vendredi 15 décembre 2017

Ne plus se taire, libérer les paroles, les souffrances, nommés les coupables

CES SILENCES COUPABLES



C'était un petit garçon allant à l'école le matin
En longeant tous les murs sur son chemin
Car la honte le poussait à se cacher des regards
A cause des scènes agressive qu'il vivait chaque soir

C'était un petit garçon Théo où Thierry, simple enfants
Qui était maltraité par son beau-père sans humanité
Cet enfant aurait pu être n'importe lequel, de votre sang
Mais un est mort à cause de silences coupables gênés

C'était une petite fille, Fiona, mignonne et triste sans son papa
Mais sa mère avait rencontrée un nouveau compagnon
Qui n'était pas gentil avec elle et ne l'aimait pas
Par jalousie, méchanceté, abus d'alcool, drogue, qu'elle raison ?

C'était une petite fille innocente, loin de son papa
Seule avec sa maman et cet homme qui lui refusait de le voir
Puis malgré les coups reçus, les cris, les scènes à tout va
Un jour la petite fille est morte dans ces silences coupables

C'était un petit garçon juste adolescent qui subissait des abus
Des assauts sexuel par son beau-père qui lui disait de se taire
Déjà maltraité depuis l'enfance, le jeune ado se sentait perdu
Mais il avait peur pour sa mère , sa sœur, il ne savait que faire

C'était une belle femme, gentille et serviable à chaque instant
Pourtant elle avait finie par ne plus sortir que la nuit venue
Car la culpabilité des coups qu'elle recevait bien trop souvent
Lui faisait honte, avec les traces sur son visage données par son mari tordu

C'était une belle femme au corps remplis de coups
Par un mari jaloux, pervers, manipulateur, sans âme
Un jour on l'a retrouvé vidée de son sang, morte à son tour
De Fiona, Théo, malgré les cris, bruits, pourtant avant coureur sont restés sourds

C'était une petite fille, petit garçon
Une femme, un adolescent adorable
Mais aujourd'hui c'est toujours la même leçon
si tous vous restez avec ces silences coupables.


Écrit le vendredi 15 décembre 2017 à Lagny-sur-Marne par Hugo Gall ( pseudo de T.G )

Écrit à la mémoire de Fiona et Théo et hommage à toutes les victimes, survivants de maltraitances, incestes, viols, c'est mon combat continuons le ensemble ne baisons pas les bras et ouvrons les portes pour laisser partir le silence.

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