mercredi 25 avril 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 6 )

Lagny sur Marne mercredi 25 avril 2018. ( Suite 6 )

* Je devrai appelé ces passages, le pardon devenu impossible....


 Dans la première année dans mon nouvel appartement, j'ai fait une rencontre qui a été très

importante pour moi, elle venait peut-être d'un site de rencontre, mais ça a été une rencontre très

forte, une relation avec des hauts et des bas, du fort et faible et des moments d’arrêt puis de reprise,

mais celui que je nommerais LUBY, m'a beaucoup apporté et je l'ai aimé du plus profond de mon

cœur et âme, sûrement comme jamais j'avais aimé, mais il y avait tant de raison à cela. Il était tout ce

que je n'étais pas, il avait lui aussi vécu des choses dans son enfance, des choses qui l'avait révolté,

c'était pas aussi dur que moi selon ce qu'il m'a dit, mais lui cela l'avait rendu très fort, déterminé, il

avait décidé à un moment que personne ne lui ferait plus de mal et que se serait toujours lui qui

mènerait la danse ; il était vraiment fort, plein de charme viril, le plus beau pour moi, j'admirai ce

qu'il était, il était intelligent, savait où il allait, ce qu'il fallait faire, avec lui je me sentais en sécurité,

protégé, j'aurais voulu vivre avec lui chaque jour, l'aimer, m'occuper de lui, lui faire du bien, je lui

pardonnais tout, lui aurait pardonné tout, malheureusement rien était comme je le souhaitais, on se

voyait quand il était disponible, il ne voulait pas vivre avec moi et mon beau légionnaire était très

voir trop indépendant, décideur, solitaire, alors je restais bien trop souvent et longtemps sans le voir à

mon goût et ça me faisait mal, il me manquait toujours trop. Dans ce qui correspondait bien au

personnage, il était entrain de se mettre à son compte en auto-entrepreneur et comme à son habitude,

il allait jusqu'au bout de son projet, mettait tout ce qu'il fallait pour le réussir et aujourd'hui il y a

réussit, ce qui me rend fier de lui, même si à ce jour nous nous voyons toujours en pointillé, à mon

grand regret avec souffrance, mais je l'ai aimé et l'aimerais toujours et je serais toujours là pour lui

dés qu'il en aurait envie, besoin, aussi étrange que cela puisse paraître, car il est plus jeune que moi,

il a été et restera un frère, un ami, un amant, un compagnon et je lui redit ici comme dirait Francis

Cabrel, je t'aime, je t'aimais et je t'aimerais, jamais je ne t'oublierais, car avec la foi que j'ai en moi, il

m'a aussi donné plus de force, d'envie de me battre, la vie me l'a apporté, la vie est ainsi, merci

LUBY, je t'aime... Il est vrai cependant que mon cher LUBY était aussi des deux côtés, aimant autant

les femmes, ce qui n'était pas facile ni pour moi, ni sûrement pour lui, mais ce qui faisait qu'il n'était

pas très démonstratif et dehors il ne montrait rien, ne voulait que rien ne se voit sur ce qu'il était en

dehors de son travail et de sa vie public, tout cela si je pouvais le comprendre, me rendais aussi fou

par moment, ce qui faisait que nous nous engueulions souvent la dessus, ce qui ne m'empêchais pas

de lui pardonner toujours et de l'aimer toujours autant et pour moi je n'avais pas à avoir honte de cet

amour, j'en avais assez bavé comme ça et on m'avait assez détruit, désorienté, je n'avais de compte à

rendre à personne et personne n'avait à me juger, ni à me dire quoique se soit, c'était ma vie, le peux

que je pouvais encore diriger, décider. Le temps passait et malheureusement ne nous revenait pas,

j'avais beau chercher du travail qui serait fait pour moi suivant ma situation physique et selon mes

projets, mais rien ne se passait, je n'arrivais à rien, cela me désolais vraiment, me décevais, mais que

pouvais je y faire, à part avoir appris que les politiques étaient loin de la vérité, d'appliquer les bonnes

méthodes et de dire les bonnes choses, faire aussi du cas par cas pour les gens comme moi, avec leurs

durs parcours, souffrances, blessures, problèmes de santé, physique, ce qui permettrait à ceux qui

peuvent se débrouiller seuls, de le faire sans problème et que de l'autre côté on s'occupe beaucoup

mieux et plus des personnes comme moi et pire, ainsi nous aurions sûrement beaucoup plus de

chance de trouver un réel travail, une vraie situation professionnelle, avec enfin un nouvelle situation

sociale bien meilleure. Comme je l'ai déjà dit, la relation avec ma mère se bornait depuis quelques

années, à des conversations rares au téléphone ou par mail, avec des périodes de coupure où ma mère

était fâchée pour un détail, un oui ou un non, mais j'avais toujours à cœur qu'un jour on puisse enfin

se revoir en tête à tête, qu'on puisse se parler sincèrement, que je lui dise tout se que j'ai à lui dire,

qu'elle comprenne et qu'elle puisse me demander enfin pardon, que l'on se rapproche pendant ses

dernières années de vie, mais pour cela j'envisageais la situation où mon beau-père ne serait plus là,

qu'il serait parti le premier, ce qui pour moi dans mon âme et cœur d'enfant, était plus que normal et

logique, mais ces choses là la vie s'en foutait royalement et la justice humaine n'était pas de ce

monde, pourtant j'aurais du le savoir plus que n'importe qui. En ce se samedi 14 mars 2015, je venais

de finir mon ménage comme à mon habitude, puis je décidais après m'être préparé à manger, que je

laissais sur la table, d'aller chercher mon courrier le temps que mon repas refroidisse un peu, mais au

pied de l'escalier, alors que j'habite au rez-de-chaussée et qu'il ni a que 7 marches pour atteindre

l'entrée et les boites aux lettres et la sortie, j'ai eu une absence, un moment de blanc si je peux dire et

là j'ai glissé dans les escaliers, où je me suis cassé le poignet gauche, à la vue de mon membre tout

tordu et déboîté, je ressenti une grande angoisse, un grand vide, mais je n'arrivais pas à définir d’où

cela venait vraiment, c'est vrai que la vue de mon poignet en plus le gauche, m’effrayais beaucoup,

beaucoup plus qu'il ne me faisait mal à ce moment là, mais maintenant il y avait mes voisins proches

qui étaient enfin venus après avoir entendus mes cris pendant un moment, je n'avais pas vraiment

mal  à ce moment là, mais j'étais comme anéantit, comme perdu, comme si quelque chose c'était

cassé en moi, oui bien sur mon poignet gauche était démit, mais c'était au delà de ça et j'ai eu cette

réponse de façon très brutal, cinq mois plus tard, le 4 août 2015. Ce jour là je rentrai de chez mon

cardiologue, pour la visite de surveillance de mon cœur, qui était deux fois par an, à peine rentré mon

portable sonna, c'était un numéro que je ne connaissais pas, mais je décrochais quand même et là je

reçu un choc en pleine face, en plein cœur, mon interlocuteur commença par me dire « bonjour, je

suis Maître X de l'étude notariale de...., vous êtes bien monsieur Thierry G...? » à ma confirmation il

continua « voilà je viens pour régler la situation de votre mère, madame Rita M... », à ces mots je me

suis tout de suite assis et lui ai aussitôt dit que s'il venait vers moi pour régler la situation de ma

mère,  cela voulait forcement dire qu'elle était décédée, ce qu'il me confirma avec regret et une

certaine grande gêne en ne comprenant pas qu'on ne me l'avait pas dit, que personne ne m'avait

prévenu. Au final ma mère était décédée le 20 mars jour du printemps à l'hôpital de Nogaro dans le

Gers, mais elle y était rentrée inconsciente trois jours avant que je ne tombe dans mes escaliers, elle

était en fin de vie des suites à une grave maladie, dont elle ne m'avait jamais parlé, à ce moment là à

ce coup de fil, j'avais ma réponse à la question que je me posais cinq mois plus tôt oui quelque chose

c'était cassé, ce fil qui reliait un fils à sa mère, quelque fut cette relation et mon cœur, cela me fit très

mal, car la vie avait encore décidée d'en faire qu'a sa tête et ne m'avais pas permis de faire la paix

avec ma mère, mais en plus elle a laissée mon beau-père lui survivre, celui qui nous avait tant fait de

mal et surtout m'avait détruit. Je n'avais plus eu de nouvelle de ma mère depuis fin juin 2014, à peu

près neuf mois avant sa mort et bien sur à ce moment là elle c'était encore vexée pour un rien et

faisait la tête, je lui avais simplement raconté le calvaire d'enfants que leur père avaient violés et que

leur copain qui était venu chez eux pour les voir, avait lui aussi faillit l'être, mais en rentrant chez lui

il a tout raconté à sa mère, grâce à ce petit bonhomme ces enfants avaient pus être sauvés de leurs

calvaires, car sa mère l'avait écouté et surtout cru en son récit, elle avait fait tout ce qu'il fallait pour

son fils et ces deux enfants là. Même si je n'avais pas l'intention de blesser ma mère avec cette

histoire, elle faisait quand même partie de mon combat, aujourd'hui encore et il fallait que j'en parle

pour en témoigner aussi et je ne pouvais pas en parler à ma propre mère qui elle aussi était concernée,

mais là était toute l'histoire, elle dû le prendre très mal et se referma comme une huître, mais cette

fois se fut la dernière et pour toujours, car elle ne me contacta plus, plus de mail, ni de coup de fil,

moi je lui envoyais quand même des mails plus tard pour savoir comment elle allait, puis pour lui

souhaiter de bonnes fêtes de Noël ainsi que de bonne année 2015, sans savoir la vérité, j'ai même été

jusqu'à lui souhaiter une bonne fête des mères et quelques jours plus tard un bon anniversaire le 27

mai 2015, mais je n'ai jamais rien reçu en retour évidement, le pire c'est que personne ne m'a prévenu

et ce jour là, ce 4 août 2016 avec ce coup de fil, tout m'éclaboussa à la figure, je compris enfin. 

