mercredi 28 mars 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 3 une soeur )

* Au premier abord j'étais très heureux quand j'ai su que j’allais avoir un petit frère ou une petite 

sœur, même si comme à son habitude et peut-être plus qu'avant, ma mère était sur cette fois d'avoir 

une fille.

                                                              Je sais que j'attendais ce moment de sa naissance avec joie, 

frénésie, et quand j'ai vu cette petite poupée j'étais vraiment aux anges, je ne pensais même pas que 

c'était une fille , mais c'est vrai que dans le temps, pas à ce moment là j'ai pensé et pense encore que 

j'aurais bien voulu avoir un frère qui soit comme moi issu de mon père, avec deux enfants, je ne suis 

pas sur que mon beau-père se soit proposé au mariage, et mon grand frère m'aurais protégé, enfin tout

cela n'est que supposition, et bien sur avec de scie, on fait des stréres de bois....

                                                             Toujours est-il que j'ai aimé, puis protégé ma sœur, durant 

toutes ces années ou j'étais à la maison, comme ma mère j'avais peur pour elle, en plus avec ce que je 

savais sur ma mère son beau-père, ce que je vivais moi même, tout était si dure, fragile, difficile à 

vivre, comprendre, tout était en moi avec ce mot intérieur " protéger ".

                                                               Aujourd'hui, je ne sais pas ce que pense ma sœur, disons 

qu'elle est un grand mystère, sait-elle ce que son père à fait à son frère, ma mère lui à t'elle dit, je ne 

sais rien de tangible, en tout cas de sa bouche à elle, alors quoi en conclure, qu'elle cautionne, qu'elle 

se tait pour oublier, et vivre tranquille, comme l'on fait toute la famille avant elle, ou est la vérité....

                                                             Enfin je vous laisse avec ce passage de ma sœur.


UNE SOEUR :


Quand je repense à ma sœur, je me demande qui est elle vraiment?Qu'a t-elle

su et à qu'elle moment, comment et pourquoi et surtout qu'en pense t-elle ?

Tout cela j'en ai pas les réponses, mais là je dois quand même dire quelques

mots sur elle, pour mieux comprendre notre relation et ces années de silences de non relation qui

aurait du être normal entre un frère aîné et sa sœur.

Depuis qu'elle était née, ma sœur à toujours été aimée et protégée par son

père, ce qui est normal en soi, ainsi que par ma mère qui avait toujours voulue une fille, ma sœur

elle à toujours su se servir de cet amour et protection, en grandissant la petite fille toute mignonne,

savait faire des bêtises en s'arrangeant pour que se soit moi qui fut désigné comme le coupable, car

le petit ange n'était pas capable de faire ces bêtises, pourtant souvent je l'a voyais bien en faire,

comme monter sur une chaise pour atteindre le chocolat et d'autres gourmandises qu'elle raffolait,

mais que ma mère cachait dans les placards, seulement on disait qu'elle était trop petite pour faire

ça, évidement moi j'étais assez grand pour cela et on pouvait pas dire que j'aimais pas le chocolat,

hélas et dommage pour moi.

Malgré tout, ma sœur vivait elle aussi les crises que nous faisait subir son

père et en grandissant elle à bien sentit que j'ai été là pour l'a protéger comme un frère aimant, au

fils du temps j'ai souvent montré mon affection pour elle, malgré cette si grande différence qu'il y

avait entre nous, différence d'amour de nos parents et puis cette maltraitance que je subissais de son

père, mais jamais elle n'a montrée de sollicitude, de révolte contre son père pour tout ce que je

subissais ; aujourd'hui je ne sais toujours pas avec certitude si elle est au courant de l'inceste que son

père m'a fait subir, la seule fois que j'ai pu le demander à ma mère, elle m'a plutôt répondu d'une

manière évasive, ce qui fait que je ne sais pas ce qu'elle sait vraiment.

Il y eu aussi ce moment où elle m'a appelée pour m'annoncer la mort de sa

grand-mère, mère de son père, c'est vrai qu'elle était triste au son de sa voix, ce qui était normal

quand on perd ceux que l'on a aimé, des grands-parents aimant, bons, etc, mais dans ce cas là cette

femme représentait pour moi tellement de mauvais moment passé dans mon enfance et adolescence,

elle nous avait fait tant de mal à ma mère et moi, nous avait traité avec tant de mépris, méchanceté,

avait tant de fois monté mon beau-père contre nous en le poussant à boire et être agressif, pour nous

rendre la vie impossible, non vraiment je n'étais pas prêt ni décidé à faire de cette femme une sainte,

même pas au téléphone avec ma sœur qui attendait, espérait de moi je ne sais quoi, sûrement des

mots de réconfort, des belles paroles hypocrites que tant de gens disent à la mort de quelqu'un qui

était infecte et qu'ils n'aimaient pas, seulement je n'étais pas enclin à ces paroles de compassion, j'en

était incapable ; pourquoi m'avait elle appelée pour me dire cela, ne savait elle pas tout ce que

j'avais du subir à cause de cette femme durant tant d'année, ainsi que ma mère, certes, là charité

Chrétienne veut que l'on pardonne, mais comme je dis toujours on pardonne, mais on oublie pas et

moi je ne pouvais pas oublier et sûrement pas à cet instant, d'un seul coup de téléphone avec ma

sœur qui ne semblait décidément rien savoir ou ne pas vouloir savoir et se souvenir,

malheureusement là elle n'apprécia pas mon manque de compassion et de partage de sa peine, elle

raccrocha et je n'eus plus de nouvelle d'elle pendant des années et à l'heure où j'écris ce livre, je ne

l'ai jamais revu.

