de lui pendant tant d'année et vivre une relation si unique,
grâce à elle, j'ai pu avoir et
vivre
cette si grande tendresse, affection, chaque jour, un amour fusionnel
que je n'avais jamais
vécu,
qui était tout nouveau pour moi, qui était si loin de ce que
j'avais vécu avec ma propre fille et
mon
propre fils adoptif, forcément parce que l'on ne m'en avait pas
laissez l'occasion et le droit de le
faire
et vivre hélas pour eux et surtout pour moi, ce qui à été la
raison de notre éloignement et l'a
précipité.
Chaque
jour cet amour grandissait, se fixait encore plus en moi, jusqu'à ne
plus
faire qu'un avec mon corps et cet enfant avec tout l'amour que
j'avais pour lui, c'était devenu
viscéral,
je prenais mon rôle de père très au sérieux et apprenais à
m'occupais de ce bébé, le
changer,
lui donner le biberon, l'habiller, lui faire prendre son bain,
veiller sur lui, son sommeil,
j'étais
toujours inquiet quand je le voyais dormir trop longtemps à mon goût
et qu'il ne se réveillait
pas,
puis assez rapidement ma femme décida de reprendre le chemin de son
travail, elle voulait que
je
reste à la maison et que je prenne trois années de congés dit
parental, ce que j’acceptai finalement
avec
plaisir et sans me poser trop de question, car j'avais pas de travail
à ce moment là et j'étais
tellement
heureux avec mon fils que plus rien ne semblait compter.
Cependant
en plus de mon fils, il fallait bien que je m'occupe en plus de
l'appartement,
des enfants de ma femme, son fils et sa fille, préparer les repas,
les choses du
quotidien
de la vie, ainsi que les jours où mes propres enfants venaient pour
le week-end où les
vacances,
tout cela m'avais d'une certaine manière échappé et je dus m'y
adapter jour après jour,
mais
si j'ai bien essayé les premières années, cela devint trop dur par
la suite, difficile, étouffant.
Si
j'étais dans mon monde idéal et merveilleux avec mon bébé, à
côté de ça
le
monde réel était là et interférait beaucoup plus que j'aurai
aimé, les enfants de ma femme en plus
vivaient
avec difficultés la séparation d'avec leur père, même si ce
n'était pas récent, mais la relation
père
enfant étaient très difficile, le père assumait son rôle plus par
obligation que par amour
paternel,
comme si quelqu'un l'avait forcé à l'assumer et faire ces devoirs
de père, ça lui faisait aussi
plaisir
qu'en même temps il pouvait souvent enrager son ex par son
comportement, seulement il
était
indéniable que les enfants le vivaient très mal, surtout sa fille
parce qu'elle était très proche de
son
père et l'aimait beaucoup, elle aurait même voulu aller vivre avec
lui, mais à sa grande
déception
lui ne voulait pas, par contre le garçon lui ne voulait jamais aller
avec son père et à
chaque
fois qu'il devait partir avec lui, c'était des crises que ma femme
devait gérer pour lui faire
accepter
d'aller avec son père, mais celui ci lui rendait bien et il ne
montrait aucun sentiment pour
son
fils, je sentais sa presque indifférence et la façon évidente de
se forcer à le prendre pour valider
son
rôle, j'avoue que cela me faisait beaucoup de mal pour le petit, ça
me renvoyais à tellement de
chose.
