mercredi 25 avril 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 6 )

Lagny sur Marne mercredi 25 avril 2018. ( Suite 6 )

* Je devrai appelé ces passages, le pardon devenu impossible....


 Dans la première année dans mon nouvel appartement, j'ai fait une rencontre qui a été très

importante pour moi, elle venait peut-être d'un site de rencontre, mais ça a été une rencontre très

forte, une relation avec des hauts et des bas, du fort et faible et des moments d’arrêt puis de reprise,

mais celui que je nommerais LUBY, m'a beaucoup apporté et je l'ai aimé du plus profond de mon

cœur et âme, sûrement comme jamais j'avais aimé, mais il y avait tant de raison à cela. Il était tout ce

que je n'étais pas, il avait lui aussi vécu des choses dans son enfance, des choses qui l'avait révolté,

c'était pas aussi dur que moi selon ce qu'il m'a dit, mais lui cela l'avait rendu très fort, déterminé, il

avait décidé à un moment que personne ne lui ferait plus de mal et que se serait toujours lui qui

mènerait la danse ; il était vraiment fort, plein de charme viril, le plus beau pour moi, j'admirai ce

qu'il était, il était intelligent, savait où il allait, ce qu'il fallait faire, avec lui je me sentais en sécurité,

protégé, j'aurais voulu vivre avec lui chaque jour, l'aimer, m'occuper de lui, lui faire du bien, je lui

pardonnais tout, lui aurait pardonné tout, malheureusement rien était comme je le souhaitais, on se

voyait quand il était disponible, il ne voulait pas vivre avec moi et mon beau légionnaire était très

voir trop indépendant, décideur, solitaire, alors je restais bien trop souvent et longtemps sans le voir à

mon goût et ça me faisait mal, il me manquait toujours trop. Dans ce qui correspondait bien au

personnage, il était entrain de se mettre à son compte en auto-entrepreneur et comme à son habitude,

il allait jusqu'au bout de son projet, mettait tout ce qu'il fallait pour le réussir et aujourd'hui il y a

réussit, ce qui me rend fier de lui, même si à ce jour nous nous voyons toujours en pointillé, à mon

grand regret avec souffrance, mais je l'ai aimé et l'aimerais toujours et je serais toujours là pour lui

dés qu'il en aurait envie, besoin, aussi étrange que cela puisse paraître, car il est plus jeune que moi,

il a été et restera un frère, un ami, un amant, un compagnon et je lui redit ici comme dirait Francis

Cabrel, je t'aime, je t'aimais et je t'aimerais, jamais je ne t'oublierais, car avec la foi que j'ai en moi, il

m'a aussi donné plus de force, d'envie de me battre, la vie me l'a apporté, la vie est ainsi, merci

LUBY, je t'aime... Il est vrai cependant que mon cher LUBY était aussi des deux côtés, aimant autant

les femmes, ce qui n'était pas facile ni pour moi, ni sûrement pour lui, mais ce qui faisait qu'il n'était

pas très démonstratif et dehors il ne montrait rien, ne voulait que rien ne se voit sur ce qu'il était en

dehors de son travail et de sa vie public, tout cela si je pouvais le comprendre, me rendais aussi fou

par moment, ce qui faisait que nous nous engueulions souvent la dessus, ce qui ne m'empêchais pas

de lui pardonner toujours et de l'aimer toujours autant et pour moi je n'avais pas à avoir honte de cet

amour, j'en avais assez bavé comme ça et on m'avait assez détruit, désorienté, je n'avais de compte à

rendre à personne et personne n'avait à me juger, ni à me dire quoique se soit, c'était ma vie, le peux

que je pouvais encore diriger, décider. Le temps passait et malheureusement ne nous revenait pas,

j'avais beau chercher du travail qui serait fait pour moi suivant ma situation physique et selon mes

projets, mais rien ne se passait, je n'arrivais à rien, cela me désolais vraiment, me décevais, mais que

pouvais je y faire, à part avoir appris que les politiques étaient loin de la vérité, d'appliquer les bonnes