J'ai eu des nouvelles indirectement par ma mère qui s'en faisait un plaisir

pendant un moment, jusqu'à une période où se fut fini et ou ma mère ne me dit plus rien, mais avant

il y eut un moment où je su qu'elle c'était mariée, simplement entre deux témoins, ce qui ne

m'étonna pas, car je l'avais souvent entendu dire que lorsqu'elle se marierait, se serait seule avec son

futur mari et entre deux témoins et sans invités, elle restait donc fidèle à elle même, plus tard je reçu

un faire part de naissance, une petite Salomé était née et ma petite sœur était devenue mère, mais

rien ne changea entre nous malgré cela.

Quelque temps plus tard ma mère m'écrivait une lettre pour me mettre au

courant d'un terrible événement, ma sœur avait accouché d'un petit garçon nommé Eliott, dans des

circonstances dramatique, l'enfant à peine né vivait ces derniers instants, il était né avec une maladie

incurable, tout cela me rendit très triste, se fut un choc pour moi, je ressentis une grande souffrance

pour ma sœur et cet enfant, ainsi que beaucoup d'affection, seulement à part écrire un texte que je

ressentais, je ne savais pas quoi faire d'autre sinon une lettre, mais appeler pour avoir ma sœur en

direct au téléphone j'en était incapable après ces années de séparation, aussi je demandais à ma

femme de l'appeler, malheureusement quand elle appela l'enfant était déjà décédé et venait d'être

incinéré à côté de Strasbourg où ma sœur et sa famille habitaient.

En cet instant solennel j'ai pensé qu'il était trop tard et que je ne pouvais plus

rien dire, mais ma mère me fit savoir que ma sœur aurait aimée que se sois moi qui l'appel et plus

encore que je sois venu pour être à côté d'elle, mais bien sur que je l'aurais fait, si ma sœur avait

gardée le contact avec moi, si elle avait compris tout ce que j'avais vécu, si elle m'avait intégré dans

sa vie dés le début, qu'elle m'aurait mis au courant de cette tragédie qu'elle vivait, que ma mère

m'ait aussi appelée au lieu je ne sais pourquoi m'envoyer un courrier qui fut beaucoup trop long à

arriver, la vie était ainsi faite, ma vie était comme ça, rien ne pouvait changer à tout cela, nous

étions fait pour être ma sœur et moi, des incompris et des êtres séparés à vie.

Pour moi la vie continuait avec cette famille que j'avais à nouveau construite

et qui était loin d'être facile, cependant à un moment il y eut comme une embellie, un moment

suspendu entre le ciel et la terre, un goût de bonheur et de début de Paradis, c'était un week-end où

nous nous sommes retrouvés ma femme et moi seuls, c'était le mois de mai où justement Jacques

Chirac était élu président pour la première fois, pour nous se fut la félicité tout ce week-end là, nous

sommes pratiquement restés tout le temps au lit, comme ci rien autour de nous ne comptait, que

nous étions seuls au monde, je ne sais pas comment tout cela est arrivé, ni pourquoi cela ne c'est

plus jamais passé ensuite, mais de ces moments de grâce, un enfant à été conçu, je m'en

souviendrais toute ma vie, ces moments restent gravés en moi, car à partir de ce moment nous

eûmes une période de joie, d'un certain bonheur magique, même si tout cela ne dura pas longtemps

au final, se fut malgré tout un bon moment en dehors du temps, un miracle.

La grossesse de ma femme fut très spéciale, je ne sais pas comment d'autres

femmes l'ont vécus, mais pour elle c'était tellement différent de ce qu'elle avait déjà vécu elle même

et pour moi se fut si intense, comme ci je le vivais moi même, que c'était moi qui portait cet enfant,

en tous les cas dans les trois mois de grossesse, ma femme sentie en elle bouger cet enfant, il allait

du côté où il entendait ma voix et il réagissait à chaque fois qu'il l'entendait, cela se vérifia et

s'accentua au fur et à mesure des jours qui passèrent et que la grossesse progressait, car en

grandissant l'enfant se faisait beaucoup plus présent et comprendre, tout en étant dans le ventre de

sa mère ; sans m'en rendre vraiment compte j'étais déjà viscéralement attaché à lui et lui à moi, ça

ma femme l'avait déjà bien senti et même dit dés le début de sa grossesse, même si cela semblait si

étrange et difficile à croire pour certaines personnes.

Vers la fin de sa grossesse ma femme fit des expériences, en me plaçant dans

la pièce à côté de la salle à manger et là elle me demandait de parler puis chanter, dés que je le

faisais l'enfant qui était calme se mettait soudain à bouger, se retourner dans son sein et à faire des

pirouettes, les enfants qui observaient la scène étaient stupéfait et en même temps intrigués, puis

lorsque je me taisais il s'arrêtait d'un coup, c'était tellement fort tous ces instants, cette force de lien

in-vitro entre un embryon pas encore né et son géniteur, ça était et ça restera les plus beaux

moments de ma vie, mes plus beaux souvenirs.