D'après les quelques renseignements que m'avais donné le notaire, j'ai pus appelé le service palliatif

de l'hôpital où ma mère avait passé ses derniers instants avant de s'éteindre, je voulais savoir ce qui

c'était passé, ce qu'elle avait eu, mais quand j’eus enfin une personne du service qui avait connu ma

mère, enfin qui s'en était occupé quand elle était arrivée dans ce service, cette personne me dit

comment je pouvais venir maintenant et demander des explications, alors que je n'avais pas été là

avant et pendant son hospitalisation ; alors là je fus très en colère, comment se permettait-elle de me

juger ainsi, sans même savoir ni connaître ma véritable histoire, certes elle avait vu mon beau-père

qui finalement était resté auprès d'elle jusqu'au bout, ce qui était plus que normal, pour une fois il

avait fait ce qu'il fallait, ma sœur était elle aussi venue assez souvent, mais pas une seconde on lui

avait parlé à cette femme du fils de cette patiente, ma mère, ça me faisait terriblement mal. J'ai

répondu à cette responsable de service infirmière ou je ne sais quoi, qu'elle n'avait pas le droit de me

juger et lui expliquait que ce que le mari de ma mère qu'elle trouvait si dévoué, qui avait l'air si

vertueux, m'avait fait et pourquoi ma mère et moi ne nous parlions plus, je pense qu'elle compris le

message et son erreur, mais elle m'avait déjà fait mal en plus à part me dire que ma mère était arrivée

dans le service déjà inconsciente, voir un certain coma et qu'a son grand étonnement, ma mère était

partir très vite, elle ne m'apprit rien d'autre et d'important, selon elle, elle n'avait pas le droit. Après

cet échange très perturbant, je décidai de téléphoner à la mairie de la ville où avait résidé ma mère,

pour savoir ce qu'on avait décidé pour son enterrement et où elle était, mais là aussi je reçu au début

un coup au cœur, quand le conseiller municipal me dit d'un air étonné, qu'il ne savait pas que ma

mère avait un fils, c'était terrible pour moi cette non reconnaissance, mais ce n'était pas là tout le

problème de ma vie, en tout les cas la personne après ces premiers échanges, fut très sympathique et

m'invita même à venir dans sa commune, puis il me dit que ma mère avait été incinérée et qu'il avait

assisté à la cérémonie, qu'il ne savait pas où avait été placé ces cendres, sur quoi je le remercia

sincèrement et raccrocha, avec un gros sentiment de gâchis, de manque de renseignement principal

pour moi, il fallait que je sache tout ce qui était arrivé, c'était comme vital pour moi, ça me bouffait

de l'intérieur mais la seule personne qui pouvait me renseigner c'était ma sœur, seulement elle ne

m'avait pas prévenue, m'avait sciemment ignorée au moment le plus important, puis elle restait avec

son père, ce qu'elle avait toujours désiré d'après mes souvenirs, moi il ne me restait rien, j'étais

vraiment seul cette fois avec ma souffrance, tant de questions dont certaines qui restaient sans

réponses et certaines le resteraient. Seulement au fur et à mesure des jours qui passaient, depuis que

j'avais appris le décès de ma mère, je ne faisais que penser à ce qui lui était arrivé, de quoi était elle

réellement décédée, bien que j'avais une idée par apport à tout ce qu'elle avait déjà eut comme ennuis

de santé, un cancer était le plus vraisemblable, pourtant elle avait surmonté tout ce qu'elle avait eu,

malheureusement celui-ci avait été son dernier combat, ce que je ne pouvais me résoudre à laisser

tomber, sans savoir toute la vérité, ce qui me conduit à prendre sur moi et chercher les coordonnées

de ma sœur, pour l'appeler et lui demander des explications sur ce qui c'était passé et pourquoi je

n'avais pas été prévenu, il le fallait pour que mon esprit soit apaisé et que je puisse faire mieux mon

deuil, je n'avais plus le choix. J'ai cherché le nom de famille de ma sœur, car je ne l'avais pas ni son

numéro de téléphone et son adresse, une fois que j'ai eu le nom j'ai pu chercher et avoir son numéro

de téléphone, il ne me restait plus qu'a appeler ma sœur, mais là il me fallait prendre une grande

inspiration, me rendre le plus calme possible, car je n'allais pas vers elle pour régler des comptes et

me bagarrer, mais pour être rassurer si je peux dire, savoir enfin toute la vérité, cette vérité qui me

rongeait depuis ce 4 août, c'était aussi d'une certaine manière faire un deuil commun entre deux

enfants d'une même mère, deux enfants qui n'avaient pas été traités, élevés, aimé, soutenu, de la

même manière. Je n’eus pas ma sœur au téléphone à mon premier appel, mais j'ai eu ma nièce, que je

ne connaissais pas, mais avec qui je pus avoir un très bon contact, avec douceur, une grande

gentillesse et envie apparente de parler, j'ai aussi senti une profonde peine de la perte de sa grand-

mère, à la fin de la conversation je raccrochai le cœur plus léger en ayant dit à ma nièce que je

rappellerais puisque ma sœur n'était pas là, cependant cela m'avait déjà fait du bien et préparé au

prochain tête à tête téléphonique avec ma sœur. J'attendis quelques jours avant d'appeler à nouveau,

pensant que ma sœur me rappellerait elle même, comme je l'avais demandé à ma nièce, mais rien ne

se passa, elle ne fit pas ce pas là, aussi je décida de la rappeler et cette fois ci je tombai directement

sur elle, ce qui me raidit un peu, puis les mots vinrent naturellement, sans agression et si elle était sur

ces gardes au début, elle se détendit assez vite elle aussi, après m'avoir demandé ce que je voulais

exactement savoir, je lui demandais de me dire ce qui était arrivé à notre mère, comment ça c'était

passé et pourquoi je n'avais pas été prévenu ni de sa maladie, ni de son décès. Enfin à mon grand

soulagement, elle me raconta tout, sans apparemment oublier quelque chose, mais en entendant

certaine chose, je sentais mon cœur saigner, l'attitude de ma mère envers moi son fils était des plus

désobligeante et méchante, jusqu'à dire à ma sœur qui lui demandait de me prévenir, quand elle su

qu'elle était condamnée et qu'elle lui répondit à plusieurs reprises, non, car selon elle j'étais heureux

comme j'étais et qu'il ne fallait pas me prévenir. Seulement dans tout cela, il y avait pas mal de blanc,

de chose non dite, pas approfondie, car avant d'appelé j'avais reçu un courrier du notaire qui m'avait

totalement abattu, troublé, mis en colère, si je n'attendais rien financièrement, je fus cependant

choqué de ce qui était écrit noir sur blanc dans le testament de ma mère, enfin la seule partie dont je

devais prendre acte qui disais en clair, que ma mère léguait tout ses biens à sa fille et la partie de ce

que la loi obligeait à moi son fils, c'est à dire la part restante que la loi exigeait, en langage clair ma

mère me déshéritait, c'était un vrai choc, car moi je lisais dans tout cela, je te renie... Je pense qu'a ce

moment là, c'est ce qui a été le pire pour moi et en regardant cela de plus près, je me rendis compte

que sa démarche pour me déshériter en faveur de ma sœur, ne datait pas de peu de temps avant qu'elle

sache sa maladie, non cela remontait de mars 2006, ce qui me faisait encore plus mal, car je ne voyais

pas pourquoi elle avait fait cela à cette date, car à ce moment là, j'étais entrain de vivre mes derniers

moments de mariage et j'étais en plein divorce, même ce qui était invraisemblable pour moi, c'est

qu'elle aurait pus changer ces dispositions après, même m'en parler pour me dire pourquoi elle avait

fait cela, mais rien, elle n'a rien changée, ni fait quoique se soit pour m'expliquer, elle a laissée cette

marque au fer rouge sur moi, jusqu'au bout elle à tenu jusqu'à la fin dans sa décision à me renier par

cet acte, sans en mesurer les moindres conséquences pour moi, ma souffrance, mon incompréhension,

mais la connaissant mieux maintenant je peux aussi penser qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait et

les conséquences sur moi. Je ne sais pas et ne comprendrais jamais pourquoi elle m'a fait ce clin d’œil

ignoble au delà de la mort, sans même me laisser un mot, une lettre d'explication, sans avoir le

moindre respect, considération, pour tout ce que j'avais subit par son entêtement à vouloir quitter ma

famille, pour épouser cet homme qui avait détruit ma vie et avec lequel elle était finalement restée

jusqu'à son dernier moment de vie, avec qui elle avait décidée de rester et de ne rien faire pour me

protéger de lui quand j'étais un enfant, un adolescent, qui subissait toutes ces foudres et maltraitances

puis inceste, non elle n'a jamais rien fait et là au moment ultime où elle aurait pus me demander

pardon, me dire toute sa tristesse, sa souffrance, ses regrets à ne pas avoir su me protéger, sauver et

bien là à ce moment elle ne fit rien, mais choisit d'en rajouter. Non j'étais là et je suis là, blessé, triste

à ne pas comprendre, accepter ce dernier geste inadmissible, maltraitant contre moi, comment avait

elle pu me faire ça, me faire souffrir autant, non seulement je perdais ma mère, n'avais pas été

prévenu, en plus elle me déshéritait, un geste vraiment conscient qui parlait de lui même, tout cela

faisait beaucoup pour moi, beaucoup trop et aujourd'hui encore je ne m'en remet toujours pas, nous

