samedi 24 mars 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 2 vie professionnel )

Précision: Je tiens à préciser avant mon récit sur cette vie professionnel, disons plutôt un parcourt

professionnel, qu'il fut désastreux, d'être utilisé, volé enfin mal payé , promesses non tenues, toujours

choisi le plus mauvais des choix lorsque j'en avait plusieurs, j'ai été trahi, manipulé, insulté, etc.

Hors mit je tien à le dire, l’hôtel restaurant st Christophe de Neufchâteau, ou j'ai été pré-apprenti,

apprenti, puis un peu juste un jeune employé serveur, ou j'ai appris la vie, l'amitié, l'affection,

l'amour,et bien d'autres choses, ou en plus c'était malgré tout pour moi, une intermède dans les

souffrances et tout ce que je subissait chez moi, cela à été d'une certaine manière salutaire à ce

moment là pour moi....

Je tiens à remercier tous ceux qui ont traversé ma vie à ce moment là et qui ont été si bons avec moi,

si  amical, etc....

Pour ce qui est du reste de ma vie, parcourt professionnel c'est un vrai désastre, une grande

souffrance, entre gens sans cœur, humanité, profiteur, esclavagiste , sans scrupules et j'en passe, ce

qui fait qu'au final je retrouvais souvent pas mal de ce que  j'avais déjà vécu chez moi, et pour moi

celui qui devenait adulte, avec en lui cet enfant qui lui ne grandissait pas mais criait à l'injustice, au

scandale, à j'en ai assez  d'être traité ainsi, assez des gens qui profitent de la faiblesse des autres, je

devenais en  sorte une cocotte minute, qui se remplissait au fur et a mesure des expériences

décevantes, jusqu'au jour ou elle finirait inexorablement pas exploser, Dieu seul savait comment et

ou....

Il est vrai quand même que peu on comptés pour moi à des moments, ils se reconnaîtrons j’espère,

même si pour moi déjà tant entamé par la vie et les souffrances et cicatrices, j'étais déjà dans une

spirale qui n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, avant d'éclater....

Donc merci à vous mes lecteurs de mieux comprendre ce parcourt professionnel que je vais vous

compter en faisant de mon mieux...Merci à vous.

Hugo Gall Lagny-Sur-Marne, samedi 24 mars 2018 ( pour T.G )



Courtes expériences professionnelles et chaotiques après l'armée :



Avant de raconter mes premiers pas dans la vie professionnelle, je dois

raconter ces courtes expériences que j'ai eu, ces périodes qui se sont succédées et ne m'ont pas laissé

de bons souvenirs, mais je veux quand même en parler car ils font partis de ma vie, c'est aussi des

expériences difficiles qui ont fait ce que je suis aujourd'hui et ajoutés à tout ce que j'ai subit et m'a

rendu également plus fort d'un autre côté.

En sortant de l'armée, après un très court passage à l'hôtel restaurant de la

basilique de Dorémy, j'ai décroché un emploi à Cézanne dans la Marne, dans un restaurant avec un

nom qui en avait bien besoin '' Soleil '', le restaurant du soleil, la ville était vraiment triste, on avait

vite fait le tour et je ne mis senti pas bien du tout, en plus je vivais dans un genre de studio dans la

cour du restaurant, ce qui me donnait l'impression de ne jamais sortir de là et puis les patrons et

leurs enfants vivaient au dessus du restaurant, en soit même ils n'étaient pas méchant, ni vraiment

profiteur.

Cependant le soir c'était un peu service non stop et ils prenaient des clients

souvent jusqu'après 21h 30 voir 22h 00 et plus et cela a fini par me mettre vraiment en colère, car

j'avais vraiment l'impression de passer ma vie dans ce restaurant et d'y être exploité et bien sur ça a

alimenté ma révolte et dans un autre côté, ma mère était malade pendant cette période et je me

sentais mal d'être loin d'elle, ce qui me rendait cette ville et ce restaurant encore plus négatif, si bien

qu'un jour plus énervé qu'un autre, j'ai décidé de donner ma démission.

Mais grâce à ma mère et une de ses connaissances, monsieur V qui était

marchant de vin et à qui j'avais failli racheté sa carte et clientèle poussé par ma mère, encore, et bien

cette fois il m'avait trouvé un travail bien plus près de ma mère, à côté de Chaumont en Haute-

Marne, dans un petit village, Lanque-Sur-Rognon, dans un coin de nature sympathique, avec un

ancien moulin transformé en hôtel restaurant appelé '' le Seuillon '', ces mêmes patrons en vérité,

avaient tenus à m'avoir dans leur restaurant, après être venu dans le restaurant hôtel où je travaillais

avant de partir à l'armée et quand ce fameux marchand de vin leur parla de moi, ils sautèrent sur

l'occasion de m'avoir si je puis dire, c'est ainsi que même sans avoir eu un entretien d’embauche,

encore poussé par ma mère, je quittai Cézanne pour commencer aussitôt le jour d'après dans ce

nouveau travail, que m'avait trouvé ma mère d'une certaine manière avec l'aide de ce cher monsieur

V dont elle était aussi la femme de ménage dans leur maison à sa femme et lui, plus jeune j'étais

aussi bien copain avec leur petit fils Ludovic que j'aimais bien.

Quand j'arrivai dans cet endroit tout nouveau pour moi, tout me sembla très

bizarre, d'abord j'ai dû aller cherché la patronne à la maternité où elle avait accouchée quelques jours

plus tôt, elle était pas vraiment en forme et blanche comme un linge selon la formule, à faire peur,

j'ai senti tout de suite une certaine tension dans ce couple et ce commerce, mais dans un même

temps je me suis lié très vite d'amitié et d'affection avec le second cuisinier après le patron chef en

titre, R me touchais beaucoup, on logeait dans la même chambre dans un petit bungalow installé

dans le parc, le problème c'est que nous osions pas nous dire ce que nous pensions et voulions l'un

et l'autre, il faut dire que nous étions très jeunes, puis les choses se compliquèrent, surtout

financièrement et c'est à ce moment là que R parti faire son service militaire, j'en fus très triste et

me senti soudain très seul, il revint me voir chez ma mère une fois et j'en avais été très heureux, là

aussi on a pas osé se dire ce que nos cœurs et âme pensaient si fort surtout le mien, puis je n'ai plus

jamais eu de ces nouvelles à mon grand regret, aujourd'hui encore je n'arrive pas à savoir ce qu'il est

devenu, ni où il se trouve.

Dans cet hôtel restaurant, les choses empirèrent très rapidement, il ni avait

plus d'argent pour les fournisseurs et la banque avait fermé les robinets, c'était la chute libre, les

tensions montèrent et les rythmes infernaux de tous les week-end du vendredi soir au dimanche

après-midi, entre repas de famille, de groupes, mariages qui finissaient très tard dans le petit matin,

je n'en pouvais plus, ce qui faisait que je ne me sentais plus à ma place dans cet endroit de moins en

moins en tout cas, puis il arriva un jour où la patronne qui n'était décidément pas très bien, sûrement

psychiquement depuis qu'elle avait accouchée et aussi dans sa relation avec son mari, finie par me

faire un genre de rentre dedans comme on dit, que je ne compris pas au début, mais qui devint de

plus en plus clair, jusqu'au jour où elle me fit un certain chantage, en me disant que si je n'acceptais

pas, il me faudrait démissionner, sinon elle dirait à son mari que j'ai voulu coucher avec elle et il

lâcherait ces gros chiens sur moi, ça ressemblait à si méprendre à une scène de la bible avec Joseph

et la femme de son patron Égyptien, mais moi je n'étais pas Joseph et j'étais tétanisé à la suite de

cette conversation et menace, ne sachant plus quoi penser et faire, j'avoue que j'étais très naïf et

impressionnable à cette époque et puis en réalité c'est que le mari était vraiment impressionnant,

jamais un sourire, plutôt sportif, musclé, rarement parlant et il avait effectivement deux gros chiens

qui me faisait vraiment peur.

C'est ainsi que un peu perdu, je fini par donner ma démission à la place de

choisir le lit de ma patronne si gentiment ouvert, car pour moi il était hors de question de céder à

cette femme fatale, mais quand ma mère apprit ce que j'avais fait, elle rentra dans une colère

monstre, pas parce que j'avais pas cédé à ma patronne, mais parce que j'avais donné ma démission

et là malgré mon refus, elle m'obligea à retourner avec elle chez mes ex patrons pour leur dire toute

l'affaire et se qu'elle en pensait, j'étais horrifié en pensant à ce que cela allait donner et sur le parcourt

pour arriver au restaurant, ma mère et moi nous nous sommes beaucoup disputés, elle ouvrit même à

un moment la portière de la voiture en menaçant de se jeter sur la route, elle était complètement

hystérique, je ne savais plus quoi faire et dire.

Une fois que nous sommes arrivés, que nous nous sommes trouvés devant le

patron, ma mère lui dit tout ce qui c'était passé et lui expliqua que c'était inadmissible, que j'avais du

donner ma démission à cause du chantage que sa femme m'avait fait, il fut très mal à l'aise à ce

moment où ma mère lui dit tout cela et il fini par appeler sa femme pour lui demander des comptes,

ils étaient déjà dans une sale situation à ce moment là, ça n'a pas du s'arranger après, mais je senti

bien que le mari même après quelques explications de sa femme, était loin d'être dupe, quand à ma

mère et moi nous en restions là et nous sommes rentrés à la maison, toujours sous tension entre

nous deux, elle ne me comprenait décidément pas et pour la première fois ou elle semblait me

défendre, elle se comportait très mal, en plus cela n'a rien donné, car après avoir décidé de dénoncer

ces bons gens restaurateur et leurs méthodes peu orthodoxe au prud’homme, ça n'a débouché sur

rien jusqu'à ce jour et je n'ai jamais su ce qu'ils sont devenus...

Suite à cet incident très déplaisant si je puis dire, je restais quelques

semaines sans travail, au grand dam de ma mère, qui évidement ne me ménageait pas, comme mon

beau-père d'ailleurs, je ne vivais pas bien cela, mais quel choix avais-je, c'est quelques temps plus

tard que je retrouvais un nouvel emploi à Nancy dans le bas du centre ville, un vieux restaurant qui

s'appelait '' Oxebon '', c'était un peu prétentieux, mais c'était un restaurant de famille et géré à la

vieille école, le vieux père veillait sur tout, un peu en Maître absolu sur sa famille qui travaillait tous

avec lui évidement, il avait aussi un œil très intransigeant sur le personnel, inutile de dire que c'était

une certaine exploitation, mais dans la restauration malheureusement c'était courant à cette époque

et ça l'ai encore aujourd'hui, peut-être moins, mais le rabaissement et la non considération est

toujours là n'en déplaise à certain, sans compter que l'on était loin d'être bien payé et loin d'y être

pour les heures réelles qu'on passait au travail et bien sur ça l'ai toujours en général.

Si ma mère et beau-père pensèrent à ce moment là et me dirent que je tenais

enfin un travail pour la vie, après avoir rencontré mes patrons, moi je senti très vite que cet

ambiance et travail ne dureraient pas et que c'était loin d'être ma tasse de thé, quand je songeai à un

nouvel emploi, c'est à ce moment là que je reçu une lettre de l'AFPA pour me dire que j'étais retenu

et accepté dans une formation de six mois pour passer mon diplôme de CAP de serveur de

restaurant que je n'avais pas eu à la fin de mon apprentissage, enfin les partie écrite et théorie, car

j'avais eu la partie pratique, cette nouvelle me revenais après avoir passé des testes et remplis des

demandes de formations pendant mon service militaire, à vrai dire je ne mis attendais plus.

Cette bonne nouvelle arrivait à point pour moi, car je ne supportais plus ce

petit monde géré tyranniquement, où les employés étaient rabaissés, engueulés bien trop souvent à

mon goût, c'est comme ça que je donnais avec un immense plaisir ma démission, pour une bonne

cause cette fois et je me retrouvais très vite à Champs-Sur-Marne dans la Seine-Et-Marne, dans un

centre de formation de l'AFPA, en plus l'air de rien je m'étais aussi rapproché de ma famille, ce qui

malheureusement ne changea rien...

Pendant cette formation j'ai eu des hauts et des bas, mais dans l'ensemble j'ai

passé de bons moments et j'ai fait de belles rencontres et me suis fait des amis, dont une célèbre

Paule qui m'a fait bien rire et avec qui j'ai passé de bons moment, ainsi qu'avec Paulo le Portugais

un bon camarade et Nicole qui était un peu notre maman, ce qui faisait que tous nous faisions un

petit groupe très proche, qui m'a permis de passer une bonne formation et d'agréables instants et à la

fin j'ai enfin obtenu mon sésame le CAP.



Premiers pas dans la vie professionnel et d'adulte instable :


Précisions: C'est un épisode de ma vie que j'aurai pu appeler " exode ", car à partir d'un moment, ne 

supportant plus que je sois à la maison, ou je venais encore de donner ma démission de rage d'être 

tombé sur un exploiteur, menteur, profiteur, et j'en passe en plein place Stanislas à Nancy, elle m'a 

fait partir au mois de décembre avec ma sœur en avance chez son frère Marius à côté de Meaux, avec 

bien sur la certitude que je trouve du travail là-bas et que je ne revienne pas, enfin ne revienne pas 

vivre à la maison, mais en faisant cela, ce  qu'elle m^me aurait du faire avec moi des années 

auparavant, n'était à ce moment là pas bon pour moi, car si je trouvais du travail assez rapidement, il 

c'est trouvé que je me suis senti très seul, la famille que je voyais une, deux à trois fois dans l'année, 

étaient pas prêt à me recevoir pour tout le temps, enfin je n'était d'une certaine manière pas l 

bienvenue pour un long séjour, les choses n'étaient pas pareil et très vite j'ai été de 

désenchantement en désenchantement, on ne m'attendait pas, j'étais pas désiré, pas de cette façon en 

tous les cas, moi qui avais si souvent rêvé de revenir dans ma famille, je me trouvais devant des 

choses que je ne comprenais pas et cela à été une très dure expériences, tout cela aussi grâce à ma 

mère qui avait pendant tant d'années tout fait pour m'éloigner de ma famille paternel, de tout mes 

origines, nos vies d'avant, là j'étais moi devant le fait accomplis et pourtant il fallait que j'avance 

malgré tout, mais dés le début et pendant tout le temps jusqu’à aujourd'hui, je n'ai fais que survivre, 

me tromper, ne pas être à ma place, souffrir, être blessé, ne plus être moi, et évidement connaitre des 

choses que je n'aurais jamais connu dans ma province, ce qui a été pour moi des vrais séisme 

davantage destructeurs, qui ont aussi reculé les possibilités de voir dans l'état que j'étais et que j'avais 

besoin de me soigner, sauver, reconstruire; oui cet exode était une chronique d'une défaite annoncé, 

seulement je n'étais pas assez fort, clairvoyant pour m'en rendre compte et réagir aussi vite que 

j'aurais du, alors j'ai essayé de faire ma vie ici dan cette région, qui m'a toujours rejeté d'une certaine 

façon.

Voilà pour  une explication qui j’espère vous fera mieux comprendre mon état d'esprit et les 

nouvelles épreuves qui se sont rajoutés à tout ce que j'avais déjà subit; vécus, supporté...






Dés que j'ai quitté l'armée, il m'a fallut vite trouver du travail, même si mes

anciens patrons m'avaient gentillement proposé de faire des extra, ce que j'ai accepté une fois, mais

cela ne m'a pas plus, je ne m'étais pas bien senti et ça n'a pas été concluant pour moi, je ne

ressentais plus les mêmes choses qu'avant, c'était presque devenu hostile, j'avais en plus été très

brouillon dans mon travail et puis tout ce flux, ce monde qui se déversait dans le restaurant ce jour

là, me rendit dingue, j'étais mal à l'aise, pas à ma place, c'était sûrement le signal pour me faire

comprendre qu'il était temps de partir, que le bébé oisillon était devenu un grand oiseau et qu'il

devait voler de ses propres ailes, seulement si il avait des ailes faites pour s'envoler, les ordres que

donnait la tour de contrôle dans ma tête, étaient loin d'être claire et encore moins adulte et

consciente de mon passé, comme de l'avenir dans lequel j'étais projeté sans notice et surtout soutien,

de psychologue, psychothérapeute, dont j'aurai du vraiment bénéficier à ce moment là, si évidement

et toutefois j'en avais parlé au moins à une personne, ou quelqu'un qui se serait aperçu de mes

souffrances et mal, mais je n'ai rien pu dire à ce moment là, d'ailleurs je ne sais même pas si j'y

pensai vraiment, j'avais la tête dans le guidon et je ne pensais pas, ne voulais pas y penser, mon

inconscient gérait ma vie à ma place.

Seul il m'a fallut faire comme je pensai être le mieux pour moi, même si

évidement c'était une erreurs le plus souvent, ce qui se passa plus d'une fois à mon tour, je

décrochais des boulots de serveur sans trop de mal, même facilement je dirai, mais très vite je me

révoltais, sentais mal, pas à ma place, j'étais en colère contre les injustices, les patrons profiteurs,

qui me faisait moi et mes collègues travailler comme des dingues pour se mettre de l'argent dans les

poches et nous des miettes, j'étais vraiment indigné et de plus en plus et je ne ravalais pas cette

colère comme il aurait fallut, alors très souvent je balançais leurs quatre vérités à tous ces

exploiteurs, méchants, sans compréhensions, respects pour leurs personnels, qu'ils considéraient

bien trop souvent comme des moins que rien à leurs ordres et services, ce qui m'a pas beaucoup

changé par apport au métier de la restauration, ils s'étonnent de ne pas trouver de personnels, ou de

n'avoir personne qui veux faire ce métier, mais ils ne se remettent jamais en question, payé pour

60% où 50% du temps réel du travail fait, pas pour les 100% fait, de présence et travail accomplit,

sans compter les insultes, rabaissements, non considération, et puis tous leurs bons copains célèbres,

personnes bien placés qui les défendent, leurs fond des ponts d'ors, de bonnes renommées, mais qui

ne connaissent pas leurs façons d'agir en coulisse dans les cuisines, ou alors ils s'en foute, c'est

comme lorsque l'on parle de retraite, ça me fais sourire amèrement aujourd'hui, en ce temps là c'était

pas 35 heures, la restauration est vraiment considéré à part et un métier de larbins autorisé, car tout le

monde en profite bien au maximum, politiques, copains, amis, avec tout ces chefs, etc, qui sous

payent et exploitent, maltraitent, rabaissent, terrorisent leurs personnels, qui ont peur de perdre leurs

travail, mais personne ne dit rien, ne fait rien et surtout pas tout ces syndicats qui n'en n'ont rien à

faire pour être polis, de cette flagrante pratique injuste, illégale, mais autorisé à 100% .