Je
me souviens d'un week-end de Noël où j'avais tout fait pour que le
père
prenne
son fils pour les fêtes, surtout pour qu'ils puissent se retrouver
ensemble, espérant naïvement
que
cela se passerait bien et resserrerait leurs liens, j'avais bien
discuté avec le petit garçon qui avait
fini
de faire contre mauvaise fortune bon cœur, seulement quand le père
arriva il se mit à provoquer
son
fils en lui faisant toutes une pluie de reproche que le pauvre gamin
ne comprenait même pas, il
lui
dit que l'on ne choisissait pas de venir quand ça plaisait et que si
il venait là spécialement pour
Noël,
c'était forcement pour avoir des cadeaux et seulement par intérêt,
à ce moment là j'avoue que
la
désespérance m'envahit avec une grande tristesse, les bras m'en
tombèrent et une colère sourde
monta
en moi avec une grande peine pour cet enfant, qui fini par partir
dans sa chambre d'un seul
coup
en claquant de rage et de larme, la porte du couloir, combien je le
comprenais face à cette
mauvaise
série B que nous venions de vivre, je m'empressais de prendre congé
de cet ignoble père
et
personnage et à l'avenir je me promis et m'obligeai de ne plus
encourager où forcer les enfants à
partir
avec leur père ; ensuite seule la fille y alla pendant un
moment, jusqu'à l'instant où elle aussi
fut
humiliée malheureusement par son propre père et d'elle même elle
décida de ne plus y aller, avec
une
grande souffrance dans son cœur, mais le pire dans tout ça, c'est
que le mal était fait.
Dans
les mêmes périodes, mon épouse était licenciée de son travail où
la
boite
faisait faillite et ensuite elle enchaînait les boulots en intérim,
ce qui la rendues stressée et de
plus
en plus imprévisible, elle s'engueulait avec ses patrons pour un oui
où un non, claquant les
portes
et donnant sa démission, moi je tentais de faire bonne figure et
tendais le dos en priant que
l'on
ne se retrouve pas sans rien, voir à la rue, étant en congé
parental et sans travail, tout cela me
faisais
très peur, me tétanisais, surtout que j'avais le plus besoin
d'équilibre et de stabilité, en, plus
j'étais
partagé entre cette réalité tellement dure et le monde idéal
irréel d'amour avec mon fils que je
ne
savais et ne pouvais pas réagir comme il aurait fallu, en plus de
tout cela je perdais pied avec
mon
passé, ses souffrances qui étaient plus présentes que jamais,
surtout qu'après la naissance de
mon
fils une cassure irréversible cette fois ci, c'était produite avec
ma mère, mais elle aurait déjà du
se
passer depuis bien longtemps, si j'avais été assez clairvoyant et
réaliste.
Cela
était arrivé quand ma mère avait décidée de venir nous voir
après la
naissance
de son petit fils, même si elle était pas venue tout de suite, elle
était quand même venue
trois
semaines à un mois plus tard, une fois arrivée chez nous avec bien
sur mon beau-père, elle
voulue
nous emmener ma femme et moi, en course pour nous faire un cadeau
pour la naissance de
son
petit fils, aussi nous avons laissé les enfants de ma femme avec mon
beau-père, ce qui était
aussi
insensé de la part de mon épouse qui elle était très
clairvoyante, mais à ce moment là ça
semblait
être le mieux pour nous, seulement quand nous sommes revenus de
course, les enfants
avouèrent
à leur mère que mon beau-père leur avait donné dix euros à
chacun, pour qu'ils se taisent
et
le laisse boire tout ce qu'il voulait dans notre bar du buffet de la
salle à manger où on avait mit
tous
les alcools.
* Je pourrais appeler ce passage '' fin d'une relation incestueuse et destructrice et manipulatrice d'un
beau-père et d'une mère '', car c'est bien ce qui est arrivé à ce moment là, et mon cœur remercie
profondément mon ex femme la mère de mon fils et Dieu, surement car rien est un hasard, en tout
cas moi je ni crois pas...