étions le 3 octobre 2016, plus d'un an après. Quand je réfléchissais à nos derniers contacts, que se soit

par mail où plus rarement par portable, cela remontait au mois de juin 2015 et après plus rien, d'un

seul coup elle avait tout coupé, pourtant ma sœur m'avait dit qu'elle avait été au courant de sa maladie

en octobre 2015, en rentrant de vacances où elle ne c'était pas sentie bien à la fin de son séjour, mais

au début elle avait été opérée et semblait aller mieux, avant qu'en décembre une récidive plus grave

lui annonce qu'elle était incurable ; alors pourquoi durant tout ce temps qui lui restait ne m'avait elle

pas répondu à tous mes mails, de souhaits de joyeux Noël, bonnes fêtes, etc, rien pas un mot, elle me

laissait dans la plus grande incertitude, mais cela avait toujours été comme ça entre nous, surtout ces

dernières années, en pointillés et à ce moment là ça l'était plus que jamais, ce qui à eu le tort de ne pas

trop m’inquiéter, jusqu'à ce que je reçoive ce dur coup de téléphone de ce notaire ce 4 août 2015, qui

restera gravé dans mon esprit. Tout était incompréhensible pour moi, voir insupportable, mais je

n'avais pas le choix de continuer à avancer, vivre, survivre, comme je le faisais déjà depuis des

années, seulement avec une certitude cette fois, il ni aurait pas de nouvelle chance de nous revoir ma

mère et moi pour s'expliquer, se parler, se comprendre, se pardonner et vivre les derniers moments

ensemble, non je n'ai pas eu cette chance et ne l'aurais jamais, en tout cas sur cette terre, mais

certainement là-haut auprès du seigneur, pour l'instant cela m'était refusé et celui qui m'avait fais le

plus de mal était celui qui restait, cela aussi était le plus dur à comprendre et accepter pour moi, je ne

comprenais décidément pas cette vie, si injuste, si cruelle, dure, mais comme je le savais déjà trop

bien, il ne fallait pas garder de la haine en soi, l'envie de vengeance, il fallait s'en libérer, elle ne

servait qu'a détruire d'avantage les victimes, ceux qui souffraient vraiment, non je n'avais plus de

haine, d'envie de me venger, le Christ m'en avait libéré et racheté, j'étais tout simplement un enfant

face à toutes les incompréhensions de cette vie, sa vie, la vie, la mort, etc, comme le chante si bien

Michel Sardou... J'ai vécu ma vie jusqu'à maintenant en restant un enfant qui subissait tout, se prenait

toutes les épreuves les unes après les autres, de plein fouet, comme un choc nouveau à chaque fois,

évidement cet enfant à grandit au fur et à mesure des épreuves et du temps, mais pas à la vitesse

normale de la vie réelle ; aujourd'hui cet enfant et devenu un jeune adolescent de 13/15 ans encore

loin d'être un adulte et de l'autre côté du miroir il y a cet adulte de 53 ans, qui a grandit contraint et

forcé en prenant tous les coups de la vie, sans vraiment comprendre, prendre conscience, mais en se

battant pour survivre jour après jour à toutes épreuves, survivre à l'impossible, être vivant malgré tout

aujourd'hui avec la vie que j'ai qui n'est pas certes magnifique, mais là avec mes combats et l'âge que

j'ai, il ne correspond pas à ce que je suis réellement, j'ai plutôt un âge entre l'ado de 13 ans et l'adulte

de 53 ans, ce qui fait que je ne fais pas cet âge et qu'en moi je ne ressens pas du tout l'âge réel, j'ai

traversé les années en faisant que mon inconscient à retenu ces années, en les faisant défiler d'une

manière étirée, différente, ne voyant pas ainsi passer les années comme tout le monde, comme ci mon

corps avait empêché le déroulement normal du temps et des événements et la métamorphose humaine

et scientifique normale de se développer comme tout à chacun. Aujourd'hui je suis ce que je suis et

rien ne changeras plus, je ne pourrai plus revenir en arrière, retourner dans le ventre de ma mère et

renaître pour vivre une vie meilleure, d'ailleurs je ne voudrai pas retourner dans ce ventre, car il

faudrait déjà que cette mère soit différente, pour qu'elle puisse et veuille me donner une vie meilleure

et se battre pour moi, tout ce qu'elle n'a pas fait dans cette vie, mais je vais continuer à me battre pour

survivre le plus longtemps possible, essayer d'être le plus heureux que je puisse l'être, continuer le

combat de ma vie sur l'inceste et la maltraitance, pour faire changer les choses, les lois et les

mentalités, espérant ainsi que cette lutte ne restera pas stérile. Pour finir tout le récit de ma vie, je vais

essayer de vous donnez mes conclusions, mes conseils pour faire que cela ne se reproduise plus où le

moins possible, comment écouter, venir en aide aux victimes qui viennent se confier à vous, les

choses à mettre en œuvre pour mieux accueillir et soigner, guérir les victimes d'inceste, j’essaierais

d'être le plus simples et précis possible pour être le mieux compris, je vous remercie par avance de

votre attention, compréhension et lecture de mon histoire.


* Il ni a que quelques années après cet à dire cette année, que j'ai pu écrire un texte à ma mère, celle que je comprenais vraiment désormais, sans fard et avec réalité, ce qui faisait vraiment mal et dont l'épine de plus dans mon cœur, allais me faire des souffrances en plus....



MAMAN, AMOUR AMER, COLÈRE AMOUR



J'ai mit du temps à écrire pour toi
Le temps qu'il m'a fallut pour comprendre
Pourquoi tu n'as pas fait cas de moi
Quand tu a passé tes derniers jours à attendre

J'ai tant cherché les raisons à tant de questions
Dont celle là:pourquoi ne m'a tu pas appelé ?
Pour pouvoir se parler, dire aurevoir dans l'affection
Que l'on puisse sortir du silence de toutes ces années ?

J'ai du mal avec ce notaire qui m'informe
Alors que cela faisait déjà six mois que tu n'étais plus
Comment as-tu laissé, même avec les formes
Un étranger m'annoncer que je t'avais perdu ?

J'ai biensur revu toutes ces années sans se voir
Juste en échangeant des sms, mail, téléphone si rare
Ou toi comme moi n'avons pu changer tout ce noir
Celui de notre histoire, qui a détruit ma vie sans égard

J'ai pleuré sur ton départ, j'ai hurlé de douleur
Essayant de revoir les meilleurs choses de toi pour moi
Mais j'ai vite compris qu'il ni avait que malheur
Que tu m'avais entraîné si petit, dans ton avenir à toi

J'ai vu défiler devant mes yeux tout tes manquements
Tes laissés faire sur moi par ton nouveau mari
Qui jour après jour à détruit ma vie et son développement
Même avec des circonstances atténuantes, tu as été avec lui

J'ai pensé longtemps que tu resterais après cet homme
Que l'on pourrait s'expliquer et que j’entendrai ton pardon
Mais le ciel ne m'a pas permis cela et a refermé ce tome
Et je reste seul avec mes souffrances, blessures, à perdre la raison


J'ai compris qu'a force de toujours vouloir te protéger
Ne pas voir que j'étais manipulé, je n'ai jamais rien construit
Comme un vampire tu m'as aspiré le sang pour l'avaler
Mais moi j'étais toujours l'enfant, l'adolescent meurtrit

J'ai du connaître et subir le pire par tes décisions
toutes tes absences et abandon, de la part de ton mari bourreau
J'ai grandi seul entouré de gens invisibles, sans affection
Qui n'ont jamais reconnu, cru, vu, la vérité et mes fardeaux

J'ai pourtant le souvenir dans ma peau et âme
Que j'ai aimé une maman de tout mon cœur
Mon amour a été fort, intarissable, même en subissant l'infâme
Seulement le tien ne m'est jamais venu pour mon malheur

J'ai perdu avec toi celui qui était notre étoile
C'était la veille de mes deux ans, tu avais vingt sept ans
Dés cet instant comme une araignée qui tisse sa toile
Sans mon père, je suis devenu un esprit anéanti et errant

J'ai traversé tant d'années sans les voir, les vivre
En moi l'enfant a subit et regardé cet adulte devenu
Et il y a toujours un cœur pour une maman et survivre
Pour toi c'est maman amour amer, colère amour, absolu.

A toi Maman.

Écrit le mardi 10 avril 2018 à Lagny-sur-Marne, bibliothèque 

Par Hugo Gall pseudo de T. G

Pour encore mieux me comprendre, un petit rappel:

Il m'a fallut, vivre, survivre plutôt, grandir, me faire une personnalité, avec trois familles 

totalement différentes et d'une certaine manière destructrices pour moi, ma vie, alors que 

je n'étais qu'un enfant, un jeune adolescent, un jeune adulte à peine éclot.

Tout d'abord ma famille maternelle, celle de ma mère, avec ma grand-mère Marie qui 

tenait sa famille d'une main de ferme avec bien sur de l'amour, et je dirais beaucoup de 

diplomatie suivant les personnes, elle avait la générosité, avec un caractère bien trempé, 

surement du à sa dure vie, ce qui faisait que mes oncles de ce côté avaient le même 

caractère et tempérament, où chacun voulaient avoir raison, faisait preuve parfois de 

mauvaise fois pour avoir le dernier mot et mon grand oncle Louis qui était comme sa 

sœur ma grand-mère, qui ce l'a jouait à celui qui aurait le dernier mot.