Après avoir été hospitalisée plusieurs jours car elle avait failli accouchée à

sept mois, le 16 février arriva et à 20 heure 25 à la clinique Chanteraine de Brou-Sur-Chanteraine,

notre petit Anthony voyait le jour avec ses premiers cris, mais cette fois-ci dés qu'il entendit ma

voix, il s'arrêta tout net, il se calma et me chercha avec sa petite tête et ses petits yeux à peine ouvert

qui ne voyaient pas encore bien, c'était si impressionnant et tellement fort en sentiment ; alors la

puéricultrice me proposa de l'accompagner pour aller faire avec elle les premiers soins de bébé, le

laver, le sécher, l'habiller, pendant que l'on s'occupait de la maman qui avait souffert lors de

l'accouchement, la péridurale qu'elle avait demandée et bénéficié, n'avait malheureusement pas

fonctionné et au moment de l'accouchement une sciatique est apparut, qui lui à fait extrêmement

mal, encore après avoir accouchée elle en souffrait beaucoup, j'avais été près d'elle du début jusqu'à

la délivrance et je ne l'a remercierais jamais assez pour ce merveilleux cadeau qu'elle m'a fait, que

Dieu nous accordait aussi, le plus beau des cadeaux.

Les premiers mois, premières années après la naissance de notre fils, furent

sûrement les meilleures moments de ma vie, ci à peine arrivé chez lui mon petit bébé semblait

s'attacher d'avantage à son père, il me réclamait souvent et j'arrivais à le calmer, le réconforter, le

sécuriser à chaque instant en lui donnant toute l'affection qu'il avait besoin, peut-être beaucoup trop,

sa mère m'avait donné toute cette charge, elle c'était elle même mise de côté pour me laisser le plus

en osmose avec mon fils, elle savait combien c'était important et peut-être encore plus que moi

même d'un certain côté, elle avait sacrifiée ses propres envies et sentiments pour me les céder, ce

qui fait que je lui en suis et serais toujours très reconnaissant, car sinon je n'aurais jamais pu être

aussi proche de lui pendant tant d'année et vivre une relation si unique, grâce à elle, j'ai pu avoir et

vivre cette si grande tendresse, affection, chaque jour, un amour fusionnel que je n'avais jamais

vécu, qui était tout nouveau pour moi, qui était si loin de ce que j'avais vécu avec ma propre fille et

mon propre fils adoptif, forcément parce que l'on ne m'en avait pas laissez l'occasion et le droit de le

faire et vivre hélas pour eux et surtout pour moi, ce qui à été la raison de notre éloignement et l'a

précipité.

Chaque jour cet amour grandissait, se fixait encore plus en moi, jusqu'à ne

plus faire qu'un avec mon corps et cet enfant avec tout l'amour que j'avais pour lui, c'était devenu

viscéral, je prenais mon rôle de père très au sérieux et apprenais à m'occupais de ce bébé, le

changer, lui donner le biberon, l'habiller, lui faire prendre son bain, veiller sur lui, son sommeil,

j'étais toujours inquiet quand je le voyais dormir trop longtemps à mon goût et qu'il ne se réveillait

pas, puis assez rapidement ma femme décida de reprendre le chemin de son travail, elle voulait que

je reste à la maison et que je prenne trois années de congés dit parental, ce que j’acceptai finalement

avec plaisir et sans me poser trop de question, car j'avais pas de travail à ce moment là et j'étais

tellement heureux avec mon fils que plus rien ne semblait compter.

Cependant en plus de mon fils, il fallait bien que je m'occupe en plus de

l'appartement, des enfants de ma femme, son fils et sa fille, préparer les repas, les choses du

quotidien de la vie, ainsi que les jours où mes propres enfants venaient pour le week-end où les

vacances, tout cela m'avais d'une certaine manière échappé et je dus m'y adapter jour après jour,

mais si j'ai bien essayé les premières années, cela devint trop dur par la suite, difficile, étouffant.

Si j'étais dans mon monde idéal et merveilleux avec mon bébé, à côté de ça

le monde réel était là et interférait beaucoup plus que j'aurai aimé, les enfants de ma femme en plus

vivaient avec difficultés la séparation d'avec leur père, même si ce n'était pas récent, mais la relation

père enfant étaient très difficile, le père assumait son rôle plus par obligation que par amour

paternel, comme si quelqu'un l'avait forcé à l'assumer et faire ces devoirs de père, ça lui faisait aussi

plaisir qu'en même temps il pouvait souvent enrager son ex par son comportement, seulement il

était indéniable que les enfants le vivaient très mal, surtout sa fille parce qu'elle était très proche de

son père et l'aimait beaucoup, elle aurait même voulu aller vivre avec lui, mais à sa grande

déception lui ne voulait pas, par contre le garçon lui ne voulait jamais aller avec son père et à

chaque fois qu'il devait partir avec lui, c'était des crises que ma femme devait gérer pour lui faire

accepter d'aller avec son père, mais celui ci lui rendait bien et il ne montrait aucun sentiment pour

son fils, je sentais sa presque indifférence et la façon évidente de se forcer à le prendre pour valider

son rôle, j'avoue que cela me faisait beaucoup de mal pour le petit, ça me renvoyais à tellement de

chose.