LA CASSURE DEFINIVE;
Lorsque
mon épouse entendit ce que ses enfants lui apprirent, elle se mit
dans
une
colère maîtrisé, mais elle prit ma mère à part entre quatre yeux
et lui dit ce qui c'était passé, ce à
quoi
ma mère répondit que ce n'était pas vrai que des dires d'enfants,
ce qui ne démonta pas ma
femme
qui lui répondit clairement « vous, je ne vous interdirez pas
de venir voir votre fils et vos
petits
enfants, mais lui c'est fini, je ne veux plus le voir chez moi »,
sur quoi ma mère répondit que
c'était
elle et lui, sinon se serait personne, mon épouse lui dit aussitôt
que c'était elle qui le disait que
c'était
pas ce qu'elle lui avait dit, qu'elle faisait ce qu'elle voulait, se
fut la dernière fois que je vis ma
mère
et la première et dernière fois qu'elle vit son petit fils, je
n'oublierai jamais et toutes ces choses
s'ajoutèrent
à tout ce qui me pesait déjà beaucoup trop, une fois de plus ma
propre mère avait choisit
le
pire, à la place de son fils et ces petits enfants, quand je pense à
tout cela cet homme à détruit ma
vie,
mais il m'a aussi fait honte plus d'une fois avec ces délires,
mensonges, alcoolismes, etc,
comme
ci je n'avais pas assez subit et le pire c'est que ma propre mère le
défendait à chaque fois,
pourquoi
n'avais je pas compris beaucoup plus tôt et fait ce qu'il fallait
avant que ce ne soit ma
femme
qui le fasse à ma place.
Peu
de temps après ma mère nous envoya une lettre d'insulte incroyable,
car
elle
nous accusait d'être le diable et elle disait clairement que son
mari était innocent de ce que les
enfants
l'accusait, donc ils étaient des menteurs, c'était inouï et que
répondre à autant de mauvaise
fois,
autant d'inconscience, mais moi avec tout ce que je vivais, je
m'éloignais de tout ce petit
monde
et en plus de ma femme et je plongeais dans des plaisirs sexuels qui
me permettais de
m'évader
le temps d'un instant furtif avec des hommes uniquement de passage,
c'était la seule
sexualité
qui avait fini par me convenir, car j'étais trop malheureux chez moi
avec ma femme, dont
je
n'avais plus envie, des sentiments encore oui, mais plus de ceux de
la sexualité, qui avait fini
entre
nous, ma femme avait du caractère, beaucoup plus que moi, elle
m'avait enfin permit de
couper
toutes relations avec ma mère surtout mon beau-père, mais entre
nous et tout ce que je vivais
désormais,
il y avait un gros fossé et celui-ci se creusait de plus en plus
profondément et sans retour
en
arrière.
Malheureusement je
ne suivais pas le chemin exactement tracé, celui que
j'aurai
du prendre et je me lançais corps et âme dans ces plaisirs
destructeurs, qui étaient devenus
comme
une drogue de substitution, croyant inconsciemment que cela me
soulageait, me donnait des
moments
de plaisir et de court bonheur, si on peut appeler ça bonheur, mais
je ne comprenais pas,
ne
voyais pas, que tout cela était faux, virtuel, m’entraînant vers
le fond et le néant, certainement
pas
vers le soulagement de mes souffrances, maux, ni le bonheur et
surtout pas la lumière.
Quelques
temps après la naissance de mon fils, mon oncle Marius et sa
femme
Évelyne sont venus dîner un dimanche chez nous, comme à notre
habitude on les a bien reçu
et
avec plaisir, ma femme avait mis les petits plats dans les grands
comme on dit, nous étions
content
de les recevoir, malgré tout le mal qu'ils m'avaient aussi fait, là
aussi j'étais bien naïf.
Au
fur et à mesure du repas, nous leur avons parlé de nos projets de
vie, dans
la
construction de la maison que nous désirions construire et dont nous
avions les plans et le terrain,
je
ne travaillais pas certes, mais ma femme avait un bon travail à ce
moment là et je m'occupais des
enfants,
ainsi que de tout le quotidien, nous pouvions espérer avoir de
bonnes aides et taux
d'emprunt
à 0%, en plus nous avions été jusqu'à la Ferté Gaucher pour
bénéficier des prix plus bas
pour
le terrain.