Dans un sens c'était des Italiens, au sang chaud, mais bien plus, c'était le Vésuve et 

Pompéi, enfin dans tout cela ma mère était pratiquement inexistante, elle n'avait pas cette 

partie irrationnelle de combat, tempérament et moi tout petit, j'avoue qu'a certain

moment, je me serais bien caché sous la table, voir ailleurs, quand ils étaient tous 

ensemble à discuter, disputer, en attendant que celui qui était le plus fort en gueule ait le 

dernier mot.

Malgré cela j'étais attaché à ma grand-mère et je ne saurais dire tout les pourquoi, ce que 

je suis c'est que tout se passe autour d'elle, avec elle, etc..., elle était le pilier, le centre de 

notre vie, ma vie, pendant tout le temps que je l'ai connu de ma naissance à sa disparition 

et se fut, c'est encore un grand vide, manque.

D'un autre côté il y avait ma famille paternel, là c'était autre chose, une famille Française 

par mon grand-père Lucien, un homme bon, qui malheureusement n'a pas eut la vie qu'il 

méritait et peut-être pas la femme qu'il aurait du avoir, car ma grand-mère Madeleine 

d'origine Italienne par son père, n'était pas des plus équilibré hélas, ma grand-mère avait 

eu une vie très dure, difficile, elle avait perdues des enfants en bas âges, avant de perdre 

mon père qui avait 27 ans, d'une manière si tragique, que les relations déjà difficiles avec 

ma mère, s’empirèrent pendant des années, je ne suis pas sur qu'elles se soient 

pardonnées, malheureusement....

Pour ma grand-mère tout ce qu'elle avait vécus l'avait rendu différentes, triste, 

malheureuse, envieuse, médisante, parfois méchante, incomprise; j'avoue que pour 

beaucoup c'était très difficile de la supporter, il ni avait que mon grand-père, son Lulu, 

dont je n'ai jamais su si c'était un mariage arrangé vis à vis de la grossesse de ma grand-

mère, où s'ils s'aimaient vraiment, quand ils se sont mariés ma grand-mère selon 

l’expression, enceinte jusqu'au dents, tout cela reste une question, voir un secret, mais 

aujourd'hui, maintenant qu'ils sont tous partis, cela leur appartient...

* pour mon grand-père.


 " LE REGARD DE MON GRAND-PERE " 


Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait tout un beau ciel bleu 
Des instants de doute et qui espère 
Moments fragiles, douloureux et heureux 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la flamme de l'amour et la vie 
Les années difficiles de toutes ses guerres 
La tristesse de n'avoir pas pu vivre ses envies 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la chaleur et l'humanité 
Les douleurs de la perte d'enfant dont mon père 
Les sourires profonds et l'affection sincère donnée 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait l'amour vrai qu'il me portait 
Les injustices qui le mettait en colère 
La richesse de son âme et son cœur qu'il gardait 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la tendresse d'un petit garçon 
Les mots qu'on a pas su se dire et tout les vers 
Les souvenirs qui restent en nous comme une chanson 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la certitude que la bonté n'ai pas un rêve 
Et il me reste ses leçons dont je me sert 
Son image intact que je reverrai sans trêve 


Écrit le mercredi 24 novembre 2010 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall pseudo de T. G



Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.


Lagny-Sur-Marne mercredi 25 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 7)

( Merci à vous tous qui lisez et suivez mon histoire, de tout mon cœur, Hugo Gall )


lundi 9 avril 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 5)

Lagny sur Marne lundi 09 avril 2018. ( Suite 5 )

* j'aurai pu nommer cette partie " la solitude, face à sois même '', d'un seul coup je me retrouvai dans une vielle chambre d'un vieil hôtel au mois, dans environ 9 m2, c'était très petit, triste, évidement, cela aurait du être refait, mais je n'avais pas le choix, c'est le seul endroit que j'ai trouvé en cette journée, qui correspondait à ce que je pouvais dépensé, pour  le mois, les personnes qui m'ont accueillis ont étés très aimables, je n'avais plu qu'a amener mes affaires, j'y ai même amené mon fils pour qu'il voit et se rende compte par lui même ou étais son père, pour ainsi dire pas très loin d'ou lui il serait, évidement cela ne l'enchantait guerre, c'était pas un endroit pour un enfant, et c'était loin de tout ce qu'il avait connu de ce qu'il avait connu depuis sa naissance.
Même si il avait de la peine pour son père, peur, se faisait du souci dans sa petite tête de petit homme, il était plus qu'évident qu'il ne voulait pas vivre là et préférait être chez sa mère, ce que je conçois, c'est aussi là que j'en veux à tout ce système politique, etc, qui dans ma situation, vécu, n'a rien fait pour ne pas perdre le contact avec mon fils, notre relation, ils ont tous ignoré mes appels, écrits, etc, cela à duré 4 longues années, qui m'ont semblé des dizaines d'années, en perdant en plus le contact avec mon cher fils, car très vite il ne voulait plus venir dans cet endroit sinistre, trouvant toutes sortes de prétextes, c'est à ce moment là que tout c'est cassé.


La réalité en pleine figure et les promesses parties en fumées:


Ce qui était dommage, c'est que toutes les promesses qu'elle m''avait faite

avant notre mariage, alors que j'avais tant de doute, furent oubliées, comme toutes mes confidences

intimes, mes souffrances, etc, elle fut comme ci rien n'avait existé, je n’essayais pas de me

faire plus innocent que je ne suis, mais à ce moment là il n'avait plus rien qui comptait pour elle,

seulement pour moi les choses n'étaient pas aussi net que pour elle, moi j'avais toujours des

sentiments, j'étais toujours cet enfants adolescent sincère, blessé, qui avait beaucoup d'affection et

j'aimais de tout mon cœur mon fils, je ne savais pas quoi dire, faire à ce stade, j'étais comme perdu,

ne sachant plus où aller.

Quand les choses se précisèrent et que nous sommes allés à notre premier

rendez-vous avec notre avocate, je réussi cependant à avoir la force d'imposer la garde partagé pour

notre fils, ainsi qu'une limite pour trouver un logement avant de quitter l'appartement qui était à ma

femme quand je suis arrivé, tout cela était normal et au vu de ma situation physique et sociale, cela

était aussi plus que normal.

Tout semblait acté quand on arriva le 30 mai 2006 devant le juge du tribunal

pour divorcer, mais là je réagi aussitôt quand je constatai à la suite de l'énumération du jugement de

divorce, il manquait la garde partagé de notre fils, ce qui étonna la juge, mais qu'elle rectifia aussitôt

dans le jugement de divorce officiel, à la déception apparente de ma future ex épouse et son avocate

je me demanda si je n'avais pas été dupé.

Ce jour là les dés étaient jetés, nous ressortions divorcés du tribunal de

Meaux, nous n'étions plus mari et femme, même si nous devions encore faire appartement commun

jusqu'à ce que je trouve un lieu pour déménager et y vivre, ce qui était vraiment difficile dans ma

situation précaire, m’amenant un grand stress supplémentaire qui n'arrangeait pas mon état physique

et psychique, j'avais très peur de me retrouver dehors sans rien ce jour là je compris après avoir fait

tout un tas de démarches, que l'on était rien pour cette société, malgré tout ce que j'avais vécu, subit,

travaillé, etc, je n'étais rien pour mon pays, je n'avais le droit à rien, hors mis le RSA ce qui était

déjà bien dans un sens, ce qui après de longue recherche fini par me faire trouver un hôtel dans

Lagny-sur-Marne où je rencontrais une dame âgée et sa fille, qui étaient les propriétaires de l'hôtel

et qui acceptèrent de me louer une chambre au mois.

A ce moment là je pris cela pour un miracle, car pour moi il était devenu

impossible de continuer à vivre avec mon ex épouse, surtout que la veille elle avait été ignoble avec

moi et mon propre fils m'avait ouvert les yeux, je pouvais remercier le ciel pour avoir trouvé cette

chambre, même si l'hôtel n'était pas de première fraîcheur et accueillant au premier abord, ni aux

normes en vigueur, comme la chambre qui était très petite et qui aurait mérité largement d'être

refaite, mais au moins j'avais un toit et au fur et à mesure j'ai trouvé comme une famille avec la

gérante qui était la fille et ses parents qui sont devenus des amis, encore aujourd'hui après le décès

de ses parents et la vente de l'hôtel, nous sommes toujours amis avec la gérante, ma chère Val.

Durant ces années passées dans cette chambre d'hôtel, j'ai bien appris à vivre

avec le minimum de ce que j'avais, comme revoir tous les rêves que j'avais pu avoir dans ma vie,

pour mon avenir, j'ai appris à y renoncer définitivement, quand vous savez que du jour au

lendemain vous pouvez vous retrouvez dehors sur le trottoir dans la rue, on voit vite les choses

autrement, différemment, c'est aussi vital pour ne pas sombrer, car avec tout ce que j'avais déjà

vécu, me retrouver là dans cette petite chambre d'hôtel, dans cet hôtel qui commençait à se délabrer

à cause de travaux de modernisation que les propriétaires n'avaient plus les moyens de financer,

c'était dans les premiers temps terrible pour moi et puis d'un autre côté cela me permettais de me

poser enfin, me calmer, m’apaiser après toutes ces années de bagarres, agressivités, désespoir,

souffrances, etc...

Évidement dans cet hôtel qui finalement était plutôt une pension pour

personnes en difficultés, je me suis rendu encore plus compte de toutes les souffrances de notre

société, tous ces maux, ces travers qu'elle produisait et surtout tous les malheureux dont certain

restaient digne avec une intelligence qui aurait pu égaliser pas mal de politique, eux qui produisait

toutes ces souffrances, misères, avec tant de désespoirs.

