professionnel, qu'il fut désastreux, d'être utilisé, volé enfin mal payé , promesses non tenues, toujours
choisi le plus mauvais des choix lorsque j'en avait plusieurs, j'ai été trahi, manipulé, insulté, etc.
Hors mit je tien à le dire, l’hôtel restaurant st Christophe de Neufchâteau, ou j'ai été pré-apprenti,
apprenti, puis un peu juste un jeune employé serveur, ou j'ai appris la vie, l'amitié, l'affection,
l'amour,et bien d'autres choses, ou en plus c'était malgré tout pour moi, une intermède dans les
souffrances et tout ce que je subissait chez moi, cela à été d'une certaine manière salutaire à ce
moment là pour moi....
Je tiens à remercier tous ceux qui ont traversé ma vie à ce moment là et qui ont été si bons avec moi,
si amical, etc....
Pour ce qui est du reste de ma vie, parcourt professionnel c'est un vrai désastre, une grande
souffrance, entre gens sans cœur, humanité, profiteur, esclavagiste , sans scrupules et j'en passe, ce
qui fait qu'au final je retrouvais souvent pas mal de ce que j'avais déjà vécu chez moi, et pour moi
celui qui devenait adulte, avec en lui cet enfant qui lui ne grandissait pas mais criait à l'injustice, au
scandale, à j'en ai assez d'être traité ainsi, assez des gens qui profitent de la faiblesse des autres, je
devenais en sorte une cocotte minute, qui se remplissait au fur et a mesure des expériences
décevantes, jusqu'au jour ou elle finirait inexorablement pas exploser, Dieu seul savait comment et
ou....
Il est vrai quand même que peu on comptés pour moi à des moments, ils se reconnaîtrons j’espère,
même si pour moi déjà tant entamé par la vie et les souffrances et cicatrices, j'étais déjà dans une
spirale qui n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, avant d'éclater....
Donc merci à vous mes lecteurs de mieux comprendre ce parcourt professionnel que je vais vous
compter en faisant de mon mieux...Merci à vous.
Hugo Gall Lagny-Sur-Marne, samedi 24 mars 2018 ( pour T.G )
Courtes
expériences professionnelles et chaotiques après l'armée :
Avant
de raconter mes premiers pas dans la vie professionnelle, je dois
raconter
ces courtes expériences que j'ai eu, ces périodes qui se sont
succédées et ne m'ont pas laissé
de
bons souvenirs, mais je veux quand même en parler car ils font
partis de ma vie, c'est aussi des
expériences
difficiles qui ont fait ce que je suis aujourd'hui et ajoutés à
tout ce que j'ai subit et m'a
rendu
également plus fort d'un autre côté.
En
sortant de l'armée, après un très court passage à l'hôtel
restaurant de la
basilique
de Dorémy, j'ai décroché un emploi à Cézanne dans la Marne, dans
un restaurant avec un
nom
qui en avait bien besoin '' Soleil '', le restaurant du soleil, la
ville était vraiment triste, on avait
vite
fait le tour et je ne mis senti pas bien du tout, en plus je vivais
dans un genre de studio dans la
cour
du restaurant, ce qui me donnait l'impression de ne jamais sortir de
là et puis les patrons et
leurs
enfants vivaient au dessus du restaurant, en soit même ils n'étaient
pas méchant, ni vraiment
profiteur.
Cependant
le soir c'était un peu service non stop et ils prenaient des clients
souvent
jusqu'après 21h 30 voir 22h 00 et plus et cela a fini par me mettre
vraiment en colère, car
j'avais
vraiment l'impression de passer ma vie dans ce restaurant et d'y être
exploité et bien sur ça a
alimenté
ma révolte et dans un autre côté, ma mère était malade pendant
cette période et je me
sentais
mal d'être loin d'elle, ce qui me rendait cette ville et ce
restaurant encore plus négatif, si bien
qu'un
jour plus énervé qu'un autre, j'ai décidé de donner ma démission.
Mais
grâce à ma mère et une de ses connaissances, monsieur V qui était
marchant
de vin et à qui j'avais failli racheté sa carte et clientèle
poussé par ma mère, encore, et bien
cette
fois il m'avait trouvé un travail bien plus près de ma mère, à
côté de Chaumont en Haute-
Marne,
dans un petit village, Lanque-Sur-Rognon, dans un coin de nature
sympathique, avec un
ancien
moulin transformé en hôtel restaurant appelé '' le Seuillon '',
ces mêmes patrons en vérité,
avaient
tenus à m'avoir dans leur restaurant, après être venu dans le
restaurant hôtel où je travaillais
avant
de partir à l'armée et quand ce fameux marchand de vin leur parla
de moi, ils sautèrent sur
l'occasion
de m'avoir si je puis dire, c'est ainsi que même sans avoir eu un
entretien d’embauche,
encore
poussé par ma mère, je quittai Cézanne pour commencer aussitôt le
jour d'après dans ce
nouveau
travail, que m'avait trouvé ma mère d'une certaine manière avec
l'aide de ce cher monsieur
V
dont elle était aussi la femme de ménage dans leur maison à sa
femme et lui, plus jeune j'étais
aussi
bien copain avec leur petit fils Ludovic que j'aimais bien.
Quand
j'arrivai dans cet endroit tout nouveau pour moi, tout me sembla très
bizarre,
d'abord j'ai dû aller cherché la patronne à la maternité où elle
avait accouchée quelques jours
plus
tôt, elle était pas vraiment en forme et blanche comme un linge
selon la formule, à faire peur,
j'ai
senti tout de suite une certaine tension dans ce couple et ce
commerce, mais dans un même
temps
je me suis lié très vite d'amitié et d'affection avec le second
cuisinier après le patron chef en
titre,
R me touchais beaucoup, on logeait dans la même chambre dans un
petit bungalow installé
dans
le parc, le problème c'est que nous osions pas nous dire ce que nous
pensions et voulions l'un
et
l'autre, il faut dire que nous étions très jeunes, puis les choses
se compliquèrent, surtout
financièrement
et c'est à ce moment là que R parti faire son service militaire,
j'en fus très triste et
me
senti soudain très seul, il revint me voir chez ma mère une fois et
j'en avais été très heureux, là
aussi
on a pas osé se dire ce que nos cœurs et âme pensaient si fort
surtout le mien, puis je n'ai plus
jamais
eu de ces nouvelles à mon grand regret, aujourd'hui encore je
n'arrive pas à savoir ce qu'il est
devenu,
ni où il se trouve.
Dans
cet hôtel restaurant, les choses empirèrent très rapidement, il ni
avait
plus
d'argent pour les fournisseurs et la banque avait fermé les
robinets, c'était la chute libre, les
tensions
montèrent et les rythmes infernaux de tous les week-end du vendredi
soir au dimanche
après-midi,
entre repas de famille, de groupes, mariages qui finissaient très
tard dans le petit matin,
je
n'en pouvais plus, ce qui faisait que je ne me sentais plus à ma
place dans cet endroit de moins en
moins
en tout cas, puis il arriva un jour où la patronne qui n'était
décidément pas très bien, sûrement
psychiquement
depuis qu'elle avait accouchée et aussi dans sa relation avec son
mari, finie par me
faire
un genre de rentre dedans comme on dit, que je ne compris pas au
début, mais qui devint de
plus
en plus clair, jusqu'au jour où elle me fit un certain chantage, en
me disant que si je n'acceptais
pas,
il me faudrait démissionner, sinon elle dirait à son mari que j'ai
voulu coucher avec elle et il
lâcherait
ces gros chiens sur moi, ça ressemblait à si méprendre à une
scène de la bible avec Joseph
et
la femme de son patron Égyptien, mais moi je n'étais pas Joseph et
j'étais tétanisé à la suite de
cette
conversation et menace, ne sachant plus quoi penser et faire, j'avoue
que j'étais très naïf et
impressionnable
à cette époque et puis en réalité c'est que le mari était
vraiment impressionnant,
jamais
un sourire, plutôt sportif, musclé, rarement parlant et il avait
effectivement deux gros chiens
qui
me faisait vraiment peur.
C'est
ainsi que un peu perdu, je fini par donner ma démission à la place
de
choisir
le lit de ma patronne si gentiment ouvert, car pour moi il était
hors de question de céder à
cette
femme fatale, mais quand ma mère apprit ce que j'avais fait, elle
rentra dans une colère
monstre,
pas parce que j'avais pas cédé à ma patronne, mais parce que
j'avais donné ma démission
et
là malgré mon refus, elle m'obligea à retourner avec elle chez mes
ex patrons pour leur dire toute
l'affaire
et se qu'elle en pensait, j'étais horrifié en pensant à ce que
cela allait donner et sur le parcourt
pour
arriver au restaurant, ma mère et moi nous nous sommes beaucoup
disputés, elle ouvrit même à
un
moment la portière de la voiture en menaçant de se jeter sur la
route, elle était complètement
hystérique,
je ne savais plus quoi faire et dire.
Une
fois que nous sommes arrivés, que nous nous sommes trouvés devant
le
patron,
ma mère lui dit tout ce qui c'était passé et lui expliqua que
c'était inadmissible, que j'avais du
donner
ma démission à cause du chantage que sa femme m'avait fait, il fut
très mal à l'aise à ce
moment
où ma mère lui dit tout cela et il fini par appeler sa femme pour
lui demander des comptes,
ils
étaient déjà dans une sale situation à ce moment là, ça n'a pas
du s'arranger après, mais je senti
bien
que le mari même après quelques explications de sa femme, était
loin d'être dupe, quand à ma
mère
et moi nous en restions là et nous sommes rentrés à la maison,
toujours sous tension entre
nous
deux, elle ne me comprenait décidément pas et pour la première
fois ou elle semblait me
défendre,
elle se comportait très mal, en plus cela n'a rien donné, car après
avoir décidé de dénoncer
ces
bons gens restaurateur et leurs méthodes peu orthodoxe au
prud’homme, ça n'a débouché sur
rien
jusqu'à ce jour et je n'ai jamais su ce qu'ils sont devenus...
Suite
à cet incident très déplaisant si je puis dire, je restais
quelques
semaines
sans travail, au grand dam de ma mère, qui évidement ne me
ménageait pas, comme mon
beau-père
d'ailleurs, je ne vivais pas bien cela, mais quel choix avais-je,
c'est quelques temps plus
tard
que je retrouvais un nouvel emploi à Nancy dans le bas du centre
ville, un vieux restaurant qui
s'appelait
'' Oxebon '', c'était un peu prétentieux, mais c'était un
restaurant de famille et géré à la
vieille
école, le vieux père veillait sur tout, un peu en Maître absolu
sur sa famille qui travaillait tous
avec
lui évidement, il avait aussi un œil très intransigeant sur le
personnel, inutile de dire que c'était
une
certaine exploitation, mais dans la restauration malheureusement
c'était courant à cette époque
et
ça l'ai encore aujourd'hui, peut-être moins, mais le rabaissement
et la non considération est
toujours
là n'en déplaise à certain, sans compter que l'on était loin
d'être bien payé et loin d'y être
pour
les heures réelles qu'on passait au travail et bien sur ça l'ai
toujours en général.
Si
ma mère et beau-père pensèrent à ce moment là et me dirent que
je tenais
enfin
un travail pour la vie, après avoir rencontré mes patrons, moi je
senti très vite que cet
ambiance
et travail ne dureraient pas et que c'était loin d'être ma tasse de
thé, quand je songeai à un
nouvel
emploi, c'est à ce moment là que je reçu une lettre de l'AFPA pour
me dire que j'étais retenu
et
accepté dans une formation de six mois pour passer mon diplôme de
CAP de serveur de
restaurant
que je n'avais pas eu à la fin de mon apprentissage, enfin les
partie écrite et théorie, car
j'avais
eu la partie pratique, cette nouvelle me revenais après avoir passé
des testes et remplis des
demandes
de formations pendant mon service militaire, à vrai dire je ne mis
attendais plus.
Cette
bonne nouvelle arrivait à point pour moi, car je ne supportais plus
ce
petit
monde géré tyranniquement, où les employés étaient rabaissés,
engueulés bien trop souvent à
mon
goût, c'est comme ça que je donnais avec un immense plaisir ma
démission, pour une bonne
cause
cette fois et je me retrouvais très vite à Champs-Sur-Marne dans la
Seine-Et-Marne, dans un
centre
de formation de l'AFPA, en plus l'air de rien je m'étais aussi
rapproché de ma famille, ce qui
malheureusement
ne changea rien...
Pendant
cette formation j'ai eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble
j'ai
passé
de bons moments et j'ai fait de belles rencontres et me suis fait des
amis, dont une célèbre
Paule
qui m'a fait bien rire et avec qui j'ai passé de bons moment, ainsi
qu'avec Paulo le Portugais
un
bon camarade et Nicole qui était un peu notre maman, ce qui faisait
que tous nous faisions un
petit
groupe très proche, qui m'a permis de passer une bonne formation et
d'agréables instants et à la
fin
j'ai enfin obtenu mon sésame le CAP.
Premiers
pas dans la vie professionnel et d'adulte instable :
Précisions: C'est un épisode de ma vie que j'aurai pu appeler " exode ", car à partir d'un moment, ne
supportant plus que je sois à la maison, ou je venais encore de donner ma démission de rage d'être
tombé sur un exploiteur, menteur, profiteur, et j'en passe en plein place Stanislas à Nancy, elle m'a
fait partir au mois de décembre avec ma sœur en avance chez son frère Marius à côté de Meaux, avec
bien sur la certitude que je trouve du travail là-bas et que je ne revienne pas, enfin ne revienne pas
vivre à la maison, mais en faisant cela, ce qu'elle m^me aurait du faire avec moi des années
auparavant, n'était à ce moment là pas bon pour moi, car si je trouvais du travail assez rapidement, il
c'est trouvé que je me suis senti très seul, la famille que je voyais une, deux à trois fois dans l'année,
étaient pas prêt à me recevoir pour tout le temps, enfin je n'était d'une certaine manière pas l
bienvenue pour un long séjour, les choses n'étaient pas pareil et très vite j'ai été de
désenchantement en désenchantement, on ne m'attendait pas, j'étais pas désiré, pas de cette façon en
tous les cas, moi qui avais si souvent rêvé de revenir dans ma famille, je me trouvais devant des
choses que je ne comprenais pas et cela à été une très dure expériences, tout cela aussi grâce à ma
mère qui avait pendant tant d'années tout fait pour m'éloigner de ma famille paternel, de tout mes
origines, nos vies d'avant, là j'étais moi devant le fait accomplis et pourtant il fallait que j'avance
malgré tout, mais dés le début et pendant tout le temps jusqu’à aujourd'hui, je n'ai fais que survivre,
me tromper, ne pas être à ma place, souffrir, être blessé, ne plus être moi, et évidement connaitre des
choses que je n'aurais jamais connu dans ma province, ce qui a été pour moi des vrais séisme
davantage destructeurs, qui ont aussi reculé les possibilités de voir dans l'état que j'étais et que j'avais
besoin de me soigner, sauver, reconstruire; oui cet exode était une chronique d'une défaite annoncé,
seulement je n'étais pas assez fort, clairvoyant pour m'en rendre compte et réagir aussi vite que
j'aurais du, alors j'ai essayé de faire ma vie ici dan cette région, qui m'a toujours rejeté d'une certaine
façon.
Voilà pour une explication qui j’espère vous fera mieux comprendre mon état d'esprit et les
nouvelles épreuves qui se sont rajoutés à tout ce que j'avais déjà subit; vécus, supporté...
Dés
que j'ai quitté l'armée, il m'a fallut vite trouver du travail,
même si mes
anciens
patrons m'avaient gentillement proposé de faire des extra, ce que
j'ai accepté une fois, mais
cela
ne m'a pas plus, je ne m'étais pas bien senti et ça n'a pas été
concluant pour moi, je ne
ressentais
plus les mêmes choses qu'avant, c'était presque devenu hostile,
j'avais en plus été très
brouillon
dans mon travail et puis tout ce flux, ce monde qui se déversait
dans le restaurant ce jour
là,
me rendit dingue, j'étais mal à l'aise, pas à ma place, c'était
sûrement le signal pour me faire
comprendre
qu'il était temps de partir, que le bébé oisillon était devenu
un grand oiseau et qu'il
devait
voler de ses propres ailes, seulement si il avait des ailes faites
pour s'envoler, les ordres que
donnait
la tour de contrôle dans ma tête, étaient loin d'être claire et
encore moins adulte et
consciente
de mon passé, comme de l'avenir dans lequel j'étais projeté sans
notice et surtout soutien,
de
psychologue, psychothérapeute, dont j'aurai du vraiment bénéficier
à ce moment là, si évidement
et
toutefois j'en avais parlé au moins à une personne, ou quelqu'un
qui se serait aperçu de mes
souffrances
et mal, mais je n'ai rien pu dire à ce moment là, d'ailleurs je ne
sais même pas si j'y
pensai
vraiment, j'avais la tête dans le guidon et je ne pensais pas, ne
voulais pas y penser, mon
inconscient
gérait ma vie à ma place.
Seul
il m'a fallut faire comme je pensai être le mieux pour moi, même si
évidement
c'était une erreurs le plus souvent, ce qui se passa plus d'une fois
à mon tour, je
décrochais
des boulots de serveur sans trop de mal, même facilement je dirai,
mais très vite je me
révoltais,
sentais mal, pas à ma place, j'étais en colère contre les
injustices, les patrons profiteurs,
qui
me faisait moi et mes collègues travailler comme des dingues pour se
mettre de l'argent dans les
poches
et nous des miettes, j'étais vraiment indigné et de plus en plus et
je ne ravalais pas cette
colère
comme il aurait fallut, alors très souvent je balançais leurs
quatre vérités à tous ces
exploiteurs,
méchants, sans compréhensions, respects pour leurs personnels,
qu'ils considéraient
bien
trop souvent comme des moins que rien à leurs ordres et services, ce
qui m'a pas beaucoup
changé
par apport au métier de la restauration, ils s'étonnent de ne pas
trouver de personnels, ou de
n'avoir
personne qui veux faire ce métier, mais ils ne se remettent jamais
en question, payé pour
60%
où 50% du temps réel du travail fait, pas pour les 100% fait, de
présence et travail accomplit,
sans
compter les insultes, rabaissements, non considération, et puis tous
leurs bons copains célèbres,
personnes
bien placés qui les défendent, leurs fond des ponts d'ors, de
bonnes renommées, mais qui
ne
connaissent pas leurs façons d'agir en coulisse dans les cuisines,
ou alors ils s'en foute, c'est
comme
lorsque l'on parle de retraite, ça me fais sourire amèrement
aujourd'hui, en ce temps là c'était
pas
35 heures, la restauration est vraiment considéré à part et un
métier de larbins autorisé, car tout le
monde
en profite bien au maximum, politiques, copains, amis, avec tout ces
chefs, etc, qui sous
payent
et exploitent, maltraitent, rabaissent, terrorisent leurs personnels,
qui ont peur de perdre leurs
travail,
mais personne ne dit rien, ne fait rien et surtout pas tout ces
syndicats qui n'en n'ont rien à
faire
pour être polis, de cette flagrante pratique injuste, illégale,
mais autorisé à 100% .