méthodes et de dire les bonnes choses, faire aussi du cas par cas pour les gens comme moi, avec leurs

durs parcours, souffrances, blessures, problèmes de santé, physique, ce qui permettrait à ceux qui

peuvent se débrouiller seuls, de le faire sans problème et que de l'autre côté on s'occupe beaucoup

mieux et plus des personnes comme moi et pire, ainsi nous aurions sûrement beaucoup plus de

chance de trouver un réel travail, une vraie situation professionnelle, avec enfin un nouvelle situation

sociale bien meilleure. Comme je l'ai déjà dit, la relation avec ma mère se bornait depuis quelques

années, à des conversations rares au téléphone ou par mail, avec des périodes de coupure où ma mère

était fâchée pour un détail, un oui ou un non, mais j'avais toujours à cœur qu'un jour on puisse enfin

se revoir en tête à tête, qu'on puisse se parler sincèrement, que je lui dise tout se que j'ai à lui dire,

qu'elle comprenne et qu'elle puisse me demander enfin pardon, que l'on se rapproche pendant ses

dernières années de vie, mais pour cela j'envisageais la situation où mon beau-père ne serait plus là,

qu'il serait parti le premier, ce qui pour moi dans mon âme et cœur d'enfant, était plus que normal et

logique, mais ces choses là la vie s'en foutait royalement et la justice humaine n'était pas de ce

monde, pourtant j'aurais du le savoir plus que n'importe qui. En ce se samedi 14 mars 2015, je venais

de finir mon ménage comme à mon habitude, puis je décidais après m'être préparé à manger, que je

laissais sur la table, d'aller chercher mon courrier le temps que mon repas refroidisse un peu, mais au

pied de l'escalier, alors que j'habite au rez-de-chaussée et qu'il ni a que 7 marches pour atteindre

l'entrée et les boites aux lettres et la sortie, j'ai eu une absence, un moment de blanc si je peux dire et

là j'ai glissé dans les escaliers, où je me suis cassé le poignet gauche, à la vue de mon membre tout

tordu et déboîté, je ressenti une grande angoisse, un grand vide, mais je n'arrivais pas à définir d’où

cela venait vraiment, c'est vrai que la vue de mon poignet en plus le gauche, m’effrayais beaucoup,

beaucoup plus qu'il ne me faisait mal à ce moment là, mais maintenant il y avait mes voisins proches

qui étaient enfin venus après avoir entendus mes cris pendant un moment, je n'avais pas vraiment

mal  à ce moment là, mais j'étais comme anéantit, comme perdu, comme si quelque chose c'était

cassé en moi, oui bien sur mon poignet gauche était démit, mais c'était au delà de ça et j'ai eu cette

réponse de façon très brutal, cinq mois plus tard, le 4 août 2015. Ce jour là je rentrai de chez mon

cardiologue, pour la visite de surveillance de mon cœur, qui était deux fois par an, à peine rentré mon

portable sonna, c'était un numéro que je ne connaissais pas, mais je décrochais quand même et là je

reçu un choc en pleine face, en plein cœur, mon interlocuteur commença par me dire « bonjour, je

suis Maître X de l'étude notariale de...., vous êtes bien monsieur Thierry G...? » à ma confirmation il

continua « voilà je viens pour régler la situation de votre mère, madame Rita M... », à ces mots je me

suis tout de suite assis et lui ai aussitôt dit que s'il venait vers moi pour régler la situation de ma

mère,  cela voulait forcement dire qu'elle était décédée, ce qu'il me confirma avec regret et une

certaine grande gêne en ne comprenant pas qu'on ne me l'avait pas dit, que personne ne m'avait

prévenu. Au final ma mère était décédée le 20 mars jour du printemps à l'hôpital de Nogaro dans le

Gers, mais elle y était rentrée inconsciente trois jours avant que je ne tombe dans mes escaliers, elle