Je me souviens d'un week-end de Noël où j'avais tout fait pour que le père

prenne son fils pour les fêtes, surtout pour qu'ils puissent se retrouver ensemble, espérant naïvement

que cela se passerait bien et resserrerait leurs liens, j'avais bien discuté avec le petit garçon qui avait

fini de faire contre mauvaise fortune bon cœur, seulement quand le père arriva il se mit à provoquer

son fils en lui faisant toutes une pluie de reproche que le pauvre gamin ne comprenait même pas, il

lui dit que l'on ne choisissait pas de venir quand ça plaisait et que si il venait là spécialement pour

Noël, c'était forcement pour avoir des cadeaux et seulement par intérêt, à ce moment là j'avoue que

la désespérance m'envahit avec une grande tristesse, les bras m'en tombèrent et une colère sourde

monta en moi avec une grande peine pour cet enfant, qui fini par partir dans sa chambre d'un seul

coup en claquant de rage et de larme, la porte du couloir, combien je le comprenais face à cette

mauvaise série B que nous venions de vivre, je m'empressais de prendre congé de cet ignoble père

et personnage et à l'avenir je me promis et m'obligeai de ne plus encourager où forcer les enfants à

partir avec leur père ; ensuite seule la fille y alla pendant un moment, jusqu'à l'instant où elle aussi

fut humiliée malheureusement par son propre père et d'elle même elle décida de ne plus y aller, avec

une grande souffrance dans son cœur, mais le pire dans tout ça, c'est que le mal était fait.

Dans les mêmes périodes, mon épouse était licenciée de son travail où la

boite faisait faillite et ensuite elle enchaînait les boulots en intérim, ce qui la rendues stressée et de

plus en plus imprévisible, elle s'engueulait avec ses patrons pour un oui où un non, claquant les

portes et donnant sa démission, moi je tentais de faire bonne figure et tendais le dos en priant que

l'on ne se retrouve pas sans rien, voir à la rue, étant en congé parental et sans travail, tout cela me

faisais très peur, me tétanisais, surtout que j'avais le plus besoin d'équilibre et de stabilité, en, plus

j'étais partagé entre cette réalité tellement dure et le monde idéal irréel d'amour avec mon fils que je

ne savais et ne pouvais pas réagir comme il aurait fallu, en plus de tout cela je perdais pied avec

mon passé, ses souffrances qui étaient plus présentes que jamais, surtout qu'après la naissance de

mon fils une cassure irréversible cette fois ci, c'était produite avec ma mère, mais elle aurait déjà du

se passer depuis bien longtemps, si j'avais été assez clairvoyant et réaliste.

Cela était arrivé quand ma mère avait décidée de venir nous voir après la

naissance de son petit fils, même si elle était pas venue tout de suite, elle était quand même venue

trois semaines à un mois plus tard, une fois arrivée chez nous avec bien sur mon beau-père, elle

voulue nous emmener ma femme et moi, en course pour nous faire un cadeau pour la naissance de

son petit fils, aussi nous avons laissé les enfants de ma femme avec mon beau-père, ce qui était

aussi insensé de la part de mon épouse qui elle était très clairvoyante, mais à ce moment là ça

semblait être le mieux pour nous, seulement quand nous sommes revenus de course, les enfants

avouèrent à leur mère que mon beau-père leur avait donné dix euros à chacun, pour qu'ils se taisent

et le laisse boire tout ce qu'il voulait dans notre bar du buffet de la salle à manger où on avait mit

tous les alcools.


* Je pourrais appeler ce passage '' fin d'une relation incestueuse et destructrice et manipulatrice d'un 

beau-père et d'une mère '', car c'est bien ce qui est arrivé à ce moment là, et mon cœur remercie 

profondément mon ex femme la  mère de mon fils et Dieu, surement car rien est un hasard, en tout 

cas moi je ni crois pas...


LA CASSURE DEFINIVE;

Lorsque mon épouse entendit ce que ses enfants lui apprirent, elle se mit dans

une colère maîtrisé, mais elle prit ma mère à part entre quatre yeux et lui dit ce qui c'était passé, ce à

quoi ma mère répondit que ce n'était pas vrai que des dires d'enfants, ce qui ne démonta pas ma

femme qui lui répondit clairement « vous, je ne vous interdirez pas de venir voir votre fils et vos

petits enfants, mais lui c'est fini, je ne veux plus le voir chez moi », sur quoi ma mère répondit que

c'était elle et lui, sinon se serait personne, mon épouse lui dit aussitôt que c'était elle qui le disait que

c'était pas ce qu'elle lui avait dit, qu'elle faisait ce qu'elle voulait, se fut la dernière fois que je vis ma

mère et la première et dernière fois qu'elle vit son petit fils, je n'oublierai jamais et toutes ces choses

s'ajoutèrent à tout ce qui me pesait déjà beaucoup trop, une fois de plus ma propre mère avait choisit

le pire, à la place de son fils et ces petits enfants, quand je pense à tout cela cet homme à détruit ma

vie, mais il m'a aussi fait honte plus d'une fois avec ces délires, mensonges, alcoolismes, etc,

comme ci je n'avais pas assez subit et le pire c'est que ma propre mère le défendait à chaque fois,

pourquoi n'avais je pas compris beaucoup plus tôt et fait ce qu'il fallait avant que ce ne soit ma

femme qui le fasse à ma place.