Oui tout ça avait fini par me rendre malade de colère, en plus de celle qui

était intériorisé, mais qui n'arrivait pas à sortir, d'une certaine manière je vivais une forte dépression

rentré, sans la voir, un immense burn-out sans m'en rendre compte, c'était la guerre dans mon cœur et

esprit d'enfant et l'adulte devait physiquement tout assuré, à un certain moment je n'en pouvais plus

et j'envoyais ma lettre de démission et je claquais la porte avec une joie ironique en espérant que la

prochaine fois se serait la bonne pioche, mais malheureusement ça n'était jamais la bonne fois et en

moi je désespérais beaucoup trop, m'enfonçant sans le savoir vers l'explosion, j'étais en errance,

chaque nouveau travail m’emmenais de nouvelles blessures, souffrances, aggravant

inconsciemment celles déjà existantes, mais ça m'étais impossible à décodé, j'étais un avion avec

pilote automatique qui allait tout seul jusqu'à sa dernière goutte de kérosène, avant de s'écraser.

Dans tout ça, je pensai aussi à ma mère et souvent le fait de me sentir

trop loin d'elle me rendait malade aussi, me mettait en colère, ça attaché à d'autres faits, me

dégoûtais assez rapidement et je partais aussi vite qu'arrivé chez ma mère, cela était infernal, ma

mère me mettait aussi la pression '' tu dois travailler, tu dois pas rester sans rien faire, tu dois

devenir adulte et avoir un travail pour toute ta vie '', la belle affaire, oui pour elle tout était facile,

elle ne se posait pas de question, surtout les vraies questions, pourquoi son fils était comme ça ?

La seule réponse qui lui venait poussé par certain ou même elle toute seule,

j'étais un feignant, un empoté, un garçon instable, qui ne pensait qu'a lui donner du tracas, oui bien

sur, c'était si facile cette façon de penser et de mettre tout sous le tapis, de faire l'autruche, c'était

beaucoup plus réconfortant pour elle.

Bon grès malgré, je continuais mon chemin d'écumes et d’embûches, me

contentait de faire ce que je pensais être la seule chose que je savais faire et pouvoir faire, comme

on m'avait si bien martelé à l'école, collège, famille, etc, alors longtemps je ne me suis pas trop posé

de questions dans ce sens, pratiquement convaincu que c'était ma seule sortie et possibilité,

capacité, à mon grand regret aujourd'hui encore, plus que jamais.

Aujourd'hui après toutes ces années, un grand travail sur moi, sur qui je suis,

j'étais, ce que j'ai vécu et subit, mes séquelles, mon éducation jour après jour seul, ce qui a

développé cette forme d'intelligence que je n'ai pas apprise dans ma scolarité, j'ai eu enfin l'envie

d'apprendre, vouloir, savoir, être, aimer, car aujourd'hui j'aime lire, écrire, découvrir, créer, je suis

passionné d'histoire, surtout des Tudor, j'écris de la poésie, textes de chanson, j'imite la voix de

certain chanteurs et chanteuse, j'aime chanter, oui voilà tout ce que j'aurai voulu être, voir un

historien, qui écrit des livres, un romancier, un auteur de texte de chanson, c'est ce que j'aurais du

être et aimé être, avec une grande joie, passion, immense plaisir, mais on me l'a interdit, car on a

préféré me détruire et il m'a fallut des années pour réussir à me reconstruire seulement à un certain

pourcentage, sûrement pas entièrement et loin des 100%, sans soutien de ceux qui étaient sensé

m'aimer, m'aider, me tendre la main, parce qu'ils étaient tout simplement ma mère, ma tante, mon

oncle, ma famille, oui ils ont tous préféré se taire, ne pas voir, entendre, comprendre, seulement

juger faussement, ça oui ils ne se sont pas gênés.

Mais en moi et depuis longtemps, je ne saurai le dire, il y avait une petite

lumière, une voix intérieure qui me soutenait, me portait à des moments difficiles, cette voix pour

moi ça a toujours été la foi, Dieu, le Christ, oh non je ne suis pas un illuminé, si je suis croyant,

Chrétien laïc protestant universel de culture Française et j'y tiens énormément, c'est parce que cela

m'a aidé à ne pas sombrer tout au long de cette dure route pleine d'épines, de coups de pieds, de

mains pour me noyer, oui je crois et j'aime le Christ, car il m'a sauvé et soutenu dans tout ces

instants de souffrances, de désespoir, il m'a porté lorsque je n'en pouvais plus, sans m'en apercevoir,

pour aller plus loin, oh tout est loin d'être rose, mais c'est comme ça et aujourd'hui je suis là, je

respire, je fais avec le peux que j'ai, mais je vis, vais à mon rythme et la foi me fait lever chaque

jour en gardant la haine et la vengeance loin de moi et tout ça c'est déjà beaucoup.

Cependant dans tout ce parcourt, j'ai rencontré beaucoup de gens, apprécié

certain plus que d'autres, aimé beaucoup, mais parmi tout ces adultes, je n'étais qu'un être différent,

très différent, qui n'avait jamais eu de rapport avec une femme, même si pour faire face, je faisais

croire que c’était le cas, surtout dans ma famille où ça raillait grave, surtout envers moi, où il fallait

être de gauche et un don Juan, alors pour faire taire leurs bêtises, je m'inventais une copine ici, une

autre là, pendant ce temps là ils se taisaient pour un moment, sans compter leurs politiques où il

fallait surtout être de leurs bords, sinon c'était la guerre et vous étiez mit au nombre des gens qui

sont pas comme il faut, pourtant tout ce petit monde était socialo communiste, de mon beau-père à

mon oncle Marius, sa femme, cousins, autant vous dire que je l'ai eu ce bel exemple socialo, cette

belle parole unique, ces donneurs de leçons permanentes à longueur d'année.

C'est facile à comprendre qu'aujourd'hui je ne les supporte plus tous ces

donneurs de leçons, ces prêcheurs de bonnes paroles, il me suffit de me pencher sur ce qu'ils n'ont

pas fait pour moi, tout ce qu'ils ont faillis, laisser faire, juger, pour dire stop, je ne veux plus vous

voir ni vous entendre, occupez vous de vous, retirez la poutre que vous avez dans vos yeux, au lieu

de vouloir enlevez la paille que j'ai dans les miens et ceux des autres, oui plus jamais tous ces gens

ne me dirons quoi penser et faire, être, ils m'ont assez détruit, fait de mal, fait perdre assez de temps

et une chose est sur, je ne voterai jamais pour toute cette gauche qui a laissé faire tant de chose sous

prétexte de liberté et j'en passe, encore aujourd'hui en méprisant toutes les victimes qu'ils ont laissés

sur les bords de route, pour moi cette gauche c'est les victimes en prison et les coupables en liberté,

aidés, soutenus et les victimes taisez vous et débrouillez vous tout seul.

Oui je n'étais pas bien dans ma sexualité, intimité, je disais que j'étais plutôt

asexué, je n'étais pas vraiment attiré par les filles, pas plus que les garçons d'ailleurs, même si

souvent ceux là m'intriguais, enfin certain, leurs façons d'être ce qu'ils étaient, de s'affirmer pour ce

qu'ils étaient, ce qu'ils faisaient, ça me fascinais, encore aujourd'hui chez certain hommes, quand

aux filles, femmes, j'aimais être avec la bonne copine, amie, me confier, parler, partager, même si là

aussi j'apprécie particulièrement les filles, les femmes très féminines, un rien espiègles, charmantes,

sachant être belles et bien habillées, encore maintenant j'aime ces femmes libres, vraies femmes, qui

se battent vraiment contre ceux qui veulent les faire taire, les manipuler, les voiler, leur imposer

leurs lois, religions à leurs façons, oui pour moi c'est le vrai combat féministe aujourd'hui, loin de

l'obscurantisme et le non savoir, comme pour les hommes d'ailleurs, car leurs comportements

dépend aussi de tout ça.

Comme je le disais je n'étais pas vraiment enthousiasme sur quoique se soit,

mais là encore dans le secret de mon âme, cœur, se battait l'enfant martyrisé et l'adolescent qui lui

avançait malgré lui, obligé de grandir, choisir, même s'il ne savait pas pourquoi ; la seule chose qu'il

savait, c'était qu'il devait avancer, grandir et encore une fois sur le chemin il y avait ma mère qui

répétait, serinait, que se serait bien que j'ai une femme, puis des enfants, etc.


Je commençai à en avoir plein les oreilles d'elle et de toute cette famille, moi

je n'étais pas prêt du tout à ça, mais au fond de moi quelque chose, enfin une expression se fit jour,

j'en avais assez d'être considéré comme différent, si différent, j'avais l'impression que pour les

hommes je n'étais pas vraiment considéré comme un homme, chez les femmes c'était aussi différent

et l’homosexualité c'était pas vraiment non plus ma définition, alors je voulais vraiment être

reconnu comme un homme, un vrai homme, c'était soudain Sébastien parmi les hommes où plutôt

moi parmi les hommes, mais en étant aussi ces hommes et la seule chose qui pouvait faire que je

sois enfin identifié comme tel, reconnu comme tel.

C'était dans mon esprit, d'abord me marier, puis d'avoir des enfants, oui c'était

ça et je me persuadais petit à petit de ça, il le fallait à tout prix, je devais trouver la bonne personne,

femme, qui m'aimerait, que j'aimerai, avec qui je me marierai et avec qui je ferai des enfants, oui

l'idée était lancé et moi aussi, il n'était plus question d'oublier ce nouveau but.

Dés ce moment là je fus aussi convaincu que je devais m'éloigner de chez

moi, l'idée qui se faisait jour en moi c'était que je devais retrouver mes origines et ma famille dans

cette région Île-de-France dont ma mère m'avait éloigner, plus particulièrement la Seine-Et-Marne

dans le 77, à Coulommiers où à côté de Meaux où était mon oncle Marius, mais c'était surtout pour

retrouver ma famille paternel, celle de mon père, vers qui j’avais vraiment envie d'aller et renouer,

dont mon grand-père et ma grand-mère.

Comme à mon habitude à ce moment là, j'étais dans un restaurant de Nancy,

dans une petite rue qui donnait sur la place Stanislas, rue Hérré, chez un patron qui se révéla très

malhonnête, profiteur, qui mettait du vin ordinaire dans des bouteilles de vin, en les faisant passer

pour une cuvée maison, il nous confisquait aussi les pourboires pour payer la femme de ménage,

incroyable, mais là ça déclencha ma révolte et j’allai jusqu'à le dénoncer à l'inspection du travail,

puis en colère que je n'arrivais pas à faire passer, mais de plus en plus forte que d'habitude, j'ai

donné ma démission, tout net sans travail en vu, ce qui déclencha une autre colère celle de ma mère,

qui m'obligea à partir avec ma sœur chez mon oncle Marius avant les fêtes de Noël qui arrivaient à

grand pas.

Au final ma mère voulait que je trouve du travail là-bas chez mon oncle,

quand j'y pense je trouve que cela est étrange, elle semblait las de moi à cette époque où il était bien

trop tard pour qu'elle m'éloigne d'elle et du vrai danger qui me guettait, contre lequel

malheureusement elle n'avait jamais rien fait et là une fois adulte, elle me chassait en quelque sorte,

enfin je partis donc avec ma sœur chez notre oncle.

Une fois chez notre oncle Marius, nous somme allés la veille de Noël,

manger dans un restaurant à midi, dans le centre de Meaux, la spécialité était la choucroute ( enfin à

demi déjà préparée de chez métro ), toujours est-il que pendant le repas, ma tante Évelyne ouvrit sa

bouche, pour dire en rigolant '' si vous cherchez un serveur par hasard, mon neveu cherche du

travail '' , là tout mon projet devint soudain une réalité, effectivement la patronne recherchait

quelqu'un et elle était intéressé par moi, ce qui fit vite conclure l'affaire.

J'avais enfin le pied dans cet avenir que j'avais voulu et espérer de mes vœux,

j'étais plein d'espérance, pensant que tout s'ouvrirait sur mon passage et que désormais ma vie serait

meilleure et plus belle, malheureusement je ne mis pas beaucoup de temps à m’apercevoir que ça ne

serait pas si facile et je mis beaucoup plus de temps pour comprendre que je m'étais trompé sur

toute la ligne et que j'avais été un agneau sortie de sa bergerie, plein de souffrance et d'innocence,

pour être livré dans un univers de loup, qui ne pensait qu'a me manger et détruire davantage, sans

compter ma propre destruction dans mon mal être qui grandissait, avec tout ce vécu que je n'avais

pas réussit à mettre sur la table une bonne fois pour toute, pour être aidé et en guérir enfin le mieux

possible.

D'un autre côté, cette famille que j'aimais tant et voulais tant rejoindre

malgré l'éloignement qui m'avais été imposé par ma mère, ne m'attendait pas le moindre du

monde, si mon grand-père et ma grand-mère étaient heureux de me voir et savoir plus proche d'eux,

pour le reste de la famille, oncles, tantes, cousins, j'étais loin d'être le bienvenue et de créer des

envies de renouer et de redevenir ou devenir plus proche, en fin de compte je m'étais totalement

abusé, perdu et ça m'a fait très mal, j'ai mis longtemps pour en être presque totalement cicatrisé,

d'ailleurs à l'heure où j'écris à 53 ans je suis vraiment seul sans aucune famille dans ma vie,

personne qui s’inquiète pour moi, veux venir me voir, viens me voir souvent, non personne ; la

vérité et mon grand besoin d'indépendance m'ont fait tout perdre, mais que valait-il mieux, garder

tout avec tous ces mensonges et l'hypocrisie ou tout perdre et être libre dans la vérité, dans son être,

son cœur, son esprit, face à tout les autres, aujourd'hui encore il m'arrive d'avoir cette question, mais

ma réponse fini par être toujours la même, je préfère la vérité, j'ai payé très cher cette vérité, mais

malgré tout rien ne vaut la vérité même si elle est très dure.

C'est à ce moment là que j'ai eu ma première '' relation homosexuel '',

jusqu'alors je n'avais jamais eu de relation sexuel, ni avec une femme, ni avec une homme, enfin mit

à part de force avec mon beau-père, je n'étais plus un adolescent, mais un adulte de 23 ans, avec

toute sa complexité, ses peurs, ses doutes, ses recherches déstructurés, même si j'étais toujours très

décidé de créer ma propre famille avec une femme et avoir des enfants, dans ma tête et mon corps,

rien n'était définitivement écrit, sur et réel, c'était toujours le néant entre destruction et

reconstruction.

Qui se passa à ce moment là plus précisément, c'est que la première personne

qui se présenta à moi, étant un homme, cette personne aurait été une femme, cela aurait été pareil je

pense, seulement c'était un homme, que j'ai rencontré à la piscine de Meaux et qui a su venir vers

moi, créer une bonne atmosphère entre nous, avec une bonne discussion et m'amener petit à petit

vers lui, ce qui fit que j'étais déjà totalement acquis à sa cause, sans me rendre compte qu'il était

attiré par moi et qu'il voulait avoir une relation avec moi.

A ce moment là, je me sentais très seul, j'étais parti de chez mon oncle et

vivais dans un studio à la cité Beauval de Meaux, c'était pas vraiment facile, alors quand ce garçon

sympathique, très gentil envers moi m'a tendu la main, je n'ai pu que me laissait aller jusqu’où il

voulait m'emmener, c'est là que je découvris l'intimité d'un garçon à qui j'offrais la mienne, sans

obligation, sans inceste, sans traumatisme, mais je précise que jamais dans cette première relation il

ni eut de pénétration, enfin de sodomie.

Le traumatisme et choc que m'avaient fait subir mon beau-père, avait rendu

impossible ce genre de pratique, c'était comme ci dés que l'on me touchait de ce côté, un mur se

dressait en rendant impossible tout rapport avec cette pratique, je me refermais aussitôt, me donnant

plus envie de rien, me rendant presque agressif si on essayait d'aller plus loin, mais avec ce garçon

les choses étaient douces, simples et il n'a jamais insisté sur ce qui me refermait.

Cela ressemblait surtout à une fraternité viril, qui me convenait très bien et

cette relation à durée quelques mois, car cela me dérangeait vu qu'il était marié, ce qu'il ne m'avait

pas dit dés que l'on c'était rencontré, mais aussi parce que je ne considérais pas cette relation comme

sérieuse avec un avenir possible, ce que je cherchais, sa vie était clairement avec sa femme et non

avec moi ou tout autre homme, ma place à moi était ailleurs.

Dans ce même temps, je travaillais toujours dans ce restaurant qui m'avait fait

rester dans la région désormais et l'ambiance qui était assez familiale, avec une patronne qui m'avait

prise en amitié, ainsi que le jeune cuisinier envers qui j'avais une grande affection, voir plus, son

côté macho viril aux gros bras, s'affirmant avec ces tonnes de testostérone, me troublait beaucoup,

me rendant presque dingue et jaloux par instant quand on discutait ensemble, où on semblait se

rapprocher, il me semblait ambigus et un jour il me dit quelque chose qui me blessa beaucoup, c'est

là pour la première fois que je sorti de mon enfermement depuis l'enfance, j'ouvris mon âme et mon

cœur, pour mettre en lumière mon secret qui était enfuit depuis si longtemps, bien trop longtemps,

je lui racontais tout, se fut ma première libération, premier pas vers ma réelle indépendance envers

ma vie d'avant, surtout mon beau-père et ma mère, même si les années qui suivirent ne

ressemblaient pas vraiment à ça, mais cela avait commencé indéniablement à me changer.