Oui
tout ça avait fini par me rendre malade de colère, en plus de celle
qui
était
intériorisé, mais qui n'arrivait pas à sortir, d'une certaine
manière je vivais une forte dépression
rentré,
sans la voir, un immense burn-out sans m'en rendre compte, c'était
la guerre dans mon cœur et
esprit
d'enfant et l'adulte devait physiquement tout assuré, à un certain
moment je n'en pouvais plus
et
j'envoyais ma lettre de démission et je claquais la porte avec une
joie ironique en espérant que la
prochaine
fois se serait la bonne pioche, mais malheureusement ça n'était
jamais la bonne fois et en
moi
je désespérais beaucoup trop, m'enfonçant sans le savoir vers
l'explosion, j'étais en errance,
chaque
nouveau travail m’emmenais de nouvelles blessures, souffrances,
aggravant
inconsciemment
celles déjà existantes, mais ça m'étais impossible à décodé,
j'étais un avion avec
pilote
automatique qui allait tout seul jusqu'à sa dernière goutte de
kérosène, avant de s'écraser.
Dans
tout ça, je pensai aussi à ma mère et souvent le fait de me sentir
trop
loin d'elle me rendait malade aussi, me mettait en colère, ça
attaché à d'autres faits, me
dégoûtais
assez rapidement et je partais aussi vite qu'arrivé chez ma mère,
cela était infernal, ma
mère
me mettait aussi la pression '' tu dois travailler, tu dois pas
rester sans rien faire, tu dois
devenir
adulte et avoir un travail pour toute ta vie '', la belle affaire,
oui pour elle tout était facile,
elle
ne se posait pas de question, surtout les vraies questions, pourquoi
son fils était comme ça ?
La
seule réponse qui lui venait poussé par certain ou même elle toute
seule,
j'étais
un feignant, un empoté, un garçon instable, qui ne pensait qu'a lui
donner du tracas, oui bien
sur,
c'était si facile cette façon de penser et de mettre tout sous le
tapis, de faire l'autruche, c'était
beaucoup
plus réconfortant pour elle.
Bon
grès malgré, je continuais mon chemin d'écumes et d’embûches,
me
contentait
de faire ce que je pensais être la seule chose que je savais faire
et pouvoir faire, comme
on
m'avait si bien martelé à l'école, collège, famille, etc, alors
longtemps je ne me suis pas trop posé
de
questions dans ce sens, pratiquement convaincu que c'était ma seule
sortie et possibilité,
capacité,
à mon grand regret aujourd'hui encore, plus que jamais.
Aujourd'hui
après toutes ces années, un grand travail sur moi, sur qui je suis,
j'étais,
ce que j'ai vécu et subit, mes séquelles, mon éducation jour après
jour seul, ce qui a
développé
cette forme d'intelligence que je n'ai pas apprise dans ma scolarité,
j'ai eu enfin l'envie
d'apprendre,
vouloir, savoir, être, aimer, car aujourd'hui j'aime lire, écrire,
découvrir, créer, je suis
passionné
d'histoire, surtout des Tudor, j'écris de la poésie, textes de
chanson, j'imite la voix de
certain
chanteurs et chanteuse, j'aime chanter, oui voilà tout ce que
j'aurai voulu être, voir un
historien,
qui écrit des livres, un romancier, un auteur de texte de chanson,
c'est ce que j'aurais du
être
et aimé être, avec une grande joie, passion, immense plaisir, mais
on me l'a interdit, car on a
préféré
me détruire et il m'a fallut des années pour réussir à me
reconstruire seulement à un certain
pourcentage,
sûrement pas entièrement et loin des 100%, sans soutien de ceux qui
étaient sensé
m'aimer,
m'aider, me tendre la main, parce qu'ils étaient tout simplement ma
mère, ma tante, mon
oncle,
ma famille, oui ils ont tous préféré se taire, ne pas voir,
entendre, comprendre, seulement
juger
faussement, ça oui ils ne se sont pas gênés.
Mais
en moi et depuis longtemps, je ne saurai le dire, il y avait une
petite
lumière,
une voix intérieure qui me soutenait, me portait à des moments
difficiles, cette voix pour
moi
ça a toujours été la foi, Dieu, le Christ, oh non je ne suis pas
un illuminé, si je suis croyant,
Chrétien
laïc protestant universel de culture Française et j'y tiens
énormément, c'est parce que cela
m'a
aidé à ne pas sombrer tout au long de cette dure route pleine
d'épines, de coups de pieds, de
mains
pour me noyer, oui je crois et j'aime le Christ, car il m'a sauvé et
soutenu dans tout ces
instants
de souffrances, de désespoir, il m'a porté lorsque je n'en pouvais
plus, sans m'en apercevoir,
pour
aller plus loin, oh tout est loin d'être rose, mais c'est comme ça
et aujourd'hui je suis là, je
respire,
je fais avec le peux que j'ai, mais je vis, vais à mon rythme et la
foi me fait lever chaque
jour
en gardant la haine et la vengeance loin de moi et tout ça c'est
déjà beaucoup.
Cependant
dans tout ce parcourt, j'ai rencontré beaucoup de gens, apprécié
certain
plus que d'autres, aimé beaucoup, mais parmi tout ces adultes, je
n'étais qu'un être différent,
très
différent, qui n'avait jamais eu de rapport avec une femme, même si
pour faire face, je faisais
croire
que c’était le cas, surtout dans ma famille où ça raillait
grave, surtout envers moi, où il fallait
être
de gauche et un don Juan, alors pour faire taire leurs bêtises, je
m'inventais une copine ici, une
autre
là, pendant ce temps là ils se taisaient pour un moment, sans
compter leurs politiques où il
fallait
surtout être de leurs bords, sinon c'était la guerre et vous étiez
mit au nombre des gens qui
sont
pas comme il faut, pourtant tout ce petit monde était socialo
communiste, de mon beau-père à
mon
oncle Marius, sa femme, cousins, autant vous dire que je l'ai eu ce
bel exemple socialo, cette
belle
parole unique, ces donneurs de leçons permanentes à longueur
d'année.
C'est
facile à comprendre qu'aujourd'hui je ne les supporte plus tous ces
donneurs
de leçons, ces prêcheurs de bonnes paroles, il me suffit de me
pencher sur ce qu'ils n'ont
pas
fait pour moi, tout ce qu'ils ont faillis, laisser faire, juger, pour
dire stop, je ne veux plus vous
voir
ni vous entendre, occupez vous de vous, retirez la poutre que vous
avez dans vos yeux, au lieu
de
vouloir enlevez la paille que j'ai dans les miens et ceux des autres,
oui plus jamais tous ces gens
ne
me dirons quoi penser et faire, être, ils m'ont assez détruit, fait
de mal, fait perdre assez de temps
et
une chose est sur, je ne voterai jamais pour toute cette gauche qui a
laissé faire tant de chose sous
prétexte
de liberté et j'en passe, encore aujourd'hui en méprisant toutes
les victimes qu'ils ont laissés
sur
les bords de route, pour moi cette gauche c'est les victimes en
prison et les coupables en liberté,
aidés,
soutenus et les victimes taisez vous et débrouillez vous tout seul.
Oui
je n'étais pas bien dans ma sexualité, intimité, je disais que
j'étais plutôt
asexué,
je n'étais pas vraiment attiré par les filles, pas plus que les
garçons d'ailleurs, même si
souvent
ceux là m'intriguais, enfin certain, leurs façons d'être ce qu'ils
étaient, de s'affirmer pour ce
qu'ils
étaient, ce qu'ils faisaient, ça me fascinais, encore aujourd'hui
chez certain hommes, quand
aux
filles, femmes, j'aimais être avec la bonne copine, amie, me
confier, parler, partager, même si là
aussi
j'apprécie particulièrement les filles, les femmes très féminines,
un rien espiègles, charmantes,
sachant
être belles et bien habillées, encore maintenant j'aime ces femmes
libres, vraies femmes, qui
se
battent vraiment contre ceux qui veulent les faire taire, les
manipuler, les voiler, leur imposer
leurs
lois, religions à leurs façons, oui pour moi c'est le vrai combat
féministe aujourd'hui, loin de
l'obscurantisme
et le non savoir, comme pour les hommes d'ailleurs, car leurs
comportements
dépend
aussi de tout ça.
Comme
je le disais je n'étais pas vraiment enthousiasme sur quoique se
soit,
mais
là encore dans le secret de mon âme, cœur, se battait l'enfant
martyrisé et l'adolescent qui lui
avançait
malgré lui, obligé de grandir, choisir, même s'il ne savait pas
pourquoi ; la seule chose qu'il
savait,
c'était qu'il devait avancer, grandir et encore une fois sur le
chemin il y avait ma mère qui
répétait,
serinait, que se serait bien que j'ai une femme, puis des enfants,
etc.
Je
commençai à en avoir plein les oreilles d'elle et de toute cette
famille, moi
je
n'étais pas prêt du tout à ça, mais au fond de moi quelque chose,
enfin une expression se fit jour,
j'en
avais assez d'être considéré comme différent, si différent,
j'avais l'impression que pour les
hommes
je n'étais pas vraiment considéré comme un homme, chez les femmes
c'était aussi différent
et
l’homosexualité c'était pas vraiment non plus ma définition,
alors je voulais vraiment être
reconnu
comme un homme, un vrai homme, c'était soudain Sébastien parmi les
hommes où plutôt
moi
parmi les hommes, mais en étant aussi ces hommes et la seule chose
qui pouvait faire que je
sois
enfin identifié comme tel, reconnu comme tel.
C'était
dans mon esprit, d'abord me marier, puis d'avoir des enfants, oui
c'était
ça
et je me persuadais petit à petit de ça, il le fallait à tout
prix, je devais trouver la bonne personne,
femme,
qui m'aimerait, que j'aimerai, avec qui je me marierai et avec qui je
ferai des enfants, oui
l'idée
était lancé et moi aussi, il n'était plus question d'oublier ce
nouveau but.
Dés
ce moment là je fus aussi convaincu que je devais m'éloigner de
chez
moi,
l'idée qui se faisait jour en moi c'était que je devais retrouver
mes origines et ma famille dans
cette
région Île-de-France dont ma mère m'avait éloigner, plus
particulièrement la Seine-Et-Marne
dans
le 77, à Coulommiers où à côté de Meaux où était mon oncle
Marius, mais c'était surtout pour
retrouver
ma famille paternel, celle de mon père, vers qui j’avais vraiment
envie d'aller et renouer,
dont
mon grand-père et ma grand-mère.
Comme
à mon habitude à ce moment là, j'étais dans un restaurant de
Nancy,
dans
une petite rue qui donnait sur la place Stanislas, rue Hérré, chez
un patron qui se révéla très
malhonnête,
profiteur, qui mettait du vin ordinaire dans des bouteilles de vin,
en les faisant passer
pour
une cuvée maison, il nous confisquait aussi les pourboires pour
payer la femme de ménage,
incroyable,
mais là ça déclencha ma révolte et j’allai jusqu'à le dénoncer
à l'inspection du travail,
puis
en colère que je n'arrivais pas à faire passer, mais de plus en
plus forte que d'habitude, j'ai
donné
ma démission, tout net sans travail en vu, ce qui déclencha une
autre colère celle de ma mère,
qui
m'obligea à partir avec ma sœur chez mon oncle Marius avant les
fêtes de Noël qui arrivaient à
grand
pas.
Au
final ma mère voulait que je trouve du travail là-bas chez mon
oncle,
quand
j'y pense je trouve que cela est étrange, elle semblait las de moi à
cette époque où il était bien
trop
tard pour qu'elle m'éloigne d'elle et du vrai danger qui me
guettait, contre lequel
malheureusement
elle n'avait jamais rien fait et là une fois adulte, elle me
chassait en quelque sorte,
enfin
je partis donc avec ma sœur chez notre oncle.
Une
fois chez notre oncle Marius, nous somme allés la veille de Noël,
manger
dans un restaurant à midi, dans le centre de Meaux, la spécialité
était la choucroute ( enfin à
demi
déjà préparée de chez métro ), toujours est-il que pendant le
repas, ma tante Évelyne ouvrit sa
bouche,
pour dire en rigolant '' si vous cherchez un serveur par hasard, mon
neveu cherche du
travail
'' , là tout mon projet devint soudain une réalité, effectivement
la patronne recherchait
quelqu'un
et elle était intéressé par moi, ce qui fit vite conclure
l'affaire.
J'avais
enfin le pied dans cet avenir que j'avais voulu et espérer de mes
vœux,
j'étais
plein d'espérance, pensant que tout s'ouvrirait sur mon passage et
que désormais ma vie serait
meilleure
et plus belle, malheureusement je ne mis pas beaucoup de temps à
m’apercevoir que ça ne
serait
pas si facile et je mis beaucoup plus de temps pour comprendre que je
m'étais trompé sur
toute
la ligne et que j'avais été un agneau sortie de sa bergerie, plein
de souffrance et d'innocence,
pour
être livré dans un univers de loup, qui ne pensait qu'a me manger
et détruire davantage, sans
compter
ma propre destruction dans mon mal être qui grandissait, avec tout
ce vécu que je n'avais
pas
réussit à mettre sur la table une bonne fois pour toute, pour être
aidé et en guérir enfin le mieux
possible.
D'un
autre côté, cette famille que j'aimais tant et voulais tant
rejoindre
malgré
l'éloignement qui m'avais été imposé par ma mère, ne
m'attendait pas le moindre du
monde,
si mon grand-père et ma grand-mère étaient heureux de me voir et
savoir plus proche d'eux,
pour
le reste de la famille, oncles, tantes, cousins, j'étais loin d'être
le bienvenue et de créer des
envies
de renouer et de redevenir ou devenir plus proche, en fin de compte
je m'étais totalement
abusé,
perdu et ça m'a fait très mal, j'ai mis longtemps pour en être
presque totalement cicatrisé,
d'ailleurs
à l'heure où j'écris à 53 ans je suis vraiment seul sans aucune
famille dans ma vie,
personne
qui s’inquiète pour moi, veux venir me voir, viens me voir
souvent, non personne ; la
vérité
et mon grand besoin d'indépendance m'ont fait tout perdre, mais que
valait-il mieux, garder
tout
avec tous ces mensonges et l'hypocrisie ou tout perdre et être libre
dans la vérité, dans son être,
son
cœur, son esprit, face à tout les autres, aujourd'hui encore il
m'arrive d'avoir cette question, mais
ma
réponse fini par être toujours la même, je préfère la vérité,
j'ai payé très cher cette vérité, mais
malgré
tout rien ne vaut la vérité même si elle est très dure.
C'est
à ce moment là que j'ai eu ma première '' relation homosexuel '',
jusqu'alors
je n'avais jamais eu de relation sexuel, ni avec une femme, ni avec
une homme, enfin mit
à
part de force avec mon beau-père, je n'étais plus un adolescent,
mais un adulte de 23 ans, avec
toute
sa complexité, ses peurs, ses doutes, ses recherches déstructurés,
même si j'étais toujours très
décidé
de créer ma propre famille avec une femme et avoir des enfants, dans
ma tête et mon corps,
rien
n'était définitivement écrit, sur et réel, c'était toujours le
néant entre destruction et
reconstruction.
Qui
se passa à ce moment là plus précisément, c'est que la première
personne
qui
se présenta à moi, étant un homme, cette personne aurait été une
femme, cela aurait été pareil je
pense,
seulement c'était un homme, que j'ai rencontré à la piscine de
Meaux et qui a su venir vers
moi,
créer une bonne atmosphère entre nous, avec une bonne discussion et
m'amener petit à petit
vers
lui, ce qui fit que j'étais déjà totalement acquis à sa cause,
sans me rendre compte qu'il était
attiré
par moi et qu'il voulait avoir une relation avec moi.
A
ce moment là, je me sentais très seul, j'étais parti de chez mon
oncle et
vivais
dans un studio à la cité Beauval de Meaux, c'était pas vraiment
facile, alors quand ce garçon
sympathique,
très gentil envers moi m'a tendu la main, je n'ai pu que me laissait
aller jusqu’où il
voulait
m'emmener, c'est là que je découvris l'intimité d'un garçon à
qui j'offrais la mienne, sans
obligation,
sans inceste, sans traumatisme, mais je précise que jamais dans
cette première relation il
ni
eut de pénétration, enfin de sodomie.
Le
traumatisme et choc que m'avaient fait subir mon beau-père, avait
rendu
impossible
ce genre de pratique, c'était comme ci dés que l'on me touchait de
ce côté, un mur se
dressait
en rendant impossible tout rapport avec cette pratique, je me
refermais aussitôt, me donnant
plus
envie de rien, me rendant presque agressif si on essayait d'aller
plus loin, mais avec ce garçon
les
choses étaient douces, simples et il n'a jamais insisté sur ce qui
me refermait.
Cela
ressemblait surtout à une fraternité viril, qui me convenait très
bien et
cette
relation à durée quelques mois, car cela me dérangeait vu qu'il
était marié, ce qu'il ne m'avait
pas
dit dés que l'on c'était rencontré, mais aussi parce que je ne
considérais pas cette relation comme
sérieuse
avec un avenir possible, ce que je cherchais, sa vie était
clairement avec sa femme et non
avec
moi ou tout autre homme, ma place à moi était ailleurs.
Dans
ce même temps, je travaillais toujours dans ce restaurant qui
m'avait fait
rester
dans la région désormais et l'ambiance qui était assez familiale,
avec une patronne qui m'avait
prise
en amitié, ainsi que le jeune cuisinier envers qui j'avais une
grande affection, voir plus, son
côté
macho viril aux gros bras, s'affirmant avec ces tonnes de
testostérone, me troublait beaucoup,
me
rendant presque dingue et jaloux par instant quand on discutait
ensemble, où on semblait se
rapprocher,
il me semblait ambigus et un jour il me dit quelque chose qui me
blessa beaucoup, c'est
là
pour la première fois que je sorti de mon enfermement depuis
l'enfance, j'ouvris mon âme et mon
cœur,
pour mettre en lumière mon secret qui était enfuit depuis si
longtemps, bien trop longtemps,
je
lui racontais tout, se fut ma première libération, premier pas vers
ma réelle indépendance envers
ma
vie d'avant, surtout mon beau-père et ma mère, même si les années
qui suivirent ne
ressemblaient
pas vraiment à ça, mais cela avait commencé indéniablement à me
changer.
Mes
premières décisions furent de mettre de la distance avec ma mère,
car
dans
mon esprit, prendre de la distance avec elle, c'était m'éloigner de
mon beau-père, ne plus être
en
contact avec lui, d'une certaine manière me protéger même si tout
cela était plutôt dans mon
inconscience
et souvent dans mes façons de faire, d'agir, ce n'était pas
vraiment moi qui agissait,
sûrement
une force en moi qui prenait le dessus sur mon esprit pour me faire
du bien.
Malheureusement à
ce moment là cette bonne étoile n'arrivait pas toujours à
prendre
le dessus sur mon côté perdu, manipulé, terrorisé de mon passé,
avec ma mère, beau-père,
famille,
qui finalement me faisaient tous plus de mal que de bien.