était en fin de vie des suites à une grave maladie, dont elle ne m'avait jamais parlé, à ce moment là à

ce coup de fil, j'avais ma réponse à la question que je me posais cinq mois plus tôt oui quelque chose

c'était cassé, ce fil qui reliait un fils à sa mère, quelque fut cette relation et mon cœur, cela me fit très

mal, car la vie avait encore décidée d'en faire qu'a sa tête et ne m'avais pas permis de faire la paix

avec ma mère, mais en plus elle a laissée mon beau-père lui survivre, celui qui nous avait tant fait de

mal et surtout m'avait détruit. Je n'avais plus eu de nouvelle de ma mère depuis fin juin 2014, à peu

près neuf mois avant sa mort et bien sur à ce moment là elle c'était encore vexée pour un rien et

faisait la tête, je lui avais simplement raconté le calvaire d'enfants que leur père avaient violés et que

leur copain qui était venu chez eux pour les voir, avait lui aussi faillit l'être, mais en rentrant chez lui

il a tout raconté à sa mère, grâce à ce petit bonhomme ces enfants avaient pus être sauvés de leurs

calvaires, car sa mère l'avait écouté et surtout cru en son récit, elle avait fait tout ce qu'il fallait pour

son fils et ces deux enfants là. Même si je n'avais pas l'intention de blesser ma mère avec cette

histoire, elle faisait quand même partie de mon combat, aujourd'hui encore et il fallait que j'en parle

pour en témoigner aussi et je ne pouvais pas en parler à ma propre mère qui elle aussi était concernée,

mais là était toute l'histoire, elle dû le prendre très mal et se referma comme une huître, mais cette

fois se fut la dernière et pour toujours, car elle ne me contacta plus, plus de mail, ni de coup de fil,

moi je lui envoyais quand même des mails plus tard pour savoir comment elle allait, puis pour lui

souhaiter de bonnes fêtes de Noël ainsi que de bonne année 2015, sans savoir la vérité, j'ai même été

jusqu'à lui souhaiter une bonne fête des mères et quelques jours plus tard un bon anniversaire le 27

mai 2015, mais je n'ai jamais rien reçu en retour évidement, le pire c'est que personne ne m'a prévenu

et ce jour là, ce 4 août 2016 avec ce coup de fil, tout m'éclaboussa à la figure, je compris enfin. 

D'après les quelques renseignements que m'avais donné le notaire, j'ai pus appelé le service palliatif

de l'hôpital où ma mère avait passé ses derniers instants avant de s'éteindre, je voulais savoir ce qui

c'était passé, ce qu'elle avait eu, mais quand j’eus enfin une personne du service qui avait connu ma

mère, enfin qui s'en était occupé quand elle était arrivée dans ce service, cette personne me dit

comment je pouvais venir maintenant et demander des explications, alors que je n'avais pas été là

avant et pendant son hospitalisation ; alors là je fus très en colère, comment se permettait-elle de me

juger ainsi, sans même savoir ni connaître ma véritable histoire, certes elle avait vu mon beau-père

qui finalement était resté auprès d'elle jusqu'au bout, ce qui était plus que normal, pour une fois il

avait fait ce qu'il fallait, ma sœur était elle aussi venue assez souvent, mais pas une seconde on lui

avait parlé à cette femme du fils de cette patiente, ma mère, ça me faisait terriblement mal. J'ai

répondu à cette responsable de service infirmière ou je ne sais quoi, qu'elle n'avait pas le droit de me

juger et lui expliquait que ce que le mari de ma mère qu'elle trouvait si dévoué, qui avait l'air si

vertueux, m'avait fait et pourquoi ma mère et moi ne nous parlions plus, je pense qu'elle compris le

message et son erreur, mais elle m'avait déjà fait mal en plus à part me dire que ma mère était arrivée

dans le service déjà inconsciente, voir un certain coma et qu'a son grand étonnement, ma mère était

partir très vite, elle ne m'apprit rien d'autre et d'important, selon elle, elle n'avait pas le droit. Après