Mes premières décisions furent de mettre de la distance avec ma mère, car

dans mon esprit, prendre de la distance avec elle, c'était m'éloigner de mon beau-père, ne plus être

en contact avec lui, d'une certaine manière me protéger même si tout cela était plutôt dans mon

inconscience et souvent dans mes façons de faire, d'agir, ce n'était pas vraiment moi qui agissait,

sûrement une force en moi qui prenait le dessus sur mon esprit pour me faire du bien.

Malheureusement à ce moment là cette bonne étoile n'arrivait pas toujours à

prendre le dessus sur mon côté perdu, manipulé, terrorisé de mon passé, avec ma mère, beau-père,

famille, qui finalement me faisaient tous plus de mal que de bien.

Je me rappel aussi ce moment là, où j'en avait parlé à ma tante Évelyne,

préférant lui dire à elle qu'a mon oncle, mais j'ai bien senti qu'elle n'en avait pas prit conscience, ne

m'avait pas compris, voir même cru, elle avait tout de suite assimilé ça à un viol d'une de ses

copines, loin de ce que je lui racontais, même si le viol de son amie était aussi un gros traumatisme,

même quelque temps après elle s'arrangeait pour me remettre face à ma mère, qui ne supportait plus

de ne plus me voir, de ne plus avoir aucune nouvelle de moi son fils.

A la suite de cette confrontation obligé, je décida d'aller voir ma mère à

Neufchâteau et de lui révéler toute la vérité sur ce que j'avais subit par son mari ; désormais j'étais

décidé à expulser cette vérité destructrice de moi, mon âme, cœur, corps, je voulais la partager et la

révéler à ceux qui déjà étaient aussi d'une certaine manière responsables.

A ce moment là, dans ma naïveté la plus profonde, peut-être aussi encore une

certaine idéalisation malgré tout dans mon esprit d'enfant bafoué, seulement quand j'arrivai à

Neuchâteau face à ma mère, que je trouvai encore malade et à qui j'avouai pour la première fois mes

supplices durant toutes ces années, je voyais une femme qui soudainement se repliait sur elle même,

comme s'affaissant sur son siège, sentant le sol se dérober sous ses pieds ; mais dans tous ces aveux,

je ne ressentais pas, ne voyais pas de compassion, d'affection, compréhensions, que j'aurai été en

droit de recevoir de la part d'une mère, de ma propre mère.

Après avoir un peu assimilé ce que je venais de lui avouer, elle finit par me

demander à mon grand étonnement, de l’amener chez son psy, qu'elle devait voir d'urgence, j'avoue

que je ne compris pas à l'instant même ce qu'elle s’apprêtait à faire, peut-être inconsciemment je

pensai qu'elle allait m'aider et me soutenir, mais quand elle fut chez son psy et qu'il ouvrit sa porte

sur nous, qu'il lui demanda en la regardant ce qu'il pouvait faire pour elle, elle lui dit qu'il devait la

recevoir tout de suite, car je venais de lui avouer que son mari m'avait violé, qu'elle ne savait plus

quoi faire, qu'elle était perdu, puis elle lui rajouta « que vais-je faire docteur, que vais-je devenir? ».

C'est à ce moment là que ma mère entra dans le cabinet de son psy et qu'il

referma sa porte sur moi qui resta abasourdi, comme k-o, de l'autre côté de cette porte là, à cet

instant, je pris conscience que quelque chose n'allait vraiment pas entre ma mère et moi, cette chose

entre nous qui finalement avait toujours été, faisait que je m'accrochais à elle, avec toujours cette

impression que j'en faisais jamais assez pour elle et être aimé d'elle, être à la hauteur, mais là tout

était soudain différent, son enfant avait besoin d'elle et lui criait à corps et cœur perdu toute sa

souffrance, ses blessures, tout ce qu'il avait du subir par son propre mari ; seulement elle ne

réagissait pas comme une bonne mère, cette mère que j'espérais tant, une vraie mère aurait du le

faire, elle ne pensa qu'a elle, qu'a être aidée, soutenue, s'en sortir, j'étais pour la première fois de ma

vie, devant une mère qui était un mur infranchissables, qui ressemblait à une étrangère pour moi.

Une fois qu'elle sortir du cabinet de son psy, on ne s'occupa pas plus de moi,

se fut comme ci de rien était, même pas le psy ne prit la peine et le temps de me recevoir pour me

donner des conseils, m'écouter, etc, rien de tout ça, je ramena ma mère chez elle ; je ne sais plus ce

qui se passa ensuite, j'étais dans un énorme brouillard, comme un peu celui que je vécu après

pendant les années qui suivirent, avant que je réagisse vraiment, grâce et surtout à ma seconde

épouse, qui me donna la force et l'occasion de décider de rompre avec ma mère et beau-père, en

attendant sans s'en rendre compte j'avais été très choqué, désemparé face à l'attitude de ma mère,

mais au vu de toute sa conduite envers moi depuis la mort de mon père, comment aurais-je pu

attendre un autre comportement ?.

Dés cet instant, il se passa une relation de plus en plus compliqué entre ma

mère et moi, ça avait déjà commencé d'une certaine manière, mais là se fut de l'amour à la haine,

d'un côté j'aimais ma mère et d'un autre j'étais légitimement en colère contre elle, je lui en voulais et

en moi c'était toujours le même combat, entre l'enfant qui aimait sa mère, voulait l'a protéger et

avait aussi besoin d'être protégé par elle et de l'autre côté cet adulte que j'étais devenu était très en

colère et ne comprenait pas en vieillissant que sa mère n'était pas celle qu'elle était, mais surtout

celle qu'il aurait tant voulu avoir et ce qu'elle venait de me faire m'était insupportable.

Je me posais cette question incontournable '' comment avait-elle pu réagir de

la sorte, alors qu'elle même était passée par ces mêmes durs moments de vérité avec sa mère, qui l'a

profondément choqué, traumatisé toute sa vie, pourtant elle réagissait de la même manière avec

moi, sans renier ce que je lui avait dis, mais en reniant ma propre souffrance et surtout en ne faisant

rien pour m'aider, venir en aide, pour moi c'était un nouveau manquement à l'engagement d'une

mère qui devait prendre soin de son enfant, le protéger, faire tout pour lui montrer qu'elle m'aimait

et devait me protéger, me sauver de cet enfer dans lequel elle m'avait elle même entraîné contre

mon grès ; là aussi dans mon inconscience j'avais pensé à tort que c'était ce qu'elle faisait, enfin mes

aveux étaient suffisamment fort pour qu'elle fasse cet acte d'amour, pourtant et malheureusement

elle n'en fit rien, jamais, jusqu'à son dernier jour.

Sincèrement au fond de moi, je sais que je n'ai jamais accepté son

comportement, ses renoncements envers moi, c'est aussi pour cela qu'a un certain moment le

dialogue n'était plus possible entre nous, car en plus elle avait envers moi une incroyable

possessivité qui me rendait dingue, voulant toujours me marier, que je fasse ce qu'elle voulait, d'une

certaine manière elle me manipulait et moi je n'osais pas la contrarier, lui faire de la peine, j'étais

dans un état que je n'arrivais pas à maîtriser, voir comprendre et malheureusement pour moi, cela à

duré pendant des années avant que je prenne enfin les bonnes décisions, qui m'ont aussi coûté cher.

Pendant des années ma mère s'arrangeait à me faire toujours accepter de

venir la voir ou de la laisser venir avec son cher mari chez moi, pour faire comme si rien ne c'était

passé, là on jouait tous un rôle, le fils dévoué et bien soumis qui filait doux, acceptait de jouer le

rôle qu'elle m'avait défini, mais d'un autre côté plus sombre dés qu'il le pouvait mon bourreau tapi

dans l'ombre ne se gênait pas pour venir me titiller et moi incapable de réagir face à toutes ces

situations comme si je redevenais l'enfant et l'adolescent innocent et incapable de résister devant

l’impensable, tout me dépassait dans ces relations que je n'arrivais pas à comprendre, ce qui faisait

que je cédais toujours à l'un et à l'autre, hélas pendant encore des années, avant que je puisse

comprendre et avoir cette grande force de dire non, de couper définitivement avec l'un et l'autre, car

malheureusement pour moi, ce que je n'avais pas réussi à comprendre pendant toutes ces années de

souffrance, c'est que l'un n'allait pas sans l'autre, mais ça c'est elle aussi qui l'avait décidé ainsi, fort

heureusement aussi, cette fois là je n'avais pas cédé et reculé devant elle et ces bons vœux

inimaginables, que je ne cautionnerais plus jamais de ma vie.

Après ce dur moment de ma vie, il m'a fallut continuer à vivre, où plutôt

survivre et la force qui était en moi m'a aidé largement dans cette même période, voir même un peu

en avant, à cet instant dans le restaurant où j'étais le cuisinier qui travaillait avec moi, avait fini par

me faire rentrer dans sa famille où des liens surtout avec sa mère c'étaient crées, ce qui mit ma mère

très en colère, voir jalouse, car la mère de mon ami cuisinier n'avait rien trouvée de mieux que

d'écrire une lettre à ma mère où elle lui disait qu'elle n'avait pas de souci à se faire car elle me

considérait comme son fils ; le problème c'est que tout cela était à demi vrai, car les façons de vivre

de cette famille étaient loin des miennes et cette femme que j'appelais affectueusement '' maman

Lison '' à cause du feuilleton '' la porteuse de pain '' qui passait à ce moment là à la télévision, avait

déjà elle même beaucoup de problème avec une relation plus ou moins difficile avec son propre fils

mon ami, tout en ayant d'autres enfants à elle et d'autres qu'elle gardait de la d-a-s-s pour mettre le

beurre dans les épinards comme on dit, tout ce qui fit qu'a un certain moment je fini par prendre

mes distances.

Avec ce qui se passa à ce moment là, le pire dans tout ça, c'est que ma mère

ne se remit pas une seconde en question, ce qui résultait d'elle c'était que j'étais son fils à elle, à

personne d'autre, mais c'était tout, ça ne la ramenait pas un seul instant à tous ces devoirs manqués

envers son enfant, ce fils qui était rien qu'a elle.

Dans le même entourage de mon ami et sa famille, il y avait aussi le fils de

leur voisin et un de ces amis avec lesquels j'ai fini par me lier d'amitié et comme à mon habitude

beaucoup trop, j'étais tout aussi fasciné par leurs façons d'être, de ce la jouer machos de service,

bien viril, bien dans leurs peaux, à qui tout semblait réussir, ce qui en fait était un grand bluff, rien

que du vent, car la vérité c'était magouilles sur magouilles et compagnies, mais bien sur moi je ni

voyais au début que du feu, ne comprenais rien, ma naïveté était d'un aveuglement incroyable, voir

dangereuse pour moi, seulement que pouvais-je y faire ?.

Cependant avec tout ce que j'avais déjà vécu et continuais à vivre, j'avais un

grand besoin de m'évader, de vivre autre chose, une certaine aventure, enfin c'est ce que je pense,

c'est comme ça que je fis un bout de chemin avec ces deux garçons et avec certain de leur amis, qui

ne me plaisait pas du tout et qui me faisait plutôt peur et mon radar intérieur me disait de me méfier,

ce que j'aurai du faire pour tout le monde sans distinction, les deux premiers en tête, seulement

j'étais devenue trop dépendant de mes deux drôles d'oiseaux, qui avaient finis de vivre aussi de plus

en plus chez moi et avec qui commençait à s’installer une certaine relation ambiguë, que l'a aussi

j'avais du mal à distinguer et appréhender ; des années plus tard l'un des deux avec qui j'étais le

plus attaché, réapparaîtra dans ma vie par hasard en tant que client là où je travaillais et ensemble

nous franchirons le pas de cette ambiguïté de l'époque, mais là nous avions tous les deux étés

mariés et divorcés, enfin moi, lui en séparation et avions des enfants.

Pour en revenir à l'essentiel, au moment où j'étais avec ces deux garçons, j'ai

du comprendre à un certain moment que je me faisais avoir et qu'ils profitaient bien de moi, sans

que je m'en rende compte, mais lorsque je reçu mes relevés bancaires à un certain moment et que je

constatais avec étonnement que ma carte bancaire avait été utilisée à mon insu, je me mis à ouvrir

mes yeux tout en grand pour constater qu'il y avait d'autres irrégularités, ce qui me mis en état

d'alerte puis faire prendre mes distances avec eux, seulement je n'avais pas pris en compte tout leur

côtés voyous et j'ai du porté plainte pour vol, abus et harcèlement, au moment ou ils se sont mit à

frapper à ma porte avec agressivité, me menacer, m'attendant dans le hall de mon immeuble pour

me faire peur, c'est là que j'ai décidé de déménager là où j'avais trouvé un nouveau travail à

Villeparisis dans un bar brasserie glacier, ce qui me facilita ma décision au final.

Je fini par mettre mon mobilier dans un garde meuble et j'ai pris une chambre

d'hôtel au mois, en attendant de retrouver une certaine sérénité, sans m'imaginer une seule seconde,

que ma vie allait prendre un autre chemin, tout autre de celui que je pouvais penser.

J'avais réussi à me protéger de mes '' mauvaises fréquentations '', mais pour

cela j'avais du changé tout mon univers, avec une chambre d'hôtel à la place d'un studio, un

nouveau travail, de nouveaux patrons, clients, ville, vue, etc, il me fallait recréer une sorte de

nouveau coocon pour me rassurer, grâce à Dieu, il m'avait toujours donné cette faculté d'aller vers

les autres malgré tout, parler, échanger, dialoguer, tout au long de ma vie j'ai pu connaître beaucoup

de personnes de toutes couleurs, religions, origines, pays, ça m'a jamais dérangé, après sur la durée

c'est différent, il faut partager les mêmes valeurs, respects, pas d’extrémismes, tout ça c'est une

autre histoire, les premiers contacts avec les gens sont beaucoup plus courts et d'une certaine

manière superficiels, on entre pas comme ça dans l'intimité des gens aux premières échanges,

cependant j'avais et j'ai toujours cette aptitude à pouvoir avoir des discussions assez profondes avec

les gens.

J'ai du me familiariser avec mes patrons, ce qui n'était pas facile, ils étaient

Auvergnats et j'étais pas du tout habitué à leur façons d'être, voir les choses et de travailler, avec la

patronne une sympathie particulière se créa rapidement, elle était différente, humaine, plus connecté

avec ce que j'étais au fond de moi peut-être, quand à son mari plutôt bourru, pas très fin aux

premiers abords, très très près de tout ce qui était en rapport avec l'argent, surtout le sien et celui qui

rentrait dans sa caisse, comme un lion sur son rocher il était assis face à sa caisse enregistreuse,

alors que sa femme cavalait partout dans le restaurant pour servir les clients, ce qui me dérangeait

beaucoup c'était sa manière de toujours me surveiller, comme ci j'allais lui dérober sa caisse,

malheureusement pour lui et surtout pour moi, il aurait du se méfier de tout autre chose et d'autres

personnes, mais ça ce n'était pas encore pour maintenant, pour l'heure j’apprenais à maîtriser mon

nouvel entourage, commençais à lier des '' amitiés '', qui me donnait plus de courage et d'envie de

me battre.

Quelques temps après j'avais lié une certaine amitié avec un jeune client de

mon âge, qui était marrant, très énergique et qui depuis deux où trois fois venait au bar avec une

jeune femme et son frère, elle avait un visage très brillant avec des yeux vert étincelant qui

m'interpellaient à chaque fois qu'elle me regardait, ou que je la regardais, puis petit à petit son frère

essaya de se rapprocher de moi avec des blagues et une certaine sympathie, jusqu'au jour où mon

ami vint me voir pour me dire « tu sais la fille qui est avec moi, elle m'a demandé de te dire, si tu

voulais bien que vous vous rencontriez pour discuter en tête à tête en dehors d'ici, car tu lui plaît

bien ? ».


* La je pourrais appeler ces prochains mots: mes premiers pas dans le mariage, la vie de famille, ma 

propre famille, seulement rein ne sera comme je l'avais voulu, imaginé....



A ces mots et aveux, j'avoue que les bras m'en sont tombés, je n'avais pas du

tout l'habitude de ce genre de chose, de contact et encore moins d'être dragué aussi ouvertement par

une fille, femme, qui plus ai à ce moment là, j'étais encore puceau, en dehors de ce que j'avais subit

bien sur, alors évidement tout cela me stressais déjà à l'avance.

Je fini par donner mon accord pour que l'on se rencontre au bar de mon hôtel,

l'après-midi du 11 novembre, car la veille je devais aller voir ma mère dans les Vosges, elle voulait à

tout prix m’emmener dans une réunion de Chrétien d'un village à côté de Neuchâteau, qu'elle avait

découvert et qu'elle n'arrêtait pas de me vanter comme quelque chose d’exceptionnel, j'avais donc

décidé de partir tout de suite après le service du dimanche midi et de revenir le lundi après-midi à

l'heure de mon rendez-vous avec cette jeune femme, qui m'avait tant fait de l'effet avec son regard

vert profond.

C'est vrai qu'a ce moment là, je ne me posais pas de question sur qui j'étais

vraiment et mes souffrances intérieures non réglées, je croyais inconsciemment que tout

s'arrangerait tout seul avec le temps et surtout si je me mariais et avais des enfants, alors tout ce que

l'on m'avait bien raconter jusqu'ici et que j'avais fini par intégrer en me le mettant dans la tête, peut-

être aussi pour mieux me rassurer, seulement tout cet espoir, cet envie de toucher enfin le bonheur et

d'oublier toutes les souffrances et traumatismes que j'avais subit, me menait tout droit vers une

succession de fausse route, d'erreurs, de mauvaises interprétations que j'allais prendre pour argent

comptant dés le dimanche soir à cette réunion Chrétienne à laquelle ma mère m'avait invité à venir.

Ce soir là, la foi, la certitude de ma confiance en Jésus Christ, s'affirma en

moi, je cru vraiment que ce rendez-vous du lendemain avec cette fille, était une évidence venant du

ciel, une sorte de prophétie, toute cette chaleur que j'avais ressenti à cette réunion, cet amour divin,

que je ressentais et qui était descendu sur moi, se traduisait soudain en moi comme une vérité

biblique, cette femme était la bonne, celle que Dieu m'envoyait pour que je l’épouse et aussi tous

mes problèmes seraient réglés par la même occasion, oui soudain tout étaient si simple, si libérateur,

enfin c'est ce qu'a ce moment là et dans l'état si euphorique je pensais.

