samedi 6 juillet 2019

Une maison de larmes

            "   8, rue des mésange   "

C'était une maison d'un lotissement
Ma mére l'avait voulu ainsi
Elle y avait mis son argent
Cet argent de veuve pour la vie

C'était une maison à l'entrée orange
Je m'en souviens telle qu'elle était
Comme son fonctionnement étrange
Ma mére et mon beau-pére s'y battait

C'était une maison avec un sous-sol
Que l'on avait bétonné pour être pratique
J'étais un jeune garçon loin de son envol
Quand mon beau-pére me colla tel un moustique

C'était une maison ou l'enfance n'avait pas de droit
Oû de ma mére à mon beau-pére les verrous tombaient
Sautaient les uns après les autres sans loi ni foi
Malgré les maladies de ma mére et ce qui en découlaient

C'était une maison qui était ouverte aux autres
Mais que voyaient-ils de l'enfance bafouée, violée
Je ne pouvais qu'espérer qu'un jour, ils seraient nôtres
Un bon voeu pieux à jamais réalisé

C'était une maison à la maison DIEU
Mais dans ce lieu le diable y régnait en Maître
Ma mére n'a jamais pensée à ce qui était le mieux
Le mieux pour moi son enfant qu'elle avait fait naître

C'était une maison dans ces Vosges, oú il y a neuf château
Qu'elle importance aujourd'hui tout est prescrit
On a débarrassé tout ce qui n'était pas beaux
Ma mére s'en est allée, mais il reste le proscrit

Comment imaginer que celui qui fait le mal reste
Pourquoi toujours se sentir sale, éclaboussé, accusé
Sans avoir reçu de l'amour, affection, des gestes
Battus, humilié, inceste, rien ne m'a été épargné

C'était une maison avec un grand jardin
Ma mére y éttendait son linge blanc et couleur
L'autre son mari à changé le cour de mon destin
Faisant de moi un autre être, loin du bonheur

C'était une maison aux allures de petit château
Tel que ma mére l'avait voulu et l'a eu
Seulement elle ne voulait pas voir derniére les rideaux
Elle a refusée de dire et voir les vérités qu'elle a vu

C'était une maison et moi l'enfant
Une maison acheté avec l'argent d'un mort
Ils ont osés faire le mal et le payeront eternellement
S'éssuyer dessus comme un paillasson dehors

C'était une maison, j'étais cet enfant
Elle a été rachetée, remodelé, pour faire mieux
Mais j'aurais voulu qu'elle soit rasée en grand
Rien ne devait subsister de ce qui était vieux

Elle était une maison, elle portait le malheur
J'étais un enfant, je suis devenu grand et suis parti ailleurs...

Écrit le samedi 6 juillet 2019 entre 16h30 et 20h18, à Chamigny, La-Ferté-Sous-Jouarre, clinique post cure repos de l'Ange-Gardien, par Hugo Gall pseudo de T-G.

Pour tous mes fréres et soeurs de souffrances, et pour ceux qui les défendent et comprennent. Courage je me bas pour vous, nous, ensemble...




mercredi 27 mars 2019

la ruée vers l'ovule



'' Courses pour la vie ''


On était des millier voir des millions
Se bousculant pour arriver le premier
Passant les uns devant les autres trublions
C’était la cavalcade, la montée sans escaliers
On était tous un peu étourdis par notre éjection
Si forte, intense, soudaine, remplie de désir
Aucun de nous ne pensait que c'était une éjaculation
Que de nous un seul survivrait pour apporter le joie et le plaisir

Quand je pense à cette course folle comme une ruée
Une flèche partie pour remporter le Graal
Celui de déclencher une possible maternité
Je me demande pourquoi moi, qui cours si mal
Je pense de plus en plus à cette course de la vie
Comment j'ai pu finir par être le premier ce jour là
Sortant du sexe de mon père qui avait très envie
Que ma mère porte l'enfant, qu'elle ne voulait pas
C'est à rire et pleurer que d'y penser ainsi
Gagner dans ces moments si intenses et forts à la fois
Pour finir par avoir un avenir déchiré à l'infini
Avec toujours ces mêmes question qui reviennent : pourquoi ?
En tous les cas ce jour là je m'accrochais déterminé
Dans les jours et les mois qui suivirent je tenais ferme
Malgré toutes les ruses que ma mère inventait pour m'évacué
De chutes d'escaliers, de ports de charges, etc, je suis arrivé à terme

J'ai tenu jusqu'à ce premier juillet de l'année mille neuf cent soixante trois
Ma mère n'était déjà pas trop bien, la chimie en elle faisait les siennes
C'est pourquoi depuis leur rencontre il prenait soin d'elle et ainsi de moi
Jusqu’à ce jour veille de mes deux ans où une balle traversa son oreille de la persienne
Cette balle qui a tué mon père raisonne encore
Elle c'est répercutée dans la vie de ma mère et moi
Cet événement tragique a dévasté chacune de mes aurores
Je n'ai jamais pu me trouver et avoir un vrai chez moi