Peu de temps après ma mère nous envoya une lettre d'insulte incroyable, car

elle nous accusait d'être le diable et elle disait clairement que son mari était innocent de ce que les

enfants l'accusait, donc ils étaient des menteurs, c'était inouï et que répondre à autant de mauvaise

fois, autant d'inconscience, mais moi avec tout ce que je vivais, je m'éloignais de tout ce petit

monde et en plus de ma femme et je plongeais dans des plaisirs sexuels qui me permettais de

m'évader le temps d'un instant furtif avec des hommes uniquement de passage, c'était la seule

sexualité qui avait fini par me convenir, car j'étais trop malheureux chez moi avec ma femme, dont

je n'avais plus envie, des sentiments encore oui, mais plus de ceux de la sexualité, qui avait fini

entre nous, ma femme avait du caractère, beaucoup plus que moi, elle m'avait enfin permit de

couper toutes relations avec ma mère surtout mon beau-père, mais entre nous et tout ce que je vivais

désormais, il y avait un gros fossé et celui-ci se creusait de plus en plus profondément et sans retour

en arrière.

Malheureusement je ne suivais pas le chemin exactement tracé, celui que

j'aurai du prendre et je me lançais corps et âme dans ces plaisirs destructeurs, qui étaient devenus

comme une drogue de substitution, croyant inconsciemment que cela me soulageait, me donnait des

moments de plaisir et de court bonheur, si on peut appeler ça bonheur, mais je ne comprenais pas,

ne voyais pas, que tout cela était faux, virtuel, m’entraînant vers le fond et le néant, certainement

pas vers le soulagement de mes souffrances, maux, ni le bonheur et surtout pas la lumière.

Quelques temps après la naissance de mon fils, mon oncle Marius et sa

femme Évelyne sont venus dîner un dimanche chez nous, comme à notre habitude on les a bien reçu

et avec plaisir, ma femme avait mis les petits plats dans les grands comme on dit, nous étions

content de les recevoir, malgré tout le mal qu'ils m'avaient aussi fait, là aussi j'étais bien naïf.

Au fur et à mesure du repas, nous leur avons parlé de nos projets de vie, dans

la construction de la maison que nous désirions construire et dont nous avions les plans et le terrain,

je ne travaillais pas certes, mais ma femme avait un bon travail à ce moment là et je m'occupais des

enfants, ainsi que de tout le quotidien, nous pouvions espérer avoir de bonnes aides et taux

d'emprunt à 0%, en plus nous avions été jusqu'à la Ferté Gaucher pour bénéficier des prix plus bas

pour le terrain.

A peine avions nous parlé de notre projet, que ma tante nous dit son rejet

avant d’ajouter qu'il devrait avoir des lois pour interdire des gens comme nous de construire ; à ce

moment là nous avons senti les vents contraires tourner contre nous, sans vraiment comprendre

cette haine subite, elle n'en resta cependant pas là avec la bénédiction de mon oncle elle fini par

pointer notre style de vie, nos collections de vidéos, dvds, cds, disant qu'on était déjà pas riche et

que l'on avait pas à acheter toutes ces choses là, etc, comme ci elle avait fait le bilan de tout notre

appartement, nous en sommes restés laminés, lessivés, ce qu'ils ne savaient pas c'est que tous ce

qu'ils voyaient, n'avaient pas étaient acheté au prix en cours dans les magasins, car mon épouse et

moi n'étions pas inconséquent et fous, nous n'achetions que pendant les soldes et dans les marchés

spéciaux au prix vraiment bas, ainsi que dans les brocantes et des magasins spéciaux de Paris où je

pouvais avoir des cds, dvds, vidéos, neufs à des prix défiants toutes concurrences, ce qui nous

permettait de nous faire plaisir sans faire de mal à notre budget.

Quand enfin ils sont partis et que j'ai fini de les accompagner malgré tout à

leur voiture, il a fallu qu'ils en rajoutent en critiquant d'avantage mon épouse, ce que je n'apprécia

vraiment pas, mais à cet instant je ne dis rien, car je n'étais plus dans la réalité, ma capacité à les

entendre avait cessé depuis un moment et n'avais plus qu'une envie, qu'ils s'en aille au plus vite.

Lorsque je remontais chez nous, ma femme et moi étions complètement

retournés, abasourdis comme ci nous avions reçu un coup de gourdin sur la tête, nous ne

comprenions pas ce déferlement de méchanceté et de rejet systématique à notre style de vie, mais

d'un autre côté en me remémorant mon enfance, adolescence, je repensais à ma mère qui avait

souvent dit que cette femme était méchante, jalouse, petite d'esprit et à chaque fois qu'elle devait

venir à la maison, ma mère était malade et stressé tous les jours avant qu'elle n'arrive et quand elle

était enfin arrivée, elle lui en mettait plein la vue, se montrant en plus odieuse, méchante, entre réf

flexions et rabaissements, ce qui faisait que lorsqu'elle partait, ma mère était énervée et malade

pendant des jours.

Je m’apercevais que finalement elle n'avait pas changée et qu'elle

reproduisait ce qu'elle faisait à ma mère, en changeant de tête de Turc, maintenant c'était à moi

qu'elle avait décidée de déverser tout son fiel, sa jalousie, mais je fini aussi par me souvenir que moi

aussi elle me critiquait quand j'étais petit, finalement cela ne changeait jamais, mais ça devenait

insupportable avec l'âge adulte que j'avais atteint, en approfondissant tout cela, je me rendais aussi

compte que cette femme n'avait rien fait dans sa vie, qu'épouser le plus jeune de mes oncles, le petit

dernier, chéri par sa mère et qu'avec lui elle avait eu la chance de tout avoir et de ne jamais

travailler, ainsi que d'avoir eut une vie heureuse, mon oncle lui apportant par sa très bonne position

dans la vie professionnelle, un haut standing et la sécurité ; mais madame au lieu de remercier le

Seigneur pour tant de bienfait, elle préférait répondre par de la méchanceté gratuite vis à vis de ceux

comme moi et ma mère qui avaient souffert et souffraient et n'avaient pas eut sa chance, pourtant

elle avait vu tous les malheurs qui nous étaient tombés dessus, mais rien ne l'avait jamais atteint, pas

même son cœur, si toutefois elle en avait un.

