dimanche 17 octobre 2010

Mon histoire, ma vie aujourd'hui

Lettre ouverte à vous mes frères et soeurs de souffrances:

Le temps à passé, 47 ans et quelques mois déjà, comme le temps passe, ce temps qui nous angoisse, nous prend le meilleur de nous, nous éloigne de nos projets, nos aspirations d'une vie plus belle, mais ce temps qui devient aussi un allier, un ami, car les blessures se font moins béantes, moins fortes, enfin évidement avec la force de se battre, de ne jamais baisser les bras, de ne jamais taire les cris de l'enfant qui est en nous et qui demande aide, amour, soutient et surtout réparation.

Je suis là aujourd'hui pour vous dire, vous encourager à ne jamais baisser les bras, jamais taire cette souffrance qu'il y a en vous, tant que l'on ne vous aura pas entendu, écouté, mais surtout que l'on ne vous aura pas enfin reconnu comme victime de ces animaux qui se terrent de l'ombre, de votre famille, de votre mère, les amis de vos parents, etc...

Je vous en pries aussi, n'attendez pas aussi longtemps que moi j'ai attendu, toutes ces années perdues, vous avez la chance de savoir, d'être averti, d'avoir cette main tendu vers vous, tout ce que moi je n'ai pas eu, pour vous dire allez y, ne vous inquiétez de rien, allez jusqu'au bout, dite vos blessures, vos souffrances, ce que vous ressentez et qui vous a fait tant de mal dans votre corps, votre chair et a tué cet innocent qui avait tant de projet pour son avenir, tant de belles choses dans son coeur, dans son âme, ne vous retournez pas en arrière, car l'avenir et votre vie est devant et celui qui vous a fait du mal, derrière; il ne vous appartient déjà plus, il appartient à la justice, à votre passé, qui soit-il, votre père, beau-père, il n'ai plus à partir de cet instant que le passé et vous vous êtes votre avenir, celui qui va se décharger de ce fardeau qui vous a tant fait souffrir, qui vous étouffe le corps, le coeur et l'âme et vous empêche de respirer, de souffler, de penser, de faire des projets, de vivre, d'aimer, de savoir qui vous êtes et d'être respecté pour l'être que vous êtes.

Oui maintenant je vous dit, ne regardez pas derrière ce que vous laissez, car on va vous dire de vous taire, que vous avez tord, que vous avez inventé et c'est le coupable que l'on va protéger pas vous, vous vous serez complice par votre silence et d'une certaine manière, vous donnerez votre bénédiction à ce qu'il puisse continuer et recommencer sur d'autres, non, il ne faut pas regarder derrière, car la seule personne qui peut vous sauver, c'est vous, vous seul et personne d'autre.

Quand vous aurez passé les portes du commissariat, le plus gros sera fait, devant le commissaire, l'agent, etc, qui prendra votre déposition, vous allez livrer votre vérité, celle que les autres n'ont voulu entendre, savoir, celle qui vous a muselé la bouche si longtemps, maintenant c'est le moment de laisser sortir tout ce qu'elle retient et de vous en débarrasser une bonne fois pour toute.

Après mettre battu pendant des années, de ne pas avoir eu la force, le courage, ou je ne sais quoi, pour pouvoir aller jusqu'au bout et moi même ouvrir cette porte que je trouvait si lourde et terrifiante, j'ai enfin franchi le pas et depuis je dois vous dire combien, ma vie à changé, on m'a premièrement dit que ma plainte n'irai pas plus loin car il y avait prescription, mais que l'on transmettait au procureur, je me suis dit bon, n'attend plus rien, tu as déjà fait beaucoup, tu as enfin réussi à porter plainte, tu fait parti des statistique maintenant, puis j'ai laissé la vie reprendre son cour;puis au mois d'août un coup de fil du commissaire, il faut que vous venez me voir au plus vite, car j'ai reçu du procureur d'approfondir votre dossier, ah me suis-je dis, qu'allait-il se passer maintenant???

Me faisant tout un sang d'encre sur ce qui allait ce passer, je suis allez au rendez-vous, le commissaire très aimable comme le premier jour et prévenant je tien à le dire, ma reposé des questions, demandé si je maintenait mes premiers propos et ensuite il m'a demandé de lui donner des noms de personnes à qui j'avais parlé de ce qui m'était arrivé, de ce que j'avais subit, pour servir de personnes de valeurs à mon égard, vu que les choses qui se sont passées étaient déjà loin, ensuite il m'a prit rendez-vous avec un psychologue de la srpj, pour quelques jours plus tard.