Je
me rappel aussi ce moment là, où j'en avait parlé à ma tante
Évelyne,
préférant
lui dire à elle qu'a mon oncle, mais j'ai bien senti qu'elle n'en
avait pas prit conscience, ne
m'avait
pas compris, voir même cru, elle avait tout de suite assimilé ça à
un viol d'une de ses
copines,
loin de ce que je lui racontais, même si le viol de son amie était
aussi un gros traumatisme,
même
quelque temps après elle s'arrangeait pour me remettre face à ma
mère, qui ne supportait plus
de
ne plus me voir, de ne plus avoir aucune nouvelle de moi son fils.
A
la suite de cette confrontation obligé, je décida d'aller voir ma
mère à
Neufchâteau
et de lui révéler toute la vérité sur ce que j'avais subit par
son mari ; désormais j'étais
décidé
à expulser cette vérité destructrice de moi, mon âme, cœur,
corps, je voulais la partager et la
révéler
à ceux qui déjà étaient aussi d'une certaine manière
responsables.
A
ce moment là, dans ma naïveté la plus profonde, peut-être aussi
encore une
certaine
idéalisation malgré tout dans mon esprit d'enfant bafoué,
seulement quand j'arrivai à
Neuchâteau
face à ma mère, que je trouvai encore malade et à qui j'avouai
pour la première fois mes
supplices
durant toutes ces années, je voyais une femme qui soudainement se
repliait sur elle même,
comme
s'affaissant sur son siège, sentant le sol se dérober sous ses
pieds ; mais dans tous ces aveux,
je
ne ressentais pas, ne voyais pas de compassion, d'affection,
compréhensions, que j'aurai été en
droit
de recevoir de la part d'une mère, de ma propre mère.
Après
avoir un peu assimilé ce que je venais de lui avouer, elle finit par
me
demander
à mon grand étonnement, de l’amener chez son psy, qu'elle devait
voir d'urgence, j'avoue
que
je ne compris pas à l'instant même ce qu'elle s’apprêtait à
faire, peut-être inconsciemment je
pensai
qu'elle allait m'aider et me soutenir, mais quand elle fut chez son
psy et qu'il ouvrit sa porte
sur
nous, qu'il lui demanda en la regardant ce qu'il pouvait faire pour
elle, elle lui dit qu'il devait la
recevoir
tout de suite, car je venais de lui avouer que son mari m'avait
violé, qu'elle ne savait plus
quoi
faire, qu'elle était perdu, puis elle lui rajouta « que
vais-je faire docteur, que vais-je devenir? ».
C'est
à ce moment là que ma mère entra dans le cabinet de son psy et
qu'il
referma
sa porte sur moi qui resta abasourdi, comme k-o, de l'autre côté de
cette porte là, à cet
instant,
je pris conscience que quelque chose n'allait vraiment pas entre ma
mère et moi, cette chose
entre
nous qui finalement avait toujours été, faisait que je m'accrochais
à elle, avec toujours cette
impression
que j'en faisais jamais assez pour elle et être aimé d'elle, être
à la hauteur, mais là tout
était
soudain différent, son enfant avait besoin d'elle et lui criait à
corps et cœur perdu toute sa
souffrance,
ses blessures, tout ce qu'il avait du subir par son propre mari ;
seulement elle ne
réagissait
pas comme une bonne mère, cette mère que j'espérais tant, une
vraie mère aurait du le
faire,
elle ne pensa qu'a elle, qu'a être aidée, soutenue, s'en sortir,
j'étais pour la première fois de ma
vie,
devant une mère qui était un mur infranchissables, qui ressemblait
à une étrangère pour moi.
Une
fois qu'elle sortir du cabinet de son psy, on ne s'occupa pas plus de
moi,
se
fut comme ci de rien était, même pas le psy ne prit la peine et le
temps de me recevoir pour me
donner
des conseils, m'écouter, etc, rien de tout ça, je ramena ma mère
chez elle ; je ne sais plus ce
qui
se passa ensuite, j'étais dans un énorme brouillard, comme un peu
celui que je vécu après
pendant
les années qui suivirent, avant que je réagisse vraiment, grâce et
surtout à ma seconde
épouse,
qui me donna la force et l'occasion de décider de rompre avec ma
mère et beau-père, en
attendant
sans s'en rendre compte j'avais été très choqué, désemparé face
à l'attitude de ma mère,
mais
au vu de toute sa conduite envers moi depuis la mort de mon père,
comment aurais-je pu
attendre
un autre comportement ?.
Dés
cet instant, il se passa une relation de plus en plus compliqué
entre ma
mère
et moi, ça avait déjà commencé d'une certaine manière, mais là
se fut de l'amour à la haine,
d'un
côté j'aimais ma mère et d'un autre j'étais légitimement en
colère contre elle, je lui en voulais et
en
moi c'était toujours le même combat, entre l'enfant qui aimait sa
mère, voulait l'a protéger et
avait
aussi besoin d'être protégé par elle et de l'autre côté cet
adulte que j'étais devenu était très en
colère
et ne comprenait pas en vieillissant que sa mère n'était pas celle
qu'elle était, mais surtout
celle
qu'il aurait tant voulu avoir et ce qu'elle venait de me faire
m'était insupportable.
Je
me posais cette question incontournable '' comment avait-elle pu
réagir de
la
sorte, alors qu'elle même était passée par ces mêmes durs moments
de vérité avec sa mère, qui l'a
profondément
choqué, traumatisé toute sa vie, pourtant elle réagissait de la
même manière avec
moi,
sans renier ce que je lui avait dis, mais en reniant ma propre
souffrance et surtout en ne faisant
rien
pour m'aider, venir en aide, pour moi c'était un nouveau manquement
à l'engagement d'une
mère
qui devait prendre soin de son enfant, le protéger, faire tout pour
lui montrer qu'elle m'aimait
et
devait me protéger, me sauver de cet enfer dans lequel elle m'avait
elle même entraîné contre
mon
grès ; là aussi dans mon inconscience j'avais pensé à tort
que c'était ce qu'elle faisait, enfin mes
aveux
étaient suffisamment fort pour qu'elle fasse cet acte d'amour,
pourtant et malheureusement
elle
n'en fit rien, jamais, jusqu'à son dernier jour.
Sincèrement
au fond de moi, je sais que je n'ai jamais accepté son
comportement,
ses renoncements envers moi, c'est aussi pour cela qu'a un certain
moment le
dialogue
n'était plus possible entre nous, car en plus elle avait envers moi
une incroyable
possessivité
qui me rendait dingue, voulant toujours me marier, que je fasse ce
qu'elle voulait, d'une
certaine
manière elle me manipulait et moi je n'osais pas la contrarier, lui
faire de la peine, j'étais
dans
un état que je n'arrivais pas à maîtriser, voir comprendre et
malheureusement pour moi, cela à
duré
pendant des années avant que je prenne enfin les bonnes décisions,
qui m'ont aussi coûté cher.
Pendant
des années ma mère s'arrangeait à me faire toujours accepter de
venir
la voir ou de la laisser venir avec son cher mari chez moi, pour
faire comme si rien ne c'était
passé,
là on jouait tous un rôle, le fils dévoué et bien soumis qui
filait doux, acceptait de jouer le
rôle
qu'elle m'avait défini, mais d'un autre côté plus sombre dés
qu'il le pouvait mon bourreau tapi
dans
l'ombre ne se gênait pas pour venir me titiller et moi incapable de
réagir face à toutes ces
situations
comme si je redevenais l'enfant et l'adolescent innocent et incapable
de résister devant
l’impensable,
tout me dépassait dans ces relations que je n'arrivais pas à
comprendre, ce qui faisait
que
je cédais toujours à l'un et à l'autre, hélas pendant encore des
années, avant que je puisse
comprendre
et avoir cette grande force de dire non, de couper définitivement
avec l'un et l'autre, car
malheureusement
pour moi, ce que je n'avais pas réussi à comprendre pendant toutes
ces années de
souffrance,
c'est que l'un n'allait pas sans l'autre, mais ça c'est elle aussi
qui l'avait décidé ainsi, fort
heureusement
aussi, cette fois là je n'avais pas cédé et reculé devant elle et
ces bons vœux
inimaginables,
que je ne cautionnerais plus jamais de ma vie.
Après
ce dur moment de ma vie, il m'a fallut continuer à vivre, où plutôt
survivre
et la force qui était en moi m'a aidé largement dans cette même
période, voir même un peu
en
avant, à cet instant dans le restaurant où j'étais le cuisinier
qui travaillait avec moi, avait fini par
me
faire rentrer dans sa famille où des liens surtout avec sa mère
c'étaient crées, ce qui mit ma mère
très
en colère, voir jalouse, car la mère de mon ami cuisinier n'avait
rien trouvée de mieux que
d'écrire
une lettre à ma mère où elle lui disait qu'elle n'avait pas de
souci à se faire car elle me
considérait
comme son fils ; le problème c'est que tout cela était à demi
vrai, car les façons de vivre
de
cette famille étaient loin des miennes et cette femme que j'appelais
affectueusement '' maman
Lison
'' à cause du feuilleton '' la porteuse de pain '' qui passait à ce
moment là à la télévision, avait
déjà
elle même beaucoup de problème avec une relation plus ou moins
difficile avec son propre fils
mon
ami, tout en ayant d'autres enfants à elle et d'autres qu'elle
gardait de la d-a-s-s pour mettre le
beurre
dans les épinards comme on dit, tout ce qui fit qu'a un certain
moment je fini par prendre
mes
distances.
Avec
ce qui se passa à ce moment là, le pire dans tout ça, c'est que ma
mère
ne
se remit pas une seconde en question, ce qui résultait d'elle
c'était que j'étais son fils à elle, à
personne
d'autre, mais c'était tout, ça ne la ramenait pas un seul instant à
tous ces devoirs manqués
envers
son enfant, ce fils qui était rien qu'a elle.
Dans
le même entourage de mon ami et sa famille, il y avait aussi le fils
de
leur
voisin et un de ces amis avec lesquels j'ai fini par me lier d'amitié
et comme à mon habitude
beaucoup
trop, j'étais tout aussi fasciné par leurs façons d'être, de ce
la jouer machos de service,
bien
viril, bien dans leurs peaux, à qui tout semblait réussir, ce qui
en fait était un grand bluff, rien
que
du vent, car la vérité c'était magouilles sur magouilles et
compagnies, mais bien sur moi je ni
voyais
au début que du feu, ne comprenais rien, ma naïveté était d'un
aveuglement incroyable, voir
dangereuse
pour moi, seulement que pouvais-je y faire ?.
Cependant
avec tout ce que j'avais déjà vécu et continuais à vivre, j'avais
un
grand
besoin de m'évader, de vivre autre chose, une certaine aventure,
enfin c'est ce que je pense,
c'est
comme ça que je fis un bout de chemin avec ces deux garçons et avec
certain de leur amis, qui
ne
me plaisait pas du tout et qui me faisait plutôt peur et mon radar
intérieur me disait de me méfier,
ce
que j'aurai du faire pour tout le monde sans distinction, les deux
premiers en tête, seulement
j'étais
devenue trop dépendant de mes deux drôles d'oiseaux, qui avaient
finis de vivre aussi de plus
en
plus chez moi et avec qui commençait à s’installer une certaine
relation ambiguë, que l'a aussi
j'avais
du mal à distinguer et appréhender ; des années plus tard
l'un des deux avec qui j'étais le
plus
attaché, réapparaîtra dans ma vie par hasard en tant que client là
où je travaillais et ensemble
nous
franchirons le pas de cette ambiguïté de l'époque, mais là nous
avions tous les deux étés
mariés
et divorcés, enfin moi, lui en séparation et avions des enfants.
Pour
en revenir à l'essentiel, au moment où j'étais avec ces deux
garçons, j'ai
du
comprendre à un certain moment que je me faisais avoir et qu'ils
profitaient bien de moi, sans
que
je m'en rende compte, mais lorsque je reçu mes relevés bancaires à
un certain moment et que je
constatais
avec étonnement que ma carte bancaire avait été utilisée à mon
insu, je me mis à ouvrir
mes
yeux tout en grand pour constater qu'il y avait d'autres
irrégularités, ce qui me mis en état
d'alerte
puis faire prendre mes distances avec eux, seulement je n'avais pas
pris en compte tout leur
côtés
voyous et j'ai du porté plainte pour vol, abus et harcèlement, au
moment ou ils se sont mit à
frapper
à ma porte avec agressivité, me menacer, m'attendant dans le hall
de mon immeuble pour
me
faire peur, c'est là que j'ai décidé de déménager là où
j'avais trouvé un nouveau travail à
Villeparisis
dans un bar brasserie glacier, ce qui me facilita ma décision au
final.
Je
fini par mettre mon mobilier dans un garde meuble et j'ai pris une
chambre
d'hôtel
au mois, en attendant de retrouver une certaine sérénité, sans
m'imaginer une seule seconde,
que
ma vie allait prendre un autre chemin, tout autre de celui que je
pouvais penser.
J'avais
réussi à me protéger de mes '' mauvaises fréquentations '', mais
pour
cela
j'avais du changé tout mon univers, avec une chambre d'hôtel à la
place d'un studio, un
nouveau
travail, de nouveaux patrons, clients, ville, vue, etc, il me fallait
recréer une sorte de
nouveau
coocon pour me rassurer, grâce à Dieu, il m'avait toujours donné
cette faculté d'aller vers
les
autres malgré tout, parler, échanger, dialoguer, tout au long de ma
vie j'ai pu connaître beaucoup
de
personnes de toutes couleurs, religions, origines, pays, ça m'a
jamais dérangé, après sur la durée
c'est
différent, il faut partager les mêmes valeurs, respects, pas
d’extrémismes, tout ça c'est une
autre
histoire, les premiers contacts avec les gens sont beaucoup plus
courts et d'une certaine
manière
superficiels, on entre pas comme ça dans l'intimité des gens aux
premières échanges,
cependant
j'avais et j'ai toujours cette aptitude à pouvoir avoir des
discussions assez profondes avec
les
gens.
J'ai
du me familiariser avec mes patrons, ce qui n'était pas facile, ils
étaient
Auvergnats
et j'étais pas du tout habitué à leur façons d'être, voir les
choses et de travailler, avec la
patronne
une sympathie particulière se créa rapidement, elle était
différente, humaine, plus connecté
avec
ce que j'étais au fond de moi peut-être, quand à son mari plutôt
bourru, pas très fin aux
premiers
abords, très très près de tout ce qui était en rapport avec
l'argent, surtout le sien et celui qui
rentrait
dans sa caisse, comme un lion sur son rocher il était assis face à
sa caisse enregistreuse,
alors
que sa femme cavalait partout dans le restaurant pour servir les
clients, ce qui me dérangeait
beaucoup
c'était sa manière de toujours me surveiller, comme ci j'allais lui
dérober sa caisse,
malheureusement
pour lui et surtout pour moi, il aurait du se méfier de tout autre
chose et d'autres
personnes,
mais ça ce n'était pas encore pour maintenant, pour l'heure
j’apprenais à maîtriser mon
nouvel
entourage, commençais à lier des '' amitiés '', qui me donnait
plus de courage et d'envie de
me
battre.
Quelques
temps après j'avais lié une certaine amitié avec un jeune client
de
mon
âge, qui était marrant, très énergique et qui depuis deux où
trois fois venait au bar avec une
jeune
femme et son frère, elle avait un visage très brillant avec des
yeux vert étincelant qui
m'interpellaient
à chaque fois qu'elle me regardait, ou que je la regardais, puis
petit à petit son frère
essaya
de se rapprocher de moi avec des blagues et une certaine sympathie,
jusqu'au jour où mon
ami
vint me voir pour me dire « tu sais la fille qui est avec moi,
elle m'a demandé de te dire, si tu
voulais
bien que vous vous rencontriez pour discuter en tête à tête en
dehors d'ici, car tu lui plaît
bien ? ».
* La je pourrais appeler ces prochains mots: mes premiers pas dans le mariage, la vie de famille, ma
propre famille, seulement rein ne sera comme je l'avais voulu, imaginé....
* La je pourrais appeler ces prochains mots: mes premiers pas dans le mariage, la vie de famille, ma
propre famille, seulement rein ne sera comme je l'avais voulu, imaginé....
A
ces mots et aveux, j'avoue que les bras m'en sont tombés, je n'avais
pas du
tout
l'habitude de ce genre de chose, de contact et encore moins d'être
dragué aussi ouvertement par
une
fille, femme, qui plus ai à ce moment là, j'étais encore puceau,
en dehors de ce que j'avais subit
bien
sur, alors évidement tout cela me stressais déjà à l'avance.
Je
fini par donner mon accord pour que l'on se rencontre au bar de mon
hôtel,
l'après-midi
du 11 novembre, car la veille je devais aller voir ma mère dans les
Vosges, elle voulait à
tout
prix m’emmener dans une réunion de Chrétien d'un village à côté
de Neuchâteau, qu'elle avait
découvert
et qu'elle n'arrêtait pas de me vanter comme quelque chose
d’exceptionnel, j'avais donc
décidé
de partir tout de suite après le service du dimanche midi et de
revenir le lundi après-midi à
l'heure
de mon rendez-vous avec cette jeune femme, qui m'avait tant fait de
l'effet avec son regard
vert
profond.
C'est
vrai qu'a ce moment là, je ne me posais pas de question sur qui
j'étais
vraiment
et mes souffrances intérieures non réglées, je croyais
inconsciemment que tout
s'arrangerait
tout seul avec le temps et surtout si je me mariais et avais des
enfants, alors tout ce que
l'on
m'avait bien raconter jusqu'ici et que j'avais fini par intégrer en
me le mettant dans la tête, peut-
être
aussi pour mieux me rassurer, seulement tout cet espoir, cet envie de
toucher enfin le bonheur et
d'oublier
toutes les souffrances et traumatismes que j'avais subit, me menait
tout droit vers une
succession
de fausse route, d'erreurs, de mauvaises interprétations que
j'allais prendre pour argent
comptant
dés le dimanche soir à cette réunion Chrétienne à laquelle ma
mère m'avait invité à venir.
Ce
soir là, la foi, la certitude de ma confiance en Jésus Christ,
s'affirma en
moi,
je cru vraiment que ce rendez-vous du lendemain avec cette fille,
était une évidence venant du
ciel,
une sorte de prophétie, toute cette chaleur que j'avais ressenti à
cette réunion, cet amour divin,
que
je ressentais et qui était descendu sur moi, se traduisait soudain
en moi comme une vérité
biblique,
cette femme était la bonne, celle que Dieu m'envoyait pour que je
l’épouse et aussi tous
mes
problèmes seraient réglés par la même occasion, oui soudain tout
étaient si simple, si libérateur,
enfin
c'est ce qu'a ce moment là et dans l'état si euphorique je pensais.