Je me souviens de cette nuit que nous avons passé avec ma femme et moi ce

soir là, nous avons étés agités, énervés, avons eut des cauchemars toutes la nuit, nous étions si triste,

amer, ne comprenant toujours pas pourquoi tout ce déchaînement de haine gratuite.

Le lendemain matin nous étions pas bien du tout, complètement encore sous

les coups que nous avions reçus la veille, mais moi je savais que je ne me laisserais plus traiter

ainsi et qu'a la moindre occasion, je renverrais toute cette méchanceté à la tête de qui de droit et que

se serait définitivement fini, c'était déjà fait avec ma mère et beau-père, se serait la suite logique, ils

étaient peut-être de ma famille, mais cela ne leur donnait aucun droit, même si mon oncle avait été

mon parrain, ce qu'il n'a jamais assumé, car à la mort de mon père, il aurait du avoir une attitude de

père de substitution qu'il n'a jamais eu, ni par la suite, ce qui au contraire à plutôt été pire, puisqu'il

m'a laissé être maltraité par mon beau-père et aussi être rabaissé par sa propre femme sans jamais la

contredire.

Le renvois d'ascenseur que j’attendais ne se fit pas attendre, ma chère tante

m'appela quelques temps plus tard, pour nous inviter au mariage de ma cousine, sa fille Fabienne,

trop content de la perche qu'elle me tendait, je commençai à être plutôt diplomate en lui disant qu'on

était désolé, mais que nous ne pourrons pas venir car ma belle fille venait de tomber et elle avait la

jambe dans le plâtre, ce qui était vrai, c'est vrai aussi que je me servais de cela pour avoir une

raison de ne pas accepter son invitation, mais je la senti se raidir au téléphone et elle me dit que cela

ne justifiait pas de ne pas pouvoir venir, on pouvait quand même venir avec elle et que l'on

s'occuperait bien d'elle quand même, puis elle fini par me dire qu'il y avait sûrement autre chose ;

alors là je n'attendais que ça, elle l'avait bien cherchée, je lui répondit que puisqu'elle insistait, que

oui il y avait bien une raison, qu'elle nous avait beaucoup blessée la dernière fois qu'elle était venu,

qu'ils nous avaient fait très mal en nous rabaissant comme ils l'avaient fait, nous critiquant autant et

que nous ne l'acceptions pas, que jamais plus on ne nous parlerait ainsi, c'est alors qu'elle monta sur

ces grands chevaux et que son naturel reprit le dessus en me balançant au visage « faite comme

vous voulez, c'est n'importe quoi, tu devrais te faire soigner comme ta mère » et elle raccrocha

sèchement d'un seul coup, je resta là avec cette phrase qui se mit à raisonner en moi très fort « te

faire soigner comme ta mère ».

Elle avait peut-être raccrocher, mais sa langue de vipère avait fait son œuvre

et faisait écho en moi, comme une énorme souffrance, je comprenais encore plus que depuis tant

d'année elle avait pris ma mère pour une dingue, mais aujourd'hui elle me considérait de la même

manière, comment avais je pus croire si longtemps que ces gens qui étaient de ma famille

m'aimaient et que je pouvais avoir confiance en eux, compter sur eux, ce jour là je pris la décision

que c'était terminé, ils ne me feraient plus de mal, jamais, ni à moi, ni à ma famille, aujourd'hui

encore je n'ai plus jamais eu de contact avec eux et on c'est pas revu, j'avoue que sincèrement il ne

me manque pas du tout.

Le lendemain de ce coups de téléphone, ma femme reçu un appel sur son

portable à son travail, c'était mon oncle Marius qui suite à ce que sa femme lui avait dit, voulait

savoir exactement ce qui c'était passé, il ne comprenait pas soit disant, alors ma femme lui redit

comment nous avons été blessé, senti rabaissé, puis mon oncle fini par lui dire aussi « mais Thierry

ne va pas bien, comment peut-il dire et continuer à dire qu'il a été violé par son beau-père ? » ; alors

là mon épouse le reprit un rien agacée pour lui dire « non Thierry a dit la vérité, vous ne croyez tout

de même pas qu'il aurait menti sur une telle chose, soyez en sur il vous a toujours dit la vérité ».

Quand le soir même ma femme me raconta tout ce que mon oncle lui avait

dit, j'étais encore plus mal, triste, toutes ces années ou j'avais innocemment avoué à ma tante et mon

oncle toute la vérité sur ce que j'avais vécu, en pensant qu'ils m'avaient crus et compris, même si je

n'avais jamais ressenti leur compassion et affection depuis, je comprenais soudainement avec

souffrance, qu'au final ils avaient fait tout simplement semblant de me croire en pensant que j'étais

un affabulateur, au pire comme ma chère tante venait de me dire et faire comprendre, un maniaco-

dépressif, voir mytho et là, il n'était plus question de quoi que se soit,ces gens là n'étaient plus rien

pour moi, je les rayais ce jour là définitivement de ma vie, ils m'avaient trop fait de mal, mais aussi

à ma mère d'un autre côté, ils m'avaient atteint au plus profond de moi, mon cœur et mon âme et ils

ne méritaient pas mon pardon, pourtant je me devais vis à vis de ma foi de leur pardonner, mais je

n’oublierais et n'oublierais jamais et pour moi c'était vraiment fini.