J'ai vu tant de cas difficiles, des vies brisées, des personnes tombaient si bas,

dans l'alcoolisme où ils ne remontraient jamais, des malades en plus de la précarité, d'autres avec la

raison qui les avaient pratiquement quittés, qui étaient suivis par des tuteurs car ils étaient mit sous

tutelles à cause de leurs incapacités à gérer leurs vies, si je n'avais pas connu ce que j'avais vécu je

n'aurais sans doute pas eu encore plus de force, d'une certaine manière pour pouvoir me battre et

survivre, essayer de sortir de là d'une façon où d'une autre, même si à l'évidence je compris assez

vite que ce ne serait pas facile.

Je ne cacherai pas que j'ai eu des jours de désespoir, d'envie d'en finir, de

doute, de souffrance et puis la désertion de mon propre fils, qui venait au début à l'hôtel, puis qui

assez rapidement ne voulu plus venir me voir, un peu poussé par sa mère, ce qui me fit beaucoup de

mal et m'acheva d'une certaine façon, il avait soi disant deviné que j'étais peut-être '' homosexuel ''

et selon mon ex épouse cela le dérangeait beaucoup, le perturbé, lui faisait peur soit disant, à ce

moment là il avait plus de 10 ans, alors que moi son propre père je l'avais élevé dès sa naissance,

pris soin de lui, aimé, donné tant d'affection, d'amour, il n'avait jamais fait allusion à quoi que se

soit avant, sans compter sur ce que j'avais vécu enfant, adolescent, jeune adulte par mon beau-père,

mais d'un seul coup tout cela était très gênant, voir dangereux pour lui et pour moi cela à été comme

ci on m'amputait d'une partie de moi même, bien évidement mon ex se servait de ça, consciemment

ou inconsciemment, pour régler sans doute ses comptes avec moi, sans repenser à tout ce qu'elle

avait promis à notre rencontre et mariage, alors que moi je ne lui avait rien caché ; là je l'ai trouvé

vraiment pas loyale et je ne trouvais pas bien de se servir d'un enfant, de notre fils, pour m'atteindre

et se venger.

Au moment où j'étais dans la pire situation, elle décidait de m'enfoncer

encore plus et elle n'arrangeait rien, ne faisait rien pour rester neutre et faire son travail de mère en

faisant tout pour ne pas briser la relation du fils avec son père, surtout quand elle savait tout ce que

le père avait vécu et subit, mais là elle joua celle qui ne s'en souvenait plus, tout cela me déchira le

cœur, l'âme, bien sur il était évident aussi que la place d'un enfant n'était pas dans cet hôtel, mais

malgré ma demande, supplications incessantes, pour avoir un logement décent où je pourrais

recevoir mon fils que j'avais en alternance par jugement de divorce, je ne recevais que des réponses

négatives malgré ma situation de maladie, etc, tout le monde s'en foutait royalement, j'étais tant

déçu par tous ces gens, ces politiques, ces soit disant associassions qui ne menaient à rien et me

faisait avoir la nausée.

Ce qui devait arrivé arriva, mon fils se détacha de moi et nous eûmes plus de

relation père fils comme je le voulais tant avoir avec lui, oui à cause d'eux et leurs manques de

compréhensions à ma situation, ils m'ont fait perdre ce que j'avais de plus cher, mon fils ; sans

appartement décent je n'avais pas le droit et envie d'imposer à mon fils de venir dans cet hôtel en

perdition qu'il fuyait en plus de moi, cette souffrance et ces épreuves se rajoutèrent aux autres et

elles finirent par me clouer au sol, m'empêchant de rebondir en quoi que se soit, d'avoir les forces

nécessaires pour sortir de cette situation dans laquelle j'étais, je survivais, me battais pour vivre,

c'était tout ce que je pouvais faire et rien d'autre.

Durant cette période où je fus à l'hôtel, l'addition des ruptures s'allongea dans

ma vie, en dehors de mon fils dernier né, de ma fille dont je n'ai plus eu de nouvelle, ça continua

avec mon fils adoptif qui lors d'un passage à Toulouse où il habitait à ce moment là et où je voulais

essayer d'obtenir un travail qui semblait être fait pour moi, il me reçu chez lui avec sa compagne et

son fils que je n'avais encore jamais vu qu'en photo, si j'étais heureux de ces moments passés avec

lui et sa petite famille, les désillusions avec des mots qui me transpercèrent le cœur, s’accumulèrent

jusqu'au moment où je dus repartir et rentrer à Lagny-sur-Marne.

Tout commença quand il me parla pour m'avouer qu'il avait baptisé son fil en

me montrant des photos de ce moment, puis il me dit de but en blanc que ça ne me dérangeais pas si

il ne m'avait pas invité, non seulement je n'avais pas été invité, mais encore aurait-il fallut que je

sache qu'il y avait un baptême ; sur le coup j'avalais cette flèche empoissonnée qui me touchait droit

dans le cœur, mais cela ne s'arrêta hélas pas là, il me montra des photos de ma fille, donc sa sœur,

sans me dire ce que j'aurais tant voulu savoir, son adresse, sa vie, etc, puis plus tard lorsque nous

sommes allés nous promener tous les deux, je lui avoua suite à son insistance depuis un moment

pour savoir si j'avais quelqu'un dans ma vie ou si je comptais rencontrer quelqu'un, ce qui serait

bien pour moi, etc, mais là je décidais d'être cash avec lui pensant qu'il me comprendrait, alors je lui

dit qu'il ne me verrait plus avec une femme dans ma vie et j'en profitais pour lui rappeler tout mon

vécu et mes déceptions successives, avant de lui dire que j'étais désormais plus en recherche de

rencontre avec un homme, ce qui me convenait davantage et mieux dans ma situation.

C'est à ce moment là, qu'il m'asséna le coup de grâce en me faisant

comprendre qu'il n'aimait pas ça, puis il ajouta qu'il ne fallait pas que je compte qu'il me confit ses

enfants, que je ne les auraient jamais ; je compris très vite que nous étions loin l'un de l'autre, à

chaque extrémité d'un pont dont nous partions chacun vers une rive différente.

Malgré cela en partant j'essayais de croire que tout n'était pas perdu et qu'il

y aurait encore une chance pour qu'il comprenne, ne juge pas, accepte en ouvrant son cœur et quand

j’eus ce travail je crus vraiment que c'était un bon signe, je revint même chez lui un jour avant de

prendre mon nouveau poste, mais là aussi je constata que tout ce qui comptais pour lui c'était pas

moi, mais comme toujours ces grand-parents et maintenant ces beaux-parents, moi je n'avais pas ma

place dans tout ça.

Au final l'expérience que j'ai eu dans ce nouveau travail se révéla être un vrai

fiasco terrible pour moi, à cause d'une employée qui c'était senti bafouée dans son travail et droit,

mise de côté injustement par la direction, alors elle se servit de moi pour assouvir sa vengeance et

régler ses comptes, ce qui fit qu'en même pas un mois elle m'avait mis au tapis en peu de temps qu'il

faut pour le dire, elle avait jouée comme un serpent avec mes sentiments pour me faire sortir toute

ma vie, pour cela elle c'est fait passée pour une amie malheureuse avec des soucis qui se confie, elle

m'a laissée aussi faire des choses au travail qu'elle savait interdite, comme aller sur internet en
+
dehors des heures de travail, en me faisant croire que j'avais le droit, mais quand je fini par

comprendre que je mettais fait avoir, trahir, qu'elle m'avait fait tomber dans sa toile et piégée, qu'elle

avait même réussit à distiller savamment son poison à tous les autres collègues à mon égard, en leur

racontant tout ce qu'elle avait pu savoir de moi, en amplifiant tout sûrement en plus, sans compter

que tous mes connections sur internet étaient systématiquement signalées à la direction qui pouvait

aisément regarder tout ce que je faisais comme mes mails et les sites de rencontres gay que je

consultais pour avoir la chance de rencontrer une personne me correspondant, mais ce que je ne

savais pas mais qu'elle oui, c'est que ce genre de connections bloquait internet et qu'il fallait que la

direction elle même débloque le système pour le remettre en marche, mais bien sur à ce moment là

la direction prenait conscience de l'endroit ou c'était bloqué la connexion, c'est comme ça que le

piège c'était refermé sur moi et qu'il était trop tard pour revenir en arrière, tout c'était refermé sur ma

grande naïveté, gentillesse habituelle par apport aux êtres humains, au bout de presque trois

semaines, je rentrais à Lagny-sur-Marne, davantage déçu et plus amer, dans ma chambre d'hôtel qui

m'attendait toujours, au moins là j'avais bien prévu le coup au cas où et aussi parce que j'avais eu de

bon conseil.
Quelques temps plus tard, mon fils adoptif m'informa que sa femme venait

d'accoucher d'une petite fille, sur quoi je me dépêcha d'envoyer des fleurs pour cette naissance, mais

peu de temps après j'envoyais un sms pour lui demander comment ça allait, si tout se passait bien,

la moindre des choses pour un père envers ses enfants, mais aussitôt je reçu un sms retour me disant

qu'il était en vacances et qu'en vacances il n'avait pas la moindre envie d'être emmerdé selon ses

mots, là j'avoue que c'était devenue trop, je ne pouvais plus continuer ainsi, à me faire piétiner,

rabaisser en plus par un enfant que j'avais adopté, aimé comme mon propre sang et qui au final me

jugeait sans cesse, ne voulait pas me comprendre, sans avoir aucune reconnaissance, ni affection,

que des pics, j'en avais assez vécu, entendu, alors je décidais de lui renvoyer un sms en lui disant

que au vu de ce qu'il me faisait bien comprendre, que je ne comptais pas pour lui, que quoique je

fasse, dise, je ne l'intéressais pas, que seul sa famille comptait, que je n'en faisais pas parti, alors je

lui redonnais sa liberté, il était en âge adulte de vivre sa vie et de se débrouiller seul, je n'ai jamais

eu aucune réponse à ces derniers mots, plus aucune nouvelle à ce jour.