A
peine avions nous parlé de notre projet, que ma tante nous dit son
rejet
avant
d’ajouter qu'il devrait avoir des lois pour interdire des gens
comme nous de construire ; à ce
moment
là nous avons senti les vents contraires tourner contre nous, sans
vraiment comprendre
cette
haine subite, elle n'en resta cependant pas là avec la bénédiction
de mon oncle elle fini par
pointer
notre style de vie, nos collections de vidéos, dvds, cds, disant
qu'on était déjà pas riche et
que
l'on avait pas à acheter toutes ces choses là, etc, comme ci elle
avait fait le bilan de tout notre
appartement,
nous en sommes restés laminés, lessivés, ce qu'ils ne savaient pas
c'est que tous ce
qu'ils
voyaient, n'avaient pas étaient acheté au prix en cours dans les
magasins, car mon épouse et
moi
n'étions pas inconséquent et fous, nous n'achetions que pendant les
soldes et dans les marchés
spéciaux
au prix vraiment bas, ainsi que dans les brocantes et des magasins
spéciaux de Paris où je
pouvais
avoir des cds, dvds, vidéos, neufs à des prix défiants toutes
concurrences, ce qui nous
permettait
de nous faire plaisir sans faire de mal à notre budget.
Quand
enfin ils sont partis et que j'ai fini de les accompagner malgré
tout à
leur
voiture, il a fallu qu'ils en rajoutent en critiquant d'avantage mon
épouse, ce que je n'apprécia
vraiment
pas, mais à cet instant je ne dis rien, car je n'étais plus dans la
réalité, ma capacité à les
entendre
avait cessé depuis un moment et n'avais plus qu'une envie, qu'ils
s'en aille au plus vite.
Lorsque
je remontais chez nous, ma femme et moi étions complètement
retournés,
abasourdis comme ci nous avions reçu un coup de gourdin sur la tête,
nous ne
comprenions
pas ce déferlement de méchanceté et de rejet systématique à
notre style de vie, mais
d'un
autre côté en me remémorant mon enfance, adolescence, je repensais
à ma mère qui avait
souvent
dit que cette femme était méchante, jalouse, petite d'esprit et à
chaque fois qu'elle devait
venir
à la maison, ma mère était malade et stressé tous les jours avant
qu'elle n'arrive et quand elle
était
enfin arrivée, elle lui en mettait plein la vue, se montrant en plus
odieuse, méchante, entre réf
flexions
et rabaissements, ce qui faisait que lorsqu'elle partait, ma mère
était énervée et malade
pendant
des jours.
Je
m’apercevais que finalement elle n'avait pas changée et qu'elle
reproduisait
ce qu'elle faisait à ma mère, en changeant de tête de Turc,
maintenant c'était à moi
qu'elle
avait décidée de déverser tout son fiel, sa jalousie, mais je fini
aussi par me souvenir que moi
aussi
elle me critiquait quand j'étais petit, finalement cela ne changeait
jamais, mais ça devenait
insupportable
avec l'âge adulte que j'avais atteint, en approfondissant tout cela,
je me rendais aussi
compte
que cette femme n'avait rien fait dans sa vie, qu'épouser le plus
jeune de mes oncles, le petit
dernier,
chéri par sa mère et qu'avec lui elle avait eu la chance de tout
avoir et de ne jamais
travailler,
ainsi que d'avoir eut une vie heureuse, mon oncle lui apportant par
sa très bonne position
dans
la vie professionnelle, un haut standing et la sécurité ; mais
madame au lieu de remercier le
Seigneur
pour tant de bienfait, elle préférait répondre par de la
méchanceté gratuite vis à vis de ceux
comme
moi et ma mère qui avaient souffert et souffraient et n'avaient pas
eut sa chance, pourtant
elle
avait vu tous les malheurs qui nous étaient tombés dessus, mais
rien ne l'avait jamais atteint, pas
même
son cœur, si toutefois elle en avait un.
Je
me souviens de cette nuit que nous avons passé avec ma femme et moi
ce
soir
là, nous avons étés agités, énervés, avons eut des cauchemars
toutes la nuit, nous étions si triste,
amer,
ne comprenant toujours pas pourquoi tout ce déchaînement de haine
gratuite.