cet échange très perturbant, je décidai de téléphoner à la mairie de la ville où avait résidé ma mère,

pour savoir ce qu'on avait décidé pour son enterrement et où elle était, mais là aussi je reçu au début

un coup au cœur, quand le conseiller municipal me dit d'un air étonné, qu'il ne savait pas que ma

mère avait un fils, c'était terrible pour moi cette non reconnaissance, mais ce n'était pas là tout le

problème de ma vie, en tout les cas la personne après ces premiers échanges, fut très sympathique et

m'invita même à venir dans sa commune, puis il me dit que ma mère avait été incinérée et qu'il avait

assisté à la cérémonie, qu'il ne savait pas où avait été placé ces cendres, sur quoi je le remercia

sincèrement et raccrocha, avec un gros sentiment de gâchis, de manque de renseignement principal

pour moi, il fallait que je sache tout ce qui était arrivé, c'était comme vital pour moi, ça me bouffait

de l'intérieur mais la seule personne qui pouvait me renseigner c'était ma sœur, seulement elle ne

m'avait pas prévenue, m'avait sciemment ignorée au moment le plus important, puis elle restait avec

son père, ce qu'elle avait toujours désiré d'après mes souvenirs, moi il ne me restait rien, j'étais

vraiment seul cette fois avec ma souffrance, tant de questions dont certaines qui restaient sans

réponses et certaines le resteraient. Seulement au fur et à mesure des jours qui passaient, depuis que

j'avais appris le décès de ma mère, je ne faisais que penser à ce qui lui était arrivé, de quoi était elle

réellement décédée, bien que j'avais une idée par apport à tout ce qu'elle avait déjà eut comme ennuis

de santé, un cancer était le plus vraisemblable, pourtant elle avait surmonté tout ce qu'elle avait eu,

malheureusement celui-ci avait été son dernier combat, ce que je ne pouvais me résoudre à laisser

tomber, sans savoir toute la vérité, ce qui me conduit à prendre sur moi et chercher les coordonnées

de ma sœur, pour l'appeler et lui demander des explications sur ce qui c'était passé et pourquoi je

n'avais pas été prévenu, il le fallait pour que mon esprit soit apaisé et que je puisse faire mieux mon

deuil, je n'avais plus le choix. J'ai cherché le nom de famille de ma sœur, car je ne l'avais pas ni son

numéro de téléphone et son adresse, une fois que j'ai eu le nom j'ai pu chercher et avoir son numéro

de téléphone, il ne me restait plus qu'a appeler ma sœur, mais là il me fallait prendre une grande

inspiration, me rendre le plus calme possible, car je n'allais pas vers elle pour régler des comptes et

me bagarrer, mais pour être rassurer si je peux dire, savoir enfin toute la vérité, cette vérité qui me

rongeait depuis ce 4 août, c'était aussi d'une certaine manière faire un deuil commun entre deux

enfants d'une même mère, deux enfants qui n'avaient pas été traités, élevés, aimé, soutenu, de la

même manière. Je n’eus pas ma sœur au téléphone à mon premier appel, mais j'ai eu ma nièce, que je

ne connaissais pas, mais avec qui je pus avoir un très bon contact, avec douceur, une grande

gentillesse et envie apparente de parler, j'ai aussi senti une profonde peine de la perte de sa grand-

mère, à la fin de la conversation je raccrochai le cœur plus léger en ayant dit à ma nièce que je

rappellerais puisque ma sœur n'était pas là, cependant cela m'avait déjà fait du bien et préparé au

prochain tête à tête téléphonique avec ma sœur. J'attendis quelques jours avant d'appeler à nouveau,

pensant que ma sœur me rappellerait elle même, comme je l'avais demandé à ma nièce, mais rien ne

se passa, elle ne fit pas ce pas là, aussi je décida de la rappeler et cette fois ci je tombai directement

sur elle, ce qui me raidit un peu, puis les mots vinrent naturellement, sans agression et si elle était sur

ces gardes au début, elle se détendit assez vite elle aussi, après m'avoir demandé ce que je voulais