Le
jour tant attendu arriva, avec en moi une flamme nouvelle, comme le
tout
nouveau
croyant que j'étais, tout feu tout flamme, prêt à combattre tous
les dragons crachant du feu,
escalader
les plus hautes montagnes ; quand je me trouva en tête à tête
avec la jeune femme en
question,
qui m'avait mis dans tous mes états, je fus tout de suite interpellé
par un petit garçon qui
était
avec elle, un jeune garçon de 5 ans, tout mignon, rieur, joyeux, au
visage lumineux ; cela me
troubla
un moment car à part nous trois dans le café il ni avait personne,
alors forcément ce petit
garçon
était venu avec elle, je me disais aussi qu'elle personne sensé
viendrait dans un café à un
rendez-vous
galant avec un enfant, tout cela sonnait un peu faux, alors mon
subconscient qui avait
bien
intégré la situation, me fit sortir de ma bouche ces premiers mots
« c'est ton fils ? », évidement
pour
moi ça ne pouvait être que ça.
Pour
moi à ce moment là, elle était une mère honnête qui voulait
mettre les
choses
au clair dés le début, peut-être aussi lancer un quitte ou double,
soit j'acceptais la situation
avec
l'enfant ou soit je refusais cette situation et c'était au revoir,
c'était une façon de faire
honorable,
vraie, pour moi et son fils, c'était à prendre ou à laisser, mon
fils et moi ou rien du tout ;
seulement
elle ne savait pas que cette situation je l'a connaissais très bien,
pour avoir été cet enfant à
un
certain moment de ma vie, bien sur elle ne savait pas à qui elle
s'adressait, quel était mon
parcourt
à cet instant précis et personne dans cette ville ne le savait non
plus.
Sa
façon de faire, d'être, était comme demander à un aveugle si il
voulait voir,
sans
vraiment chercher la réponse en moi, en avais-je besoin d'ailleurs,
il était évident que cet
enfant
n'était pas une embûche pour moi, il était même un atout, je
m'identifiais tout de suite à lui, il
n'avait
pas connu son père, il était né d'une manière plus qu'étrange,
qu'elle ne m'a jamais vraiment
dite
avec des versions différentes, mais pour moi cet enfant fut tout de
suite le mien, il n'avait pas de
père,
alors je serais le sien, j'étais partant dans cette façon de voir
les choses et devant moi, il ni
avait
aucun mur assez haut, aucune contradiction, questions, c'était tout
simplement de l'amour,
l'amour
oui, mais pour cet enfant qui représentait tout le mal que l'on
m'avait fait, dont je ne voulais
pas
que l'on fasse à cet enfant, ce qui au final m'aveuglait,
m'empêchait de voir toute la vérité si
criante
à côté, une vérité toute nue.
Quand
elle me présenta ses parents, sa famille, son lieu de vie, tout
étaient si
différent
de moi, si incompatible, que dés personnes sensés auraient
rapidement vue que rien ne
nous
étaient commun, que nous étions trop opposés, mais moi bien sur à
ce moment là, rien ne me
faisait
peur, rien ne pouvait m'arrêter, venir me troubler, remettre en
question de ce que mon esprit
avait
déjà décidé, c'était mon avenir, ma chance, ma vie et personne
n'avait le droit de me dire le
contraire,
malheureusement ; c'était aussi la volonté de Dieu, enfin ce
que je pensai avec certitude
être
la volonté de Dieu nuance, j'étais aveuglé, il ni avait plus de
pilote raisonné dans mon avion,
mon
passé se greffait à cet enfant et me rendait incapable de faire la
part des choses, de voir les
vérités
si évidentes que tout le monde voyaient, sauf moi et elle aussi
finalement, même si à un
certain
moment, il y eu une cassure qui aurait du tout régler, seulement mon
aveuglement
n’entendait
pas en rester là, je m'accrochais pour la faire revenir sur sa
décision de tout arrêter,
réviser
son constat et accepter le mariage, ce qu'elle finit par faire en
faisant de moi le plus heureux
des
hommes, ce que je croyais à cet instant.
Pourquoi
avais-je tant voulu recoller les morceaux, qui de toutes les façons
ne
pouvaient être ensembles, comment ai-je pu être autant aveugle et
sourd à tous ces signaux si
clairs,
les choses en auraient étés si différentes pour moi comme pour
elle, mais pour moi surtout si
j'avais
compris, seulement à cet instant de ma vie, il était impossible que
je vois, entende, me rende
compte
de quoi que se soit, une seule chose comptait, rendre heureux ce
petit bonhomme qui
m'appelait
déjà papa, ça me touchait tellement le cœur que c'était même
pas la peine de me parler de
raison,
je n'en avait déjà plus.
Puis
les erreurs continuèrent de s'accumuler, disons mes empressements à
vouloir
dire la vérité, que j'aurai du toute raison gardé taire
sérieusement, avant de m'ouvrir le cœur
entier
sous prétexte d'être le plus honnête possible envers la ou les
personnes que j'aimais ou
pensais
aimer, un devoir que je me devais, un bon chevalier blanc en quelques
sorte, valeurs,
honneurs,
patries, seulement j'allais payer très cher toutes ces '' erreurs ''
inconséquentes et
incontrôlables.
Depuis
que j'avais dis, sorti de moi toutes ces années de souffrances avec
tout
le
mal que l'on m'avait fait, je ne pouvais plus me taire, il fallait
que je parle, que surtout je dise la
vérité
aux personnes que j'aimais, appréciais, aux risques évident qu'ils
me comprennent pas, ne
m'aimes
pas, plus, me laisse tomber, m’abandonnes, c'était comme une forme
de survie, la vérité
toute
la vérité, malheureusement beaucoup plus tard, je me rendrais
compte que tout cela n'était pas
si
simple, facile et beaucoup plus compliqué que ma naïveté le
pensait, c'était à double tranchant, en
tout
les cas ça l'a bien été pour moi, bien trop souvent qu'a mon tour.
Cette
relation me fit faire mes premiers pas d'homme dans la sexualité
hétérosexuel,
qui pour moi était stressant, vis à vis de mes antécédents, mais
les choses se passèrent
naturellement
et plutôt bien, si je peux le dire, c'était comme ci nous étions
programmés d'avance
pour
accomplir cet acte et que d'une manière ou d'une autre, on y
arriverait, cependant pour moi ça
ne
fut pas aussi exubérant que tant d'autre vante comme des moments
inoubliables, incroyables et
j'en
passe, non pour moi se fut simple, voir ennuyeux à partir d'un
certain moment, car au fond de
moi
je ne ne ressentais pas de plaisir, mon seul but était de donner du
plaisir à ma partenaire et
basta,
il était clair qu'au fond de moi, quelque chose avait été détruit,
cassé et je ni pouvais rien,
mais
c'était très perturbant, surtout pour une première fois, un
premier rapport avec une femme et
surtout
celle que j'allais épouser.
En
parallèle, dans mon travail, il y avait du nouveau, mon patron avait
décidé
d'agrandir le bar, en faisant une grande terrasse fermée et pour
mieux servir les clients, il
avait
aussi décidé d'embaucher un nouveau barman, qu'il avait recruté
spécialement sur le journal
auvergnat
de sa région, il était persuadé qu'il pourrait en avoir toute
confiance, merci pour moi,
mais
c'était comme ça avec lui et il était bien décidé d'aller
jusqu'au bout de son projet.
Quand
je vis arriver son cher barman auvergnat, si spécial, je me dis tout
de
suite
'' tout ça pour ça '', mais il l'accueillit à bras grand ouvert
bien sur, il alla même jusqu'à lui faire
mettre
ses affaires dans le même vestiaire que moi, ce qui m'étonna sur le
coup, mais comme le
travail
continuait, le cours normal repris vite son rythme et je ne pensa
plus à cet étonnante façon de
faire.
Quelques
jours passèrent et la semaine de mon mariage arriva, comme tous
les
mariages j'étais moi même sur les chapeaux de roues, au stress
maximum, nous étions le mardi
ou
mercredi soir je sais plus trop bien, il fallait que j'aille chercher
de l'essence en sortant de mon
travail
avant de rentrer chez moi, enfin une vieille maison de village à
Villeroy juste à côté de Jarni
chez
mes beau-parents, proche de Meaux, cette vieille maison était
destinée à loger les ouvriers
agricole
en son temps, mais comme elle était vide et libre, mes futurs
beau-parents avaient réussit à
nous
la faire louer, tout en faisant quelques travaux avant que nous y
habitions, c'était pas le paradis,
mais
c'était toujours mieux que de vivre chez eux tous les jours dans un
petit appartement aménagé
au
dessus de leurs garage, que je ne supportais plus et surtout de se
trouver tous les jours ensembles,
car
si à ce moment là je n'avais pas encore conscience que mes
beau-parents étaient très différents
de
moi et très étouffants, trop présent, je n'allais pas tarder à le
savoir.
J'étais
à cette station essence pour faire le plein de ma voiture, quand je
me
rendis
compte au guichet ou je devais payer que je n'avais plus ma carte
bleu, à ce moment là je fus
pris
de panique, comment cela était il possible, il ne me restait plus
qu'a payé par chèque ce que je
n'aimais
pas du tout, car j'avais déjà eu des problèmes avec mes anciens ''
amis '' qui m'avait volé
ma
carte bleu et fait des dépenses inconsidérées, mais grâce à la
date limite de ma carte, l'utilisation
de
cette dernière se révélait impossible pour eux, pour moi cela
avait été un minimum de problème
et
de découvert cette fois ci Dieu merci, mais depuis j'étais plus
vigilant et je gardais tous mes
papiers
et argents sur moi ou dans mes affaires que je laissais dans mon
vestiaire au travail, j'avais
aussi
appris que mon futur beau-frère était assez dépensier est souvent
dans les problème et que ma
future
épouse lui donnait de temps à autre de l'argent, alors quand je fus
rentré chez moi, c'est la
première
chose à laquelle je pensa avant de le dire à ma compagne, qui me
répondit vexé que non
c'était
pas possible et inconvenant de penser ça.
Dans
toute cette affaire on se mariait ce samedi et ça ne me plaisait pas
du
tout,
surtout que je ne savais pas ce qui c'était passé et où était et
entre quelles mains mal
intentionnées
se trouvaient ma carte bleu, de toute façon je n'avais pas le choix,
je n'avais plus qu'a
aller
me coucher et voir ça peut-être à mon travail le lendemain, je
l'avais peut-être laissé tombé
sans
faire attention, qui sais, en vérité je brûlais, je n'étais pas
très loin de la vérité, surtout du lieu
du
délit.
Le
lendemain matin donc, quand j'arrivais au travail, je me trouvais
devant
un
patron tout goguenard, qui m'attendait d'une façon très bizarre, à
la fois d'un air humoristique et
d'un
autre plutôt mal à l'aise, ce qui me troubla, car ce n'était pas
son habitude, surtout avec moi,
j'avais
l'impression qu'il se moquait de moi avant qu'il finisse par me
demander étrangement « vous
vous
appelez bien monsieur Thierry Gallois ? » puis il continua
en me disant « c'est bien votre carte
d'identité
là avec votre permis ? ».
Alors
là j'avoue que je commença à avoir peur, stresser un maximum et
les
façons
de faire de mon patron étaient loin de me rassurer, je me demandais
où il voulait en venir,
j'étais
soudain pressé qu'il en finisse avec son jeu d'humour et en vienne
enfin aux faits, ce qu'il fit
par
faire en m'annonçant que son cher protégé de barman Auvergnat,
avait été arrêté dans une boite
de
nuit à Paris, alors qu'il s’apprêtait à payer des consommations
avec ma carte bleu, seulement la
serveuse
qui c'était occupée de sa table et lui avait présentée
l'addition, Dieu merci, l'avait reconnu,
car
il se trouvait qu'elle le connaissait et elle avait vite compris en
voyant le nom sur la carte bleu,
que
ce n'était pas lui le détenteur de cette carte et qu'il était très
certainement entrain de magouiller,
aussi
elle se dépêcha d'appeler la police, qui vint rapidement pour
confondre ce piètre individu et
l'arrêter.
A
la narration de l'histoire par mon patron, j'étais choqué,
horrifié, par ce que
j'entendais
et vivais une fois de plus, tout ça répondait à mes questions de
la veille soit, mais ça ne
me
plaisait vraiment pas, je repensais au comportement de mon cher
patron, qui avait tant mit toute
sa
confiance en son canasson auvergnat, qui au final se trouvait être
un voyou de bas étage, qui n'en
était
pas à son premier méfait, comme par hasard c'est moi qui en fit les
frais et cette fois ci ça me
coûta
très cher, car il se trouva que ce parfait gentleman auvergnat se
servait dans mes affaires
quotidiennement,
entre ma carte bleu, carte d'identité et chéquier, si je ne m'étais
pas aperçu de ce
dernier
c'est que je ne me servais pas de mon chéquier pour des raisons que
j'avais expliqué plus
haut,
mais seulement ce cher bandit était rusé, il utilisait tous les
chèques en arrière du chéquier et
un
sur deux, ce qui faisait que si je ne faisais pas de chèque, je ne
faisais pas attention et ni voyais
que
du feu.
Après
avoir été à Paris au commissariat de police qui avait arrêté cet
odieux
personnage,
je portais plainte et remplissais tous les papiers, puis je rentrai à
mon travail comme
sonné,
comme si j'étais dans un étrange brouillard, arrivé à mon travail
mon patron ne m'a même
pas
demandé de rentrer chez moi, même pas présenté des excuses,
proposé quoique se soit, jamais,
le
pire c'est que c'est moi son employé qu'il considérait plus bas que
lui et son merveilleux barman
Auvergnat,
qui du payer toute la note sans un merci.
Quand
le samedi matin arriva, le jour de mon mariage, que j'ouvris le
courrier
et plus particulièrement celui qui concernait mes relevés
bancaires, je tomba sur l'évidente
escroquerie
dont j'étais victime, mon relevé indiquait des débits
invraisemblables, que j'étais sur de
n'avoir
jamais fait, ce jour là j'étais vert de colère, de rage, mais je
devais maintenant faire face pour
mon
mariage, qui commençait sous de bien mauvais auspices,
malheureusement tout cela se vérifia
ensuite.
A
ce moment là, j'avais vraiment la certitude que le sors s'acharnait
sur moi
et
que quoique je fasse, il me tomberait une tuile sur la tête, quand
je reçu la note de toute cette
escroquerie
dont j'avais été la victime, je poussa un hurlement intérieur, car
l'addition était vraiment
très
salée, non seulement tout ce que je reçu comme argent en cadeau
pour mon mariage fut
englouti
dans le remboursement de l'énorme découvert de mon compte, mais le
pire c'est qu'ensuite
je
fus obligé de contracter un crédit pour rembourser le découvert
qui était la somme restante du vol
dont
j'avais été victime, ce qui me mit en extrême colère et qui à
l'époque me fit poser pas mal de
questions,
c'est que la banque nous oblige à faire des signatures au moment
d'ouvrir un compte, qui
est
sensé être officiel et vérifié sur les chèques que nous
émettons, hors il était plus qu'évident que
mes
chèques volés étaient tous falsifiés par une signature mal imitée
et qui était très loin d'être la
mienne.
A
cette époque également, le directeur de l'agence banque populaire
dans
laquelle
j'avais mon compte à Neufchâteau, mettait sa mobylette pour faire
sa tournée de journaux
tôt
le matin, dans le garage de la maison de ma mère, cependant une fois
de plus personne ne fit rien
pour
moi, alors que je n'étais pas responsable de cette escroquerie, on
ne demanda même pas à ce
directeur
d'aller mettre sa mobylette ailleurs, ni même dit qu'il n'avait rien
fait pour m'aider et
atténuer
la note que je devais payer, dont la banque elle même était aussi
responsable, étant donné
que
dés le début elle n'avait pas vérifiée les signatures des chèques
émis, sinon elle se serait vite
aperçu
que les signatures étaient fausses,ainsi la banque aurait pu lancer
l'alerte et me prévenir, mais
aussi
mon propre patron aurait jamais du mettre les affaires de quelqu'un
d'autre dans mon casier
privé
et intime, mais avec des si on refait le monde, ce que je sais c'est
que j'ai payé la note jusqu'au
bout,
pour quelque chose dont je n'étais pas responsable, comme toute ma
vie d'ailleurs, dans tout ça
mon
jeune couple de jeune marié se trouvait dans une situation
financière catastrophique, pour
débuter
une vie de famille.
Comme
toujours, je devais être fort, me battre encore plus que d'habitude,
car
personne ne m'aiderait, pas même mon patron qui était quand même
le premier responsable de
ce
que je subissais, jours après jours mon mariage se révélait une
grosse erreur, on ne se voyait pas
beaucoup
à cause de mon travail, le peu que l'on se voyait c'était pour
passer notre temps à
s'engueuler,
je n'étais pas d'accord avec sa manière de gérer et dépenser
notre argent, si légèrement
qu'elle
le faisait et souvent avec sa mère, surtout dans la situation dans
laquelle on était et dont je
devais
gérer tous les jours en étant payé en liquide tous les jours par
mon patron, étant payé au
pourcentage,
ce qui faisait qu'a chaque fin de mois, je devais rembourser à mon
patron les charges
sociales
me concernant, ce qui était infernale pour moi, car ma chère épouse
avait tendance à puiser
dedans
dés que j'avais le dos tourné, pour la vie quotidienne et de temps
à autre pour venir en aide à
son
cher frère qui venait quémander ; alors imaginez ce qu'il me
restait à la fin du mois et combien
il
était dur le combat pour mettre mes finances dans le vert.
J'ai
essayé de demander à mon patron de me payer au mois pour m'enlever
cette
charge trop difficile, pour arrêter aussi cette hémorragie dans mes
comptes, aussi pour stopper
les
mauvaises manières de ma femme, mais bien sur mon patron ne fut pas
d'accord, ce qui continua
à
me stresser avec une grosse pression pour tout ce qui touchait mes
finances, qui finassaient par me
faire
vraiment peur, je finissais par nourrir une sorte de phobie de
l'argent, j'étais toujours sur le quie
vive
pour tout ce qui le concernait, dépenses, etc, ça me rendait
agressif, fou d'une certaine manière.
Nous
nous sommes donc mariés le 14 février 1987 à Charny à côté de
Meaux,
il pleuvait encore un mauvais présage sûrement, un pasteur était
discrètement là à ma
demande,
on c'était contacté depuis un moment déjà, on se voyait quand il
pouvait, ce jour là mes
grand-parents
étaient présent aussi, j'en étais très heureux, se fut le dernier
repas de famille que
nous
fîmes ensembles.
En
allant chez le coiffeur le samedi matin, en finit par oublier mon
grand-
père
chez le coiffeur en partant, mon pauvre grand-père, mais après on
en souri beaucoup et lui
aussi,
mes beau-parents avaient encore tenu à faire le repas du mariage
chez eux, dans leur maison,
comme
on avait fait pour nos fiançailles à Noël ils avaient aussi décidé
que le vin d'honneur se
ferait
chez nous, dans cette maison d'ouvrier de Villeroy, qu'ils avaient
fini d’aménager à leur
manière
bien sur, même si je bouillais à l'intérieur, en colère de voir
que comme d'habitude tout me
dépassait
et que je ne pouvais rien faire, dire, hurler que j'en avais assez,
qu'on décide pour moi,
qu'on
m'oblige à tout encaisser, supporter, je me forçais en ce jour de
mes noces, à sourire et ne rien
dire,
comme finalement je l'avais toujours si bien fait, mais l'orage au
loin grondait une fois de plus,
il
n'allait pas tarder à éclater, jusqu'à tout détremper.