Le jour tant attendu arriva, avec en moi une flamme nouvelle, comme le tout

nouveau croyant que j'étais, tout feu tout flamme, prêt à combattre tous les dragons crachant du feu,

escalader les plus hautes montagnes ; quand je me trouva en tête à tête avec la jeune femme en

question, qui m'avait mis dans tous mes états, je fus tout de suite interpellé par un petit garçon qui

était avec elle, un jeune garçon de 5 ans, tout mignon, rieur, joyeux, au visage lumineux ; cela me

troubla un moment car à part nous trois dans le café il ni avait personne, alors forcément ce petit

garçon était venu avec elle, je me disais aussi qu'elle personne sensé viendrait dans un café à un

rendez-vous galant avec un enfant, tout cela sonnait un peu faux, alors mon subconscient qui avait

bien intégré la situation, me fit sortir de ma bouche ces premiers mots « c'est ton fils ? », évidement

pour moi ça ne pouvait être que ça.

Pour moi à ce moment là, elle était une mère honnête qui voulait mettre les

choses au clair dés le début, peut-être aussi lancer un quitte ou double, soit j'acceptais la situation

avec l'enfant ou soit je refusais cette situation et c'était au revoir, c'était une façon de faire

honorable, vraie, pour moi et son fils, c'était à prendre ou à laisser, mon fils et moi ou rien du tout ;

seulement elle ne savait pas que cette situation je l'a connaissais très bien, pour avoir été cet enfant à

un certain moment de ma vie, bien sur elle ne savait pas à qui elle s'adressait, quel était mon

parcourt à cet instant précis et personne dans cette ville ne le savait non plus.

Sa façon de faire, d'être, était comme demander à un aveugle si il voulait voir,

sans vraiment chercher la réponse en moi, en avais-je besoin d'ailleurs, il était évident que cet

enfant n'était pas une embûche pour moi, il était même un atout, je m'identifiais tout de suite à lui, il

n'avait pas connu son père, il était né d'une manière plus qu'étrange, qu'elle ne m'a jamais vraiment

dite avec des versions différentes, mais pour moi cet enfant fut tout de suite le mien, il n'avait pas de

père, alors je serais le sien, j'étais partant dans cette façon de voir les choses et devant moi, il ni

avait aucun mur assez haut, aucune contradiction, questions, c'était tout simplement de l'amour,

l'amour oui, mais pour cet enfant qui représentait tout le mal que l'on m'avait fait, dont je ne voulais

pas que l'on fasse à cet enfant, ce qui au final m'aveuglait, m'empêchait de voir toute la vérité si

criante à côté, une vérité toute nue.

Quand elle me présenta ses parents, sa famille, son lieu de vie, tout étaient si

différent de moi, si incompatible, que dés personnes sensés auraient rapidement vue que rien ne

nous étaient commun, que nous étions trop opposés, mais moi bien sur à ce moment là, rien ne me

faisait peur, rien ne pouvait m'arrêter, venir me troubler, remettre en question de ce que mon esprit

avait déjà décidé, c'était mon avenir, ma chance, ma vie et personne n'avait le droit de me dire le

contraire, malheureusement ; c'était aussi la volonté de Dieu, enfin ce que je pensai avec certitude

être la volonté de Dieu nuance, j'étais aveuglé, il ni avait plus de pilote raisonné dans mon avion,

mon passé se greffait à cet enfant et me rendait incapable de faire la part des choses, de voir les

vérités si évidentes que tout le monde voyaient, sauf moi et elle aussi finalement, même si à un

certain moment, il y eu une cassure qui aurait du tout régler, seulement mon aveuglement

n’entendait pas en rester là, je m'accrochais pour la faire revenir sur sa décision de tout arrêter,

réviser son constat et accepter le mariage, ce qu'elle finit par faire en faisant de moi le plus heureux

des hommes, ce que je croyais à cet instant.

Pourquoi avais-je tant voulu recoller les morceaux, qui de toutes les façons

ne pouvaient être ensembles, comment ai-je pu être autant aveugle et sourd à tous ces signaux si

clairs, les choses en auraient étés si différentes pour moi comme pour elle, mais pour moi surtout si

j'avais compris, seulement à cet instant de ma vie, il était impossible que je vois, entende, me rende

compte de quoi que se soit, une seule chose comptait, rendre heureux ce petit bonhomme qui

m'appelait déjà papa, ça me touchait tellement le cœur que c'était même pas la peine de me parler de

raison, je n'en avait déjà plus.

Puis les erreurs continuèrent de s'accumuler, disons mes empressements à

vouloir dire la vérité, que j'aurai du toute raison gardé taire sérieusement, avant de m'ouvrir le cœur

entier sous prétexte d'être le plus honnête possible envers la ou les personnes que j'aimais ou

pensais aimer, un devoir que je me devais, un bon chevalier blanc en quelques sorte, valeurs,

honneurs, patries, seulement j'allais payer très cher toutes ces '' erreurs '' inconséquentes et

incontrôlables.

Depuis que j'avais dis, sorti de moi toutes ces années de souffrances avec tout

le mal que l'on m'avait fait, je ne pouvais plus me taire, il fallait que je parle, que surtout je dise la

vérité aux personnes que j'aimais, appréciais, aux risques évident qu'ils me comprennent pas, ne

m'aimes pas, plus, me laisse tomber, m’abandonnes, c'était comme une forme de survie, la vérité

toute la vérité, malheureusement beaucoup plus tard, je me rendrais compte que tout cela n'était pas

si simple, facile et beaucoup plus compliqué que ma naïveté le pensait, c'était à double tranchant, en

tout les cas ça l'a bien été pour moi, bien trop souvent qu'a mon tour.

Cette relation me fit faire mes premiers pas d'homme dans la sexualité

hétérosexuel, qui pour moi était stressant, vis à vis de mes antécédents, mais les choses se passèrent

naturellement et plutôt bien, si je peux le dire, c'était comme ci nous étions programmés d'avance

pour accomplir cet acte et que d'une manière ou d'une autre, on y arriverait, cependant pour moi ça

ne fut pas aussi exubérant que tant d'autre vante comme des moments inoubliables, incroyables et

j'en passe, non pour moi se fut simple, voir ennuyeux à partir d'un certain moment, car au fond de

moi je ne ne ressentais pas de plaisir, mon seul but était de donner du plaisir à ma partenaire et

basta, il était clair qu'au fond de moi, quelque chose avait été détruit, cassé et je ni pouvais rien,

mais c'était très perturbant, surtout pour une première fois, un premier rapport avec une femme et

surtout celle que j'allais épouser.

En parallèle, dans mon travail, il y avait du nouveau, mon patron avait

décidé d'agrandir le bar, en faisant une grande terrasse fermée et pour mieux servir les clients, il

avait aussi décidé d'embaucher un nouveau barman, qu'il avait recruté spécialement sur le journal

auvergnat de sa région, il était persuadé qu'il pourrait en avoir toute confiance, merci pour moi,

mais c'était comme ça avec lui et il était bien décidé d'aller jusqu'au bout de son projet.

Quand je vis arriver son cher barman auvergnat, si spécial, je me dis tout de

suite '' tout ça pour ça '', mais il l'accueillit à bras grand ouvert bien sur, il alla même jusqu'à lui faire

mettre ses affaires dans le même vestiaire que moi, ce qui m'étonna sur le coup, mais comme le

travail continuait, le cours normal repris vite son rythme et je ne pensa plus à cet étonnante façon de

faire.

Quelques jours passèrent et la semaine de mon mariage arriva, comme tous

les mariages j'étais moi même sur les chapeaux de roues, au stress maximum, nous étions le mardi

ou mercredi soir je sais plus trop bien, il fallait que j'aille chercher de l'essence en sortant de mon

travail avant de rentrer chez moi, enfin une vieille maison de village à Villeroy juste à côté de Jarni

chez mes beau-parents, proche de Meaux, cette vieille maison était destinée à loger les ouvriers

agricole en son temps, mais comme elle était vide et libre, mes futurs beau-parents avaient réussit à

nous la faire louer, tout en faisant quelques travaux avant que nous y habitions, c'était pas le paradis,

mais c'était toujours mieux que de vivre chez eux tous les jours dans un petit appartement aménagé

au dessus de leurs garage, que je ne supportais plus et surtout de se trouver tous les jours ensembles,

car si à ce moment là je n'avais pas encore conscience que mes beau-parents étaient très différents

de moi et très étouffants, trop présent, je n'allais pas tarder à le savoir.

J'étais à cette station essence pour faire le plein de ma voiture, quand je me

rendis compte au guichet ou je devais payer que je n'avais plus ma carte bleu, à ce moment là je fus

pris de panique, comment cela était il possible, il ne me restait plus qu'a payé par chèque ce que je

n'aimais pas du tout, car j'avais déjà eu des problèmes avec mes anciens '' amis '' qui m'avait volé

ma carte bleu et fait des dépenses inconsidérées, mais grâce à la date limite de ma carte, l'utilisation

de cette dernière se révélait impossible pour eux, pour moi cela avait été un minimum de problème

et de découvert cette fois ci Dieu merci, mais depuis j'étais plus vigilant et je gardais tous mes

papiers et argents sur moi ou dans mes affaires que je laissais dans mon vestiaire au travail, j'avais

aussi appris que mon futur beau-frère était assez dépensier est souvent dans les problème et que ma

future épouse lui donnait de temps à autre de l'argent, alors quand je fus rentré chez moi, c'est la

première chose à laquelle je pensa avant de le dire à ma compagne, qui me répondit vexé que non

c'était pas possible et inconvenant de penser ça.

Dans toute cette affaire on se mariait ce samedi et ça ne me plaisait pas du

tout, surtout que je ne savais pas ce qui c'était passé et où était et entre quelles mains mal

intentionnées se trouvaient ma carte bleu, de toute façon je n'avais pas le choix, je n'avais plus qu'a

aller me coucher et voir ça peut-être à mon travail le lendemain, je l'avais peut-être laissé tombé

sans faire attention, qui sais, en vérité je brûlais, je n'étais pas très loin de la vérité, surtout du lieu

du délit.

Le lendemain matin donc, quand j'arrivais au travail, je me trouvais devant

un patron tout goguenard, qui m'attendait d'une façon très bizarre, à la fois d'un air humoristique et

d'un autre plutôt mal à l'aise, ce qui me troubla, car ce n'était pas son habitude, surtout avec moi,

j'avais l'impression qu'il se moquait de moi avant qu'il finisse par me demander étrangement « vous

vous appelez bien monsieur Thierry Gallois ? » puis il continua en me disant « c'est bien votre carte

d'identité là avec votre permis ? ».



Alors là j'avoue que je commença à avoir peur, stresser un maximum et les

façons de faire de mon patron étaient loin de me rassurer, je me demandais où il voulait en venir,

j'étais soudain pressé qu'il en finisse avec son jeu d'humour et en vienne enfin aux faits, ce qu'il fit

par faire en m'annonçant que son cher protégé de barman Auvergnat, avait été arrêté dans une boite

de nuit à Paris, alors qu'il s’apprêtait à payer des consommations avec ma carte bleu, seulement la

serveuse qui c'était occupée de sa table et lui avait présentée l'addition, Dieu merci, l'avait reconnu,

car il se trouvait qu'elle le connaissait et elle avait vite compris en voyant le nom sur la carte bleu,

que ce n'était pas lui le détenteur de cette carte et qu'il était très certainement entrain de magouiller,

aussi elle se dépêcha d'appeler la police, qui vint rapidement pour confondre ce piètre individu et

l'arrêter.

A la narration de l'histoire par mon patron, j'étais choqué, horrifié, par ce que

j'entendais et vivais une fois de plus, tout ça répondait à mes questions de la veille soit, mais ça ne

me plaisait vraiment pas, je repensais au comportement de mon cher patron, qui avait tant mit toute

sa confiance en son canasson auvergnat, qui au final se trouvait être un voyou de bas étage, qui n'en

était pas à son premier méfait, comme par hasard c'est moi qui en fit les frais et cette fois ci ça me

coûta très cher, car il se trouva que ce parfait gentleman auvergnat se servait dans mes affaires

quotidiennement, entre ma carte bleu, carte d'identité et chéquier, si je ne m'étais pas aperçu de ce

dernier c'est que je ne me servais pas de mon chéquier pour des raisons que j'avais expliqué plus

haut, mais seulement ce cher bandit était rusé, il utilisait tous les chèques en arrière du chéquier et

un sur deux, ce qui faisait que si je ne faisais pas de chèque, je ne faisais pas attention et ni voyais

que du feu.

Après avoir été à Paris au commissariat de police qui avait arrêté cet odieux

personnage, je portais plainte et remplissais tous les papiers, puis je rentrai à mon travail comme

sonné, comme si j'étais dans un étrange brouillard, arrivé à mon travail mon patron ne m'a même

pas demandé de rentrer chez moi, même pas présenté des excuses, proposé quoique se soit, jamais,

le pire c'est que c'est moi son employé qu'il considérait plus bas que lui et son merveilleux barman

Auvergnat, qui du payer toute la note sans un merci.

Quand le samedi matin arriva, le jour de mon mariage, que j'ouvris le

courrier et plus particulièrement celui qui concernait mes relevés bancaires, je tomba sur l'évidente

escroquerie dont j'étais victime, mon relevé indiquait des débits invraisemblables, que j'étais sur de

n'avoir jamais fait, ce jour là j'étais vert de colère, de rage, mais je devais maintenant faire face pour

mon mariage, qui commençait sous de bien mauvais auspices, malheureusement tout cela se vérifia

ensuite.

A ce moment là, j'avais vraiment la certitude que le sors s'acharnait sur moi

et que quoique je fasse, il me tomberait une tuile sur la tête, quand je reçu la note de toute cette

escroquerie dont j'avais été la victime, je poussa un hurlement intérieur, car l'addition était vraiment

très salée, non seulement tout ce que je reçu comme argent en cadeau pour mon mariage fut

englouti dans le remboursement de l'énorme découvert de mon compte, mais le pire c'est qu'ensuite

je fus obligé de contracter un crédit pour rembourser le découvert qui était la somme restante du vol

dont j'avais été victime, ce qui me mit en extrême colère et qui à l'époque me fit poser pas mal de

questions, c'est que la banque nous oblige à faire des signatures au moment d'ouvrir un compte, qui

est sensé être officiel et vérifié sur les chèques que nous émettons, hors il était plus qu'évident que

mes chèques volés étaient tous falsifiés par une signature mal imitée et qui était très loin d'être la

mienne.

A cette époque également, le directeur de l'agence banque populaire dans

laquelle j'avais mon compte à Neufchâteau, mettait sa mobylette pour faire sa tournée de journaux

tôt le matin, dans le garage de la maison de ma mère, cependant une fois de plus personne ne fit rien

pour moi, alors que je n'étais pas responsable de cette escroquerie, on ne demanda même pas à ce

directeur d'aller mettre sa mobylette ailleurs, ni même dit qu'il n'avait rien fait pour m'aider et

atténuer la note que je devais payer, dont la banque elle même était aussi responsable, étant donné

que dés le début elle n'avait pas vérifiée les signatures des chèques émis, sinon elle se serait vite

aperçu que les signatures étaient fausses,ainsi la banque aurait pu lancer l'alerte et me prévenir, mais

aussi mon propre patron aurait jamais du mettre les affaires de quelqu'un d'autre dans mon casier

privé et intime, mais avec des si on refait le monde, ce que je sais c'est que j'ai payé la note jusqu'au

bout, pour quelque chose dont je n'étais pas responsable, comme toute ma vie d'ailleurs, dans tout ça

mon jeune couple de jeune marié se trouvait dans une situation financière catastrophique, pour

débuter une vie de famille.

Comme toujours, je devais être fort, me battre encore plus que d'habitude,

car personne ne m'aiderait, pas même mon patron qui était quand même le premier responsable de

ce que je subissais, jours après jours mon mariage se révélait une grosse erreur, on ne se voyait pas

beaucoup à cause de mon travail, le peu que l'on se voyait c'était pour passer notre temps à

s'engueuler, je n'étais pas d'accord avec sa manière de gérer et dépenser notre argent, si légèrement

qu'elle le faisait et souvent avec sa mère, surtout dans la situation dans laquelle on était et dont je

devais gérer tous les jours en étant payé en liquide tous les jours par mon patron, étant payé au

pourcentage, ce qui faisait qu'a chaque fin de mois, je devais rembourser à mon patron les charges

sociales me concernant, ce qui était infernale pour moi, car ma chère épouse avait tendance à puiser

dedans dés que j'avais le dos tourné, pour la vie quotidienne et de temps à autre pour venir en aide à

son cher frère qui venait quémander ; alors imaginez ce qu'il me restait à la fin du mois et combien

il était dur le combat pour mettre mes finances dans le vert.

J'ai essayé de demander à mon patron de me payer au mois pour m'enlever

cette charge trop difficile, pour arrêter aussi cette hémorragie dans mes comptes, aussi pour stopper

les mauvaises manières de ma femme, mais bien sur mon patron ne fut pas d'accord, ce qui continua

à me stresser avec une grosse pression pour tout ce qui touchait mes finances, qui finassaient par me

faire vraiment peur, je finissais par nourrir une sorte de phobie de l'argent, j'étais toujours sur le quie

vive pour tout ce qui le concernait, dépenses, etc, ça me rendait agressif, fou d'une certaine manière.

Nous nous sommes donc mariés le 14 février 1987 à Charny à côté de

Meaux, il pleuvait encore un mauvais présage sûrement, un pasteur était discrètement là à ma

demande, on c'était contacté depuis un moment déjà, on se voyait quand il pouvait, ce jour là mes

grand-parents étaient présent aussi, j'en étais très heureux, se fut le dernier repas de famille que

nous fîmes ensembles.