A ce comportement je sus qu'avant même que je vienne le voir, il était venu

dans ma ville de Lagny-sur-Marne pour visiter son grand-père à l'hôpital, mais il n'était même pas

passé me voir à l'hôtel, ni même envoyé un coup de fil, il était reparti à Toulouse comme il était

venu, me laissant déjà comme un étranger que j'étais sûrement déjà pour lui, à ce moment là j'aurais

du comprendre, sans doute aurais-je moins eu mal, mais le mal était de toute façon déjà fait.

En dehors de mon fils adoptif, il y avait aussi la relation en pointillé avec

ma mère, si on ne c'était jamais revu depuis la naissance de mon fils et qu'elle était restée un certain

temps sans me parler, elle revint par un coup de fil quelques temps plus tard, mais c'était plus pareil,

elle se fâchait pour un oui où un non et c'était reparti pour qu'elle refasse la tête pendant un certain

temps encore, puis elle a déménagée des Vosges et de Neufchâteau, pour le Gers à Cazaubon et là

encore quand j'avais décidé d'aller à Toulouse, j'ai pensé à tort que se serait peut-être une manière de

me rapprocher d'elle et elle de moi, pour tenter de recréer des liens, s'expliquer enfin, car Toulouse

n'était pas loin, mais au final je suis retourné à Lagny-sur-Marne et on ne c'est jamais revu, ni recrée

quoique se soit, ni faire la paix et qu'elle puisse me demander pardon.

Durant toutes nos échanges elle a toujours essayée de m'imposer sa façon de

voir les choses, de me diriger comme elle l'avait toujours fait, seulement je n'étais plus ce petit

garçon bien sage et obéissant, soumis à sa mère, qui n'osait pas la contrarier, lui faire du mal, etc,

non j'avais vécu, j'avais subit, souffert, eu beaucoup d'expérience en tout genre et il était hors de

question que ma propre mère m'impose quoique se soit, elle avait largement manquée à son devoir

envers moi, de protection, d'amour, de respect, elle n'avait plus aucun droit et encore moins vis à vis

de ses petits enfants qu'elle essayait quand même de faire que je lui confis pendant les vacances, ce

à quoi je lui répondais textuellement « non mais quoi encore, tu n'as pas su être vigilante pour moi,

me protéger, faire attention à moi et maintenant avec l'âge en plus de ta santé fragile, tu serais apte à

faire attention à mes propres enfants, avec ton mari qui se réjouirait de leur faire du mal pour mieux

me toucher encore », là inutile de dire qu'elle l'avait prit très mal et que je ne l'ai pas eu au téléphone

ni par mail pendant un long moment.

Elle ne comprenait pas non plus pourquoi j'étais toujours d'une certaine

manière en deuil de mon père et elle me disait « moi aussi j'ai perdu mon père à 14 ans et je ne te

comprends pas », comment pouvait-elle comprendre, nous ne voyons pas les mêmes choses,

n'avions pas subit les mêmes choses et ne menions pas les mêmes combats et au fil des épreuves de

la vie, du temps, nous étions partis sur des chemins très différents et étions devenus deux êtres

étrangers.

Elle alla même un jour jusqu'à me dire, alors que je refusais encore une fois

de me soumettre à ces quatre volontés et de revenir chez elle pour oublier tout ce que j'avais subit,

pour que l'on reparte comme avant, alors elle me dit « tu sais, tu lui dois le respect, c'est quand

même lui qui t'a élevé... », là je lui répondit aussitôt « quoi, élever un enfant comme lui l'a fait avec

moi, c'est pas élever un enfant, je lui dois rien », je n'en revenais encore pas qu'elle avait été jusqu'à

me dire ça, finalement elle n'avait jamais compris, on ne c'est jamais compris, elle avait choisi

sciemment de baisser la tête et de tout accepter pour sa mère, sa famille, alors que moi j'avais

décidé de redresser la tête et de ne pas me taire, de porter mon combat haut et fort pour le crier et

aider les autres, faire qu'avec mon témoignage je puisse sauver les futures victimes et ceux qui

subissaient ce que j'avais subit, oui nous étions devenus des étrangers qui ne se comprenaient pas,

mais c'étaient t-on déjà vraiment compris ?.

En revenant de Toulouse, le pôle emploi me proposa un emploi en contrat

spécial à la police municipale de Chelles, je ne cherchai pas vraiment à comprendre pourquoi on

m'envisageait là, mais si je fus pris après l'entretien avec les responsables de la mairie et police

municipale, je me rendit vite compte que c'était loin d'être fait pour moi ; d'abord je devais la plus

part du temps être en vélo VTT, ce qui avec mes problèmes de santé, insuffisance cardiaque, fatigue

physique, n'allaient pas de paire avec cet emploi et tout cela fini par me mettre vraiment à plat.

Là aussi je découvris un univers très spécial, avec des personnes qui étaient

là pour divers raisons, plus où moins bonnes, entre le mec qui se croyait le plus beaux avec ses gros

muscles bien saillants qu'il exhibait dans le vestiaire où il se déshabillait avec fierté, qui jouait en

plus au Casanova, trompant ses partenaires à tout va avec fierté aussi, mais ce personnage se

permettait de faire des leçons de moral dans son boulot et de juger ses collègues qui étaient

différents de lui, sans compter les membres racistes avec une certaine agressivités et les autres

homophobes qui s'exprimaient clairement et en plein repas, mais là c'était sans compter sur moi et

puis la mairie et les chefs qui utilisaient les agents au maximum, les menant parfois jusqu'à

l'épuisement et la corde, je n'aimais vraiment pas cette ambiance, cette mentalité et ce travail.

Un jour on me mit entre les mains un gros scooter, moi qui n'en avait jamais

fait, il était très lourd et je ne me sentais vraiment pas à l'aise avec cet engin, surtout pas en

confiance une fois dessus, mais mon collègue plus expérimenté que moi ne me fit pas de formation

préalable avant de partir en ballade et en deux trois explications rapides, on parti en vadrouille ; il

faut dire que mon collègue était une sorte de tête brûlée, qui partait au quart de tour dés qu'il y avait

quelque chose où quelqu'un qui l'intrigué, voir l'agaçait et en vélo avec ses deux têtes qui me

dépassaient et ses grandes jambes, il me semait en deux trois coups de pédales et sans problème, si

au début je m'époumonais pour essayer de le rattraper, j'ai vite compris que ça ne servait à rien,

alors j'ai fini par le laisser partir devant moi tout seul, je devais prendre soin de ma santé, mais ce

jour là avec ce scooter géant, mon collègue décida d'aller à la station service pour faire le plein de

nos machines et là au moment où j'allais descendre de ma monture, elle m'échappa des mains et

avec son poids elle m’entraîna au sol en se couchant sur moi et me démettant l'épaule, ce qui me fit

hurler de douleur en pleine station service et tout le monde qui avait autour et me regardait effarés.

Conduit aux urgences de Montfermeil encore une fois, où on me mit tout de

suite sous anti douleur, avant de me remettre d'un coups mon épaule, je voyais déjà dans mon esprit

que pour moi c'était la mort du cygne dans ce travail ; après être rentré à mon hôtel dans ma

chambre, je décidais que je ne pouvais plus faire ce job et que c'était trop dangereux pour moi en

plusieurs points, il était hors de question que j'y retourne ; j'y retourna malgré tout mais pour

remettre mes affaires et pour dire en tête à tête à mon chef, tout le bien que je pensais de sa fine

équipe et de tout les dysfonctionnements, je ne sais pas ce qu'il a fait avec tout ce que j'ai pu lui

dire, mais il m'a bien écouté jusqu'à la fin et je reparti et ne suis jamais revenu, j'étais beaucoup trop

soulagé de ne plus y être.

Je me retrouvais donc dans ma chambre d'hôtel déprimante et je me forçais

à en sortir aussi souvent que je pouvais le faire, en me décidant aussi à trouver le travail qui me

correspondrait le mieux, voir une formation, mon idée et envie se tourna presque aussitôt vers le

métier d'animateur pour personnes âgées en maison de retraite, ce qui m'attirait beaucoup et puis

j'avais toujours eu un bon rapport avec cette catégorie de personnes, nous partagions les mêmes

valeurs de notre pays, de la vie, en général et avec eux j'avais l’impression que mon pays n'avait pas

changé et lorsque je pus trouver deux fois de suite un poste en remplacement d'animateur en maison

de retraite, j'y suis allé et j'en avais été très heureux, cela m'avais aussi renforcé dans mon idée de

faire ce métier et j'en étais vraiment content.

Durant ces jours de travail, j'ai passé de très bons moments, rencontré

différente personnes qui étaient pour la plus part remplis de solitude, de tristesse, mais aussi d'envie

d'aller vers les autres, de parler, raconter, partager, aimer, oui j'ai compris qu'ils avaient encore

beaucoup à donner et c'est aussi cela qui m'a donné la certitude que c'était cela que je voulais

vraiment faire.

Quand ces remplacement ont cessés, j'étais bien décidé à faire ce métier

d'animateur en maison de retraite, mais je me confrontais très vite à des murs, comme l'obligation

nouvelle pour l'Europe d'avoir le diplôme BPJEPS animation, pour faire ce métier ; alors je me mis

à chercher une formation pour avoir ce diplôme et ainsi trouver plus facilement un travail, c'est ainsi

que je me suis orienté vers l'infa à Nogent-sur-Marne, qui faisait cette formation et qui me donnait

un dossier de formation à remplir, qui déboucha sur une convocation pour des tests et entretiens,

mais je ne fus pas retenu dans un premier temps, ce qui me déçu beaucoup, mais me désarma pas

pour autant.