A
peine le mariage terminé, ma mère était déjà en colère, elle
n'aimait pas ,
n'avait
pas aimé la façon dont mes beau-parents avaient géré ce mariage,
elle les trouvait dépensier,
pour
elle ils gâchaient les marchandises, ils mettaient à la poubelle la
nourriture encore bonne pour
un
oui ou un non, elle ne les aimait vraiment pas, cela ne s'arrêtait
pas à mes beau-parents, elle avait
aussi
ses idées sur ma femme et elle n'appréciait pas ces mauvaises
manières et la façon dont elle
élevait
son fils de 5 ans, autant dire que ma nouvelle vie commençait sur
les meilleures auspices,
mais
d'un autre côté les observassions de ma mère, me permettait
d’ouvrir peu à peu mes yeux si
peu
clairvoyant, si aveuglés, ce que je fini par faire au bout de 4 ans
de mariage.
Bien
entendu à peine marié, nous sommes partis une semaine chez ma mère
à
Neufchâteau
dans les Vosges, bref la routine pour moi, ma mère avait toujours sa
main de fer sur
moi,
comme mon beau-père d'un autre côté, toujours cette ambiguïté
malsaine et destructrice pour
moi,
ce cordon ombilicale qui me serrait le cou un peu plus chaque jour,
si d'un côté ma belle
famille
et ma femme avaient des torts, ma mère n'était pas en reste non
plus et dans ce jeu là, c'était
encore
moi qui en payait la note à la fin et je la payerais le plus cher.
La
colère de ma mère envers mes beau-parents s'accentua quand ma femme
vint
dire à ma mère, que ses parents avaient décidés de venir nous
rejoindre, mais qu'une tempête de
neige
les avaient empêchés de venir, je cru à ce moment là que ma mère
allait s'étouffer, à cette
mauvaise
et bonne nouvelle à la fois, mais là elle avait une plus forte
raison de les détester, car il
était
hors de question qu'ils franchissent le pas de sa maison et ça ils
ne le firent jamais, ma mère
avait
la rancune tenace, oui les gens qui gâchaient la nourriture pour
ensuite la mettre encore
consommable
à la poubelle, ça elle ne le supportait pas du tout et elle allait
s'attelait à redresser sa
belle
fille dans ce sens là, seulement d'une autre manière, c'est elle
qui finie par la rendre folle et
cela
commença très vite.
A
peine marié mon épouse était allée voir mon beau-père, pour lui
dire « je
sais
ce que vous avez fait à Thierry, mais vous n'avez pas intérêt à
toucher mon fils sinon ça se
passera
très mal, mais si vous vous tenez bien, nous serons si vous voulez,
les meilleurs amis du
monde »,
c'est ce qui se passa au grand dam de ma mère et de moi même, pour
une chose beaucoup
plus
grave et douloureuse que je paye encore aujourd'hui.
Je
fus vite débordé et dépassé entre ma mère, ma femme, mon
beau-père et
ma
belle famille, plus mon travail qui me plaisait de moins en moins
avec mes comptes à toujours
serrer
de près et bien gérer, mais là je n'en pouvais plus, surtout des
dépenses de ma femme pour un
oui
et un non qu'elle faisait aussi de concert avec sa mère, j'avais
beau dire et redire non aux
dépenses
et de faire attention, mais rien ni faisait, en plus l'argent qu'elle
donnait à son frère, puis
arriva
des courriers de ma mère qui me disait de faire très attention à
cette femme serpent, le diable
incarné,
c'est comme ça que je craquais une fois de plus pour demander cette
fois le divorce, bien
décidé
cette fois ci à aller jusqu'au bout, évidement je devais tout
prendre en charge, seulement ma
femme
fit tout pour revenir vers moi, me jouant les Dalila quand je
rentrais du travail, un dimanche
en
fin d'après midi, à mon retour du travail pour mon congé, elle
avait mit des bougies dans toute la
salle
à manger, m'avais préparé un thé comme j'aimai et elle me séduit
tant et si bien, que nous nous
sommes
retrouvé au lit cette nuit là, en décidant le lendemain matin de
repartir sur de bonnes bases
et
évidement je stoppa ma demande de divorce, j'en informai aussi ma
chère mère en lui disant
qu'on
avait décidé de mettre de la distance entre nos deux familles, pour
nous recentrer sur nous, ce
qui
était une très bonne chose en soi je pense, si tout avait été
bien respecté d'un côté comme de
l'autre.
Seulement
ma mère bien sur ne l'entendait pas de cette oreille et dés la
première
semaine après nos décisions, je reçu une lettre glaçante de ma
mère, me menaçant des
pires
fléaux si je restai avec cette garce, ce serpent, cette sorcière,
etc, elle n'avait pas de mots assez
durs
pour la décrire avec ces parents évidement, j'étais soufflé par
cette lettre et je la rangeais de
suite
aussitôt après l'avoir lu, dans la poche de ma veste en essayant de
ne pas y penser malgré sa si
dure
diction, mais j'étais décidé à faire marcher mon mariage comme on
l'avait décidé, surtout avec
les
points importants que j'avais imposés pour changer et repartir à
zéro ensemble.
La
journée passa sans problème, la soirée puis la nuit avant que le
matin
arrive,
quand je me leva pour prendre mon petit déjeuner, me préparer, puis
partir au travail, je senti
comme
une atmosphère pesante, ma femme qui aurait du être là ni était
pas, je pris quand même
mon
petit déjeuner pendant lequel elle arriva, à peine rentrée je
compris que la colère montait en
elle,
je me dis que c'était reparti qu'allait il me tomber encore dessus
et là je le pris en pleine figure,
elle
me balança la lettre de ma mère qui était dans ma poche de veste
en me disant « comme ça je
suis
une sorcière, etc », j'avais bien compris qu'elle avait bien
lu cette fameuse lettre et que cela
l'avait
mise dans une énorme colère, mais je comprenais surtout que sur ce
coup là je n'avais pas été
sérieux,
que j'aurai du mettre cette lettre ailleurs que dans ma poche de
veste à disposition, qu'elle
avait
mise ce matin là, car il faisait froid dehors, et évidement les
femmes c'est bien connu, ça
fouille
partout...
Évidement
elle fit tout s’écrouler et je du repartir actionner ma demande de
divorce
le lendemain, ce qui donnait entière satisfaction à ma chère mère,
je ne me rendais pas
compte
malgré ma grande désolation, que j'étais un vrai pion dans leurs
jeux d'échec à tout ce petit
monde
de Don Camillo familiale, j'agissais selon leurs besoins du jour, les
nouvelles du jour, les
décisions
du jour, j'étais un vrai robot à ce moment là.
Quelques
jours se passèrent après cette nouvelle séparation, essayant de
vivre
le mieux possible en communauté sans se déranger, en attendant que
je trouve un logement,
mais
un soir où je rentrais tard du travail comme d'habitude, vers
minuit, je me couchai fatigué dans
une
pièce qui servait de grenier où j'avais mis un matelas pour bien
confirmer notre séparation en ne
prenant
pas le risque de jouer dans un mauvais film, je m'endormais espérant
bien dormir, quand à
un
moment plus tard dans mon sommeil j'entendis une petite voix qui
insistait pour me réveiller en
me
disant à l'oreille « tu dors, tu dors ? », bien sur
que je dormais, bien sur qu'elle me réveillait.
Je
fini par lui demander ce qu'elle avait à vouloir me réveiller à
cette heure,
sur
quoi elle me répondit « j'ai quelque chose d'important à te
dire », comme souvent à mon
habitude
avec mon certain don, je ne pus m'empêcher de lui répondre presque
inconsciemment « si
tu
as quelque chose d'important à me dire à pareille heure, ça ne
peux être que pour me dire que tu
es
enceinte ».
Là
bingo, je décrochais le gros lot, si je puis dire, elle me
confirmait
aussitôt
la validité de mon intuition, j'aurai voulu me rendormir à ce
moment là, seulement ce n'était
pas
possible car elle avait envie de parler et je me devais de l'écouter,
elle développa en me disant
qu'elle
savait que c'était pas le moment, que je lui en voulait, qu’elle
ne me demanderait rien, qu'elle
voulait
garder cet enfant, qu'elle voulait de moi.
Je
lui rétorqua immédiatement que pour moi de toutes les façons dans
cette
situation j'étais contre l'avortement et que je ne l'accepterai pas,
alors je pris sur moi pour finir
par
lui dire que si cet enfant était là, il fallait lui donner une
chance, ce qui englobait nous donner
une
dernière chance, à nous les futurs parents, ce qu'elle accepta, je
dois dire à ce moment là avec
une
grande vérité et forme de soumission, malheureusement les choses ne
furent pas ce qu'elles
auraient
du être par la suite, dont un boomerang qui nous revint rapidement à
la figure, à ce moment
là
où je n'en avais pas besoin, mais là aussi c'était suite à son
comportement que nous allions subir
cette
nouvelle épreuve, mais je dois aussi dire qu'avec cette situation
qu'elle me mit directement en
face,
je me senti piégé et je me remémora bien la scène de quelques
semaines auparavant quand elle
m'avait
joué la grande scène de Dalila avec Samson, je suis sur qu'on lui
avait conseillé ce genre de
manipulation.
Quelques
temps auparavant, peu de temps avant que je décide de divorcer la
première
fois, nous avions été invité au mariage de mon cousin Eric, fils
de mon oncle Marius et ma
tante
Évelyne, en fait il c'était déjà marié au Mexique car sa femme
était de ce pays et c'était là qu'il
l'avait
rencontré, mais il avaient décidés de refaire une fausse cérémonie
ici en France, surtout parce
que
mon oncle avait un certain standing avec un agenda bien remplis de
relations de gens important
à
qui il se devait d'inviter au mariage de son fils ; enfin bref,
nous étions invités à ce mariage et
nous
y allions avec ma mère et mon beau-père, qui étaient aussi
invités.
Tout
se passa plutôt bien jusqu'au moment où il se fit tard pour moi,
car je
devais
travailler le matin, c'est pourquoi à un certain moment je décidais
de rentrer, mais ma femme
me
dit qu'elle voulait encore rester avec mon beau-père, comme par
hasard ma mère voulu elle aussi
rentrer
avec moi, c'est ainsi que tout se passa, sans que je n'ai rien
spéculé, imaginé, vu quoique se
soit
d'étrange, d'anormal, mais quelques semaines plus tard on annonça
que ma femme était
enceinte,
alors là tout prit forme et se fit jour.
C'est
alors que ma mère toujours prête à '' protéger '' son fis chéri,
me fit la
confidence
que d'après ce que lui avait dit sa belle sœur Évelyne jamais
avare de méchanceté
gratuite,
l'enfant à naître ne serait pas de moi, mais de mon beau-père, car
quand nous sommes
partis
ma mère et moi du mariage de mon cousin et que ma femme et beau-père
sont restés, ils se
sont
retrouvés seuls et là du dire de ma chère tante et de certains
invites, ils se seraient mal
comportés,
en se serrant de trop près l'un de l'autre, avec des gestes
équivoques, etc ; inutile de dire
que
si j'avais eu besoin à un certain moment qu'on me plante un couteau
dans le dos, c'était fait en
cet
instant et le pire c'est qu'il m'était planté par ma propre mère,
une millième fois de plus et de
trop,
en sachant déjà tout ce que j'avais subit, à cet instant là elle
condamnait d'une façon certaine
mes
futures relations que j'aurais du avoir à l'avenir avec mon enfant à
naître, pour une millième et
une
fois on me détruisait d'avantage, encore et encore c'était ma
propre famille, ma mère en tête ;
inconsciemment
en moi quelque chose c'était définitivement cassé avant même de
commencer, mon
instinct
paternel envers cet enfant.
Le
6 octobre 1988, naissait Jennifer ma fille, à la clinique de
Villeparisis, à ce
moment
là je travaillais et par encore une situation plus qu’ambiguë,
c'est ma belle-mère et mon
beau-frère
qui assistèrent à l'accouchement, alors que c'était à moi d'y
être, mais à ce moment là qui
étais-je,
que devais-je faire, que devais-je penser, où étais-je, là encore
plus que jamais je subissais
la
situation avec de plus en plus de mal, de souffrance intérieur, ma
vie s'écroulant, mon monde se
disloquant,
je n'arrivais plus à rien.
Une
enfant était née, ça devait être une grande joie, le plus beau
jour de ma
vie,
mais on me l'avait volé et transformé en un jour presque banal, que
je finissais par vivre avec
un
certain détachement, comme ci c'était quelqu'un d'autre qui le
vivait à ma place et aussi bizard
que
cela puisse paraître, cette enfant le ressentait profondément, car
à chaque fois que je
l'approchais
elle se mettait à crier, hurler, à ne pas plus s'arrêter, jusqu'à
ce que je m'éloigne, ce qui
ne
me rassura pas du tout au fil du temps qui passa et notre relation
fut des plus difficiles d'un côté
comme
de l'autre, à mon grand désespoir.
Les
semaines, les mois qui ont passés, furent très difficiles, je
tenais plus par
un
sens de l'obligation, du devoir de je ne sais quoi, à côté de ça
ma mère continuait de me pourrir
la
vie, quand ma femme avec mes enfants allaient passer quelques jours
chez elle, car je travaillais,
ma
mère finissait par m'appelait pour me dire que je devais venir
chercher ma garce de femme, qui
débauchait
son mari, elle me disait qu'elle l'emmenait danser tous les soirs en
boite, en lui laissant
les
enfants en garde, je n'en revenais pas de ce que me disait ma propre
mère, j'étais choqué, pas
seulement
des propos que me révélait ma mère, mais de ce qu'elle disait,
sans faire attention à moi,
à
me protéger, moi son fils, non comme d'habitude c'était d'abord
elle, sa vie et la victime, ce que
les
gens allaient penser, ses bonnes voisines, moi j'étais en second
plan et encore moins, voir
transparent,
je n'existais pas, je n'étais plus important, mais son mari qui
avait déjà détruit une
grosse
partie de ma vie, ma relation avec ma fille, n'était il pas là
encore bien coupable, même plus
que
coupable de sortir avec ma femme et de se comporter comme un salopard
et loin d'être un saint
pour
lequel ma mère semblait vouloir le faire passer, non ma mère ne
voulait pas voir cela, la
coupable
c'était évidement ma femme et tant pis si au passage ça
m'éclaboussait et détruisait
davantage.
Le
temps s'écoulait, mais mon mariage était un vrai échec, en tout et
je n'en
pouvais
plus de cette belle famille qui m'étouffait, pour finir j'avais
accepté plus pour avoir la paix,
de
prendre un appartement au-dessus de celui de mes beaux-parents, car
m'avait-on promis, que
personne
ne viendrait me déranger, c'était surtout la promesse de mon
beau-père qui s'engageait à ce
que
sa femme nous laisse tranquille, mais la promesse était impossible
et j'étais un trop grand naïf si
j'y
avais cru un instant, enfin j'ai fait semblant d'y croire, mais je
n'en pouvais plus, à ce moment là
on
était déjà dans l'impossibilité de rattraper quoi que se soit, je
venais de changer de travail pour un
café
tabac journaux, à Meaux à côté de l’hôpital, c'est pourquoi il
fallait vraiment que je me
rapproche
de mon travail, Villeparisis était devenu trop loin, et puis là
j'avais la chance d'avoir des
horaires
plus adapté à une vie de famille, rentré tous les soirs à 19
heure avec tous les week-end,
tout
cela avait fait que j'avais cédé pour l'appartement au-dessus de
mes beaux-parents, en ne
perdant
pas de vue que je ne tarderais pas à en payer les conséquences
rapidement.
A
ce moment précis quand on déménagea de Villeparisis pour aller à
Meaux,
ma
femme qui avait la bonne habitude de toujours demander de l'argent et
autre chose importante à
ma
mère et beau-père, surtout pas à ces parents, allez savoir
pourquoi, se permit contre mon avis de
demander
la voiture de mon beau-père, une panda, pour qu'elle puisse mieux
déménager elle même
ce
qu'elle avait décidée, bien sur mon cher beau-père qui était son
'' meilleur ami '' lui céda et lui
prêta
sa voiture, qui du partir des Vosges pour venir chez nous, moi je
refusais de prendre part à ce
prêt,
c'était leur affaire à tous les deux, je ne voulais pas d'histoire
avec mon beau-père, rien lui
devoir,
mais apparemment mon épouse ne le comprenait pas du tout.
Puis
ce que je craignais et ne voulais pas arriva, un jour je reçu un
coup de
fil
au travail, le père de ma femme m'appelait pour me dire que ma femme
venait d'avoir un
accident
avec la fameuse panda, seulement je ne réagi pas comme lui le
pensais, je lui dis que je lui
avait
pourtant bien dit de ne pas prendre cette voiture, que ça allait me
retombé dessus, alors il me
dit
sur un ton choqué que le plus important c'était pas la voiture,
mais sa fille et les enfants qui
étaient
en vie, mais comment lui pouvait il comprendre quoique se soit à ce
que je vivais moi, tout
ce
que j'avais vécu et que je me battais chaque jour d'avantage pour
m'en sortir, survivre, et que sa
propre
fille me mettait que des battons dans les roues pour m'en rajouter
dont cette voiture et cet
accident
que j'avais vu venir, mais bien sur que j'étais quand même soulagé
que sa fille soit en vie et
que
les enfants n'étaient pas finalement dans la voiture, mais moi dans
tout cela j'étais encore
oublié,
je devais me battre encore plus, mais seul comme toujours et encore
plus que d'habitude car
la
voiture était une épave et évidement j'en entendis parler avec mes
oreilles qui ont bien sifflées.
A
mon nouveau travail je m'attachai très vite à celui qui était le
gérant du café
tabac
journaux, en face d'une grande école privé et proche de l’hôpital,
j'ai tout de suite eu beaucoup
d'affection
pour lui, beaucoup trop, mais inconsciemment je m'accrochai à lui,
j’essayai de trouver
toute
l'affection, la tendresse, le calme, la sérénité que je n'avais
plus du tout dans ma vie, que je
n'avais
jamais eu, autour de moi j'étais dans une sorte d'enfer permanent et
je n'en sortais pas.
J'étais
stressé en permanence, malheureux, triste, énervé, je ne vivais
plus, je
subissais,
essayant de surnager dans un marécage immense, du levé du soleil
jusqu'à son coucher,
pourtant
là je travaillais à 7 heure 30 jusqu'à 19 heure et je ne
travaillais pas le week-end, ce qui
était
une meilleure vie de famille, mais pour la mienne il était évident
qu'il était bien trop tard,
quand
je partais le matin ma belle-mère était déjà entrain de sonner à
ma porte pour avoir du café,
du
sucre et autant de raison différentes, quand j'avais du monde chez
moi, elle venait exprès pour
voir
qui était invité, pour ensuite faire ces commentaires, ce qu'elle
fit ensuite me déplus beaucoup
plus,
dans ma tête ça débordait de partout et je n'en pouvais plus
d'elle, de cette famille qui
ressemblait
plus à des vampires qui me suçait le sang jusqu'à la dernière
goutte, plutôt qu'a une
famille
sérieuse et aimante avec respect.