exactement savoir, je lui demandais de me dire ce qui était arrivé à notre mère, comment ça c'était

passé et pourquoi je n'avais pas été prévenu ni de sa maladie, ni de son décès. Enfin à mon grand

soulagement, elle me raconta tout, sans apparemment oublier quelque chose, mais en entendant

certaine chose, je sentais mon cœur saigner, l'attitude de ma mère envers moi son fils était des plus

désobligeante et méchante, jusqu'à dire à ma sœur qui lui demandait de me prévenir, quand elle su

qu'elle était condamnée et qu'elle lui répondit à plusieurs reprises, non, car selon elle j'étais heureux

comme j'étais et qu'il ne fallait pas me prévenir. Seulement dans tout cela, il y avait pas mal de blanc,

de chose non dite, pas approfondie, car avant d'appelé j'avais reçu un courrier du notaire qui m'avait

totalement abattu, troublé, mis en colère, si je n'attendais rien financièrement, je fus cependant

choqué de ce qui était écrit noir sur blanc dans le testament de ma mère, enfin la seule partie dont je

devais prendre acte qui disais en clair, que ma mère léguait tout ses biens à sa fille et la partie de ce

que la loi obligeait à moi son fils, c'est à dire la part restante que la loi exigeait, en langage clair ma

mère me déshéritait, c'était un vrai choc, car moi je lisais dans tout cela, je te renie... Je pense qu'a ce

moment là, c'est ce qui a été le pire pour moi et en regardant cela de plus près, je me rendis compte

que sa démarche pour me déshériter en faveur de ma sœur, ne datait pas de peu de temps avant qu'elle

sache sa maladie, non cela remontait de mars 2006, ce qui me faisait encore plus mal, car je ne voyais

pas pourquoi elle avait fait cela à cette date, car à ce moment là, j'étais entrain de vivre mes derniers

moments de mariage et j'étais en plein divorce, même ce qui était invraisemblable pour moi, c'est

qu'elle aurait pus changer ces dispositions après, même m'en parler pour me dire pourquoi elle avait

fait cela, mais rien, elle n'a rien changée, ni fait quoique se soit pour m'expliquer, elle a laissée cette

marque au fer rouge sur moi, jusqu'au bout elle à tenu jusqu'à la fin dans sa décision à me renier par

cet acte, sans en mesurer les moindres conséquences pour moi, ma souffrance, mon incompréhension,

mais la connaissant mieux maintenant je peux aussi penser qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait et

les conséquences sur moi. Je ne sais pas et ne comprendrais jamais pourquoi elle m'a fait ce clin d’œil

ignoble au delà de la mort, sans même me laisser un mot, une lettre d'explication, sans avoir le

moindre respect, considération, pour tout ce que j'avais subit par son entêtement à vouloir quitter ma

famille, pour épouser cet homme qui avait détruit ma vie et avec lequel elle était finalement restée

jusqu'à son dernier moment de vie, avec qui elle avait décidée de rester et de ne rien faire pour me

protéger de lui quand j'étais un enfant, un adolescent, qui subissait toutes ces foudres et maltraitances

puis inceste, non elle n'a jamais rien fait et là au moment ultime où elle aurait pus me demander

pardon, me dire toute sa tristesse, sa souffrance, ses regrets à ne pas avoir su me protéger, sauver et

bien là à ce moment elle ne fit rien, mais choisit d'en rajouter. Non j'étais là et je suis là, blessé, triste

à ne pas comprendre, accepter ce dernier geste inadmissible, maltraitant contre moi, comment avait

elle pu me faire ça, me faire souffrir autant, non seulement je perdais ma mère, n'avais pas été

prévenu, en plus elle me déshéritait, un geste vraiment conscient qui parlait de lui même, tout cela

faisait beaucoup pour moi, beaucoup trop et aujourd'hui encore je ne m'en remet toujours pas, nous