Quelque temps plus tard alors que je n'y pensais plus, je fus contacté par

l'infa qui me proposa de commencer la formation en même temps que les autres élèves, car il y avait

eu des annulations pour des raisons diverses et j'avais été repêché, au final je pouvais rentrer en

formation en temps et en heure et c'était une très bonne chose pour moi, j'étais bien décidé à aller

jusqu'au bout et réussir à obtenir mon diplôme.

Toujours à l'hôtel au moment où je débutais ma formation, cela n'étais pas

facile, mais tout en continuant à me battre pour avoir enfin un appartement, j’essayais dans le même

temps de réussir ma formation avec mon lieu de stage que je venais de trouver assez rapidement, ce

qui me permettais de commencer sérieusement ma formation, tout semblait aller pour le mieux et

fait pour que je réussisse ce que je venais d'entreprendre.

Au fur et à mesure des cours, je découvrais des choses plus où moins dur

pour moi, qui semblait être du charabia à des moments, mais je me forçais à comprendre et rentrer

dans toutes ces familles et puis il y avait aussi les cadences à un rythme assez soutenu, mais je

savais que derrière tout cela, il y avait les moments de stage avec les personnes âgées en maison de

retraite et là j'étais très content rien que d'y penser, ce qui me donnais la patience de mieux

supporter les cours parfois difficile.

Il y avait aussi le quotidien avec les autres stagiaires, qui au début n'étaient

pas simple, mais au fur et à mesure des liens se créèrent et l'ambiance devint plus détendue, puis

amicale, ce qui m'allait beaucoup mieux et me soulagea aussi, car cela m'avait bien stressé au début.

J'étais bien quand je me trouvais au contact des personnes âgées et eux de

même m'appréciaient, mais dans tout cette ambiance il y avait des craquelures sous le vernis, des

distensions dans le personnel qui finissaient par empoissonner le bon fonctionnement de

l'établissement et la bonne ambiance ; la directrice était plus où moins bien appréciée et elle avait

placée sa fille au poste d'animatrice en chef, ce qui déclenchait des jalousies, tensions, etc, si au

début j'en étais pas conscient, ça a fini par me toucher, car d'une manière où d'une autre j'étais en

prise direct avec la fille prodigue, vu que je travaillais avec elle au poste d'animation.

Il faut dire qu'au service d'animation, il y avait aussi une ancienne de la

maison et une jeune fille qui venait en renforcement de l'équipe quand il manquait quelqu'un et

pendant les congés, mais cette fille était aussi la fille d'une ancienne de la maison et tout cela faisait

un mélange électrique et bien sur dans tout cela il y avait des clans, les pros de la directrice et les

autres pros pour la fille de la collègue et dans ceux là il y en avait une douée d'hypocrisie et de

méchanceté, à l'égard des personnes âgées et de ces collègues, bien sur elle ne manqua pas de

m'atteindre d'une manière très sournoise, une de ces spécialités.

Un jour où on s'occupait des personnes atteintes d’Alzheimer en hôpital de

jour, avant qu'elles ne soient définitivement intégrées à l'unité spéciale de l'établissement, le dragon

de service arriva pour se ruer sur une des personnes dont nous nous occupions et elle l'agressa

verbalement très violemment, car elle ne supportait pas le petit chien que cette personne avait avec

elle, car ce chien avait fait ces besoins sur le balcon, selon l'accord de mes collègues, ce que le

dragon ne savait pas apparemment, mais la personne atteinte d’Alzheimer fut très troublé et prit son

chien sous son bras pour partir de l'établissement, mais en réagissant très vite j'ai pus l'a rattraper et

la faire revenir, rassurée et apaisée.

Si après cet incident tout sembla être comme avant, c'était une idée et ce qui

c'était passé avait signé la fin de mon stage dans cet établissement et en même temps de ma

formation, par manque de lieu de stage et aussi à cause d'un certain traumatisme que tout cela

m'avait causé, à cause de ce dragon malveillant, qui suite à un problème qui survint avec la même

personne âgée et son petit chien, que j'ai essayé de régler par moi même en allant voir les personnes

spécialisées pour leur demander de l'aide, pour trouver une solution à ce problème, je me suis

retrouvé soudain piégé par la fille de la collègue qui monta un bateau avec le dragon, pour au final

me faire passer pour un coupable de maltraitance envers la personne au petit chien, un incroyable

montage machiavélique quand on y pense et le lendemain quand je revins pour prendre mon poste,

la sous-directrice vint au devant de moi pour me signaler que la directrice qui était malade lui avait

donner le manda de me dire que mon contrat était résilié et que je devais prendre mes affaires et

quitter l'établissement.

Je vous assure que j'ai été très choqué de ces procédés, j'ai eu beau vouloir

m'expliquer, faire comprendre que je n'avais rien à me reprocher, qu'on m’avait piégé, rien ni a fait,

la directrice qui était malgré tout à l'écoute au téléphone pendant tout ce dialogue de sourd, ne céda

pas et ne voulu rien savoir, elle avait eu sa version hypocrite et bien manipulée par ces employées

sournoises et anciennes et pour elle cela lui suffisait et moi je n'étais qu'un simple stagiaire sans

importance, le choix d'une façon où d'une autre, était fait d'avance hélas.

Quand je compris qu'il n'avait plus rien à faire, je pris mes affaires et parti le

cœur remplis d'amertume et de déception, j'avais tellement à cœur de faire cette formation jusqu'au

bout et d'avoir ce diplôme et là à cause de malveillances humaines tout était fini, sans que se soit de

ma faute, ça m'a fait très mal et c'était comme un coup de poignard que l'on m'enfonçait dans le

cœur en plus de tout ce que j'avais déjà subit et qui se rajoutait à cette liste déjà bien trop longue,

j'étais dévasté et ne savais plus quoi penser, faire.

Je me suis donc retrouvais face à cette chambre d'hôtel avec mon état de

dépression, ma souffrance, avec le sentiment que la vie s'acharnait sur moi quoique je fasse et là je

n'étais pas encore au bout de mes peines, car quelques temps plus tard la nouvelle tomba, l'hôtel

allait fermé, car pour le maire de la ville, il n'était plus aux normes dans l'état qu'il était, un état plus

très frais et nécessitant de gros travaux important de misent aux normes, ce qui occasionnait des

frais obligatoires dont les propriétaires étaient loin de pouvoir financer, ce qui au final les

obligeaient à vendre, mais aussi dans un premier temps à fermer l'hôtel pour ne pas risquer selon le

maire, le moindre danger pour les clients, pour eux même et le voisinage.

Le pire et le plus choquant dans tout cela c'est que le maire voulait fermer

l'hôtel de but en blanc, en mettant tout le monde dehors sans même reloger les gens avant, donc

évidement moi même, c'était tout simplement scandaleux, inhumain et là j'ai repris des forces, mon

bâton de pèlerin et j'ai fait ce que je pensais être juste, pour moi mais aussi pour tout ceux qui

vivaient dans cette hôtel et étaient dans des situations difficiles, dont à l'évidence ce cher maire se

foutait royalement.

C'est comme ça que j'ai écrit au préfet, au ministre du logement, au premier

ministre, au président de la république et aux journaux, dont la marne qui à été à l'écoute et m'a

envoyé un journaliste qui à fait un article sur moi et l'hôtel, avec une photo de moi où j'ai tout

raconté sur ce que l'on comptait faire de nous tous et cet hôtel, puis j'ai remué les services des

logements, réussit à téléphoner aux instances d'attributions des logements à Melun dont la

communiste Maud Tallet faisait partie, puis l'article du journal de la marne a paru et là tout c'est

bousculé comme par hasard, les services sociaux ont contactés les propriétaires pour s'occuper des

personnes de l'hôtel les plus fragiles, malades, handicapés et ont fait des propositions de logements,

d'autres sont partis après avoir trouvés des logements où une situation meilleure par eux mêmes.

Pour moi une proposition de logement arriva enfin, mais c'était un logement

qui était dans un triste état, voir insalubre, dont après l'avoir visité j'ai dit ma façon de penser à ceux

qui me l'avait proposé et à la structure qui en avait la propriété, ceux ci ont finis par s'excuser et me

proposer un autre appartement bien meilleur dans la même cité que celui qu'ils m'avaient déjà

proposé, mais vu que l'échéance de fermeture de l'hôtel arrivait à sa fin, je n'avais pas le choix et vu

ma situation je n’avais pas la capacité de faire le difficile, si on peux dire que c'est faire le difficile

de vouloir un appartement décent et dans un endroit tranquille, sécurisé, etc, mais j'ai compris que

quand on était français en difficulté sociale, etc, on nous mettait d'office dans ces cités où le mal de

vivre, les mauvais mélanges, le bruit, le communautarisme, l'irrespect, les voyous, empoissonnaient

l'existence et la vie de beaucoup de personnes qui voulaient vivre tranquillement, mais à ce moment

là au moins j'avais réussit quelque chose d'important pour moi dans ma vie, j'avais un toit en plus

j'avais aidé des personnes à ne pas se retrouver sur les trottoirs dans les rues au début de la fin de

l’automne et à avoir un toit, un lieu pour se reposer, vivre et ça pour moi c'était une sacré fierté

encore aujourd'hui et je remercie Dieu pour cela.