Dans
toute cette histoire ma femme restait ambiguë, étrangement neutre,
loin
d'être
ferme, mais avait elle envie de faire quelque chose, elle qui n'avait
jamais coupé avec sa
famille
et avec qui son propre fils était plutôt un fils pour ses parents
qu'un petit fils, la réponse c'est
qu'elle
était bien comme elle était et qu'elle n'avait pas envie d'autre
chose, comme tous les projets
que
je faisais de partir loin de là, en Savoie, Haute-Savoie pour me
rapprocher de l'Italie et d'être
enfin
qu'entre nous, mais ma belle-mère me dit un jour comme par hasard ''
partout où vous irez, je
vous
suivrez '' , oui cela était 100% vrai et je la croyais très
sincèrement quand elle me dit ça, je l'en
pensais
bien capable, franchement je n'avais plus envie de ma battre surtout
contre des moulins à
vent.
Arriva
la fin de l'année avec les fêtes de Noël où j'avais bien
naïvement défini
à
l'avance ce que j'attendais, je voulais passé Noël avec ma mère,
ma sœur, bien sur avec obligation
mon
beau-père et j'avais bien précisé que je ne voulais rien d'autre
ni personne, c'était clair,
étonnement
ma femme ne trouva rien à redire, mais c'était sans compter sur sa
mère et leurs petites
tractations
en coulisse et en famille, aussi deux jours avant Noël elle commença
à me dire qu'elle
avait
parlé avec sa mère et qu'elle avait réussit à faire que nous
irions seulement boire l'apéritif, ce
qui
m'énervait déjà bien, mais au final tout cela fini le jour J à ce
que ma belle-mère gagne la partie
avec
une grande manipulation et que nous nous retrouvions à devoir passé
le réveillon ensemble ; là
j'étais
carrément très en colère, jusqu'au moment de descendre chez eux,
où je me trouvai être un
volcan
en fusion qui commençait à se déverser clairement sur ma figure
figé et crispé, sans aucun
sentiment
à leur égard, que les pires de haine.
Quand
je rentrai dans l'appartement j'avais une immense violence en moi,
toute
l’atmosphère avec ses décors avaient été fait pour accentuer
mon état de grande révolte, ma
belle-mère
n'avait rien trouvé de mieux que de changer sa vaisselle avec une
nouvelle tout en noir,
ce
qui était de circonstance, plus les minutes passaient et plus je
bouillais à l'intérieur, ma femme
qui
avait bien compris ma colère et non acceptation de ce qu'elle venait
de faire avec la complicité
de
sa mère, était déjà saoule en peu de temps en arrêtant pas en
plus de rigoler sans cesse pour un
oui
ou un non, elle buvait verre sur verre.
La
coupe déborda quand le geste de trop arriva au moment où mes beaux-
parents
décidèrent d'offrir les cadeaux qu'ils avaient fait, là mon
beau-père apporta devant mon fils (
dont
son petit fils ) un énorme carton, qui se révéla être une
télévision, à ce moment là, le volcan
qui
était en fusion rentra en éruption, j’explosai ma colère en
commençant à dire « vous ne croyez
pas
que c'est un peu trop votre cadeau, que vous auriez du m'en parler
avant ? », là mon beau-père
me
dit « je fais ce que je veux ».
Dés
cet instant les choses sont vites parties, j'étais devenue
insensible à tout,
hermétique
à cette famille et tout ce qu'ils pouvaient me dire, je me suis
assis, j'ai rien mangé et ma
belle-mère
la traîtresse qui ne semblait rien comprendre, se mit à insister en
me disant « tu mages
rien
,ça te plais pas, ça va pas ? », alors là je me suis
levé tel le redresseur de tors devant la foule et
je
lui ai dit « non ça ne va pas, maintenant j'en ai marre, je
n'ai jamais voulu venir ici, maintenant ici
chez
chez vous et là haut c'est chez moi, en regardant bien ma femme je
lui ai demandé de monter
avec
moi, sinon c'était fini.
J'ai
quitté tout le monde et cet appartement sinistre et ennemi, je suis
monté
chez
moi, mais ma femme ne m'a pas suivi, quand elle rentra beaucoup plus
tard avec ma mère, ma
sœur,
mon beau-père, qui eux ne m'avaient pas suivie non plus, soit disant
d’après ma mère par
respect
par apport à mes beaux-parents, incroyable, décidément j'étais
vraiment toujours trahi par
mon
propre sang, quand je regarda ma femme pour lui demander des
explications, elle me répondit
que
maintenant c'était vraiment fini, je l'a fixa dans les yeux pour lui
répondre que oui j'étais
d'accord
avec elle, j'avais bien compris à son attitude qu'elle camps elle
avait choisi et que pour moi
aussi
c'était bien définitivement fini, terminé.
Si tout était terminé, rien était
facile pour moi, il me fallait une fois de plus
tout
prendre en charge, je me retrouvais très peu de temps après dans un
petit studio au dessus de
mon
travail et juste à côté du logement du gérant devenu plus un ami,
il y vivait avec sa femme et
leur
fille ; alors que moi je me retrouvais seul, sans mes enfants,
c'était intolérable pour moi et
j'avais
de plus en plus de mal à le vivre, tout me revenait comme un
boomerang, comme pour me
hanter,
j'entendais les bruits amplifiés des autres dans leurs vies, avec
les rires d'enfants, leurs cris,
etc,
je prenais tout cela en pleine figure, en plein cœur, en me disant
que je n'avais rien fait de mal
moi
qui avait déjà tant subit, en plus on m'en rajoutait, comme si on
voulait que je me noie, que je
ne
m'en sorte pas.
Ce
qui devait arriver depuis des années fini par arriver, j'étais à
bout de
souffle,
à bout de vivre, j'étais très malheureux, je n'avais plus envie de
vivre, je me sentais trop seul
sans
mes enfants, sans personne pour me comprendre, m'aimer, sans savoir
qui j'étais vraiment, puis
je
revivais sans cesse avec conscience tout ce que j'avais vécu enfant,
adolescent, jeune adulte et
cette
vie d'adulte qui ne m'avait rien amené de bien, solide, vrai, à
part mes enfants bien sur, mais ils
n'étaient
pas avec moi ; alors dans un grand brouillard qui envahissait
toutes mes pensées et mon
corps,
j'ai décidé d'en finir, moi qui ne buvait pas d'alcool, ou si peu,
j'ai avalé une bouteille de
whisky
pur, avant de vite sombrer dans une forme de comas éthylique qui m'a
fait tomber sur le sol
dans
un grand bruit.
Quand
mon corps tomba sur le sol, il fit un bruit qui résonna si fort
qu'il
dérangea
le locataire de l'appartement du dessous, qui s'empressa de venir
constater ce qui c'était
passé,
par chance ma porte n'était pas fermée à clé, ainsi il put
rentrer après avoir frappé sans
réponse
de ma part, c'est là qu'il me trouva inconscient sur le sol avant de
très vite appeler les
secours
qui m’emmenèrent aux urgences de l'hôpital de Meaux, complètement
dans un état
léthargique,
incapable de comprendre ce qui se passait et se passa les heures qui
suivirent.
Dans
toute cette triste et dure épreuve, il c'est trouvé un miracle et
coin de
ciel
bleu, car le locataire de l'appartement du dessous de chez moi, était
le fils de Denise, qui me
remplaçait
quand je travaillais à Villeparisis chez mon fameux patron Auvergnat
qui avait fait
rentrer
le loup dans mon vestiaire pour anéantir mes finances, mais là en
cet instant, quand je fini
par
me réveiller le lendemain, je l'a trouvais là devant moi tel un
ange, prêt de moi, avec une telle
affection,
compréhension, humanité, qu'elle me toucha au plus profond de mon
être, cette personne
qui
était presque une étrangère pour moi finalement, était la seule
personne à être là à mon chevet,
m'apportant
toute la sollicitude et la tendresse dont j'avais tant besoin, si
dieu n'existait pas, il n'en
était
pas loin croyez moi, mais pour moi il existe, en plus ce jour là,
j'ai vu un de ses plus beau ange.
Tout
le temps où j'ai été hospitalisé, ma chère Denise a décidé de
travailler à
ma
place, en s'arrangeant avec mon ami le gérant et dés qu'elle avait
un moment elle venait me voir,
je
n'ai pas beaucoup croisé de telle personne comme elle, aujourd'hui
encore je veux lui dire toute
ma
reconnaissance et toute mon affection, quand je suis sortie de
l'hôpital, après des semaines sous
perfusion
pour décompresser, faire partir cette dépression, j'ai repris mon
quotidien en tendant plus
où
moins le dos, en plus mon ange gardien avait reprit sa vie et était
partie comme elle était venue,
c'est
elle même qui se définissait ainsi, selon elle, elle était là à
tel ou tel moment, pour une
personne
qui en avait besoin et quand tout rentrait dans l'ordre, elle
repartait sur la pointe des pieds
sans
rien dire et demander, un peu comme Joséphine ange gardien, qu’elle
belle notion d'amour et
de
don gratuit, fraternel, depuis ce jour elle est là dans un coin de
mon cœur et esprit, je ne
l'oublierai
jamais et en parler là maintenant c'est ne pas l'oublier et lui
rendre tout l'hommage et la
reconnaissance
qu'elle mérite où qu'elle soit.
Si
j'étais sorti de l'hôpital et rentré chez moi,j'avais aussi repris
mon travail
que
m'avait si généreusement gardé ma chère Denise, je n'étais pas
vraiment moi même, tout autour
de
moi me semblait étrange, loin de moi et pour clore le tout l'hôpital
m'avait obligé de voir un
psychiatre
qui me faisait plus de mal que de bien, dés que je rentrais chez lui
dans son cabinet je me
sentais
pas très bien et quand j'en ressortais je n'arrêtais pas de pleurer
et d'être très mal, je n'aimais
pas
ces façons de faire et travailler, enfin ça me correspondais pas,
en tout cas pas à mon
fonctionnement.
Avec
ce docteur j'étais couché sur un divan en racontant toute mon
histoire et
je
ne sais quoi, pendant que lui notait ce qui l'arrangeait en disant un
oui par ci et un autre par là,
c'était
vraiment pas pour moi, j'avais besoin de discussions, d'échanges
d'égal à égal, en tête à tête,
mais
malheureusement il ne le comprenait pas et peu à peu je repartais
vers une autre dépression
encore
plus forte, me conduisant six mois plus tard à une nouvelle
tentative de suicide, cette fois ci
j'ai
mélangé alcool et somnifères, je voulais faire mieux que la
première fois, me surpasser, enfin je
le
pensai en ayant plus envie de rien et de ressentir toute cette
souffrance qui était en moi.
Alors
que je sombrai dans un sommeil très lourd, un bruit incessant venant
de
l'autre côté du monde dans lequel je glissais me fit inconsciemment
comprendre que mon
téléphone
sonnait, je ne sais pas comment, mais je fini miraculeusement par
décrocher ce téléphone
où
de l'autre côté du fil une voix qui ressemblait à celle de ma mère
me parlait, mais je ne
comprenais
rien à ce qu'elle me disait et je ne pouvais surtout pas lui
répondre, parler, je partais vers
le
néant et j'étais dans une total léthargie qui avait envahit tout
mon corps, avant que je sombre
totalement.
Ce
jour là et à ce moment précis, Dieu était encore présent à mes
côtés, car
quelque
temps plus tard le pasteur de l'église protestante que je
fréquentais à cette période et que
j'appréciai
beaucoup, était chez moi avec les secours, qui me conduisirent une
fois de plus
directement
à l'hôpital, où pour finir on me fit subir un lavement d'estomac
dont je me souvient
encore,
car là je le senti bien passé, je pense que c'était bien voulu
pour me faire passer l'envie de
recommencer,
si c'était le but, se fut réussi car je ne recommença pas, même
si souvent je n'étais
vraiment
pas bien.
Le
miracle qui se passa en ce jour là, c'est que ma mère connaissait
et avait
déjà
rencontré mon pasteur Robert D quand elle était venu chez moi et
que lorsqu'elle m'appela et
compris
ce qui se passait, elle pensa aussitôt à lui et lui téléphona
immédiatement, ce qui me sauva
sûrement
la vie, même si c'est une des choses bonne et rare qu'elle fut de
meilleur pour moi, ma vie
n'était
pas une belle vie et ne l'ai pas devenue non plus ensuite, mais c'est
une vie et toutes vies est
importante
dans l'humanité, pour la foi, même si elles ne sont pas
magnifiques, c'est un don, un
miracle
de l'univers et elles méritent que l'on se batte pour elles, qu'on
les respectent, même si
comme
moi c'est très dur, enfin quand rien ne l'en empêche de continuer
en bonne santé...
Une
fois à l'hôpital je fus à nouveau parti pour un séjour '' de
remise en forme
'',
mais là je n'ai pas eu mon ange gardien à mon réveil ni les jours
suivants, mais là j'ai eu droit à
ma
mère qui est venue me voir tout un week-end et malheureusement pas
toute seule, elle était avec
son
mari bien sur, inutile de dire que ça ne me plaisait pas du tout, en
plus je ne me sentais pas bien
face
à cette présence indésirable, là encore que voulait ma mère, à
quoi pensait elle ?.
Au
même moment il y avait auprès de moi une sœur Chrétienne avec qui
j'avais
nouer une bonne relation amicale et fraternelle, ainsi qu'avec ses
enfants, elle savait tout ce
que
j'avais vécu et face à ma mère elle ne pus ne pas montrer toute sa
révolte à son comportement à
m'imposer
la présence de mon beau-père, elle fini par lui dire « comment
osez vous, comment
pouvez
vous lui faire ça ? ».
C'était
bien la première fois et sûrement la dernière qu'on mettait ma
mère
devant
toute cette vérité si criante, vérité toute nue, mais comme
toujours, comme si tout ça glissait
sur
elle comme la pluie, ma mère ne dit rien, ne fit rien et pire
encore, elle continua comme si de
rien
était, n'avait existé ; dans la même période j'ai reçu la
visite de mon cousin l'aîné de mon oncle
Marius,
avec qui je pensais avoir une grande complicité, même si il avait
été élevé et considéré
comme
un enfant gâté, voir adoré de tous, à peine arrivé à mon chevet
il me fit la morale, sur un ton
agressif
pour moi, surtout dans mon état, c'était inadmissible ce que
j'avais fait là, pourquoi l'avais-
je
fais, je n'avais pas de bonne raison pour le faire, j'étais déjà
pas très en forme avant qu'il vienne
me
voir, mais une fois qu'il fut parti, j'étais très en colère, une
colère par apport à lui, ce fils de
bonne
famille qui avait tout eu, un père et une mère dés sa naissance et
qui les avait toujours eut à
ses
côtés, encore à son âge et vie d'adulte, il était toujours aidé
par eux, c'était même le petit chéri de
ses
grand-parents maternel et de ses parents, comme il l'avait été de
ma grand-mère maternelle,
alors
comment pouvait-il venir me parler ainsi, sans avoir vécu le
millième de ce que j'avais subit
seul
sans qu'aucun membre de sa famille ne bouge le petit doigt ?.
Je
dois dire qu'a partir de ce moment là, avec en plus tout ce que
m'avait déjà
fait
toute ma famille, je m'éloigner d'eux encore plus, comprenant que je
n'avais rien en commun
avec
ces gens là, si ce n'était le même sang dans nos veines, mais au
final était ce si important au vu
de
ce que j'étais devenu avec tout mon vécu qui faisait de moi ce que
j'étais dans ces moments là,
alors
qu'eux étaient toujours les mêmes bien ancré dans leurs habitudes,
leurs idées étroites de petits
bourgeois
gauchos bobos donneurs de leçons, incapable d'entendre l'autre qui
n'était pas comme
eux,
oui je ne supportais plus leurs pensées, leurs jugements, leurs
aveuglements, de devoir voter
dans
le sens qu'ils jugeaient être le meilleur et le seul, sinon on
était forcement des gens pas bien,
ont
étés forcément des fachos, racistes, etc, à les bons socialos, le
pire c'est ce que l'on vit
aujourd'hui
avec toute cette bonne intelligentzia de gauche, je dois dire que
c'est à ce moment là
aussi
que je fus bien dégoûté de toute cette gauche et encore
aujourd'hui, je ne peux plus les
entendre,
ni vouloir voter pour eux, surtout quand je pense que toute mon
enfance et adolescence
j'ai
entendu mon beau-père valider et vanter '' ces bons communistes et
cette bonne gauche '', oui
franchement
je n'avais pas la moindre envie de voir arriver à la tête de mon
pays ce genre de gens là.
Quand
je sorti de l'hôpital, j'ai essayé de me reconstruire petit à
petit, mais
cette
fois ci je n'avais pas de travail, car avant d'entré à l'hôpital,
j'avais démissionné de mon travail
au
café, assez déçu du comportement de mon ami gérant, qui ne
comprenait pas mon acte et le
suicide
en général, mais qui surtout ne prenait pas conscience de toute mon
amitié pour lui, tout
mon
dévouement pour le travail que j'accomplissais pour lui, mais il
était aussi évident que j'étais
trop
possessif envers lui et que cela me faisait aussi beaucoup de mal et
souffrir, j'étais un peu dans
un
état de dépendance, qui était l'affection, l'amour, auxquels je me
raccrochais pour ne pas couler,
m’effondrer,
tomber et il est évident qu'a un moment ou un autre, j'étais déçu
par ce manque
d'affection
à mon égard, ce non retour, alors dans cette situation là, j'ai
préféré partir, même si ça me
coûtais
terriblement.
Malheureusement
j'étais aller vers des emplois qui ne me convenait pas et me
rendait
encore plus malheureux et désabusé, aussi après mon séjour
hospitalier, mon ami c'était
rapproché
de moi et m'avait demandé de revenir retravailler pour lui, ce que
j'ai fini par accepter
avec
plaisir, avant d'apprendre quelques temps plus tard, que le commerce
était en vente, le vrai
patron
avait décidé de vendre et mon ami c'était rangé à son avis, car
il en avait aussi assez de ce
travail,
lui qui n'était pas du tout de cette profession, ce que je pouvais
comprendre, mais qui à ce
moment
là m'arriva comme une nouvelle trahison, une nouvelle échéance qui
me faisait de plus en
plus
peur et me rendait malade, ne sachant ce qu'il adviendrait de moi une
fois le rideau baissé.
Durant
cette période j'étais aussi plus présent et proche de mon pasteur
Robert
D, que j'aimais beaucoup, c'était une bonne personne, d'une extrême
gentillesse, humanité,
hors
du commun, il était très sensible à ma situation, mon vécu, avec
lui je me rapprochais vraiment
de
Dieu et de ma foi, ce qui allait compter tout le restant de ma vie,
c'était et c'est une force qui me
permet
de tenir, me battre, survivre, dans une vie si difficile et dure, qui
ne m'a jamais fait de cadeau.