En allant chez le coiffeur le samedi matin, en finit par oublier mon grand-

père chez le coiffeur en partant, mon pauvre grand-père, mais après on en souri beaucoup et lui

aussi, mes beau-parents avaient encore tenu à faire le repas du mariage chez eux, dans leur maison,

comme on avait fait pour nos fiançailles à Noël ils avaient aussi décidé que le vin d'honneur se

ferait chez nous, dans cette maison d'ouvrier de Villeroy, qu'ils avaient fini d’aménager à leur

manière bien sur, même si je bouillais à l'intérieur, en colère de voir que comme d'habitude tout me

dépassait et que je ne pouvais rien faire, dire, hurler que j'en avais assez, qu'on décide pour moi,

qu'on m'oblige à tout encaisser, supporter, je me forçais en ce jour de mes noces, à sourire et ne rien

dire, comme finalement je l'avais toujours si bien fait, mais l'orage au loin grondait une fois de plus,

il n'allait pas tarder à éclater, jusqu'à tout détremper.

A peine le mariage terminé, ma mère était déjà en colère, elle n'aimait pas ,

n'avait pas aimé la façon dont mes beau-parents avaient géré ce mariage, elle les trouvait dépensier,

pour elle ils gâchaient les marchandises, ils mettaient à la poubelle la nourriture encore bonne pour

un oui ou un non, elle ne les aimait vraiment pas, cela ne s'arrêtait pas à mes beau-parents, elle avait

aussi ses idées sur ma femme et elle n'appréciait pas ces mauvaises manières et la façon dont elle

élevait son fils de 5 ans, autant dire que ma nouvelle vie commençait sur les meilleures auspices,

mais d'un autre côté les observassions de ma mère, me permettait d’ouvrir peu à peu mes yeux si

peu clairvoyant, si aveuglés, ce que je fini par faire au bout de 4 ans de mariage.

Bien entendu à peine marié, nous sommes partis une semaine chez ma mère à

Neufchâteau dans les Vosges, bref la routine pour moi, ma mère avait toujours sa main de fer sur

moi, comme mon beau-père d'un autre côté, toujours cette ambiguïté malsaine et destructrice pour

moi, ce cordon ombilicale qui me serrait le cou un peu plus chaque jour, si d'un côté ma belle

famille et ma femme avaient des torts, ma mère n'était pas en reste non plus et dans ce jeu là, c'était

encore moi qui en payait la note à la fin et je la payerais le plus cher.

La colère de ma mère envers mes beau-parents s'accentua quand ma femme

vint dire à ma mère, que ses parents avaient décidés de venir nous rejoindre, mais qu'une tempête de

neige les avaient empêchés de venir, je cru à ce moment là que ma mère allait s'étouffer, à cette

mauvaise et bonne nouvelle à la fois, mais là elle avait une plus forte raison de les détester, car il

était hors de question qu'ils franchissent le pas de sa maison et ça ils ne le firent jamais, ma mère

avait la rancune tenace, oui les gens qui gâchaient la nourriture pour ensuite la mettre encore

consommable à la poubelle, ça elle ne le supportait pas du tout et elle allait s'attelait à redresser sa

belle fille dans ce sens là, seulement d'une autre manière, c'est elle qui finie par la rendre folle et

cela commença très vite.

A peine marié mon épouse était allée voir mon beau-père, pour lui dire « je

sais ce que vous avez fait à Thierry, mais vous n'avez pas intérêt à toucher mon fils sinon ça se

passera très mal, mais si vous vous tenez bien, nous serons si vous voulez, les meilleurs amis du

monde », c'est ce qui se passa au grand dam de ma mère et de moi même, pour une chose beaucoup

plus grave et douloureuse que je paye encore aujourd'hui.

Je fus vite débordé et dépassé entre ma mère, ma femme, mon beau-père et

ma belle famille, plus mon travail qui me plaisait de moins en moins avec mes comptes à toujours

serrer de près et bien gérer, mais là je n'en pouvais plus, surtout des dépenses de ma femme pour un

oui et un non qu'elle faisait aussi de concert avec sa mère, j'avais beau dire et redire non aux

dépenses et de faire attention, mais rien ni faisait, en plus l'argent qu'elle donnait à son frère, puis

arriva des courriers de ma mère qui me disait de faire très attention à cette femme serpent, le diable

incarné, c'est comme ça que je craquais une fois de plus pour demander cette fois le divorce, bien

décidé cette fois ci à aller jusqu'au bout, évidement je devais tout prendre en charge, seulement ma

femme fit tout pour revenir vers moi, me jouant les Dalila quand je rentrais du travail, un dimanche

en fin d'après midi, à mon retour du travail pour mon congé, elle avait mit des bougies dans toute la

salle à manger, m'avais préparé un thé comme j'aimai et elle me séduit tant et si bien, que nous nous

sommes retrouvé au lit cette nuit là, en décidant le lendemain matin de repartir sur de bonnes bases

et évidement je stoppa ma demande de divorce, j'en informai aussi ma chère mère en lui disant

qu'on avait décidé de mettre de la distance entre nos deux familles, pour nous recentrer sur nous, ce

qui était une très bonne chose en soi je pense, si tout avait été bien respecté d'un côté comme de

l'autre.

Seulement ma mère bien sur ne l'entendait pas de cette oreille et dés la

première semaine après nos décisions, je reçu une lettre glaçante de ma mère, me menaçant des

pires fléaux si je restai avec cette garce, ce serpent, cette sorcière, etc, elle n'avait pas de mots assez

durs pour la décrire avec ces parents évidement, j'étais soufflé par cette lettre et je la rangeais de

suite aussitôt après l'avoir lu, dans la poche de ma veste en essayant de ne pas y penser malgré sa si

dure diction, mais j'étais décidé à faire marcher mon mariage comme on l'avait décidé, surtout avec

les points importants que j'avais imposés pour changer et repartir à zéro ensemble.

La journée passa sans problème, la soirée puis la nuit avant que le matin

arrive, quand je me leva pour prendre mon petit déjeuner, me préparer, puis partir au travail, je senti

comme une atmosphère pesante, ma femme qui aurait du être là ni était pas, je pris quand même

mon petit déjeuner pendant lequel elle arriva, à peine rentrée je compris que la colère montait en

elle, je me dis que c'était reparti qu'allait il me tomber encore dessus et là je le pris en pleine figure,

elle me balança la lettre de ma mère qui était dans ma poche de veste en me disant «  comme ça je

suis une sorcière, etc », j'avais bien compris qu'elle avait bien lu cette fameuse lettre et que cela

l'avait mise dans une énorme colère, mais je comprenais surtout que sur ce coup là je n'avais pas été

sérieux, que j'aurai du mettre cette lettre ailleurs que dans ma poche de veste à disposition, qu'elle

avait mise ce matin là, car il faisait froid dehors, et évidement les femmes c'est bien connu, ça

fouille partout...

Évidement elle fit tout s’écrouler et je du repartir actionner ma demande de

divorce le lendemain, ce qui donnait entière satisfaction à ma chère mère, je ne me rendais pas

compte malgré ma grande désolation, que j'étais un vrai pion dans leurs jeux d'échec à tout ce petit

monde de Don Camillo familiale, j'agissais selon leurs besoins du jour, les nouvelles du jour, les

décisions du jour, j'étais un vrai robot à ce moment là.
Quelques jours se passèrent après cette nouvelle séparation, essayant de

vivre le mieux possible en communauté sans se déranger, en attendant que je trouve un logement,

mais un soir où je rentrais tard du travail comme d'habitude, vers minuit, je me couchai fatigué dans

une pièce qui servait de grenier où j'avais mis un matelas pour bien confirmer notre séparation en ne

prenant pas le risque de jouer dans un mauvais film, je m'endormais espérant bien dormir, quand à

un moment plus tard dans mon sommeil j'entendis une petite voix qui insistait pour me réveiller en

me disant à l'oreille « tu dors, tu dors ? », bien sur que je dormais, bien sur qu'elle me réveillait.

Je fini par lui demander ce qu'elle avait à vouloir me réveiller à cette heure,

sur quoi elle me répondit « j'ai quelque chose d'important à te dire », comme souvent à mon

habitude avec mon certain don, je ne pus m'empêcher de lui répondre presque inconsciemment « si

tu as quelque chose d'important à me dire à pareille heure, ça ne peux être que pour me dire que tu

es enceinte ».

Là bingo, je décrochais le gros lot, si je puis dire, elle me confirmait

aussitôt la validité de mon intuition, j'aurai voulu me rendormir à ce moment là, seulement ce n'était

pas possible car elle avait envie de parler et je me devais de l'écouter, elle développa en me disant

qu'elle savait que c'était pas le moment, que je lui en voulait, qu’elle ne me demanderait rien, qu'elle

voulait garder cet enfant, qu'elle voulait de moi.

Je lui rétorqua immédiatement que pour moi de toutes les façons dans

cette situation j'étais contre l'avortement et que je ne l'accepterai pas, alors je pris sur moi pour finir

par lui dire que si cet enfant était là, il fallait lui donner une chance, ce qui englobait nous donner

une dernière chance, à nous les futurs parents, ce qu'elle accepta, je dois dire à ce moment là avec

une grande vérité et forme de soumission, malheureusement les choses ne furent pas ce qu'elles

auraient du être par la suite, dont un boomerang qui nous revint rapidement à la figure, à ce moment

là où je n'en avais pas besoin, mais là aussi c'était suite à son comportement que nous allions subir

cette nouvelle épreuve, mais je dois aussi dire qu'avec cette situation qu'elle me mit directement en

face, je me senti piégé et je me remémora bien la scène de quelques semaines auparavant quand elle

m'avait joué la grande scène de Dalila avec Samson, je suis sur qu'on lui avait conseillé ce genre de

manipulation.

Quelques temps auparavant, peu de temps avant que je décide de divorcer la

première fois, nous avions été invité au mariage de mon cousin Eric, fils de mon oncle Marius et ma

tante Évelyne, en fait il c'était déjà marié au Mexique car sa femme était de ce pays et c'était là qu'il

l'avait rencontré, mais il avaient décidés de refaire une fausse cérémonie ici en France, surtout parce

que mon oncle avait un certain standing avec un agenda bien remplis de relations de gens important

à qui il se devait d'inviter au mariage de son fils ; enfin bref, nous étions invités à ce mariage et

nous y allions avec ma mère et mon beau-père, qui étaient aussi invités.

Tout se passa plutôt bien jusqu'au moment où il se fit tard pour moi, car je

devais travailler le matin, c'est pourquoi à un certain moment je décidais de rentrer, mais ma femme

me dit qu'elle voulait encore rester avec mon beau-père, comme par hasard ma mère voulu elle aussi

rentrer avec moi, c'est ainsi que tout se passa, sans que je n'ai rien spéculé, imaginé, vu quoique se

soit d'étrange, d'anormal, mais quelques semaines plus tard on annonça que ma femme était

enceinte, alors là tout prit forme et se fit jour.

C'est alors que ma mère toujours prête à '' protéger '' son fis chéri, me fit la

confidence que d'après ce que lui avait dit sa belle sœur Évelyne jamais avare de méchanceté

gratuite, l'enfant à naître ne serait pas de moi, mais de mon beau-père, car quand nous sommes

partis ma mère et moi du mariage de mon cousin et que ma femme et beau-père sont restés, ils se

sont retrouvés seuls et là du dire de ma chère tante et de certains invites, ils se seraient mal

comportés, en se serrant de trop près l'un de l'autre, avec des gestes équivoques, etc ; inutile de dire

que si j'avais eu besoin à un certain moment qu'on me plante un couteau dans le dos, c'était fait en

cet instant et le pire c'est qu'il m'était planté par ma propre mère, une millième fois de plus et de

trop, en sachant déjà tout ce que j'avais subit, à cet instant là elle condamnait d'une façon certaine

mes futures relations que j'aurais du avoir à l'avenir avec mon enfant à naître, pour une millième et

une fois on me détruisait d'avantage, encore et encore c'était ma propre famille, ma mère en tête ;

inconsciemment en moi quelque chose c'était définitivement cassé avant même de commencer, mon

instinct paternel envers cet enfant.

Le 6 octobre 1988, naissait Jennifer ma fille, à la clinique de Villeparisis, à ce

moment là je travaillais et par encore une situation plus qu’ambiguë, c'est ma belle-mère et mon

beau-frère qui assistèrent à l'accouchement, alors que c'était à moi d'y être, mais à ce moment là qui

étais-je, que devais-je faire, que devais-je penser, où étais-je, là encore plus que jamais je subissais

la situation avec de plus en plus de mal, de souffrance intérieur, ma vie s'écroulant, mon monde se

disloquant, je n'arrivais plus à rien.

Une enfant était née, ça devait être une grande joie, le plus beau jour de ma

vie, mais on me l'avait volé et transformé en un jour presque banal, que je finissais par vivre avec

un certain détachement, comme ci c'était quelqu'un d'autre qui le vivait à ma place et aussi bizard

que cela puisse paraître, cette enfant le ressentait profondément, car à chaque fois que je

l'approchais elle se mettait à crier, hurler, à ne pas plus s'arrêter, jusqu'à ce que je m'éloigne, ce qui

ne me rassura pas du tout au fil du temps qui passa et notre relation fut des plus difficiles d'un côté

comme de l'autre, à mon grand désespoir.

Les semaines, les mois qui ont passés, furent très difficiles, je tenais plus par

un sens de l'obligation, du devoir de je ne sais quoi, à côté de ça ma mère continuait de me pourrir

la vie, quand ma femme avec mes enfants allaient passer quelques jours chez elle, car je travaillais,

ma mère finissait par m'appelait pour me dire que je devais venir chercher ma garce de femme, qui

débauchait son mari, elle me disait qu'elle l'emmenait danser tous les soirs en boite, en lui laissant

les enfants en garde, je n'en revenais pas de ce que me disait ma propre mère, j'étais choqué, pas

seulement des propos que me révélait ma mère, mais de ce qu'elle disait, sans faire attention à moi,

à me protéger, moi son fils, non comme d'habitude c'était d'abord elle, sa vie et la victime, ce que

les gens allaient penser, ses bonnes voisines, moi j'étais en second plan et encore moins, voir

transparent, je n'existais pas, je n'étais plus important, mais son mari qui avait déjà détruit une

grosse partie de ma vie, ma relation avec ma fille, n'était il pas là encore bien coupable, même plus

que coupable de sortir avec ma femme et de se comporter comme un salopard et loin d'être un saint

pour lequel ma mère semblait vouloir le faire passer, non ma mère ne voulait pas voir cela, la

coupable c'était évidement ma femme et tant pis si au passage ça m'éclaboussait et détruisait

davantage.

Le temps s'écoulait, mais mon mariage était un vrai échec, en tout et je n'en

pouvais plus de cette belle famille qui m'étouffait, pour finir j'avais accepté plus pour avoir la paix,

de prendre un appartement au-dessus de celui de mes beaux-parents, car m'avait-on promis, que

personne ne viendrait me déranger, c'était surtout la promesse de mon beau-père qui s'engageait à ce

que sa femme nous laisse tranquille, mais la promesse était impossible et j'étais un trop grand naïf si

j'y avais cru un instant, enfin j'ai fait semblant d'y croire, mais je n'en pouvais plus, à ce moment là

on était déjà dans l'impossibilité de rattraper quoi que se soit, je venais de changer de travail pour un

café tabac journaux, à Meaux à côté de l’hôpital, c'est pourquoi il fallait vraiment que je me

rapproche de mon travail, Villeparisis était devenu trop loin, et puis là j'avais la chance d'avoir des

horaires plus adapté à une vie de famille, rentré tous les soirs à 19 heure avec tous les week-end,

tout cela avait fait que j'avais cédé pour l'appartement au-dessus de mes beaux-parents, en ne

perdant pas de vue que je ne tarderais pas à en payer les conséquences rapidement.

A ce moment précis quand on déménagea de Villeparisis pour aller à Meaux,

ma femme qui avait la bonne habitude de toujours demander de l'argent et autre chose importante à

ma mère et beau-père, surtout pas à ces parents, allez savoir pourquoi, se permit contre mon avis de

demander la voiture de mon beau-père, une panda, pour qu'elle puisse mieux déménager elle même

ce qu'elle avait décidée, bien sur mon cher beau-père qui était son '' meilleur ami '' lui céda et lui

prêta sa voiture, qui du partir des Vosges pour venir chez nous, moi je refusais de prendre part à ce

prêt, c'était leur affaire à tous les deux, je ne voulais pas d'histoire avec mon beau-père, rien lui

devoir, mais apparemment mon épouse ne le comprenait pas du tout.

Puis ce que je craignais et ne voulais pas arriva, un jour je reçu un coup de

fil au travail, le père de ma femme m'appelait pour me dire que ma femme venait d'avoir un

accident avec la fameuse panda, seulement je ne réagi pas comme lui le pensais, je lui dis que je lui

avait pourtant bien dit de ne pas prendre cette voiture, que ça allait me retombé dessus, alors il me

dit sur un ton choqué que le plus important c'était pas la voiture, mais sa fille et les enfants qui

étaient en vie, mais comment lui pouvait il comprendre quoique se soit à ce que je vivais moi, tout

ce que j'avais vécu et que je me battais chaque jour d'avantage pour m'en sortir, survivre, et que sa

propre fille me mettait que des battons dans les roues pour m'en rajouter dont cette voiture et cet

accident que j'avais vu venir, mais bien sur que j'étais quand même soulagé que sa fille soit en vie et

que les enfants n'étaient pas finalement dans la voiture, mais moi dans tout cela j'étais encore

oublié, je devais me battre encore plus, mais seul comme toujours et encore plus que d'habitude car

la voiture était une épave et évidement j'en entendis parler avec mes oreilles qui ont bien sifflées.


A mon nouveau travail je m'attachai très vite à celui qui était le gérant du café

tabac journaux, en face d'une grande école privé et proche de l’hôpital, j'ai tout de suite eu beaucoup

d'affection pour lui, beaucoup trop, mais inconsciemment je m'accrochai à lui, j’essayai de trouver

toute l'affection, la tendresse, le calme, la sérénité que je n'avais plus du tout dans ma vie, que je

n'avais jamais eu, autour de moi j'étais dans une sorte d'enfer permanent et je n'en sortais pas.