Ma mère m'a entraîné dans ses erreurs et instabilités
Se remariant avec une bête qui ne devint jamais un prince
Mais le bourreau de ma vie, enfance, adolescence, vie abusée
A détruire tout mon corps, tant de possibilités, tel un vieux volet qui grince
J'ai connu mille et une épreuves où j'ai pensé ne pas tenir
Seul face à ce monde et entourage réduit à néant
Traversant tant de trahisons de mon sang, que j'ai voulu en mourir
Même si à ce jour je suis presque rien, grâce à Dieu je suis vivant

Ma mère s'en est allée sans rien me dire, sans un pardon
Elle a rejoint celui qui a fait que je suis arrivé un jour premier
Mais cette course pour vivre tous cela n'était pas un don
Ma vie désormais est pour la défense de tous ceux qui ont étaient abusés
Ce que je suis aujourd'hui c'est le bon De-La-Fontaine
'' rien ne sert de courir, je rajoute ni d'arriver à point ''
Car si notre vie est écrite bien ou mal, elle ne doit pas être vaine
La mienne m'a conduite à vivre le pire, pour que des autres je prenne soin.


Écrit et commencé le mercredi 27 mars 2019 à 16h40, bibliothèque de Lagny-sur-Marne, terminé ce même jour à 17h20, bibliothèque, par Hugo Gall, pseudo de T.G

Au nom de tous mes frères et sœurs de ces mêmes abus, et de ce qui en découle, ainsi que de tous les survivants.


mercredi 13 mars 2019

les destructions de l'inceste


'' J'aurai dû être ''


( Commencé le mercredi 13 mars à 11h45 bibliothèque de Lagny )


Quand j'étais enfant j'avais des rêves
Des rêves qui étaient profonds et au fond du cœur
C'était des vrais envies qui se poursuivaient sans trêve
Cela me donnait une impression que je vivrai le bonheur

Mais une fée maléfique à tout contrariée
De sa baguette remplie d'épreuves et de souffrances
Elle a tout fait pour détruire mes voies tracées
Mettant des adultes à mes côtés pour briser l'enfance

Moi qui pendant des années rêvait d'être architecte
Qui dessinait des maisons, des plans avec toujours le même plaisir
Dés que j'avais un crayon et du papier, il fallait que je me connecte
On aurait dit que mes mains étaient programmées pour ce désir

J'étais très attaché à ce rêve qui a duré des années
Seulement la vie que je subissais ne me conduisait pas en ce sens
Ce qui était sensé être chez moi, était un enfer de damnés
Un beau-père maltraitant devenant vite incestueux et moi sans défense

J'avais le manque terrible de ce père partis trop tôt à mes deux ans
Dans des circonstances dramatiques qui ont vu mes familles se disloquer
Sa mort si brutale injuste et imprévisible, tandis qu'il n'avait que vingt sept ans
Un avenir professionnel assuré pour des années, une famille à aimer

Ma mère n'a plus été ma mère dés ce jour et le sera plus jamais
Elle avait perdu sa raison de vivre, celui qui l'a faisait tenir debout
Déjà malade à leur rencontre, il avait pris soin d'elle et donné la paix
Infirmier en Algérie il savait comment faire, puis il devint son époux

J'ai connu ma mère malade à ce moment là et elle l'est resté toujours
De dépressions sévères, en suicides, crises bipolaires non décelées, puis cancers
En plus d'une adolescence difficile, elle m'a contre sa volonté mis au jour
Personne n'avait compris que la maternité bouleversait d'avantage son corps et univers

Voilà comment à la mort de mon père, elle épousa à mes cinq ans
Celui qui allait devenir mon bourreau, détruisant enfance, adolescence, adulte
Entre lui et ma mère qui était absente, inapte à prendre soin de son enfant
A la naissance de ma sœur qui l'a fait être encore plus malade, tout devint tumulte

Évidement cela dura tant d'années qui furent autant d'épreuves violentes
Tant de souffrances, de blessures, des suites de tout ce que j'ai dû subir
Que tous mes rêves et désirs s’envolèrent en fumée me menant vers l’errance
Je n'étais plus rien, néant, vide, déstructuré, jamais devenu ce que '' j'aurai dû être ''.

Terminé à 12h45 à la bibliothèque de Lagny, mercredi 13 mars 2019

Écrit par Hugo Gall ( pseudo de T.G )

Dédicaces spéciales à toutes les victimes d'incestes, pédophilies, maltraitances.

mardi 5 février 2019

Tous ce que nous sommes devenus sommes, manquons aprés l'inceste...

Mardi 5  février 2019 Lagny-Sur-Marne. 