Le
lendemain matin nous étions pas bien du tout, complètement encore
sous
les
coups que nous avions reçus la veille, mais moi je savais que je ne
me laisserais plus traiter
ainsi
et qu'a la moindre occasion, je renverrais toute cette méchanceté à
la tête de qui de droit et que
se
serait définitivement fini, c'était déjà fait avec ma mère et
beau-père, se serait la suite logique, ils
étaient
peut-être de ma famille, mais cela ne leur donnait aucun droit, même
si mon oncle avait été
mon
parrain, ce qu'il n'a jamais assumé, car à la mort de mon père, il
aurait du avoir une attitude de
père
de substitution qu'il n'a jamais eu, ni par la suite, ce qui au
contraire à plutôt été pire, puisqu'il
m'a
laissé être maltraité par mon beau-père et aussi être rabaissé
par sa propre femme sans jamais la
contredire.
Le
renvois d'ascenseur que j’attendais ne se fit pas attendre, ma
chère tante
m'appela
quelques temps plus tard, pour nous inviter au mariage de ma cousine,
sa fille Fabienne,
trop
content de la perche qu'elle me tendait, je commençai à être
plutôt diplomate en lui disant qu'on
était
désolé, mais que nous ne pourrons pas venir car ma belle fille
venait de tomber et elle avait la
jambe
dans le plâtre, ce qui était vrai, c'est vrai aussi que je me
servais de cela pour avoir une
raison
de ne pas accepter son invitation, mais je la senti se raidir au
téléphone et elle me dit que cela
ne
justifiait pas de ne pas pouvoir venir, on pouvait quand même venir
avec elle et que l'on
s'occuperait
bien d'elle quand même, puis elle fini par me dire qu'il y avait
sûrement autre chose ;
alors
là je n'attendais que ça, elle l'avait bien cherchée, je lui
répondit que puisqu'elle insistait, que
oui
il y avait bien une raison, qu'elle nous avait beaucoup blessée la
dernière fois qu'elle était venu,
qu'ils
nous avaient fait très mal en nous rabaissant comme ils l'avaient
fait, nous critiquant autant et
que
nous ne l'acceptions pas, que jamais plus on ne nous parlerait ainsi,
c'est alors qu'elle monta sur
ces
grands chevaux et que son naturel reprit le dessus en me balançant
au visage « faite comme
vous
voulez, c'est n'importe quoi, tu devrais te faire soigner comme ta
mère » et elle raccrocha
sèchement
d'un seul coup, je resta là avec cette phrase qui se mit à
raisonner en moi très fort « te
faire
soigner comme ta mère ».
Elle
avait peut-être raccrocher, mais sa langue de vipère avait fait son
œuvre
et
faisait écho en moi, comme une énorme souffrance, je comprenais
encore plus que depuis tant
d'année
elle avait pris ma mère pour une dingue, mais aujourd'hui elle me
considérait de la même
manière,
comment avais je pus croire si longtemps que ces gens qui étaient de
ma famille
m'aimaient
et que je pouvais avoir confiance en eux, compter sur eux, ce jour là
je pris la décision
que
c'était terminé, ils ne me feraient plus de mal, jamais, ni à moi,
ni à ma famille, aujourd'hui
encore
je n'ai plus jamais eu de contact avec eux et on c'est pas revu,
j'avoue que sincèrement il ne
me
manque pas du tout.
Le
lendemain de ce coups de téléphone, ma femme reçu un appel sur son
portable
à son travail, c'était mon oncle Marius qui suite à ce que sa
femme lui avait dit, voulait
savoir
exactement ce qui c'était passé, il ne comprenait pas soit disant,
alors ma femme lui redit
comment
nous avons été blessé, senti rabaissé, puis mon oncle fini par
lui dire aussi « mais Thierry
ne
va pas bien, comment peut-il dire et continuer à dire qu'il a été
violé par son beau-père ? » ; alors
là
mon épouse le reprit un rien agacée pour lui dire « non
Thierry a dit la vérité, vous ne croyez tout
de
même pas qu'il aurait menti sur une telle chose, soyez en sur il
vous a toujours dit la vérité ».