Après
avoir passé deux mois auprès du nouveau patron du café, un jeune
homme
qui était surtout dirigé par ces parents dont sa mère avait un
très petit esprit avec une
mentalité
qui me plaisait pas du tout, toujours à être derrière moi, à tout
vérifier, surveiller, à avoir
peur
que je mette son bas de laine dans ma poche, ça je ne le supportais
pas au plus haut point, en
plus
elle parlait à son fils qui était sensé être le patron en titre,
comme à un enfant, ils lui avaient
certes
prêté où donné l'argent nécessaire pour acheter ce commerce,
mais ils étaient là à chaque pas
du
jeune garçon, pour être sur qu'il utilisait ce patrimoine à bon
escient, tout ça évidement autant de
mon
côté que de celui du fils, déclenchait des heurts, colères,
agressivités, que je finissais par ne
plus
accepter, ayant décidé une bonne fois pour toute que cela devait
changer, je me pris par la main
pour
trouver au plus vite un nouveau travail.
Aussi
étonnant et rapidement que cela puisse paraître, je me trouvais un
nouvel
emploi, dans une blanchisserie industrielle toute neuve qui venait de
s'installer dans une
zone
industrielle de Meaux, pour à l'origine prendre en charge tout le
linge qui venait du parc et des
hôtels
de Disney qui venait d'ouvrir ses portes à Marne-La-Vallée Chessy,
à la suite de mon
entretien
à ma grande surprise, on me proposa d'être chef d'équipe pour la
partie linge hôtellerie car
ils
étaient intéressés par mon parcourt en hôtellerie et restauration
et ils pensaient que je pourrais
apporter
quelque chose de plus, ce qui était peut-être une bonne chose en
soit et à ce moment là, en
tout
cas pour moi tout était nouveau et ce poste à responsabilité une
nouvelle expérience pour moi,
un
défi aussi, que je me décidais quand même à relever, plutôt
inconsciemment.
Malgré
une certaine pression, j'étais trop content de quitter le café qui
me
passait
définitivement par les narines avec ces parents possessifs devant
leur grand dadet qui ne
faisait
pas ce qu'il voulait et surtout ne plus les avoir dans les pattes à
supporter en plus leurs
réflexions
et habitudes d'un autre âge, malgré tout quelques temps après être
partis, le père était
venu
me voir pour me demander de revenir travailler pour le fils prodige,
il disait que rien ne serait
comme
avant et que je ferai comme je veux, que sa femme ne m'embêterait
plus, etc, mais d'une
autre
manière j'avais déjà vécu ce genre de promesse et n'avais pas
apprécié la non application, alors
je
déclinai sa proposition définitivement.
Dans le même temps on me proposait un
nouvel appartement f3, où je
pouvais
plus facilement recevoir mes enfants, ce qui me permettais par la
même occasion, de
quitter
tout mon ancien environnement et ce studio où j'avais par deux fois
voulu en finir, un
nouveau
horizon semblait s'ouvrir à moi et j'avais bien l'intention de le
suivre où tout du moins
essayer
aussi fort que je pourrais le faire.
Le
début de mon arrivé dans cette nouvelle entreprise ne fut pas des
plus
simple,
tout était nouveau pour moi, qui n'avais jamais connu ce genre de
travail, mais je faisais de
mon
mieux malgré toutes les difficultés de compréhensions que j'avais,
entre langage technique,
pratique,
ainsi que le management qui était loin d'être simple de mon point
de vu, qui avait plutôt
l'habitude
d'être dans l'affectif, et d'aller vers les gens, j'avoue que cette
dernière chose était pas des
plus
compatible avec mon état d'esprit, qui était et voyait la vie, les
choses, l'humanité, etc, surtout
qu'en
plus cette entreprise était basé sur le système Américain, donc
pas très proche des gens, du
style
marche ou crève, plutôt toujours être dans les performances et
faire du chiffre d'affaire.
Le
plus dur dans ce travail c'était les horaires en décalés, une
semaine sur
deux
il fallait être au travail à 5 heure du matin et même 15 minutes
avant en tant que chef d'équipe
et
on finissait à 13 heure, l'autre semaine on commençait à 13 heure
jusqu'à 21 heure, pour moi ces
horaires
étaient très difficiles, surtout le matin, mais encore une fois,
j’essayais au mieux de
m'adapter,
jusqu'à un moment où je contractais une hépatite B, que je
constatais en arrivant un
matin
à mon poste de travail, mes collègues me disaient que j'étais
jaune comme un citron et me
demandant
si c'était normal, aussi je suis parti aussitôt aux toilettes en me
demandant ce que je
pouvais
bien avoir, car je venais d'avoir des nausées et toutes les odeurs
m'étaient devenues
insupportables,
plutôt incompatible en blanchisserie, alors en me voyant jaune
encore plus qu'un
citron
dans la glace, ça me fit peur et je décidais aussitôt de me rendre
aux urgences de l'hôpital.
Après
m'être rendu aux urgences je fus hospitalisé durant deux à trois
jours,
puis
je rentra chez moi avec un arrêt de 3 semaines à un mois, mais
quand je revins à mon travail ce
n'était
plus pareil, je me fatiguais déjà pour un oui ou un non, puis on me
mit une certaine pression,
que
j'avais du mal à supporter et c'est à ce moment là que je fis un
rêve '' prophétique '' ou je voyais
un
convois funèbre avec des gens tout en noir, je compris que tout cela
voulait dire quelque chose,
que
c'était pour me parler et le lendemain matin quand mon téléphone
sonna j'en recevais la
réponse,
à l'autre bout du fil, une personne que je connaissais avec son mari
au moment où j'étais au
café
de Villeparisis chez mon Auvergnat de patron, où eux étaient les
patrons de la librairie presse ;
elle
m'appelait pour m’annoncer que son mari était décédé et
qu'avant de partir il lui aurait demandé
de
me contacter pour l'aider dans son commerce café tabac presse,
qu'ils avaient achetés ensemble,
elle
me dit aussi qu'il m'appréciait beaucoup et qu'il avait confiance en
moi.
Après
cette conversation inattendue, j'étais assez retourné et je ne
savais plus
trop
quoi penser, mais j'accordais une rencontre entre moi et cette femme
qui venait de perdre son
mari
à qui elle tenait tant et qui semblait quelqu'un de bien, bien que
je n'étais sur de rien, si tout
cela
était bien vrai, mais je me devais d'avoir au moins du respect pour
cet homme et pour la
souffrance
de cette femme.
Comme
à mon habitude, je parti tout feu tout flamme dans cette histoire,
d'abord
ému aux larmes par cette femme veuve qui était complètement
perdue, ces supplications à
vouloir
que je l'aide et travail pour elle, car elle avait besoin de
quelqu'un de confiance à ses côtés et
de
savoir que c'était le dernier vœu de son mari, ça l'a rassurait et
moi j'étais beaucoup trop troublé
et
honoré pour bien réfléchir et étudier la situation pour dire non
en connaissance et tous les critères
nécessaires,
d'un autre sens je n'en pouvais plus de mon travail à cet
blanchisserie industrielle, qui
ressemblait
plus à une usine sans humanité que je n'aimais vraiment pas et qui
avait fini par
m'épuiser
physiquement et moralement beaucoup trop, mais dans cet optique je ne
pouvais voir tous
les
feux clignotants orange et rouge, qui me disaient de faire bien
attention, comme tous les chemins
de
ma vie jusqu'à maintenant j'ai jamais su décrypté malheureusement
ces feux, ces mises en
gardes,
qui auraient pus me guider dans les bonnes et meilleures directions
et me faire éviter de
tomber
dans tout ces pièges qui m'ont fait faire beaucoup trop d'erreurs.
Il
me fallait pas trop de temps pour être confronté au caractère plus
qu'impossible
de ma nouvelle patronne avec tous les problèmes qu'il y avait autour
et dans cette
affaire,
en plus elle se déchargeait de certaines obligations sur moi,
j'étais payé normalement avec
un
appartement type f2 de fonction si je peux dire et comme il en était
convenu entre elle et moi, ce
pourquoi
j'avais aussi accepté de travailler pour elle, mais un mois après
j'étais convoqué par son
comptable
pour me dire que ma patronne n'avait pas les moyens de me payer à ce
tarif convenu et
que
l'appartement devrait être déclaré, enfin je ne sais plus trop ce
qu'il me dit exactement à cet
entretien,
mais ce que je sais c'est que j'en sorti avec un fort goût amer et
la net impression de mettre
bien
fait berné une fois de plus, ce qui mit par la suite un peu
d'électricité dans ma relation future
avec
ma patronne.
Dans
les mois qui suivirent après avoir plus ou moins essayé de prendre
sur
moi
cette '' trahison '', je parti en vacance avec mes enfants chez ma
mère dans les Vosges à
Neufchâteau,
si au début tout se passa bien, tout se détériora en pouvant
compter sur mon beau-
père,
qui commença à chercher des histoires quotidiennes jusqu'au moment
où ce jour là, plus
énervé
qu'a l'habitude il prit un air très agressif pour s'en prendre à
mon fils adoptif à qui il
s'apprêtait
de donner des paires de gifles, enfin dans ces intentions c'étaient
un début, alors là les
choses
se précipitèrent, je me mit dans une colère incroyable face à
lui, ce qui n'était jamais arrivé,
même
moi je ne me reconnaissais pas, je le regarda bien droit dans les
yeux avant de lui dire « ne
t'avises
surtout pas à lever la main sur lui, car ce que je n'ai pas pus
faire pour moi, je le ferai pour
lui ».
Je
dus avoir un regard très persuasif, car il le laissa tout de suite
en formulant
des
mots pas très compréhensifs, mais ce que je sais c'est qu'il parti
dans une colère monstre en
claquant
très fort la porte, pour rejoindre comme toujours son petit village
et sûrement se faire
consoler
par sa famille chéri, qui allait encore lui donner des bonnes idées
pour son retour
triomphant,
ce que je présageais en moi le connaissant si bien, c'est alors que
je décidai de dire à ma
mère
de préparer ses affaires, car je l'a ramenais avec les enfants avec
moi chez moi, les vacances
étaient
de toutes façons finies, mais pas que pour cette raison, ce jour là
et à cet instant par cet
événement
je dessinai sans m'en rendre compte les premiers pas de ma séparation
d'avec cet odieux
personnage
qui était mon beau-père, je préparais ma liberté qui n'allait pas
tarder à arriver plus
grande
que j'aurai pensé à ce moment là et par un chemin que je n'avais
pas imaginé ni vue venir.
L'altercation
houleuse avec mon beau-père avait fait tant de bruit, que les
voisins
virent soutenir ma mère, eux qui n'avaient jamais rien fait pour moi
durant toutes ces années
de
violences et maltraitances, puis lorsque toutes les affaires furent
dans la voiture, nous partîmes
avec
mes enfants et ma mère l'invité surprise, direction Meaux, même si
ma mère avait un peu
hésité
avant de me suivre, ce qui était déjà un signe de ce qu'elle
allait faire plus tard, enfin ce jour
là
au final elle accepta ; aujourd'hui je ne sais pas si elle avait
été vraiment sincère à ce moment là,
ni
pourquoi elle était vraiment venue, mais à cet instant j'étais
presque fier d'avoir prit les choses en
main
et d'avoir prit ma mère avec moi, finalement je faisais tout ce
qu'elle aurait du faire depuis
longtemps
déjà, mais là c'était moi qui le faisait et elle semblait en être
heureuse, seulement en elle
ce
n'était pas ce qu'elle voulait, mais comme d'habitude elle était à
multiples facettes et ce jour là
elle
était bousculée par les événements, alors elle a suivie celui qui
prenait les choses en main, c'est
à
dire moi.
Après
avoir ramené mes enfants chez leur mère, qui fut étonnée de voir
son
ex
belle-mère, nous rejoignîmes mon appartement, où tout de suite je
rangea mes affaires pour faire
de
la place à celles de ma mère, puis nous avons commencé cette
nouvelle vie ensemble, moi en
reprenant
mon travail et elle en allant se balader à droite, à gauche, vivant
sa vie comme elle le
pouvait
et surtout voulait, en essayant de se faire à cette nouvelle
situation.
Elle
rencontra ma nouvelle patronne avec qui elle discuta assez souvent,
je
sus
par elle d'ailleurs que ma mère lui aurait dit « mon mari est
un homme, un monsieur », elle
ajouta
même que ma mère semblait avoir un grand respect pour lui, je me
suis demandé en
entendant
tout ça, si je ne rêvais pas, où si ma mère était bien
réveillée, si elle se rendait vraiment
compte
de ce qu'elle disait ?.
Décidément
ma chère mère était vraiment une personne surprenante,
étonnante,
mystérieuse, étrange, surtout contradictoire, bref, une femme à
plusieurs facettes, qui
était
très difficile à suivre, même pour moi son fils qui n'arrivais pas
ou plus à cerner ce personnage
de
plus en plus curieuse et les jours qui allaient suivre me le
montrèrent au combien.
Un
jour après avoir discuté avec ma patronne, ma mère revint en me
disant
qu'elle
voulait aller voir une tireuse de carte, car ma patronne lui avait
parlée d'une très bonne
cartomancienne,
qu'elle avait déjà essayée et dont elle avait été satisfaite, de
ce fait ma mère voulait
elle
aussi la consulter, selon elle pour l'aider à faire les bons choix
dans les futures décisions qu'elle
devait
prendre, elle était bien décidée à y aller avec où sans moi
d'après ce que je comprenais, aussi
je
décidais de l'y emmener moi même.
A
vrai dire je connaissais déjà cette personne pour y avoir déjà
emmener ma
patronne
pour une séance et quand nous fûmes devant elle j'avoue que j'étais
septique, mais ma
mère
elle était très à l'écoute, c'est vrai qu'elle avait toujours été
intrigué par ces choses ésotériques,
seulement
quand la tireuse de carte lui dit qu'elle avait eu trois enfants, là
elle se montra moins
joyeuse
en lui rétorquant que ce n'était pas vrai, qu'elle n'avait eu que
deux enfants, mais à cet
instant
la diseuse de bonne aventure ne désarma pas et insista, jusqu'à ce
que ma mère cède et
finisse
par avouer et me dire ce que je savais déjà dans mon inconscient
depuis longtemps ; elle
avait
avortée en Suisse il y a des années, alors que j'étais encore un
jeune garçon et ma sœur toute
petite,
là tout me revint clairement d'un seul coup, je compris ce que je
n'avais pas pu comprendre à
l'époque,
car j'étais trop jeune et tout était si étrange à ce moment là,
mais ce jour là, j'étais bien
conscient,
et tout s'illuminait enfin, ma mère était comme une personne prise
avec les doigts dans le
pot
de confiture, mal à l'aise, elle qui avait voulu venir pour
connaître son avenir, se trouvait avec
son
passé dévoilé, qu'elle ironie...
Je
ne me souviens plus de tout ce qu'elle nous dit pendant cette séance,
mais
je
sais ce que j'ai retenu, tout le reste était des mensonges, où
mauvaise interprétation, au choix, car
rien
ne c'est passé comme elle avait dit, mon beau-père était gravement
malade et devait mourir, ma
sœur
était une sorcière, enfin le reste j'ai oublié, mais rien ne c'est
passé comme elle l'avait dit,
aujourd'hui
c'est ma mère qui est décédée et son mari bien vivant, quand à
ma sœur je ne l'ai pas
revu
depuis des années, on viens seulement d'échangés des mots quand je
l'ai appelé après avoir
appris
la mort de ma mère 5 mois après, elle a eu sa part d'épreuves elle
aussi, alors tout ce que cette
devineresse
à pus dire, je m'en fous bien royalement aujourd'hui.
Une
fois rentré chez moi, ma mère décida de faire les démarches pour
demander
le divorce, elle me demanda de l'accompagner chez l'avocate qui
c'était occupée de mon
divorce,
ce que je fis, elle semblait enfin déterminé, bien décidée à
aller jusqu'au bout, je crois qu'a
ce
moment là j'aurai pus tout lui pardonner, reprendre ensemble notre
relation, nous offrir un
meilleur
avenir, être enfin heureux, mais avec ma mère il fallait être
vigilant et pas prendre tout ce
qu'on
entendait, voyait, pour argent comptant, à ce moment là j'avais
aussi téléphoné à son frère
Marius
à qui nous ne parlions plus depuis un certain temps, toujours la
motivation principale de
cette
famille je t'aime et je t'aime plus, je souhaitai que mon oncle aide
ma mère sa sœur dans ces
démarches
et surtout ses suivis médicaux, car ma mère était toujours malade
et avait des soins à
faire,
des rendez-vous à prendre et d'autres à honorer.
Les
jours s’écoulèrent et un jour ma mère arriva vers moi en me
racontant
qu'elle
venait de visiter un temple protestant pas loin de chez moi et que
pour elle ça avait l'air
sympathique
et qu'elle avait envie de si rendre avec moi le dimanche suivant,
vous avez bien
compris
que c'était difficile de dire non quand ma mère avait envie ou tout
du moins tant que j'étais
sous
sa coupe, alors je l'ai accompagné au culte du dimanche suivant,
sans savoir qu'une nouvelle
partie
de ma vie allait s'écrire en franchissant l'entrée de ce temple, ce
que je m’apprêtais à
découvrir
quelques temps plus tard par ce chemin détourné qui vint de mes
enfants.
Peu
de temps après cette découverte, ma mère me montra qu'avec elle on
était
pas au bout de ses surprises, car lorsque j’arrivai chez moi un
après midi, je l'ai trouvé avec
mon
beau-père, avec ce qui ressemblait à une parfaite harmonie, j'étais
désabusé, mais j'aurais du
mis
attendre connaissant les retournements si courant de ma chère mère,
mais là pour moi c'était
surtout
un coup de poignard dans le dos, un de plus, mais celui-là n'avait
pas la même portée, elle
m’expliqua
tout un tas de raison que je ne retint pas comme étant des bonnes
raisons, puis elle
ramassa
ses affaires et partie avec lui pour rentrer dans leur maison,
c'était inouï pour moi, tellement
incompréhensible,
seulement ce moment précis marqua je pense la plus grosse cassure
entre elle et
moi,
le temps qui arriva plutôt rapidement, ne tarda pas à faire une
définitive cassure, c'était
simplement
une chronique de résiliation annoncée entre un fils et sa mère.
J'avoue
que je n'ai pas compris ce dernier acte qu'elle m'avait joué,
comment
avait
elle pus, je l'avais conduit aux portes de sa liberté, sa
délivrance, elle n'était pas toute seule en
plus,
mais ça ne lui avait pas suffit, enfin elle ne l'avait pas voulu,
elle ne m'aimait sûrement pas
assez,
d'ailleurs la question qui me vient aujourd'hui c'est : m'a
t'elle vraiment aimée, seulement
désirée,
après tout n'avait elle pas eu envie de me faire passer comme on dit
quand elle était tombé
enceinte
de moi, car toutes ces incompréhensions ne pouvaient que soulever en
moi cette
incertitude,
dont finalement aujourd'hui elle seule à la réponse.