Je voulais partager ce texte du jour dans " sa parole pour aujourd'hui ", elle m'a profondément touché le cœur et ému, en tant que ex victimes de maltraitances et d'inceste, et aujourd'hui survivant, je vous le transmet, en oubliant pas de rajouter alors imaginez ce qu'on vécu et vivent les victimes ou comme moi les anciennes victimes de ces fléaux, monstruosité, mais il est bon de savoir que les choses semblent bougé enfin même s'il ne faut pas baisser les bras...
vendredi 1 février, pour les parents.
( laissez venir à moi les petits enfants ), évangile de Marc:10. 14.
Imaginez ce que ces enfants ont dû ressentir quand ils ont entendu Jésus s'indigner contre ceux qui voulaient les empêcher de s'approcher de lui, avant de l'entendre les inviter directement: " venez à moi "!
Combien de destinées furent-elles changées à jamais simplement parce qu'il les aimait et voulait les écouter?
Il leur offrit ce jour-là ce que tout enfant recherche inconsciemment: la dignité d'avoir ses propres pensées et opinions et la confiance en soi.
Ecouter un enfant c'est lui accorder une certaine importance.
Si vous dites à un enfant 365 jours de l'année et ce pendant 10 ans qu'il n'est bon à rien, ou que vous n'avez pas de temps à lui consacrer, quelque chose meurt en lui, il risque de perdre tout sens de créativité et de confiance en ses talents.
Imaginez vous embarquer dans la vie avec un tel bagage de critiques et de rejets!
Personne n'était plus occupé que Jésus à cette époque de sa vie, pourtant il prit le temps de les écouter et de leur parler.
Qu'importe ce qu'il leur dit ou ce qu'ils lui dirent.
L'important pour eux était de partager un peu de son intimité.
Le faites-vous avec vos enfants?
Parents, vous le savez, les tensions de la vie ne cessent d'augmenter.
Nos prisons sont pleines de jeunes délinquants qui ont commis des crimes d'adultes.
Souvent nous découvrons qu'ils n'ont jamais appris à exprimer leurs émotions autrement que par des actes de violence.
Enfant, il avait pris un marteau pour casser son jouet.
Adulte, il bat sa femme ou casse tout dans le cuisine parce qu'il n'a jamais été encouragé à se contrôler.
Ses vêtements ne sont plus de la même taille et il a bien grandi, mais le message que véhicule son esprit est pratiquement le même: personne ne le comprend, personne ne l'écoute...
Parents, peut-être devez-vous réfléchir à ce que sont vos priorités dans la vie?
Certaines décisions que vous rendrez à leur égard auront des conséquences jusque dans l'éternité.
( tiré de " sa parole pour aujourd'hui )
J'invite chaque parent à bien lire et réfléchir, analyser, tous ces mots, paroles, en n'oubliant pas que nous devons à nos enfants, sécurité, nourritures, amour, et de les conduire jours après jours sur le chemin de leurs vies qui va être le leurs, puissiez faire d'eux des être équilibrés, épanouis, heureux, parce que vous les avez aimés et élevés dans l'amour et votre présence le plus possible, l'argent est nécessaire, soit, mais la vie de votre enfants, son bien être psychique, fonctionnel, etc, ne l'ait t-il pas d'avantage?
Aujourd'hui, il faut courir être meilleur que les autres, avoir la plus belles voiture, maison, etc, etc, mais tout cela est bien éphémère non? Car demain nous serons peut-être plus là, et nos enfants resteront seuls sans vous, et avec tous ces regrets de ne pas avoir passé plus de temps avec vous, tous ensembles, car il fallait que vous couriez, pour subvenir à toutes ces choses que vous vouliez pour être mieux que les autres, et donner plus et selon vous le meilleur à vos enfants, mais le meilleur et le mieux pour eux, n'était-ce pas vous?Aujourd'hui dite le vous, le meilleur pour eux c'est vous, d'être ensemble et de profiter de chaque instant de cette vie qui vous ai donné avec eux, alors protégez les, aimez les et n'allez pas au devant de leurs faux besoins, seul l'amour compte, le votre.
Merci pour eux, ainsi que pour tous ces enfants, qui souffrent d'être seuls désormais ou qui ont subit les pires choses....

Hugo Gall ( pseudo de T.G ) 

Que les choses, mentalités politiques changent, enfin reconnaissent tous nos destructions, difficultés à vivre normalement, s'insérer dans une société, un monde pro, qui nous est étranger, austère, dur, et dont ils nous comprennent pas et nous juges pour ce que nus sommes pas, car ce que nous avons vécu, lorsque cela n'a pas été soigné en temps et en heure, écouté, fait de nous des êtres totalement différents et avec une certaine onde qui rejaillis sur les autres plus sensibles à ces changements de caractères tempéraments et cela est destructeur pour nous en entreprises, etc...Que nous politiques concernés et investis vraiment par ces traumatismes, etc, se l’imprègnent et en tiennent vraiment compte et facilite les reconnaissances mpdh pour cela, car ces parcours sont longs difficiles et pas vraiment accepté et compréhensibles, je souhaite aux nouveau venu du gouvernement dans ce combat toute la force, la détermination pour réussir à changer toutes ces choses et cette causes, je suis à sa disposition s'il le souhaite, faite passer si vous le voulez bien...Merci