J'étais stressé en permanence, malheureux, triste, énervé, je ne vivais plus, je

subissais, essayant de surnager dans un marécage immense, du levé du soleil jusqu'à son coucher,

pourtant là je travaillais à 7 heure 30 jusqu'à 19 heure et je ne travaillais pas le week-end, ce qui
était une meilleure vie de famille, mais pour la mienne il était évident qu'il était bien trop tard,

quand je partais le matin ma belle-mère était déjà entrain de sonner à ma porte pour avoir du café,

du sucre et autant de raison différentes, quand j'avais du monde chez moi, elle venait exprès pour

voir qui était invité, pour ensuite faire ces commentaires, ce qu'elle fit ensuite me déplus beaucoup

plus, dans ma tête ça débordait de partout et je n'en pouvais plus d'elle, de cette famille qui

ressemblait plus à des vampires qui me suçait le sang jusqu'à la dernière goutte, plutôt qu'a une

famille sérieuse et aimante avec respect.

Dans toute cette histoire ma femme restait ambiguë, étrangement neutre, loin

d'être ferme, mais avait elle envie de faire quelque chose, elle qui n'avait jamais coupé avec sa

famille et avec qui son propre fils était plutôt un fils pour ses parents qu'un petit fils, la réponse c'est

qu'elle était bien comme elle était et qu'elle n'avait pas envie d'autre chose, comme tous les projets

que je faisais de partir loin de là, en Savoie, Haute-Savoie pour me rapprocher de l'Italie et d'être

enfin qu'entre nous, mais ma belle-mère me dit un jour comme par hasard '' partout où vous irez, je

vous suivrez '' , oui cela était 100% vrai et je la croyais très sincèrement quand elle me dit ça, je l'en

pensais bien capable, franchement je n'avais plus envie de ma battre surtout contre des moulins à

vent.

Arriva la fin de l'année avec les fêtes de Noël où j'avais bien naïvement défini

à l'avance ce que j'attendais, je voulais passé Noël avec ma mère, ma sœur, bien sur avec obligation

mon beau-père et j'avais bien précisé que je ne voulais rien d'autre ni personne, c'était clair,

étonnement ma femme ne trouva rien à redire, mais c'était sans compter sur sa mère et leurs petites

tractations en coulisse et en famille, aussi deux jours avant Noël elle commença à me dire qu'elle

avait parlé avec sa mère et qu'elle avait réussit à faire que nous irions seulement boire l'apéritif, ce

qui m'énervait déjà bien, mais au final tout cela fini le jour J à ce que ma belle-mère gagne la partie

avec une grande manipulation et que nous nous retrouvions à devoir passé le réveillon ensemble ; là

j'étais carrément très en colère, jusqu'au moment de descendre chez eux, où je me trouvai être un

volcan en fusion qui commençait à se déverser clairement sur ma figure figé et crispé, sans aucun

sentiment à leur égard, que les pires de haine.

Quand je rentrai dans l'appartement j'avais une immense violence en moi,

toute l’atmosphère avec ses décors avaient été fait pour accentuer mon état de grande révolte, ma

belle-mère n'avait rien trouvé de mieux que de changer sa vaisselle avec une nouvelle tout en noir,

ce qui était de circonstance, plus les minutes passaient et plus je bouillais à l'intérieur, ma femme

qui avait bien compris ma colère et non acceptation de ce qu'elle venait de faire avec la complicité

de sa mère, était déjà saoule en peu de temps en arrêtant pas en plus de rigoler sans cesse pour un

oui ou un non, elle buvait verre sur verre.

La coupe déborda quand le geste de trop arriva au moment où mes beaux-

parents décidèrent d'offrir les cadeaux qu'ils avaient fait, là mon beau-père apporta devant mon fils (

dont son petit fils ) un énorme carton, qui se révéla être une télévision, à ce moment là, le volcan

qui était en fusion rentra en éruption, j’explosai ma colère en commençant à dire «  vous ne croyez

pas que c'est un peu trop votre cadeau, que vous auriez du m'en parler avant ? », là mon beau-père

me dit « je fais ce que je veux ».

Dés cet instant les choses sont vites parties, j'étais devenue insensible à tout,

hermétique à cette famille et tout ce qu'ils pouvaient me dire, je me suis assis, j'ai rien mangé et ma

belle-mère la traîtresse qui ne semblait rien comprendre, se mit à insister en me disant « tu mages

rien ,ça te plais pas, ça va pas ? », alors là je me suis levé tel le redresseur de tors devant la foule et

je lui ai dit « non ça ne va pas, maintenant j'en ai marre, je n'ai jamais voulu venir ici, maintenant ici

chez chez vous et là haut c'est chez moi, en regardant bien ma femme je lui ai demandé de monter

avec moi, sinon c'était fini.

J'ai quitté tout le monde et cet appartement sinistre et ennemi, je suis monté

chez moi, mais ma femme ne m'a pas suivi, quand elle rentra beaucoup plus tard avec ma mère, ma

sœur, mon beau-père, qui eux ne m'avaient pas suivie non plus, soit disant d’après ma mère par

respect par apport à mes beaux-parents, incroyable, décidément j'étais vraiment toujours trahi par

mon propre sang, quand je regarda ma femme pour lui demander des explications, elle me répondit

que maintenant c'était vraiment fini, je l'a fixa dans les yeux pour lui répondre que oui j'étais

d'accord avec elle, j'avais bien compris à son attitude qu'elle camps elle avait choisi et que pour moi

aussi c'était bien définitivement fini, terminé.



Si tout était terminé, rien était facile pour moi, il me fallait une fois de plus

tout prendre en charge, je me retrouvais très peu de temps après dans un petit studio au dessus de

mon travail et juste à côté du logement du gérant devenu plus un ami, il y vivait avec sa femme et

leur fille ; alors que moi je me retrouvais seul, sans mes enfants, c'était intolérable pour moi et

j'avais de plus en plus de mal à le vivre, tout me revenait comme un boomerang, comme pour me

hanter, j'entendais les bruits amplifiés des autres dans leurs vies, avec les rires d'enfants, leurs cris,

etc, je prenais tout cela en pleine figure, en plein cœur, en me disant que je n'avais rien fait de mal

moi qui avait déjà tant subit, en plus on m'en rajoutait, comme si on voulait que je me noie, que je

ne m'en sorte pas.

Ce qui devait arriver depuis des années fini par arriver, j'étais à bout de

souffle, à bout de vivre, j'étais très malheureux, je n'avais plus envie de vivre, je me sentais trop seul

sans mes enfants, sans personne pour me comprendre, m'aimer, sans savoir qui j'étais vraiment, puis

je revivais sans cesse avec conscience tout ce que j'avais vécu enfant, adolescent, jeune adulte et

cette vie d'adulte qui ne m'avait rien amené de bien, solide, vrai, à part mes enfants bien sur, mais ils

n'étaient pas avec moi ; alors dans un grand brouillard qui envahissait toutes mes pensées et mon

corps, j'ai décidé d'en finir, moi qui ne buvait pas d'alcool, ou si peu, j'ai avalé une bouteille de

whisky pur, avant de vite sombrer dans une forme de comas éthylique qui m'a fait tomber sur le sol

dans un grand bruit.

Quand mon corps tomba sur le sol, il fit un bruit qui résonna si fort qu'il

dérangea le locataire de l'appartement du dessous, qui s'empressa de venir constater ce qui c'était

passé, par chance ma porte n'était pas fermée à clé, ainsi il put rentrer après avoir frappé sans

réponse de ma part, c'est là qu'il me trouva inconscient sur le sol avant de très vite appeler les

secours qui m’emmenèrent aux urgences de l'hôpital de Meaux, complètement dans un état

léthargique, incapable de comprendre ce qui se passait et se passa les heures qui suivirent.

Dans toute cette triste et dure épreuve, il c'est trouvé un miracle et coin de

ciel bleu, car le locataire de l'appartement du dessous de chez moi, était le fils de Denise, qui me

remplaçait quand je travaillais à Villeparisis chez mon fameux patron Auvergnat qui avait fait

rentrer le loup dans mon vestiaire pour anéantir mes finances, mais là en cet instant, quand je fini

par me réveiller le lendemain, je l'a trouvais là devant moi tel un ange, prêt de moi, avec une telle

affection, compréhension, humanité, qu'elle me toucha au plus profond de mon être, cette personne

qui était presque une étrangère pour moi finalement, était la seule personne à être là à mon chevet,

m'apportant toute la sollicitude et la tendresse dont j'avais tant besoin, si dieu n'existait pas, il n'en

était pas loin croyez moi, mais pour moi il existe, en plus ce jour là, j'ai vu un de ses plus beau ange.

Tout le temps où j'ai été hospitalisé, ma chère Denise a décidé de travailler à

ma place, en s'arrangeant avec mon ami le gérant et dés qu'elle avait un moment elle venait me voir,

je n'ai pas beaucoup croisé de telle personne comme elle, aujourd'hui encore je veux lui dire toute

ma reconnaissance et toute mon affection, quand je suis sortie de l'hôpital, après des semaines sous

perfusion pour décompresser, faire partir cette dépression, j'ai repris mon quotidien en tendant plus

où moins le dos, en plus mon ange gardien avait reprit sa vie et était partie comme elle était venue,

c'est elle même qui se définissait ainsi, selon elle, elle était là à tel ou tel moment, pour une

personne qui en avait besoin et quand tout rentrait dans l'ordre, elle repartait sur la pointe des pieds

sans rien dire et demander, un peu comme Joséphine ange gardien, qu’elle belle notion d'amour et

de don gratuit, fraternel, depuis ce jour elle est là dans un coin de mon cœur et esprit, je ne

l'oublierai jamais et en parler là maintenant c'est ne pas l'oublier et lui rendre tout l'hommage et la

reconnaissance qu'elle mérite où qu'elle soit.

Si j'étais sorti de l'hôpital et rentré chez moi,j'avais aussi repris mon travail

que m'avait si généreusement gardé ma chère Denise, je n'étais pas vraiment moi même, tout autour

de moi me semblait étrange, loin de moi et pour clore le tout l'hôpital m'avait obligé de voir un

psychiatre qui me faisait plus de mal que de bien, dés que je rentrais chez lui dans son cabinet je me

sentais pas très bien et quand j'en ressortais je n'arrêtais pas de pleurer et d'être très mal, je n'aimais

pas ces façons de faire et travailler, enfin ça me correspondais pas, en tout cas pas à mon

fonctionnement.

Avec ce docteur j'étais couché sur un divan en racontant toute mon histoire et

je ne sais quoi, pendant que lui notait ce qui l'arrangeait en disant un oui par ci et un autre par là,

c'était vraiment pas pour moi, j'avais besoin de discussions, d'échanges d'égal à égal, en tête à tête,

mais malheureusement il ne le comprenait pas et peu à peu je repartais vers une autre dépression

encore plus forte, me conduisant six mois plus tard à une nouvelle tentative de suicide, cette fois ci

j'ai mélangé alcool et somnifères, je voulais faire mieux que la première fois, me surpasser, enfin je

le pensai en ayant plus envie de rien et de ressentir toute cette souffrance qui était en moi.

Alors que je sombrai dans un sommeil très lourd, un bruit incessant venant

de l'autre côté du monde dans lequel je glissais me fit inconsciemment comprendre que mon

téléphone sonnait, je ne sais pas comment, mais je fini miraculeusement par décrocher ce téléphone

où de l'autre côté du fil une voix qui ressemblait à celle de ma mère me parlait, mais je ne

comprenais rien à ce qu'elle me disait et je ne pouvais surtout pas lui répondre, parler, je partais vers

le néant et j'étais dans une total léthargie qui avait envahit tout mon corps, avant que je sombre

totalement.

Ce jour là et à ce moment précis, Dieu était encore présent à mes côtés, car

quelque temps plus tard le pasteur de l'église protestante que je fréquentais à cette période et que

j'appréciai beaucoup, était chez moi avec les secours, qui me conduisirent une fois de plus

directement à l'hôpital, où pour finir on me fit subir un lavement d'estomac dont je me souvient

encore, car là je le senti bien passé, je pense que c'était bien voulu pour me faire passer l'envie de

recommencer, si c'était le but, se fut réussi car je ne recommença pas, même si souvent je n'étais

vraiment pas bien.

Le miracle qui se passa en ce jour là, c'est que ma mère connaissait et avait

déjà rencontré mon pasteur Robert D quand elle était venu chez moi et que lorsqu'elle m'appela et

compris ce qui se passait, elle pensa aussitôt à lui et lui téléphona immédiatement, ce qui me sauva

sûrement la vie, même si c'est une des choses bonne et rare qu'elle fut de meilleur pour moi, ma vie

n'était pas une belle vie et ne l'ai pas devenue non plus ensuite, mais c'est une vie et toutes vies est

importante dans l'humanité, pour la foi, même si elles ne sont pas magnifiques, c'est un don, un

miracle de l'univers et elles méritent que l'on se batte pour elles, qu'on les respectent, même si

comme moi c'est très dur, enfin quand rien ne l'en empêche de continuer en bonne santé...

Une fois à l'hôpital je fus à nouveau parti pour un séjour '' de remise en forme

'', mais là je n'ai pas eu mon ange gardien à mon réveil ni les jours suivants, mais là j'ai eu droit à

ma mère qui est venue me voir tout un week-end et malheureusement pas toute seule, elle était avec

son mari bien sur, inutile de dire que ça ne me plaisait pas du tout, en plus je ne me sentais pas bien

face à cette présence indésirable, là encore que voulait ma mère, à quoi pensait elle ?.

Au même moment il y avait auprès de moi une sœur Chrétienne avec qui

j'avais nouer une bonne relation amicale et fraternelle, ainsi qu'avec ses enfants, elle savait tout ce

que j'avais vécu et face à ma mère elle ne pus ne pas montrer toute sa révolte à son comportement à

m'imposer la présence de mon beau-père, elle fini par lui dire « comment osez vous, comment

pouvez vous lui faire ça ? ».

C'était bien la première fois et sûrement la dernière qu'on mettait ma mère

devant toute cette vérité si criante, vérité toute nue, mais comme toujours, comme si tout ça glissait

sur elle comme la pluie, ma mère ne dit rien, ne fit rien et pire encore, elle continua comme si de

rien était, n'avait existé ; dans la même période j'ai reçu la visite de mon cousin l'aîné de mon oncle

Marius, avec qui je pensais avoir une grande complicité, même si il avait été élevé et considéré

comme un enfant gâté, voir adoré de tous, à peine arrivé à mon chevet il me fit la morale, sur un ton

agressif pour moi, surtout dans mon état, c'était inadmissible ce que j'avais fait là, pourquoi l'avais-

je fais, je n'avais pas de bonne raison pour le faire, j'étais déjà pas très en forme avant qu'il vienne

me voir, mais une fois qu'il fut parti, j'étais très en colère, une colère par apport à lui, ce fils de

bonne famille qui avait tout eu, un père et une mère dés sa naissance et qui les avait toujours eut à

ses côtés, encore à son âge et vie d'adulte, il était toujours aidé par eux, c'était même le petit chéri de

ses grand-parents maternel et de ses parents, comme il l'avait été de ma grand-mère maternelle,

alors comment pouvait-il venir me parler ainsi, sans avoir vécu le millième de ce que j'avais subit

seul sans qu'aucun membre de sa famille ne bouge le petit doigt ?.

Je dois dire qu'a partir de ce moment là, avec en plus tout ce que m'avait déjà

fait toute ma famille, je m'éloigner d'eux encore plus, comprenant que je n'avais rien en commun

avec ces gens là, si ce n'était le même sang dans nos veines, mais au final était ce si important au vu

de ce que j'étais devenu avec tout mon vécu qui faisait de moi ce que j'étais dans ces moments là,

alors qu'eux étaient toujours les mêmes bien ancré dans leurs habitudes, leurs idées étroites de petits

bourgeois gauchos bobos donneurs de leçons, incapable d'entendre l'autre qui n'était pas comme

eux, oui je ne supportais plus leurs pensées, leurs jugements, leurs aveuglements, de devoir voter

dans le sens qu'ils jugeaient être le meilleur et le seul, sinon on était forcement des gens pas bien,

ont étés forcément des fachos, racistes, etc, à les bons socialos, le pire c'est ce que l'on vit

aujourd'hui avec toute cette bonne intelligentzia de gauche, je dois dire que c'est à ce moment là

aussi que je fus bien dégoûté de toute cette gauche et encore aujourd'hui, je ne peux plus les

entendre, ni vouloir voter pour eux, surtout quand je pense que toute mon enfance et adolescence

j'ai entendu mon beau-père valider et vanter '' ces bons communistes et cette bonne gauche '', oui

franchement je n'avais pas la moindre envie de voir arriver à la tête de mon pays ce genre de gens là.

Quand je sorti de l'hôpital, j'ai essayé de me reconstruire petit à petit, mais

cette fois ci je n'avais pas de travail, car avant d'entré à l'hôpital, j'avais démissionné de mon travail

au café, assez déçu du comportement de mon ami gérant, qui ne comprenait pas mon acte et le

suicide en général, mais qui surtout ne prenait pas conscience de toute mon amitié pour lui, tout

mon dévouement pour le travail que j'accomplissais pour lui, mais il était aussi évident que j'étais

trop possessif envers lui et que cela me faisait aussi beaucoup de mal et souffrir, j'étais un peu dans

un état de dépendance, qui était l'affection, l'amour, auxquels je me raccrochais pour ne pas couler,

m’effondrer, tomber et il est évident qu'a un moment ou un autre, j'étais déçu par ce manque

d'affection à mon égard, ce non retour, alors dans cette situation là, j'ai préféré partir, même si ça me

coûtais terriblement.

Malheureusement j'étais aller vers des emplois qui ne me convenait pas et me

rendait encore plus malheureux et désabusé, aussi après mon séjour hospitalier, mon ami c'était

rapproché de moi et m'avait demandé de revenir retravailler pour lui, ce que j'ai fini par accepter

avec plaisir, avant d'apprendre quelques temps plus tard, que le commerce était en vente, le vrai

patron avait décidé de vendre et mon ami c'était rangé à son avis, car il en avait aussi assez de ce

travail, lui qui n'était pas du tout de cette profession, ce que je pouvais comprendre, mais qui à ce

moment là m'arriva comme une nouvelle trahison, une nouvelle échéance qui me faisait de plus en

plus peur et me rendait malade, ne sachant ce qu'il adviendrait de moi une fois le rideau baissé.

Durant cette période j'étais aussi plus présent et proche de mon pasteur

Robert D, que j'aimais beaucoup, c'était une bonne personne, d'une extrême gentillesse, humanité,

hors du commun, il était très sensible à ma situation, mon vécu, avec lui je me rapprochais vraiment

de Dieu et de ma foi, ce qui allait compter tout le restant de ma vie, c'était et c'est une force qui me

permet de tenir, me battre, survivre, dans une vie si difficile et dure, qui ne m'a jamais fait de cadeau.