Quand
le soir même ma femme me raconta tout ce que mon oncle lui avait
dit,
j'étais encore plus mal, triste, toutes ces années ou j'avais
innocemment avoué à ma tante et mon
oncle
toute la vérité sur ce que j'avais vécu, en pensant qu'ils
m'avaient crus et compris, même si je
n'avais
jamais ressenti leur compassion et affection depuis, je comprenais
soudainement avec
souffrance,
qu'au final ils avaient fait tout simplement semblant de me croire en
pensant que j'étais
un
affabulateur, au pire comme ma chère tante venait de me dire et
faire comprendre, un maniaco-
dépressif,
voir mytho et là, il n'était plus question de quoi que se soit,ces
gens là n'étaient plus rien
pour
moi, je les rayais ce jour là définitivement de ma vie, ils
m'avaient trop fait de mal, mais aussi
à
ma mère d'un autre côté, ils m'avaient atteint au plus profond de
moi, mon cœur et mon âme et ils
ne
méritaient pas mon pardon, pourtant je me devais vis à vis de ma
foi de leur pardonner, mais je
n’oublierais
et n'oublierais jamais et pour moi c'était vraiment fini.
Je
dois là aussi remercier mon ex épouse pour le partis qu'elle avait
prit ce
jour
là et ma défense face aux sous entendus de ma tante et mon oncle,
de leur non acceptation de
ma
vérité, préférant m'accuser de menteur, voir de fou, etc, je l'a
remercie de tout mon cœur pour la
grandeur
humaine dont elle a fait preuve, même si à un autre moment
malheureusement quand je
décida
beaucoup plus tard de porté plainte et qu'elle fut convoqué, elle
nia être au courant de ce que
j'avais
subit, ce qui me fit très mal aussi.
Dans
toute cette vie largement tourmentée, j'oubliais mes propres
enfants,
enfin
mes premiers enfants, surtout ma fille, quand j'allais les chercher
pour le week-end ou les
vacances,
je n'avais pas la tête avec l'esprit aussi disponible et requis pour
bien m'occuper d'eux, à
ce
moment là ma fille venait souvent vers moi, se serrait contre moi,
mais quand j'ai eu mon fils lui
aussi
en demandait tout autant, sinon plus car il était plus petit et
encore plus proche de moi, alors
ma
fille n'y trouvait pas son compte, ce qui est normal dans un sens,
avec en plus sa mère qui me l'a
donnait
largement pas autant que j'aurais du l'avoir, seulement moi aussi
j'étais loin de tout, entre
ces
deux monde qui m'aspirait, m'étouffait, me laissait un grand vide,
désorienté, incapable de
réagir
et c'est vrai que ma fille à été victime de tout cela, car je n'ai
pas été disponible pour elle, elle
était
là comme si elle était toujours dans cette famille et je n'y
prêtais pas attention, pour moi elle se
débrouillait
toute seule comme les autres, c'était une grosse erreur, mais sans
me justifier, il faut
avoué
que le passé dont l'épisode de sa conception et naissance, avaient
laissés de profondes traces
en
moi, même si l'enfant qu'elle était en était innocente.
Je
regrette ce que j'ai laissé passer sans même le voir, m'en rendre
compte,
mais
il y avait aussi tant de non dit et difficultés entre nous, que tout
cela se noyait dedans, en plus
je
ne l'a voyais pas à chaque fois que j'aurais du l'avoir et ma femme
à fini par me dire qu'elle avait
constatée
que ma fille venait seulement lorsque c'était le moment de donner la
pension, pour
toucher
le chèque, enfin que sa mère me la donnait uniquement pour cette
raison, c'est vrai que je l'a
voyais
plutôt un week-end par mois, que plutôt deux où parfois encore
moins, quand à mon fils
adoptif,
lui n'a pas mit longtemps à ne plus vouloir venir, il semblait qu'il
n’avait jamais été aussi
attaché
à moi que je l'étais de lui et l'aurais pensé, l'avenir me le
prouva malheureusement, une autre
erreur
que je regrette aussi amèrement, j'aurai du lui laisser son nom
qu'il avait quand je me suis
marié
avec sa mère, celui de son grand-père, j'aurai du leur laisser
aussi car ces grands-parents
étaient
plus ses parents que sa propre mère et moi même ensuite, ça n'a
jamais cessé d'être, c'est vrai
qu'après
bien y avoir réfléchit, je ne comprend pas pourquoi ils ne
l'avaient pas adopté eux même.