Je dois là aussi remercier mon ex épouse pour le partis qu'elle avait prit ce

jour là et ma défense face aux sous entendus de ma tante et mon oncle, de leur non acceptation de

ma vérité, préférant m'accuser de menteur, voir de fou, etc, je l'a remercie de tout mon cœur pour la

grandeur humaine dont elle a fait preuve, même si à un autre moment malheureusement quand je

décida beaucoup plus tard de porté plainte et qu'elle fut convoqué, elle nia être au courant de ce que

j'avais subit, ce qui me fit très mal aussi.

Dans toute cette vie largement tourmentée, j'oubliais mes propres enfants,

enfin mes premiers enfants, surtout ma fille, quand j'allais les chercher pour le week-end ou les

vacances, je n'avais pas la tête avec l'esprit aussi disponible et requis pour bien m'occuper d'eux, à

ce moment là ma fille venait souvent vers moi, se serrait contre moi, mais quand j'ai eu mon fils lui

aussi en demandait tout autant, sinon plus car il était plus petit et encore plus proche de moi, alors

ma fille n'y trouvait pas son compte, ce qui est normal dans un sens, avec en plus sa mère qui me l'a

donnait largement pas autant que j'aurais du l'avoir, seulement moi aussi j'étais loin de tout, entre

ces deux monde qui m'aspirait, m'étouffait, me laissait un grand vide, désorienté, incapable de

réagir et c'est vrai que ma fille à été victime de tout cela, car je n'ai pas été disponible pour elle, elle

était là comme si elle était toujours dans cette famille et je n'y prêtais pas attention, pour moi elle se

débrouillait toute seule comme les autres, c'était une grosse erreur, mais sans me justifier, il faut

avoué que le passé dont l'épisode de sa conception et naissance, avaient laissés de profondes traces

en moi, même si l'enfant qu'elle était en était innocente.

Je regrette ce que j'ai laissé passer sans même le voir, m'en rendre compte,

mais il y avait aussi tant de non dit et difficultés entre nous, que tout cela se noyait dedans, en plus

je ne l'a voyais pas à chaque fois que j'aurais du l'avoir et ma femme à fini par me dire qu'elle avait

constatée que ma fille venait seulement lorsque c'était le moment de donner la pension, pour

toucher le chèque, enfin que sa mère me la donnait uniquement pour cette raison, c'est vrai que je l'a

voyais plutôt un week-end par mois, que plutôt deux où parfois encore moins, quand à mon fils

adoptif, lui n'a pas mit longtemps à ne plus vouloir venir, il semblait qu'il n’avait jamais été aussi

attaché à moi que je l'étais de lui et l'aurais pensé, l'avenir me le prouva malheureusement, une autre

erreur que je regrette aussi amèrement, j'aurai du lui laisser son nom qu'il avait quand je me suis

marié avec sa mère, celui de son grand-père, j'aurai du leur laisser aussi car ces grands-parents

étaient plus ses parents que sa propre mère et moi même ensuite, ça n'a jamais cessé d'être, c'est vrai

qu'après bien y avoir réfléchit, je ne comprend pas pourquoi ils ne l'avaient pas adopté eux même.

J'ai pourtant aimé mes enfants aussi fort et sincèrement que j'ai pu, malgré

tout ce que j'avais subit et qui avait fait de moi ce que j'étais, mais j'ai échoué, tout raté, sans même

m'en rendre compte, j'ai aussi blessé ma fille indirectement et ça c'est ce qui fait plus mal, car

aujourd'hui on ne se voit plus et parle plus, il ni aura jamais la vérité, la possibilité de se dire les

choses pour se pardonner, comprendre et repartir de l'avant tous ensemble, comme je l'ai toujours

voulu, une vrai famille et en être le père à tous, mais avec enfin de vrais perspectives.

Il y avait aussi cette façon dont j'avais été élevé, tout cela ne m'avais pas

donné le bon exemple de comment aimer ces enfants, même si tout venait naturellement pour mon

petit dernier, rien était écrit et facile pour ma fille, ça aussi je l'ai prit en pleine figure.

J'avais réussit à lier des amitiés malgré tout, durant toute cette période, dont

avec un Laurent L que jamais beaucoup comme un petit frère, lui aussi avait souffert dans son

enfance, pas de la même manière que moi j'avais souffert, mais cela nous rapprochait sûrement, pas

autant que je l'aurais souhaité, mais cela m'a aidé un moment et fait du bien, au même moment

quand mon fils à eu 2 ans et qu'il est rentré à l'école, j'ai fait la connaissance de celui qui est devenu

mon ami, mon meilleur ami, un frère et qui aujourd'hui encore est toujours là, la seule personne qui

a été aussi longtemps à mes côtés, m'a souvent aidé et ne m'a jamais jugé, m'a toujours soutenu, je

dois lui dire ici toute ma reconnaissance, mon profond respect et toute ma profonde affection

fraternelle, ainsi à son épouse Lili, qui a été l'a aussi souvent avec lui et qui est une bonne personne.