Après avoir passé deux mois auprès du nouveau patron du café, un jeune

homme qui était surtout dirigé par ces parents dont sa mère avait un très petit esprit avec une

mentalité qui me plaisait pas du tout, toujours à être derrière moi, à tout vérifier, surveiller, à avoir

peur que je mette son bas de laine dans ma poche, ça je ne le supportais pas au plus haut point, en

plus elle parlait à son fils qui était sensé être le patron en titre, comme à un enfant, ils lui avaient

certes prêté où donné l'argent nécessaire pour acheter ce commerce, mais ils étaient là à chaque pas

du jeune garçon, pour être sur qu'il utilisait ce patrimoine à bon escient, tout ça évidement autant de

mon côté que de celui du fils, déclenchait des heurts, colères, agressivités, que je finissais par ne

plus accepter, ayant décidé une bonne fois pour toute que cela devait changer, je me pris par la main

pour trouver au plus vite un nouveau travail.

Aussi étonnant et rapidement que cela puisse paraître, je me trouvais un

nouvel emploi, dans une blanchisserie industrielle toute neuve qui venait de s'installer dans une

zone industrielle de Meaux, pour à l'origine prendre en charge tout le linge qui venait du parc et des

hôtels de Disney qui venait d'ouvrir ses portes à Marne-La-Vallée Chessy, à la suite de mon

entretien à ma grande surprise, on me proposa d'être chef d'équipe pour la partie linge hôtellerie car

ils étaient intéressés par mon parcourt en hôtellerie et restauration et ils pensaient que je pourrais

apporter quelque chose de plus, ce qui était peut-être une bonne chose en soit et à ce moment là, en

tout cas pour moi tout était nouveau et ce poste à responsabilité une nouvelle expérience pour moi,

un défi aussi, que je me décidais quand même à relever, plutôt inconsciemment.

Malgré une certaine pression, j'étais trop content de quitter le café qui me

passait définitivement par les narines avec ces parents possessifs devant leur grand dadet qui ne

faisait pas ce qu'il voulait et surtout ne plus les avoir dans les pattes à supporter en plus leurs

réflexions et habitudes d'un autre âge, malgré tout quelques temps après être partis, le père était

venu me voir pour me demander de revenir travailler pour le fils prodige, il disait que rien ne serait

comme avant et que je ferai comme je veux, que sa femme ne m'embêterait plus, etc, mais d'une

autre manière j'avais déjà vécu ce genre de promesse et n'avais pas apprécié la non application, alors

je déclinai sa proposition définitivement.

Dans le même temps on me proposait un nouvel appartement f3, où je


pouvais plus facilement recevoir mes enfants, ce qui me permettais par la même occasion, de

quitter tout mon ancien environnement et ce studio où j'avais par deux fois voulu en finir, un

nouveau horizon semblait s'ouvrir à moi et j'avais bien l'intention de le suivre où tout du moins

essayer aussi fort que je pourrais le faire.

Le début de mon arrivé dans cette nouvelle entreprise ne fut pas des plus

simple, tout était nouveau pour moi, qui n'avais jamais connu ce genre de travail, mais je faisais de

mon mieux malgré toutes les difficultés de compréhensions que j'avais, entre langage technique,

pratique, ainsi que le management qui était loin d'être simple de mon point de vu, qui avait plutôt

l'habitude d'être dans l'affectif, et d'aller vers les gens, j'avoue que cette dernière chose était pas des

plus compatible avec mon état d'esprit, qui était et voyait la vie, les choses, l'humanité, etc, surtout

qu'en plus cette entreprise était basé sur le système Américain, donc pas très proche des gens, du

style marche ou crève, plutôt toujours être dans les performances et faire du chiffre d'affaire.

Le plus dur dans ce travail c'était les horaires en décalés, une semaine sur

deux il fallait être au travail à 5 heure du matin et même 15 minutes avant en tant que chef d'équipe

et on finissait à 13 heure, l'autre semaine on commençait à 13 heure jusqu'à 21 heure, pour moi ces

horaires étaient très difficiles, surtout le matin, mais encore une fois, j’essayais au mieux de

m'adapter, jusqu'à un moment où je contractais une hépatite B, que je constatais en arrivant un

matin à mon poste de travail, mes collègues me disaient que j'étais jaune comme un citron et me

demandant si c'était normal, aussi je suis parti aussitôt aux toilettes en me demandant ce que je

pouvais bien avoir, car je venais d'avoir des nausées et toutes les odeurs m'étaient devenues

insupportables, plutôt incompatible en blanchisserie, alors en me voyant jaune encore plus qu'un

citron dans la glace, ça me fit peur et je décidais aussitôt de me rendre aux urgences de l'hôpital.

Après m'être rendu aux urgences je fus hospitalisé durant deux à trois jours,

puis je rentra chez moi avec un arrêt de 3 semaines à un mois, mais quand je revins à mon travail ce

n'était plus pareil, je me fatiguais déjà pour un oui ou un non, puis on me mit une certaine pression,

que j'avais du mal à supporter et c'est à ce moment là que je fis un rêve '' prophétique '' ou je voyais

un convois funèbre avec des gens tout en noir, je compris que tout cela voulait dire quelque chose,

que c'était pour me parler et le lendemain matin quand mon téléphone sonna j'en recevais la

réponse, à l'autre bout du fil, une personne que je connaissais avec son mari au moment où j'étais au

café de Villeparisis chez mon Auvergnat de patron, où eux étaient les patrons de la librairie presse ;

elle m'appelait pour m’annoncer que son mari était décédé et qu'avant de partir il lui aurait demandé

de me contacter pour l'aider dans son commerce café tabac presse, qu'ils avaient achetés ensemble,

elle me dit aussi qu'il m'appréciait beaucoup et qu'il avait confiance en moi.

Après cette conversation inattendue, j'étais assez retourné et je ne savais plus

trop quoi penser, mais j'accordais une rencontre entre moi et cette femme qui venait de perdre son

mari à qui elle tenait tant et qui semblait quelqu'un de bien, bien que je n'étais sur de rien, si tout

cela était bien vrai, mais je me devais d'avoir au moins du respect pour cet homme et pour la

souffrance de cette femme.

Comme à mon habitude, je parti tout feu tout flamme dans cette histoire,

d'abord ému aux larmes par cette femme veuve qui était complètement perdue, ces supplications à

vouloir que je l'aide et travail pour elle, car elle avait besoin de quelqu'un de confiance à ses côtés et

de savoir que c'était le dernier vœu de son mari, ça l'a rassurait et moi j'étais beaucoup trop troublé

et honoré pour bien réfléchir et étudier la situation pour dire non en connaissance et tous les critères

nécessaires, d'un autre sens je n'en pouvais plus de mon travail à cet blanchisserie industrielle, qui

ressemblait plus à une usine sans humanité que je n'aimais vraiment pas et qui avait fini par

m'épuiser physiquement et moralement beaucoup trop, mais dans cet optique je ne pouvais voir tous

les feux clignotants orange et rouge, qui me disaient de faire bien attention, comme tous les chemins

de ma vie jusqu'à maintenant j'ai jamais su décrypté malheureusement ces feux, ces mises en

gardes, qui auraient pus me guider dans les bonnes et meilleures directions et me faire éviter de

tomber dans tout ces pièges qui m'ont fait faire beaucoup trop d'erreurs.

Il me fallait pas trop de temps pour être confronté au caractère plus

qu'impossible de ma nouvelle patronne avec tous les problèmes qu'il y avait autour et dans cette

affaire, en plus elle se déchargeait de certaines obligations sur moi, j'étais payé normalement avec

un appartement type f2 de fonction si je peux dire et comme il en était convenu entre elle et moi, ce

pourquoi j'avais aussi accepté de travailler pour elle, mais un mois après j'étais convoqué par son

comptable pour me dire que ma patronne n'avait pas les moyens de me payer à ce tarif convenu et

que l'appartement devrait être déclaré, enfin je ne sais plus trop ce qu'il me dit exactement à cet

entretien, mais ce que je sais c'est que j'en sorti avec un fort goût amer et la net impression de mettre

bien fait berné une fois de plus, ce qui mit par la suite un peu d'électricité dans ma relation future

avec ma patronne.

Dans les mois qui suivirent après avoir plus ou moins essayé de prendre sur

moi cette '' trahison '', je parti en vacance avec mes enfants chez ma mère dans les Vosges à

Neufchâteau, si au début tout se passa bien, tout se détériora en pouvant compter sur mon beau-

père, qui commença à chercher des histoires quotidiennes jusqu'au moment où ce jour là, plus

énervé qu'a l'habitude il prit un air très agressif pour s'en prendre à mon fils adoptif à qui il

s'apprêtait de donner des paires de gifles, enfin dans ces intentions c'étaient un début, alors là les

choses se précipitèrent, je me mit dans une colère incroyable face à lui, ce qui n'était jamais arrivé,

même moi je ne me reconnaissais pas, je le regarda bien droit dans les yeux avant de lui dire « ne

t'avises surtout pas à lever la main sur lui, car ce que je n'ai pas pus faire pour moi, je le ferai pour

lui ».

Je dus avoir un regard très persuasif, car il le laissa tout de suite en formulant

des mots pas très compréhensifs, mais ce que je sais c'est qu'il parti dans une colère monstre en

claquant très fort la porte, pour rejoindre comme toujours son petit village et sûrement se faire

consoler par sa famille chéri, qui allait encore lui donner des bonnes idées pour son retour

triomphant, ce que je présageais en moi le connaissant si bien, c'est alors que je décidai de dire à ma

mère de préparer ses affaires, car je l'a ramenais avec les enfants avec moi chez moi, les vacances

étaient de toutes façons finies, mais pas que pour cette raison, ce jour là et à cet instant par cet

événement je dessinai sans m'en rendre compte les premiers pas de ma séparation d'avec cet odieux

personnage qui était mon beau-père, je préparais ma liberté qui n'allait pas tarder à arriver plus

grande que j'aurai pensé à ce moment là et par un chemin que je n'avais pas imaginé ni vue venir.

L'altercation houleuse avec mon beau-père avait fait tant de bruit, que les

voisins virent soutenir ma mère, eux qui n'avaient jamais rien fait pour moi durant toutes ces années

de violences et maltraitances, puis lorsque toutes les affaires furent dans la voiture, nous partîmes

avec mes enfants et ma mère l'invité surprise, direction Meaux, même si ma mère avait un peu

hésité avant de me suivre, ce qui était déjà un signe de ce qu'elle allait faire plus tard, enfin ce jour

là au final elle accepta ; aujourd'hui je ne sais pas si elle avait été vraiment sincère à ce moment là,

ni pourquoi elle était vraiment venue, mais à cet instant j'étais presque fier d'avoir prit les choses en

main et d'avoir prit ma mère avec moi, finalement je faisais tout ce qu'elle aurait du faire depuis

longtemps déjà, mais là c'était moi qui le faisait et elle semblait en être heureuse, seulement en elle

ce n'était pas ce qu'elle voulait, mais comme d'habitude elle était à multiples facettes et ce jour là

elle était bousculée par les événements, alors elle a suivie celui qui prenait les choses en main, c'est

à dire moi.

Après avoir ramené mes enfants chez leur mère, qui fut étonnée de voir son

ex belle-mère, nous rejoignîmes mon appartement, où tout de suite je rangea mes affaires pour faire

de la place à celles de ma mère, puis nous avons commencé cette nouvelle vie ensemble, moi en

reprenant mon travail et elle en allant se balader à droite, à gauche, vivant sa vie comme elle le

pouvait et surtout voulait, en essayant de se faire à cette nouvelle situation.

Elle rencontra ma nouvelle patronne avec qui elle discuta assez souvent, je

sus par elle d'ailleurs que ma mère lui aurait dit « mon mari est un homme, un monsieur », elle

ajouta même que ma mère semblait avoir un grand respect pour lui, je me suis demandé en

entendant tout ça, si je ne rêvais pas, où si ma mère était bien réveillée, si elle se rendait vraiment

compte de ce qu'elle disait ?.

Décidément ma chère mère était vraiment une personne surprenante,

étonnante, mystérieuse, étrange, surtout contradictoire, bref, une femme à plusieurs facettes, qui

était très difficile à suivre, même pour moi son fils qui n'arrivais pas ou plus à cerner ce personnage

de plus en plus curieuse et les jours qui allaient suivre me le montrèrent au combien.

Un jour après avoir discuté avec ma patronne, ma mère revint en me disant

qu'elle voulait aller voir une tireuse de carte, car ma patronne lui avait parlée d'une très bonne

cartomancienne, qu'elle avait déjà essayée et dont elle avait été satisfaite, de ce fait ma mère voulait

elle aussi la consulter, selon elle pour l'aider à faire les bons choix dans les futures décisions qu'elle

devait prendre, elle était bien décidée à y aller avec où sans moi d'après ce que je comprenais, aussi

je décidais de l'y emmener moi même.

A vrai dire je connaissais déjà cette personne pour y avoir déjà emmener ma

patronne pour une séance et quand nous fûmes devant elle j'avoue que j'étais septique, mais ma

mère elle était très à l'écoute, c'est vrai qu'elle avait toujours été intrigué par ces choses ésotériques,

seulement quand la tireuse de carte lui dit qu'elle avait eu trois enfants, là elle se montra moins

joyeuse en lui rétorquant que ce n'était pas vrai, qu'elle n'avait eu que deux enfants, mais à cet

instant la diseuse de bonne aventure ne désarma pas et insista, jusqu'à ce que ma mère cède et

finisse par avouer et me dire ce que je savais déjà dans mon inconscient depuis longtemps ; elle

avait avortée en Suisse il y a des années, alors que j'étais encore un jeune garçon et ma sœur toute

petite, là tout me revint clairement d'un seul coup, je compris ce que je n'avais pas pu comprendre à

l'époque, car j'étais trop jeune et tout était si étrange à ce moment là, mais ce jour là, j'étais bien

conscient, et tout s'illuminait enfin, ma mère était comme une personne prise avec les doigts dans le

pot de confiture, mal à l'aise, elle qui avait voulu venir pour connaître son avenir, se trouvait avec

son passé dévoilé, qu'elle ironie...

Je ne me souviens plus de tout ce qu'elle nous dit pendant cette séance, mais

je sais ce que j'ai retenu, tout le reste était des mensonges, où mauvaise interprétation, au choix, car

rien ne c'est passé comme elle avait dit, mon beau-père était gravement malade et devait mourir, ma

sœur était une sorcière, enfin le reste j'ai oublié, mais rien ne c'est passé comme elle l'avait dit,

aujourd'hui c'est ma mère qui est décédée et son mari bien vivant, quand à ma sœur je ne l'ai pas

revu depuis des années, on viens seulement d'échangés des mots quand je l'ai appelé après avoir

appris la mort de ma mère 5 mois après, elle a eu sa part d'épreuves elle aussi, alors tout ce que cette

devineresse à pus dire, je m'en fous bien royalement aujourd'hui.

Une fois rentré chez moi, ma mère décida de faire les démarches pour

demander le divorce, elle me demanda de l'accompagner chez l'avocate qui c'était occupée de mon

divorce, ce que je fis, elle semblait enfin déterminé, bien décidée à aller jusqu'au bout, je crois qu'a

ce moment là j'aurai pus tout lui pardonner, reprendre ensemble notre relation, nous offrir un

meilleur avenir, être enfin heureux, mais avec ma mère il fallait être vigilant et pas prendre tout ce

qu'on entendait, voyait, pour argent comptant, à ce moment là j'avais aussi téléphoné à son frère

Marius à qui nous ne parlions plus depuis un certain temps, toujours la motivation principale de

cette famille je t'aime et je t'aime plus, je souhaitai que mon oncle aide ma mère sa sœur dans ces

démarches et surtout ses suivis médicaux, car ma mère était toujours malade et avait des soins à

faire, des rendez-vous à prendre et d'autres à honorer.

Les jours s’écoulèrent et un jour ma mère arriva vers moi en me racontant

qu'elle venait de visiter un temple protestant pas loin de chez moi et que pour elle ça avait l'air

sympathique et qu'elle avait envie de si rendre avec moi le dimanche suivant, vous avez bien

compris que c'était difficile de dire non quand ma mère avait envie ou tout du moins tant que j'étais

sous sa coupe, alors je l'ai accompagné au culte du dimanche suivant, sans savoir qu'une nouvelle

partie de ma vie allait s'écrire en franchissant l'entrée de ce temple, ce que je m’apprêtais à

découvrir quelques temps plus tard par ce chemin détourné qui vint de mes enfants.

Peu de temps après cette découverte, ma mère me montra qu'avec elle on

était pas au bout de ses surprises, car lorsque j’arrivai chez moi un après midi, je l'ai trouvé avec

mon beau-père, avec ce qui ressemblait à une parfaite harmonie, j'étais désabusé, mais j'aurais du

mis attendre connaissant les retournements si courant de ma chère mère, mais là pour moi c'était

surtout un coup de poignard dans le dos, un de plus, mais celui-là n'avait pas la même portée, elle

m’expliqua tout un tas de raison que je ne retint pas comme étant des bonnes raisons, puis elle

ramassa ses affaires et partie avec lui pour rentrer dans leur maison, c'était inouï pour moi, tellement

incompréhensible, seulement ce moment précis marqua je pense la plus grosse cassure entre elle et

moi, le temps qui arriva plutôt rapidement, ne tarda pas à faire une définitive cassure, c'était

simplement une chronique de résiliation annoncée entre un fils et sa mère.

J'avoue que je n'ai pas compris ce dernier acte qu'elle m'avait joué, comment

avait elle pus, je l'avais conduit aux portes de sa liberté, sa délivrance, elle n'était pas toute seule en

plus, mais ça ne lui avait pas suffit, enfin elle ne l'avait pas voulu, elle ne m'aimait sûrement pas

assez, d'ailleurs la question qui me vient aujourd'hui c'est : m'a t'elle vraiment aimée, seulement

désirée, après tout n'avait elle pas eu envie de me faire passer comme on dit quand elle était tombé

enceinte de moi, car toutes ces incompréhensions ne pouvaient que soulever en moi cette

incertitude, dont finalement aujourd'hui elle seule à la réponse.