J'ai
pourtant aimé mes enfants aussi fort et sincèrement que j'ai pu,
malgré
tout
ce que j'avais subit et qui avait fait de moi ce que j'étais, mais
j'ai échoué, tout raté, sans même
m'en
rendre compte, j'ai aussi blessé ma fille indirectement et ça c'est
ce qui fait plus mal, car
aujourd'hui
on ne se voit plus et parle plus, il ni aura jamais la vérité, la
possibilité de se dire les
choses
pour se pardonner, comprendre et repartir de l'avant tous ensemble,
comme je l'ai toujours
voulu,
une vrai famille et en être le père à tous, mais avec enfin de
vrais perspectives.
Il
y avait aussi cette façon dont j'avais été élevé, tout cela ne
m'avais pas
donné
le bon exemple de comment aimer ces enfants, même si tout venait
naturellement pour mon
petit
dernier, rien était écrit et facile pour ma fille, ça aussi je
l'ai prit en pleine figure.
J'avais
réussit à lier des amitiés malgré tout, durant toute cette
période, dont
avec
un Laurent L que jamais beaucoup comme un petit frère, lui aussi
avait souffert dans son
enfance,
pas de la même manière que moi j'avais souffert, mais cela nous
rapprochait sûrement, pas
autant
que je l'aurais souhaité, mais cela m'a aidé un moment et fait du
bien, au même moment
quand
mon fils à eu 2 ans et qu'il est rentré à l'école, j'ai fait la
connaissance de celui qui est devenu
mon
ami, mon meilleur ami, un frère et qui aujourd'hui encore est
toujours là, la seule personne qui
a
été aussi longtemps à mes côtés, m'a souvent aidé et ne m'a
jamais jugé, m'a toujours soutenu, je
dois
lui dire ici toute ma reconnaissance, mon profond respect et toute ma
profonde affection
fraternelle,
ainsi à son épouse Lili, qui a été l'a aussi souvent avec lui et
qui est une bonne personne.
Dans
ces même années, entre la grossesse de ma femme et la naissance de
mon
fils, j'ai également eu une amitié avec Eric, que j'avais rencontré
en emmenant mon beau-fils
Ad
au sport où Eric était animateur bénévole, si je l'ai apprécié
tout de suite, eu beaucoup
d'affection
pour lui, qu'il a été très sympathique avec moi, cela n'a pas duré
bien longtemps, car mon
vécu
avec ma façon d'être lui faisait peur, il ne savait pas quoi faire,
comment être avec moi, quoi
dire
et penser, c'est bien cela que j'ai ressenti trop souvent et encore
aujourd'hui certaine fois quand
je
rencontre quelqu'un avec qui j'ai envie de sympathiser, il y a
l'incompréhension, la fuite trop
facile,
les jugements, etc, c'est pour ça que je me bas aussi, rend
témoignage dés que je peux, veux
aider
toutes les victimes, pour que l'on ne vive plus toutes ces choses si
difficiles à vivre et surtout
que
l'on n'en prenne plus plein la figure gratuitement.
A
un certain moment je ne pouvais plus rester chez nous avec tout ces
problèmes,
même si j'aimais mon fils et être avec lui, qui était né malgré
tout allergique et
asthmatique,
mais je devais vraiment sortir de tout ce que je vivais pour me faire
enfin une
situation,
travailler, gagner un salaire pour ma famille, ce qui était plus que
normal ; alors après
plusieurs
recherches infructueuses dans le domaine de l'aide à l'enfance, où
je pensais avoir ma
place,
je trouvais enfin un emploi en tant que moniteur éducateur non
diplômé aux OAA ( orphelins
apprentis
d'Auteuil ) à Thiais, seulement je n'avais pas bien mesuré dans
quoi je m'engageais, ni le
public
dont j'allais devoir m'occuper et être confronté, dans ma tête et
surtout mon inconscience je
devais
aider les jeunes qui souffraient comme moi j'avais souffert, les
enfants, mais tout cela était
perdu
dans mon esprit et je n'étais pas prêt à faire l'examen psychique
plus que nécessaire à ce
moment
là pour m'éviter le mur que j'allais inexorablement me prendre en
pleine figure.