Dans ces même années, entre la grossesse de ma femme et la naissance de

mon fils, j'ai également eu une amitié avec Eric, que j'avais rencontré en emmenant mon beau-fils

Ad au sport où Eric était animateur bénévole, si je l'ai apprécié tout de suite, eu beaucoup

d'affection pour lui, qu'il a été très sympathique avec moi, cela n'a pas duré bien longtemps, car mon

vécu avec ma façon d'être lui faisait peur, il ne savait pas quoi faire, comment être avec moi, quoi

dire et penser, c'est bien cela que j'ai ressenti trop souvent et encore aujourd'hui certaine fois quand

je rencontre quelqu'un avec qui j'ai envie de sympathiser, il y a l'incompréhension, la fuite trop

facile, les jugements, etc, c'est pour ça que je me bas aussi, rend témoignage dés que je peux, veux

aider toutes les victimes, pour que l'on ne vive plus toutes ces choses si difficiles à vivre et surtout

que l'on n'en prenne plus plein la figure gratuitement.

A un certain moment je ne pouvais plus rester chez nous avec tout ces

problèmes, même si j'aimais mon fils et être avec lui, qui était né malgré tout allergique et

asthmatique, mais je devais vraiment sortir de tout ce que je vivais pour me faire enfin une

situation, travailler, gagner un salaire pour ma famille, ce qui était plus que normal ; alors après

plusieurs recherches infructueuses dans le domaine de l'aide à l'enfance, où je pensais avoir ma

place, je trouvais enfin un emploi en tant que moniteur éducateur non diplômé aux OAA ( orphelins

apprentis d'Auteuil ) à Thiais, seulement je n'avais pas bien mesuré dans quoi je m'engageais, ni le

public dont j'allais devoir m'occuper et être confronté, dans ma tête et surtout mon inconscience je

devais aider les jeunes qui souffraient comme moi j'avais souffert, les enfants, mais tout cela était

perdu dans mon esprit et je n'étais pas prêt à faire l'examen psychique plus que nécessaire à ce

moment là pour m'éviter le mur que j'allais inexorablement me prendre en pleine figure.

Du début difficile jusqu'à la fin, se fut très dur, même si je me débrouillais

mieux à des moments, mais c'était un univers très spécial et sûrement pas fait pour moi, les jeunes

ados et adultes que j'avais à m'occuper, étaient loin d'être des anges et beaucoup trop de laisser faire,

de manque d'autorité, de sécurité, de considération pour nous les moniteurs, dont la plus part

n'étaient pas diplômé comme moi, sûrement que vu le travail si difficile il manquait beaucoup de

volontaire pour faire ce travail, ce que je comprenais très bien, ces mômes étaient durs, difficiles,

toujours enclin à faire les pires bêtises, voir pire, quand ils n'en avaient pas déjà beaucoup faites en

dehors où dedans, ils étaient aussi prêt à s'en prendre à nous leurs adultes référents, à nous affronter

et à chaque instant tout pouvait partir en vrille comme on dit.

Je dois avouer que je me suis trouvé plus d'une fois dans une situation où j'ai

pensé que j'allais pas m'en sortir, ils étaient tellement imprévisibles, voir dangereux par moment,

qu'a la fin de l'année scolaire j'ai rendu mon tablier, je n'en pouvais plus, j'avais trop peur, je ne

vivais plus quand j'étais avec eux où quand j'allais prendre mon travail.

C'est à ce moment là, lorsque mon fils avait été malade pendant que j'étais

parti à un camps de vacances avec ces jeunes où ça se passait pas comme je voulais et me sentais

très mal, c'est pourquoi j'ai décidé de partir de ce camps par peur que ça finisse mal et aussi parce

que j'avais la tension qui avait fini par monter jusqu'à 18, tellement j'étais mal, j'étais le seul sur 4

moniteurs à vouloir de l'autorité, des bases, respect, etc et les autres faisaient comme copains

copains avec les jeunes, ce qui n'était pas du tout dans mon état d'esprit, ils allaient en boite avec

eux, rigolaient avec eux, etc, ce qui faisait qu'on était loin de l'autorité à laquelle j'aspirais, c'est

comme ça que je me suis senti de plus en plus mal et fini par partir, en plus je me sentais coupable

de ne pas être avec mon fils alors qu'il était malade, puis ma femme m'a aussi dit qu'elle se sentait

toute seule et n'arrivait pas à gérer seule les problèmes qu'il y avait chez nous avec son propre fils à

ce moment là, elle me dit à sa manière que se serait bien que je revienne chez nous pour la soulager

et m'occupais des enfants et veiller sur eux, en évitant que son fils ne fasse les plus grosses bêtises,

voir irrémédiables, car ce n'était que le début, là encore je n'avais pas bu tout le verre que je devais

boire jusqu'à la fin.

Après avoir retrouvé le chemin de notre foyer, je repris mes habitudes

d'avant, étant le père, beau-père, le mari, femme de ménage, le cuisinier et j'en passe, quand à ma

femme elle reprenait le chemin de son travail avec plus de sérénité, sachant que j'étais là à veiller

aux grains comme je pouvais, malgré que cet épisode de travail aux OAA m'avait inconsciemment

aussi marqué et fait plus de mal, c'est comme ça que l'année c'est écoulée jusqu'à l'été qui arriva et

où nous avions décidés de partir en vacances pour nous ressourcer, enfin c'est surtout ma femme qui

avait décidée ces vacances.



Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.


Lagny-Sur-Marne mercredi 28 mars 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre.....)