Malgré ma grande blessure et sentiment de trahison, je dus continuer à vivre

ma vie, me battre pour suivre mon chemin et c'est comme ça qu'un dimanche où j'avais mes

enfants, j'ai décidé d'aller au culte de ce temple protestant que ma mère avait trouvée, j'ai laissé mes

enfants à l'école du dimanche où les enfants bénéficient de l'éducation biblique auprès de moniteurs,

pendant que leurs parents assistent au culte, et j'ai assisté au culte avant qu'a la fin mes enfants me

présentèrent à leur monitrice qu'ils semblaient avoir appréciés, elle avait elle aussi deux enfants qui

avaient sympathisé avec les miens, un garçon et une fille, nos échanges furent courtes mais

conviviales ce jour là, jusqu'au dimanche suivant où je revins pour le culte et aussi pour une réunion

pendant l'après midi, mais là nous eûmes un échange assez vif, car j'arrivais après leurs repas en

commun et elle était entrain de finir la vaisselle avec la femme du pasteur, qui me proposa un café

que je refusa poliment, avant qu'elle prenne la parole à la place de la femme du pasteur pour me dire

que de toute façon je n'avais qu'a venir plus tôt, car la vaisselle était faite et qu'il était hors de

question d'en refaire et de préparer à nouveau du café ; là je me dis que la femme que j'avais vu

avec mes enfants la semaine dernière avait bien du caractère et je ne pensa pas une seconde à la

possibilité de devenir les meilleurs amis du monde, au pire des amants.

On dit toujours que les contraires s'attirent, que lorsque l'on commence à

s'affronter, en général ça fini toujours par une histoire d'amour et bien là, je ne dérogerais pas à ce

dicton populaire, cet après midi là nous avons finalement commencé par discuter un peu, puis le

dimanche suivant, elle me confia qu'elle était seule, séparée du père de ses enfants depuis quelques

années déjà, elle n'avait jamais été mariée, je découvrais une femme de caractère fort, qui avait des

convictions, des rêves, mais aussi de grosses blessures à fleur de peau, sûrement une des raisons qui

nous poussa l'un contre l'autre sans se poser trop de question, en plus j'avais décidé de me faire

baptiser en tant que Chrétien protestant évangélique, on aurait dit que Dieu et notre Seigneur nous

poussaient à nous unir pour former une grande famille, mais n'avais-je pas déjà eu ce genre

d'intuition qui m'avait conduit à la catastrophe, à ce moment là je ni pensais même pas, c'était

comme ci ça n'avait jamais existé.

Dans cette période je commençais à suivre les préparations au baptême et à

un certain moment j'ai eu une conversation avec le pasteur, où je lui raconta mon parcours et bien sur

mon enfance et ce que j'avais subit, mais là alors que je venais de lui raconter l'inceste dont j'avais

été victime par mon beau-père, voilà qu'il me dit que je devais demander pardon à Dieu pour cela.

J'avoue que ça m'a profondément choqué, encore aujourd'hui quand j'y

pense, comment cet homme, un berger de Dieu à t-il put me demander cela, comment être aussi

froid sans compassion, compréhension, quand on est un élu de Dieu, mais la question que je me

pose c'est où en est on dans toutes ces églises par apport à cela, comment sont reçu toutes les

victimes qui viennent ouvrir leurs cœurs, leurs âmes, en espérant trouver une oreille, un cœur, un

esprit ouvert et compatissant et qui se retrouvent être encore plus seuls et blessés et une fois de plus

traités en coupable, j’espère sincèrement que cela à beaucoup évolué où est entrain de changer

sérieusement, mais permettez moi d'en douter quand je vois tout ce qui c'est passé et se passe dans

l'église catholique avec toutes ces pauvres victimes de prêtres pédophiles, il y à de quoi se poser de

vraies questions et être en colère, comme d'ailleurs l'éducation nationale et autres institutions de la

même acabit.

Pour faire un parallèle avec ma préparation au baptême, je débutais ma

relation avec celle qui deviendra ma seconde épouse, mais au début j'y allais plutôt avec beaucoup

de réserves, alors qu'elle était décidée, déterminée, si moi j'avais peur d'un remariage à juste titre,

d'avoir aussi d'autre enfant pour qu'il soit encore séparé de son père et connaisse le divorce de ses

parents, je n'étais vraiment pas d'accord, je ne voulais pas non plus me remarier pour revivre ce que

j'avais déjà vécu si douloureusement et d’une autre façon ce que j'ai connu avec le couple de ma

mère et mon beau-père, toute cette agressivité sans arrêt, cette violence, ce que j'avais aussi connu

dans mon premier mariage hélas avec ces scènes toutes les cinq minutes ; alors elle me dit que

c'était normal de se disputer dans un couple, que c'était sain, qu'il valait mieux ça que d'être

hypocrite et que si on avait un enfant, elle me promettait de jamais me l'enlever si on devait se

séparer, elle ne l'empêcherait jamais de me voir, au contraire elle me le laisserait car elle savait

combien c'était important pour moi, car comme à mon habitude de sincérité totale vis à vis de ceux

que j'aime, je lui avais tout dis de mon passé et ce que j'avais subit, ainsi comme on dit si souvent ''

les promesses n'engagent que ceux qui y croient '' , ce qui à force de persuasion elle réussit à me

faire accepter avec une demande en mariage, avec tout l'espoir que j'avais fini par y mettre à

l'intérieur de mon cœur, de mon âme, sûrement beaucoup trop, inconsciemment à ce moment là

j'avais senti que je n'étais pas bien et sûrement pas fait pour vivre à deux, en famille, qu'il me fallait

me reconstruire, mais à cet instant je ne comprenais pas, j'étais loin de toucher cette évidence,

malheureusement pour nous, pour moi.

Au fond de moi je sentais qu'une nouvelle possibilité de meilleure vie, d'un

bonheur possible, s'offrait à moi et j'avais bien l'intention de la saisir, sûrement naïvement mais

sincèrement, c'est à ce moment là que la patronne me licencia, ce que j'avais bien vu venir, car il

était évident que les comptes et les affaires ne faisaient pas bon ménage avec elle, elle n'était pas

faite pour ça, en tout cas pour être seule, elle avait besoin de quelqu'un qui l'a dirige, après son mari

elle était d'une certaine manière lâchée dans la nature, moi j'ai fait ce que j'ai pu, mais je n'étais pas

celui qui lui fallait, et j'en avait pas non plus les épaules, j'avais déjà beaucoup trop de chose à

porter, sinon il y aurait eu déjà longtemps que j'aurais été mon propre patron, en tout les cas il y

avait de moins en moins de client et d'argent, les étagères de tabac étaient vide à faire peur au peu

de client qu'il y avait encore, c'était très difficile à vivre, finalement il était plus qu'évident que je

n'aurais jamais du venir dans cette galère, mais c'était beaucoup trop tard pour se poser la question,

dans la même période ma future épouse fut elle même licenciée de son travail de comptable, pour

même raison financière, il faut avouer que c'était pas mal comme début de mariage, mais très vite

elle rebondit et retrouva un travail qu'elle débuta le lundi même de notre mariage, alors que moi je

restai à la maison avec les enfants.

Quand on annonça notre mariage, le pasteur et sa femme débarquèrent chez

ma future épouse en lui disant qu'ils étaient vraiment pas bien par apport à notre union, qu'ils en

avaient fait des cauchemars, que pour eux il semblait que Dieu les mettait en alerte, que ce n'était

peut-être pas une bonne chose ; tous ces propos nous mîmes en colère moi et ma future épouse,

c'était quand même gonflé et quelque peu malvenue, mais aujourd'hui avec beaucoup de recul je

pense qu'ils avaient sûrement eut de bonnes révélations, mais que malheureusement ils n'ont pas

bien su interpréter, toujours est-il que cela nous à fait mal, surtout qu'il y avait aussi quelques

personnes qui en pensaient tout autant.

Comme si tout n'était pas suffisant, je parti avec ma future femme, ses

enfants et les miens, en week-end chez ma mère, pour qu'elles se connaissent mieux en quelque

sorte, mais très vite ma future épouse s’arque-bouta sur ma fille, pour je ne sais plus qu'elle raison

et là ma mère qui aimait beaucoup sa petite fille ne l'apprécia pas du tout, ce qui m'interpella et nous

conduit à une première dispute qui m'amena à ralentir notre date de mariage une première fois, car

je sentais que quelque chose ne collait pas entre ma fille et ma future épouse, je ne sais vraiment

quoi à cet instant, mais je le compris plus tard dans notre mariage, elle était trop catégorique par

apport à ma fille, voulant lui imposer des choses qu'elle ne vivait et ne faisait pas chez elle, alors

quand elle venait chez nous juste pour un week-end sur deux voir plus souvent sur trois ou quatre et

quelques jours de vacances, à ce moment là je ne pouvais vraiment pas imposer tout un tas de

chose, ce qui entre elles installa une certaine tension au fils du temps.

Puis quand enfin je fixa la date de notre mariage, se fut ma mère qui me

signifia qu'elle ne pourrait pas venir à cette date, car son mari n'était pas là à cette date, il était en

Roumanie pour une certaine œuvre humanitaire, quand je pense à tout ce qu'elle m'avait déjà fait,

franchement il y avait de quoi lui dire ces quatre vérités, ensuite se fut ma sœur elle même qui

n'était pas d'accord, j'avoue que là je n'étais pas très content, ni heureux du chemin que prenait tout

ça, je pense qu'a ce moment là, j'aurais du tous les envoyer paître et faire sans eux, car ils n'étaient

pas l'élément pour mon bonheur, les mettre de côté à ce moment là aurait précipité les choses et

aurait sûrement fait plus de bien beaucoup plus tôt, mais malheureusement je n'étais pas encore prêt

à sauter ce pas, aussi on arrêta la date du week-end du 11 novembre, où enfin plus personne ne dit

rien.

De ma famille si je puis dire, il n'y eu que le frère de ma mère Marius et sa

femme Évelyne avec qui une fois n'ai pas coutume ma mère c'était rabiboché à la va vite pour les

avoir autour d'elle, je n'avais plus mon grand-père hélas, qui était décédé et ma grand-mère ne

pouvait pas venir étant malade enfin je ne sais plus très bien, en fin de compte il ni avait pas grand

monde, nos témoins, des amis de l'église, le pasteur et sa femme et c'était tout, mais c'était déjà bien

suffisant.

C'est vrai que les choses se sont assez vite bousculées pour moi, entre mon

baptême où je rendis mon témoignage sous le regard de ma mère, mon beau-père et toute

l'assemblée, puis mon mariage, mon déménagement pour l'appartement de mon épouse et sa ville de

Vaires-Sur-Marne, où je commençais une nouvelle vie avec ses enfants que je ne connaissais pas

beaucoup finalement, je savais seulement qu'ils étaient dans une situation délicate entre leur père

qui refusait de les prendre tout un week-end entier, il se contentait de les prendre tout un samedi

après-midi et pendant des vacances avec difficulté, en plus avec sa fille ça se passait plutôt bien alors

qu'avec le fils les choses n'étaient pas des plus heureuse, évidement ma mère qui était venue passer

quelques jours chez ma future épouse avant notre mariage, avait assistée à une scène entre ma

femme et son ex en plein parking et devant les enfants, ce qui avait choqué soit disant ma mère et

mise en colère, qui bien sur c'était précipité vers moi pour tout me raconter à sa manière, même si

elle n'était pas très loin de la vérité et de la réalité, ce que je fini par constater de moi même, leurs

relations entre ma femme et son ex étaient des plus tendues et prêtes à exploser, quand à ma mère

qui se disait choqué, elle en avait connu des pires elle même, alors franchement comme d'habitude

elle en faisait beaucoup trop.

J'avoue que les premiers jours de notre mariage furent très difficiles, ça

commença le lundi soir deux jours après notre mariage, quand ma femme rentra de son nouveau

travail, alors que moi j'étais resté avec ses deux enfants qui étaient en vacances, toute la journée

dans cet appartement qui était le sien avant que j'arrive, si la journée c'était bien passée avec ses

enfants, le soir quand elle rentra elle se mit en colère à peine avoir eu le temps de franchir la porte

d'entrée, sans même me dire bonsoir, car j'avais fait un peu de ménage pour me rendre utile,

seulement selon elle ça ne lui plaisait pas, je n'avais pas fait comme il le fallait, comme elle avait

l'habitude de le faire elle même.

Ces premiers heurts avec une certaine part d’agressivité de sa part, me

laissèrent un grand goût amère dans la bouche, comme dans mon cœur et je ressentais tout de suite

une certitude d'échec, de m'être vraiment trompé, d'avoir eut raison dans ce que je ressentais avant

mon mariage, en étant pas vraiment prêt et vouloir me réengager dans le mariage, une fois de plus je

ne m'étais pas écouté, enfin cette petite voix qui me disait de faire attention, seulement après la

tempête je décidai de me forcer à rester, pour essayer d'aider mon épouse à devenir plus calme, plus

aimante, être plus heureuse, à ce moment là je considérai que c'était mon sacerdoce, un devoir de

tout faire pour que cette famille s'en sorte, mais je sais que j'aurai déjà du ne pas aller jusqu'au

mariage car il y avait tous les signaux contre, les mises en garde et je n'aurai pas du insisté après

cette scène, mais je n'avais pas su, pu , réagir comme il fallait et décider de déjà bien m'occuper de

moi.

Au fur et à mesure que les jours passaient il y avait toujours quelque chose

qui n'allait pas, je ne savais pas faire avec les enfants et selon elle je me laissais trop faire,

manipuler, je ne savais pas faire ci et cela, enfin j'avais le sentiment que quoi que je fasse ça n'irait

jamais, franchement je le supportais de moins en moins, c'était de plus en plus dur, sans compter

que je restai à la maison enfin dans l'appartement avec l'extrême sensation que je n'étais pas chez

moi et ne le serais jamais, ce qui était devenu sur, c'était que j'avais certes des sentiments pour cette

femme, mais il ni avait pas ou plus cet amour du début, tout ce que je vivais m'en avait éloigné,

mais bien sur je m'accrochais malgré tout à ce devoir que je m'étais fixé, sans penser que je me

mentais ainsi qu'a elle, mais j'étais dans un monde que je m'étais crée, comme pour me protéger et

je ne voyais pas, ne comprenais pas, que tout cela était fragile et allait forcement exploser un jour

ou l'autre.

Pourtant bon grès malgré, j'essayais sincèrement de faire que tout se passe le

mieux possible, malgré les conflits qui partaient de partout, entre ses enfants et elle même, son ex et

elle, son nouveau travail qui était compliqué, mais qui lui plaisait quand même par ces côtes humain

et psychologique, car elle travaillait pour le grand professeur Tomatis, dans la comptabilité, certes,

mais elle était au première loge pour faire payer les clients ; ce qui était plutôt positif pourtant dans

notre relation, c'est qu'elle me parlait et ainsi moi je lui répondais, l'écoutais, ce qui réussissait à

maintenir une certaine cohésion entre nous et aidait à avancer au jour le jour en reculant les

échéances de rupture possible, voir irréversible.

J'avais toujours la foi en moi, ce qui m'aidais à tenir la tête hors de l'eau de

justesse, mais j'étais en errance, je vivais en étant présent mais tout ça était une impression, une

façade, à l'intérieur j'étais bien loin de là, ma vie était tellement une succussion d'échec, que mon

corps me pesait lourdement, en plus à ce moment là ma mère était à nouveau malade et nous avions

décidé d'aller la voir à l'hôpital de Neufchâteau, après que j'ai récupéré ma femme qui venait de

subir un curetage suite à une grossesse qui n'avait pas tenue à cause de la pilule de contraception

qu'elle prenait et qui finalement n'avait pas été suffisante, c'est pourquoi nous avons décidé de ne

plus la prendre et de laisser la vie décider, tout du moins pendant un moment, pour ne pas prendre le

risque de faire un enfant mal formé à cause de cette pilule.

Quand on fut arrivé à Neufchâteau on déposa nos affaires à la maison où

l’atmosphère avec mon beau-père était pesante, mais on était là pour très peu de temps, alors je me

dis que ça passerait vite et qu'il suffisait de faire le sourd et l'aveugle, aussi nous partîmes rejoindre

ma mère à l'hôpital, ce pourquoi nous étions venu, en la voyant sur son lit, je l'a trouvais bien

fatigué, mais c'était aussi l'image que j'avais eu si souvent d'elle, alors pour moi même si je savais

qu'elle était malade, son état physique me semblait presque normal.

Nous restions avec elle un bon moment où nous échangeâmes des banalités,

avant de regagner la maison où en plus de mon beau-père, il y avait ma sœur qui au premier abords,

n'avait pas l'air d'apprécier notre compagnie, ce qui se confirma le lendemain matin où elle explosa

son venin, après que j'eus répondu sèchement à son père qui m'avait fait encore des réflexions qui

ne m'avaient pas plus du tout, sur quoi elle répondit en me disant que je n'avais pas à venir, que je

n'avais pas compris qu'a chaque fois que je venais ça mettait de la mauvaise ambiance entre son

père et notre mère, que j'en était responsable et qu'il valait mieux de toutes les façons, que je ne

vienne plus, car à chaque fois c’était elle qui devait ramasser les morceaux ; l'a j’avoue qu'a ce

moment là les bras m'en tombèrent, je ne m'attendais pas à ça, ce qui me fit plus mal bien sur, mais

au-delà de tout ça, c'était les questions qui me venaient à l'esprit, savait-elle au moins tout ce que

j'avais subit par son cher père, ce que notre mère qui était d'abord la mienne, avait laissé faire et

n'avait pas fait pour me protéger en me sauvant de l'enfer qu'ils m'avaient fait vivre et toute les fois

où moi son frère je l'avais protéger de toute cette violence et de ce qu'elle aurait pus subir, non tout

cela elle semblait ne rien savoir et même ne plus s'en souvenir, cela me fit très mal.


Retranscrit du manuscrit d'Hugo Gall Mère et fils: inceste mode d'emploi, ou beaux doigts le petit 

rouquin. Samedi 24 mars 2018 à Lagny-Sur-Marne.

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