Une fois dans mon nouveau logement, je me posais enfin, loin de toute

agressivité, stress, peur de me retrouver dehors et puis le moment de m'occuper de moi, de mettre

sur table tout ce que j'avais vécu et depuis un certain temps j'avais décidé de prendre un

psychothérapeute, avec qui cela se passait bien et là je décidais sur les conseils de ce même

psychothérapeute de commencer un autre travail de psychothérapie avec un autre docteur pour faire

le pont avec elle, dont le travail avec moi était selon elle fini, tout cela eut pour but d'une certaine

manière de me décider à aller enfin porter plainte pour ce que mon beau-père m'avait fait subir.

Si ma décision était prise, c'était beaucoup moins facile de rentrer dans un

commissariat de police pour dire je veux porter plainte pour inceste, cela me stressait et faisait peur,

car d'un autre côté je ne savais pas ce que tout cela allait déclencher, j'en avais finalement aucune

idée, même si je savais que les faits étaient prescrits, mais ce que je savais c'est que j'en avais assez,

je voulais qu'on sache qu'il y ait des traces sur ce que j'avais vécu, si il y en avait dans mon cœur,

mon corps et mon âme, il fallait une trace dans la justice et il était plus que temps que j’essaie

d'aller de l'avant et que mon beau-père et ma mère puisse le savoir, la souffrance que j'avais subit

qui était en moi et qu'ils étaient coupable, même si au final ils risquaient plus rien, mais ça ce n'était

pas grave pour moi, seule comptait ma démarche.

Le jour arriva où j'étais bien décidé à aller jusqu'au bout et même si je

piétinais un moment devant le commissariat avant d'entrer, avec une grosse boule au ventre, je fini

par y entrer et expliquer à l'agent devant moi ce que j'étais venu faire, puis les choses

m’échappèrent et je me laissa guider, avant de me retrouver face à un policier et une caméra, où on

me posa tout un tas de question pour prendre mon témoignage et ma plainte.

Cet entretien dura pendant un long moment, avant que je ça finisse et que le

policier me dise que je serais convoqué par un psychologue de la police judiciaire pour un autre

entretien, ce dont je n'avais aucune idée sur le comment cela se passerait, ni comment cela pouvait

fonctionner et être assez expérimenté pour bien comprendre, savoir que la personne en face d'eux

disait la vérité et souffrait réellement.

Dans cette même période je décidais de rendre mon témoignage à un

journaliste pour un article dans le journal pour que cela puisse aider les victimes d'inceste comme

moi, les sortir de l'isolement, en même temps j'avais ouvert mon blog

incesteetmaltraitanceplusjamais.blogspot.com, où je racontais mon histoire, donnais des conseils,

parlais à cœur ouvert de tout ce qui découlait de cet acte ignoble qu'était l'inceste, je relatais aussi

des faits de l'actualité sur des jeunes victimes de ce fléau qu'est l'inceste et la maltraitance, des faits

qui me touchaient particulièrement.
Avant que l'article paraisse dans le journal, j'avais prévenu mon fils en

passant par sa mère, pour qu'elle le prévienne et qu'il ne soit pas surpris, car lui malheureusement ne

voulait pas me parler, mais cela ne m'arrêtais en rien, c'était mon combat et quoi qu'il en pense, je ne

lui avais rien fait de mal, je l'aimais de tout mon cœur et j'étais son père avec mes souffrances, mes

blessures, mon douloureux passé et il n'avais pas à me juger et je le faisais pour moi, mais surtout

pour aider toutes les victimes, les futures victimes, les familles, pour que tout le monde sache et que

l'on ne se taise plus et ne juge plus les victimes comme des coupables et qu'on les oblige à se taire,

que les mentalités changent enfin, oui tout cela c'était mon combat et ça l'ai toujours.

Quand j'allais au rendez-vous du psychologue de la police judiciaire, j'étais

un peu stressé et circonspect sur ce que tout cela allait donner et lorsque une femme vint me

chercher en se présentant comme étant psychologue, je l'a suivie sans trop me poser de question et

une fois dans son bureau je me suis assis devant elle et l'entretien commença.

Pendant cet entretien elle me posa tout un tas de questions, cela dura un

certain temps qui me sembla plus ou moins long et où je me demandais par moment où elle voulait

en venir et comment avec tout ça, elle pouvait en déduire que je disais la vérité ou non, si j'étais

bien traumatisé et avais des séquelles suite à ce que j'avais subit ?.

Lorsque l'entretien fut terminé, j'avoue que j'étais comme vidé, mais aussi

très interrogatif sur tout ce qui venait de se passer pendant ce tête à tête, mais c'était ainsi et je n'y

pouvais plus rien, je recevrais le compte rendu et ces impressions par courrier, en attendant je

reprenais le chemin de ma vie là où je l'avais laissé, au moment où l'article du journal avec mon

témoignage paraissait à mon grand plaisir et joie,enfin je criai au grand jour ma souffrance, le mal

que l'on m'avait fait et ainsi mettait le doigt sur mes frères et sœurs de souffrances.

Après la parution de l'article j'ai eu quelques encouragements et félicitations

sur ma démarche et cela me toucha, même si je n'en ai pas eu autant que j'aurais souhaité, mais je

veux penser que malgré cela j'ai touché beaucoup de victimes de l'ombre où de familles et amis, qui

ont pus enfin décider de porter plainte, aider et soutenir ceux qui étaient victimes et tout cela me

faisait du bien.

Je ne sais plus combien de temps plus tard je reçu les conclusions de la

psychologue de la police judiciaire, mais ce que je sais, c'est que ça confirma les doutes que j'avais,

elle n'était certain de rien, n'affirma rien, ça ressemblait même à des doutes par instant, cela me mit

vraiment en colère et me confirma ce que je pensais depuis longtemps, tout ces services d'état,

police, psychiatrie, notre société, tous étaient très loin de la vérité, de comprendre, savoir tout ce

qu'une victime avait subit, tout les traumatismes indélébiles de ce que l'on aurait pus être, les

profondes cicatrices intérieures et de l'âme, les incapacités à s'insérer normalement dans cette

société, comme tout les autres, etc, non ils ne savaient rien, ne comprenaient rien et là encore plus

fort qu'avant je savais que se serait mon combat toute ma vie, avec mon blog et mon témoignage

dés que je pourrai le faire et plus que jamais.

Quelques temps plus tard j’eus encore un retour inattendu sur ma plainte

prescrite, par un mail de ma mère, qui me disait que je devais bien être content de ce que j'avais fait,

car la police était venu chez eux, pour poser des questions à mon beau-père et ma mère et

évidement cela ne lui avait pas plus, je rêvais, non c'était bien encore réel, ma mère ne comprenait

décidément toujours pas et ne comprendrait sûrement jamais, elle me dit aussi qu'elle ne voulait

plus entendre parler du passé, qu'elle était vieille, malade, fatigué et qu'elle n'avait pas besoin de ça,

qu'elle voulait être désormais tranquille ; mais moi c'était mon combat et je ne me tairais plus

jamais, encore devrais-je crier plus fort sans elle, même si nous nous ne parlions plus que par

téléphone ou mail, elle ne supportait pas que je lui dise quoique se soit qui se rapproche de mon

combat et vécu, seulement ça faisait entièrement parti de moi désormais et à un moment ou un autre

je lui en glisserais deux mots, sur des faits relatés dans les médias et bien sur,

elle finissait par faire la gueule un bon moment.


* Je tiens à dire, préciser ici que je viens de trouver il y a quelques semaines un sm qui avait été rangé dans mes sms envoyés, reçus, brouillons,etc, et il date du 21 décembre 2013, 1 peu plus d'un an avant son décès, et quand j'ai lus cet sms, cela m'a touché profondément, troublé, fait mal, car suivant les résultat de mon tête à tête avec la psychologue de la police et d’après son compte rendu, il semble bien que j'ai souffert, mais que rien ne peux être certain d'affirmé que j'ai subit l'inceste, hors lorsque je lit ce message de ma propre mère, que je vous met ici, il est plus qu'évident que ma mère se livre dans une sorte de jeu de la vérité, et à cet instant j'aurais bien été revoir cette pseudo psychologue pour lui dire tout le bien que je pensais d'elle, Dieu me pardonne, mais il est encore une fois plus qu'évident que notre société, politique ,etc ne sont pas dans le bon sens et l'envie réelle des réparations de tout ce que nous les survivant victimes avons subit et avaler....

21 dec 2013 12.23.32

from: m..... monica@orange.fr

Bonjour mon fils et merci pour tes bons voeux que j'apprécie
ton message me fait bien plaisir je ne sais pas trop comment te dire mais c'est difficile en ce moment
ma santé trés précaire...
alors j'ai du mal a communiquer mais je garde le moral ma santé ne me permet pas d'être seul ou alors c'est la maison de retraite...
et franchement j'en es pas l'envie donc heureusement que j'ai un mari malgré que je sais que tu as la haine envers lui à juste raison
Mais moi j'ai besoin de paix pour survivre et il fait tout pour que j'ai une vie le plus agréable possible même si il voulait se racheter peut-être mais je n'est pas le choix et le pardon ça existe surtout en ce moment de noël Jésus est venu pour ça c'est la foi qui sauve, c'est ça noël, mais qui comprend encore ce message............
Voilà ce que je voulais te dire biensur je voudrai davantage de communication avec toi car j'ai gardé le souvenir d'un fils plein de compassion et je pense que au fond de toi tu es toujours le même
Je suis fatigué je te dis à bientôt si tu veux je pense beaucoup à toi merci pour tes vœux, grosses bises mon fils, j’espère que tu vas le mieux possible car rien est facile dans la vie.



Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.


Lagny-Sur-Marne lundi 9 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 6)