Malgré
ma grande blessure et sentiment de trahison, je dus continuer à
vivre
ma
vie, me battre pour suivre mon chemin et c'est comme ça qu'un
dimanche où j'avais mes
enfants,
j'ai décidé d'aller au culte de ce temple protestant que ma mère
avait trouvée, j'ai laissé mes
enfants
à l'école du dimanche où les enfants bénéficient de l'éducation
biblique auprès de moniteurs,
pendant
que leurs parents assistent au culte, et j'ai assisté au culte avant
qu'a la fin mes enfants me
présentèrent
à leur monitrice qu'ils semblaient avoir appréciés, elle avait
elle aussi deux enfants qui
avaient
sympathisé avec les miens, un garçon et une fille, nos échanges
furent courtes mais
conviviales
ce jour là, jusqu'au dimanche suivant où je revins pour le culte et
aussi pour une réunion
pendant
l'après midi, mais là nous eûmes un échange assez vif, car
j'arrivais après leurs repas en
commun
et elle était entrain de finir la vaisselle avec la femme du
pasteur, qui me proposa un café
que
je refusa poliment, avant qu'elle prenne la parole à la place de la
femme du pasteur pour me dire
que
de toute façon je n'avais qu'a venir plus tôt, car la vaisselle
était faite et qu'il était hors de
question
d'en refaire et de préparer à nouveau du café ; là je me dis
que la femme que j'avais vu
avec
mes enfants la semaine dernière avait bien du caractère et je ne
pensa pas une seconde à la
possibilité
de devenir les meilleurs amis du monde, au pire des amants.
On
dit toujours que les contraires s'attirent, que lorsque l'on commence
à
s'affronter,
en général ça fini toujours par une histoire d'amour et bien là,
je ne dérogerais pas à ce
dicton
populaire, cet après midi là nous avons finalement commencé par
discuter un peu, puis le
dimanche
suivant, elle me confia qu'elle était seule, séparée du père de
ses enfants depuis quelques
années
déjà, elle n'avait jamais été mariée, je découvrais une femme
de caractère fort, qui avait des
convictions,
des rêves, mais aussi de grosses blessures à fleur de peau,
sûrement une des raisons qui
nous
poussa l'un contre l'autre sans se poser trop de question, en plus
j'avais décidé de me faire
baptiser
en tant que Chrétien protestant évangélique, on aurait dit que
Dieu et notre Seigneur nous
poussaient
à nous unir pour former une grande famille, mais n'avais-je pas déjà
eu ce genre
d'intuition
qui m'avait conduit à la catastrophe, à ce moment là je ni pensais
même pas, c'était
comme
ci ça n'avait jamais existé.
Dans
cette période je commençais à suivre les préparations au baptême
et à
un
certain moment j'ai eu une conversation avec le pasteur, où je lui
raconta mon parcours et bien sur
mon
enfance et ce que j'avais subit, mais là alors que je venais de lui
raconter l'inceste dont j'avais
été
victime par mon beau-père, voilà qu'il me dit que je devais
demander pardon à Dieu pour cela.
J'avoue
que ça m'a profondément choqué, encore aujourd'hui quand j'y
pense,
comment cet homme, un berger de Dieu à t-il put me demander cela,
comment être aussi
froid
sans compassion, compréhension, quand on est un élu de Dieu, mais
la question que je me
pose
c'est où en est on dans toutes ces églises par apport à cela,
comment sont reçu toutes les
victimes
qui viennent ouvrir leurs cœurs, leurs âmes, en espérant trouver
une oreille, un cœur, un
esprit
ouvert et compatissant et qui se retrouvent être encore plus seuls
et blessés et une fois de plus
traités
en coupable, j’espère sincèrement que cela à beaucoup évolué
où est entrain de changer
sérieusement,
mais permettez moi d'en douter quand je vois tout ce qui c'est passé
et se passe dans
l'église
catholique avec toutes ces pauvres victimes de prêtres pédophiles,
il y à de quoi se poser de
vraies
questions et être en colère, comme d'ailleurs l'éducation
nationale et autres institutions de la
même
acabit.
Pour
faire un parallèle avec ma préparation au baptême, je débutais ma
relation
avec celle qui deviendra ma seconde épouse, mais au début j'y
allais plutôt avec beaucoup
de
réserves, alors qu'elle était décidée, déterminée, si moi
j'avais peur d'un remariage à juste titre,
d'avoir
aussi d'autre enfant pour qu'il soit encore séparé de son père et
connaisse le divorce de ses
parents,
je n'étais vraiment pas d'accord, je ne voulais pas non plus me
remarier pour revivre ce que
j'avais
déjà vécu si douloureusement et d’une autre façon ce que j'ai
connu avec le couple de ma
mère
et mon beau-père, toute cette agressivité sans arrêt, cette
violence, ce que j'avais aussi connu
dans
mon premier mariage hélas avec ces scènes toutes les cinq minutes ;
alors elle me dit que
c'était
normal de se disputer dans un couple, que c'était sain, qu'il valait
mieux ça que d'être
hypocrite
et que si on avait un enfant, elle me promettait de jamais me
l'enlever si on devait se
séparer,
elle ne l'empêcherait jamais de me voir, au contraire elle me le
laisserait car elle savait
combien
c'était important pour moi, car comme à mon habitude de sincérité
totale vis à vis de ceux
que
j'aime, je lui avais tout dis de mon passé et ce que j'avais subit,
ainsi comme on dit si souvent ''
les
promesses n'engagent que ceux qui y croient '' , ce qui à force de
persuasion elle réussit à me
faire
accepter avec une demande en mariage, avec tout l'espoir que j'avais
fini par y mettre à
l'intérieur
de mon cœur, de mon âme, sûrement beaucoup trop, inconsciemment à
ce moment là
j'avais
senti que je n'étais pas bien et sûrement pas fait pour vivre à
deux, en famille, qu'il me fallait
me
reconstruire, mais à cet instant je ne comprenais pas, j'étais loin
de toucher cette évidence,
malheureusement
pour nous, pour moi.
Au
fond de moi je sentais qu'une nouvelle possibilité de meilleure vie,
d'un
bonheur
possible, s'offrait à moi et j'avais bien l'intention de la saisir,
sûrement naïvement mais
sincèrement,
c'est à ce moment là que la patronne me licencia, ce que j'avais
bien vu venir, car il
était
évident que les comptes et les affaires ne faisaient pas bon ménage
avec elle, elle n'était pas
faite
pour ça, en tout cas pour être seule, elle avait besoin de
quelqu'un qui l'a dirige, après son mari
elle
était d'une certaine manière lâchée dans la nature, moi j'ai fait
ce que j'ai pu, mais je n'étais pas
celui
qui lui fallait, et j'en avait pas non plus les épaules, j'avais
déjà beaucoup trop de chose à
porter,
sinon il y aurait eu déjà longtemps que j'aurais été mon propre
patron, en tout les cas il y
avait
de moins en moins de client et d'argent, les étagères de tabac
étaient vide à faire peur au peu
de
client qu'il y avait encore, c'était très difficile à vivre,
finalement il était plus qu'évident que je
n'aurais
jamais du venir dans cette galère, mais c'était beaucoup trop tard
pour se poser la question,
dans
la même période ma future épouse fut elle même licenciée de son
travail de comptable, pour
même
raison financière, il faut avouer que c'était pas mal comme début
de mariage, mais très vite
elle
rebondit et retrouva un travail qu'elle débuta le lundi même de
notre mariage, alors que moi je
restai
à la maison avec les enfants.
Quand
on annonça notre mariage, le pasteur et sa femme débarquèrent chez
ma
future épouse en lui disant qu'ils étaient vraiment pas bien par
apport à notre union, qu'ils en
avaient
fait des cauchemars, que pour eux il semblait que Dieu les mettait en
alerte, que ce n'était
peut-être
pas une bonne chose ; tous ces propos nous mîmes en colère moi
et ma future épouse,
c'était
quand même gonflé et quelque peu malvenue, mais aujourd'hui avec
beaucoup de recul je
pense
qu'ils avaient sûrement eut de bonnes révélations, mais que
malheureusement ils n'ont pas
bien
su interpréter, toujours est-il que cela nous à fait mal, surtout
qu'il y avait aussi quelques
personnes
qui en pensaient tout autant.
Comme
si tout n'était pas suffisant, je parti avec ma future femme, ses
enfants
et les miens, en week-end chez ma mère, pour qu'elles se connaissent
mieux en quelque
sorte,
mais très vite ma future épouse s’arque-bouta sur ma fille, pour
je ne sais plus qu'elle raison
et
là ma mère qui aimait beaucoup sa petite fille ne l'apprécia pas
du tout, ce qui m'interpella et nous
conduit
à une première dispute qui m'amena à ralentir notre date de
mariage une première fois, car
je
sentais que quelque chose ne collait pas entre ma fille et ma future
épouse, je ne sais vraiment
quoi
à cet instant, mais je le compris plus tard dans notre mariage, elle
était trop catégorique par
apport
à ma fille, voulant lui imposer des choses qu'elle ne vivait et ne
faisait pas chez elle, alors
quand
elle venait chez nous juste pour un week-end sur deux voir plus
souvent sur trois ou quatre et
quelques
jours de vacances, à ce moment là je ne pouvais vraiment pas
imposer tout un tas de
chose,
ce qui entre elles installa une certaine tension au fils du temps.
Puis
quand enfin je fixa la date de notre mariage, se fut ma mère qui me
signifia
qu'elle ne pourrait pas venir à cette date, car son mari n'était
pas là à cette date, il était en
Roumanie
pour une certaine œuvre humanitaire, quand je pense à tout ce
qu'elle m'avait déjà fait,
franchement
il y avait de quoi lui dire ces quatre vérités, ensuite se fut ma
sœur elle même qui
n'était
pas d'accord, j'avoue que là je n'étais pas très content, ni
heureux du chemin que prenait tout
ça,
je pense qu'a ce moment là, j'aurais du tous les envoyer paître et
faire sans eux, car ils n'étaient
pas
l'élément pour mon bonheur, les mettre de côté à ce moment là
aurait précipité les choses et
aurait
sûrement fait plus de bien beaucoup plus tôt, mais malheureusement
je n'étais pas encore prêt
à
sauter ce pas, aussi on arrêta la date du week-end du 11 novembre,
où enfin plus personne ne dit
rien.
De
ma famille si je puis dire, il n'y eu que le frère de ma mère
Marius et sa
femme
Évelyne avec qui une fois n'ai pas coutume ma mère c'était
rabiboché à la va vite pour les
avoir
autour d'elle, je n'avais plus mon grand-père hélas, qui était
décédé et ma grand-mère ne
pouvait
pas venir étant malade enfin je ne sais plus très bien, en fin de
compte il ni avait pas grand
monde,
nos témoins, des amis de l'église, le pasteur et sa femme et
c'était tout, mais c'était déjà bien
suffisant.
C'est
vrai que les choses se sont assez vite bousculées pour moi, entre
mon
baptême
où je rendis mon témoignage sous le regard de ma mère, mon
beau-père et toute
l'assemblée,
puis mon mariage, mon déménagement pour l'appartement de mon épouse
et sa ville de
Vaires-Sur-Marne,
où je commençais une nouvelle vie avec ses enfants que je ne
connaissais pas
beaucoup
finalement, je savais seulement qu'ils étaient dans une situation
délicate entre leur père
qui
refusait de les prendre tout un week-end entier, il se contentait de
les prendre tout un samedi
après-midi
et pendant des vacances avec difficulté, en plus avec sa fille ça
se passait plutôt bien alors
qu'avec
le fils les choses n'étaient pas des plus heureuse, évidement ma
mère qui était venue passer
quelques
jours chez ma future épouse avant notre mariage, avait assistée à
une scène entre ma
femme
et son ex en plein parking et devant les enfants, ce qui avait choqué
soit disant ma mère et
mise
en colère, qui bien sur c'était précipité vers moi pour tout me
raconter à sa manière, même si
elle
n'était pas très loin de la vérité et de la réalité, ce que je
fini par constater de moi même, leurs
relations
entre ma femme et son ex étaient des plus tendues et prêtes à
exploser, quand à ma mère
qui
se disait choqué, elle en avait connu des pires elle même, alors
franchement comme d'habitude
elle
en faisait beaucoup trop.
J'avoue
que les premiers jours de notre mariage furent très difficiles, ça
commença
le lundi soir deux jours après notre mariage, quand ma femme rentra
de son nouveau
travail,
alors que moi j'étais resté avec ses deux enfants qui étaient en
vacances, toute la journée
dans
cet appartement qui était le sien avant que j'arrive, si la journée
c'était bien passée avec ses
enfants,
le soir quand elle rentra elle se mit en colère à peine avoir eu le
temps de franchir la porte
d'entrée,
sans même me dire bonsoir, car j'avais fait un peu de ménage pour
me rendre utile,
seulement
selon elle ça ne lui plaisait pas, je n'avais pas fait comme il le
fallait, comme elle avait
l'habitude
de le faire elle même.
Ces
premiers heurts avec une certaine part d’agressivité de sa part,
me
laissèrent
un grand goût amère dans la bouche, comme dans mon cœur et je
ressentais tout de suite
une
certitude d'échec, de m'être vraiment trompé, d'avoir eut raison
dans ce que je ressentais avant
mon
mariage, en étant pas vraiment prêt et vouloir me réengager dans
le mariage, une fois de plus je
ne
m'étais pas écouté, enfin cette petite voix qui me disait de faire
attention, seulement après la
tempête
je décidai de me forcer à rester, pour essayer d'aider mon épouse
à devenir plus calme, plus
aimante,
être plus heureuse, à ce moment là je considérai que c'était mon
sacerdoce, un devoir de
tout
faire pour que cette famille s'en sorte, mais je sais que j'aurai
déjà du ne pas aller jusqu'au
mariage
car il y avait tous les signaux contre, les mises en garde et je
n'aurai pas du insisté après
cette
scène, mais je n'avais pas su, pu , réagir comme il fallait et
décider de déjà bien m'occuper de
moi.
Au
fur et à mesure que les jours passaient il y avait toujours quelque
chose
qui
n'allait pas, je ne savais pas faire avec les enfants et selon elle
je me laissais trop faire,
manipuler,
je ne savais pas faire ci et cela, enfin j'avais le sentiment que
quoi que je fasse ça n'irait
jamais,
franchement je le supportais de moins en moins, c'était de plus en
plus dur, sans compter
que
je restai à la maison enfin dans l'appartement avec l'extrême
sensation que je n'étais pas chez
moi
et ne le serais jamais, ce qui était devenu sur, c'était que
j'avais certes des sentiments pour cette
femme,
mais il ni avait pas ou plus cet amour du début, tout ce que je
vivais m'en avait éloigné,
mais
bien sur je m'accrochais malgré tout à ce devoir que je m'étais
fixé, sans penser que je me
mentais
ainsi qu'a elle, mais j'étais dans un monde que je m'étais crée,
comme pour me protéger et
je
ne voyais pas, ne comprenais pas, que tout cela était fragile et
allait forcement exploser un jour
ou
l'autre.
Pourtant
bon grès malgré, j'essayais sincèrement de faire que tout se passe
le
mieux
possible, malgré les conflits qui partaient de partout, entre ses
enfants et elle même, son ex et
elle,
son nouveau travail qui était compliqué, mais qui lui plaisait
quand même par ces côtes humain
et
psychologique, car elle travaillait pour le grand professeur Tomatis,
dans la comptabilité, certes,
mais
elle était au première loge pour faire payer les clients ; ce
qui était plutôt positif pourtant dans
notre
relation, c'est qu'elle me parlait et ainsi moi je lui répondais,
l'écoutais, ce qui réussissait à
maintenir
une certaine cohésion entre nous et aidait à avancer au jour le
jour en reculant les
échéances
de rupture possible, voir irréversible.
J'avais
toujours la foi en moi, ce qui m'aidais à tenir la tête hors de
l'eau de
justesse,
mais j'étais en errance, je vivais en étant présent mais tout ça
était une impression, une
façade,
à l'intérieur j'étais bien loin de là, ma vie était tellement
une succussion d'échec, que mon
corps
me pesait lourdement, en plus à ce moment là ma mère était à
nouveau malade et nous avions
décidé
d'aller la voir à l'hôpital de Neufchâteau, après que j'ai
récupéré ma femme qui venait de
subir
un curetage suite à une grossesse qui n'avait pas tenue à cause de
la pilule de contraception
qu'elle
prenait et qui finalement n'avait pas été suffisante, c'est
pourquoi nous avons décidé de ne
plus
la prendre et de laisser la vie décider, tout du moins pendant un
moment, pour ne pas prendre le
risque
de faire un enfant mal formé à cause de cette pilule.
Quand
on fut arrivé à Neufchâteau on déposa nos affaires à la maison
où
l’atmosphère
avec mon beau-père était pesante, mais on était là pour très peu
de temps, alors je me
dis
que ça passerait vite et qu'il suffisait de faire le sourd et
l'aveugle, aussi nous partîmes rejoindre
ma
mère à l'hôpital, ce pourquoi nous étions venu, en la voyant sur
son lit, je l'a trouvais bien
fatigué,
mais c'était aussi l'image que j'avais eu si souvent d'elle, alors
pour moi même si je savais
qu'elle
était malade, son état physique me semblait presque normal.
Nous
restions avec elle un bon moment où nous échangeâmes des
banalités,
avant
de regagner la maison où en plus de mon beau-père, il y avait ma
sœur qui au premier abords,
n'avait
pas l'air d'apprécier notre compagnie, ce qui se confirma le
lendemain matin où elle explosa
son
venin, après que j'eus répondu sèchement à son père qui m'avait
fait encore des réflexions qui
ne
m'avaient pas plus du tout, sur quoi elle répondit en me disant que
je n'avais pas à venir, que je
n'avais
pas compris qu'a chaque fois que je venais ça mettait de la mauvaise
ambiance entre son
père
et notre mère, que j'en était responsable et qu'il valait mieux de
toutes les façons, que je ne
vienne
plus, car à chaque fois c’était elle qui devait ramasser les
morceaux ; l'a j’avoue qu'a ce
moment
là les bras m'en tombèrent, je ne m'attendais pas à ça, ce qui me
fit plus mal bien sur, mais
au-delà
de tout ça, c'était les questions qui me venaient à l'esprit,
savait-elle au moins tout ce que
j'avais
subit par son cher père, ce que notre mère qui était d'abord la
mienne, avait laissé faire et
n'avait
pas fait pour me protéger en me sauvant de l'enfer qu'ils m'avaient
fait vivre et toute les fois
où
moi son frère je l'avais protéger de toute cette violence et de ce
qu'elle aurait pus subir, non tout
cela
elle semblait ne rien savoir et même ne plus s'en souvenir, cela me
fit très mal.
Retranscrit du manuscrit d'Hugo Gall Mère et fils: inceste mode d'emploi, ou beaux doigts le petit
rouquin. Samedi 24 mars 2018 à Lagny-Sur-Marne.
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