Pendant tout ces jours j'ai flippé comme un grand malade, cauchemar, agitation, abattement, c'était impossible, je commençais à me dire que je devais tout annulé, car je ne me sentais plus apte à continuer, j'avais peur, soudain je me demandai qu'allait-il arriver à celui qui m'avait tant fait de mal, ainsi que qu'allait-on demander à ma mère, elle qui m'a toujours demandé de me taire, d'oublier, de ne plus penser au passé???, mais j'ai tenu, je me suis accroché, je me suis finalement raisonné en moi, me disant, tu as fait tout ce chemin là, après tant de temps de souffrances, de renonciation à vivre, exister, ils t'on tous tourné le dos, jusqu'à ta mère, alors tu ne dois pas abandonné, tu dois continuer, allait jusqu'au bout et peu importe ce qu'il y aura derrière, car ta vie est déjà un enfer, un calvaire de chaque jour et puis le rendez-vous est arrivé, j'y suis allé en traînant les pieds bien sur et une dame m'a reçu, nous avons parlé et ensuite elle m'a posé des tas de questions, cela à duré plus de 2 heures, mais lorsque je suis sortie, j'étais libéré, je me sentais léger, comme si j'avais vidé un sac lourd de linges sales, puis j'ai repris mon semblant de vie, revue ma psychologue, psychiatre, assistante sociale, qui m'ont beaucoup soutenue ces derniers temps et d'une certaine manière protégé,comme je ne l'avait jamais été, quand j'ai pris la décision il y a un peu plus d'un an, qu'il fallait que ma vie change, que je me guérisse de tout ça, je ne savais pas un seul instant que je passerai par tout ça, mais c'est arrivé, comme si tout était soudain normal, évident, et que c'était toujours inscrit en moi, mais qu'il fallait attendre le bon moment et trouver la clé de contact...

Pour fin, je dois vous dire que depuis ce temps, j'ai l'impression de ne plus vraiment me reconnaître, je suis moi, mais différent, j'ai soudain pris conscience que j'étais apaisé, oui ce qui me dévastait depuis si longtemps, ce poison qui me rongeait de l'intérieur, était enfin sortie de moi, je ne regarde plus vers le passé, je me sent enfin calme comme je ne l'ai jamais été, je n'ai plus une dose d'agressivité, surtout inconsciente, j'ai envie de voir les gens autrement, d'être plus tolérable, enfin je me sentirai presque moine, avec en plus le coeur léger, l'esprit libre, le corps libéré, c'est pourquoi je vous en conjure, n'attendaient pas tristement dans votre coin, sans espérance, allaient vers la lumière, Dieu vous attend, votre vie changera, pour vous et pas pour les autres, votre famille, mais pour vous, votre vie, foncer, la bible dit; dans une parabole de Jésus Chris: frappaient et l'on vous ouvrira, criaient et l'on vous entendra, demandaient et l'on vous donnera, alors, je vous encourage, allez y et dîtes au monde ce que l'on vous a fait, pour ne plus jamais avoir honte, ne plus raser les murs, ne plus souffrir de quelque chose qui n'ai pas de votre faute, jamais, n'oubliez jamais, la victime c'est vous, pas l'autre et votre famille, vos amis, etc, doivent vous considérer comme tel, vous soutenir comme tel, vous aider comme tel, si aucun de la fait, aucun vers qui vous vous tournez, alors ils ne méritent pas votre confiance et surtout c'est qu'ils n'ont jamais vraiment fait partie de votre famille, soyez sans crainte, ces choses arrivent, mais c'est pour nous rendre plus fort, meilleur...

Je vous souhaitent le meilleur et je vous soutient de toutes vos démarches, n'hésitez pas à me laisser vos messages, me contacter, avec tout mon coeur, battez vous et n'abandonnez pas, de l'autre côté du tunnel, il y la joie et le soleil...

Merci de vos encouragements, impressions, de partager et faire connaître ce blog, vous pouvez me contacter sur: georgelucienthierry@hotmail.fr

J'ai aussi un blog dédié à la poésie, textes, etc, que j'écris, vous pouvez y accéder sur : Hugogallromancier.blogspot.com , merci

1 commentaire:

  1. C'est certainement pas le jour pour vous dire des choses gentilles : je vais mal, j'y crois plus. A nous tous, on fait balance. un jour oui, un jour non.
    Entourage dans le déni et nous on continue.
    Qui dire, j'ai jamais su.
    J'espère que vous ne vivez pas seul.
    C'est peut-être l'unique consolation.
    A plus tard.

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