Du
début difficile jusqu'à la fin, se fut très dur, même si je me
débrouillais
mieux
à des moments, mais c'était un univers très spécial et sûrement
pas fait pour moi, les jeunes
ados
et adultes que j'avais à m'occuper, étaient loin d'être des anges
et beaucoup trop de laisser faire,
de
manque d'autorité, de sécurité, de considération pour nous les
moniteurs, dont la plus part
n'étaient
pas diplômé comme moi, sûrement que vu le travail si difficile il
manquait beaucoup de
volontaire
pour faire ce travail, ce que je comprenais très bien, ces mômes
étaient durs, difficiles,
toujours
enclin à faire les pires bêtises, voir pire, quand ils n'en avaient
pas déjà beaucoup faites en
dehors
où dedans, ils étaient aussi prêt à s'en prendre à nous leurs
adultes référents, à nous affronter
et
à chaque instant tout pouvait partir en vrille comme on dit.
Je
dois avouer que je me suis trouvé plus d'une fois dans une situation
où j'ai
pensé
que j'allais pas m'en sortir, ils étaient tellement imprévisibles,
voir dangereux par moment,
qu'a
la fin de l'année scolaire j'ai rendu mon tablier, je n'en pouvais
plus, j'avais trop peur, je ne
vivais
plus quand j'étais avec eux où quand j'allais prendre mon travail.
C'est
à ce moment là, lorsque mon fils avait été malade pendant que
j'étais
parti
à un camps de vacances avec ces jeunes où ça se passait pas comme
je voulais et me sentais
très
mal, c'est pourquoi j'ai décidé de partir de ce camps par peur que
ça finisse mal et aussi parce
que
j'avais la tension qui avait fini par monter jusqu'à 18, tellement
j'étais mal, j'étais le seul sur 4
moniteurs
à vouloir de l'autorité, des bases, respect, etc et les autres
faisaient comme copains
copains
avec les jeunes, ce qui n'était pas du tout dans mon état d'esprit,
ils allaient en boite avec
eux,
rigolaient avec eux, etc, ce qui faisait qu'on était loin de
l'autorité à laquelle j'aspirais, c'est
comme
ça que je me suis senti de plus en plus mal et fini par partir, en
plus je me sentais coupable
de
ne pas être avec mon fils alors qu'il était malade, puis ma femme
m'a aussi dit qu'elle se sentait
toute
seule et n'arrivait pas à gérer seule les problèmes qu'il y avait
chez nous avec son propre fils à
ce
moment là, elle me dit à sa manière que se serait bien que je
revienne chez nous pour la soulager
et
m'occupais des enfants et veiller sur eux, en évitant que son fils
ne fasse les plus grosses bêtises,
voir
irrémédiables, car ce n'était que le début, là encore je n'avais
pas bu tout le verre que je devais
boire
jusqu'à la fin.
Après
avoir retrouvé le chemin de notre foyer, je repris mes habitudes
d'avant,
étant le père, beau-père, le mari, femme de ménage, le cuisinier
et j'en passe, quand à ma
femme
elle reprenait le chemin de son travail avec plus de sérénité,
sachant que j'étais là à veiller
aux
grains comme je pouvais, malgré que cet épisode de travail aux OAA
m'avait inconsciemment
aussi
marqué et fait plus de mal, c'est comme ça que l'année c'est
écoulée jusqu'à l'été qui arriva et
où
nous avions décidés de partir en vacances pour nous ressourcer,
enfin c'est surtout ma femme qui
avait
décidée ces vacances.
Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.
Lagny-Sur-Marne mercredi 28 mars 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre.....)
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