étions le 3 octobre 2016, plus d'un an après. Quand je réfléchissais à nos derniers contacts, que se soit

par mail où plus rarement par portable, cela remontait au mois de juin 2015 et après plus rien, d'un

seul coup elle avait tout coupé, pourtant ma sœur m'avait dit qu'elle avait été au courant de sa maladie

en octobre 2015, en rentrant de vacances où elle ne c'était pas sentie bien à la fin de son séjour, mais

au début elle avait été opérée et semblait aller mieux, avant qu'en décembre une récidive plus grave

lui annonce qu'elle était incurable ; alors pourquoi durant tout ce temps qui lui restait ne m'avait elle

pas répondu à tous mes mails, de souhaits de joyeux Noël, bonnes fêtes, etc, rien pas un mot, elle me

laissait dans la plus grande incertitude, mais cela avait toujours été comme ça entre nous, surtout ces

dernières années, en pointillés et à ce moment là ça l'était plus que jamais, ce qui à eu le tort de ne pas

trop m’inquiéter, jusqu'à ce que je reçoive ce dur coup de téléphone de ce notaire ce 4 août 2015, qui

restera gravé dans mon esprit. Tout était incompréhensible pour moi, voir insupportable, mais je

n'avais pas le choix de continuer à avancer, vivre, survivre, comme je le faisais déjà depuis des

années, seulement avec une certitude cette fois, il ni aurait pas de nouvelle chance de nous revoir ma

mère et moi pour s'expliquer, se parler, se comprendre, se pardonner et vivre les derniers moments

ensemble, non je n'ai pas eu cette chance et ne l'aurais jamais, en tout cas sur cette terre, mais

certainement là-haut auprès du seigneur, pour l'instant cela m'était refusé et celui qui m'avait fais le

plus de mal était celui qui restait, cela aussi était le plus dur à comprendre et accepter pour moi, je ne

comprenais décidément pas cette vie, si injuste, si cruelle, dure, mais comme je le savais déjà trop

bien, il ne fallait pas garder de la haine en soi, l'envie de vengeance, il fallait s'en libérer, elle ne

servait qu'a détruire d'avantage les victimes, ceux qui souffraient vraiment, non je n'avais plus de

haine, d'envie de me venger, le Christ m'en avait libéré et racheté, j'étais tout simplement un enfant

face à toutes les incompréhensions de cette vie, sa vie, la vie, la mort, etc, comme le chante si bien

Michel Sardou... J'ai vécu ma vie jusqu'à maintenant en restant un enfant qui subissait tout, se prenait

toutes les épreuves les unes après les autres, de plein fouet, comme un choc nouveau à chaque fois,

évidement cet enfant à grandit au fur et à mesure des épreuves et du temps, mais pas à la vitesse

normale de la vie réelle ; aujourd'hui cet enfant et devenu un jeune adolescent de 13/15 ans encore

loin d'être un adulte et de l'autre côté du miroir il y a cet adulte de 53 ans, qui a grandit contraint et

forcé en prenant tous les coups de la vie, sans vraiment comprendre, prendre conscience, mais en se

battant pour survivre jour après jour à toutes épreuves, survivre à l'impossible, être vivant malgré tout

aujourd'hui avec la vie que j'ai qui n'est pas certes magnifique, mais là avec mes combats et l'âge que

j'ai, il ne correspond pas à ce que je suis réellement, j'ai plutôt un âge entre l'ado de 13 ans et l'adulte

de 53 ans, ce qui fait que je ne fais pas cet âge et qu'en moi je ne ressens pas du tout l'âge réel, j'ai

traversé les années en faisant que mon inconscient à retenu ces années, en les faisant défiler d'une

manière étirée, différente, ne voyant pas ainsi passer les années comme tout le monde, comme ci mon

corps avait empêché le déroulement normal du temps et des événements et la métamorphose humaine

et scientifique normale de se développer comme tout à chacun. Aujourd'hui je suis ce que je suis et

rien ne changeras plus, je ne pourrai plus revenir en arrière, retourner dans le ventre de ma mère et

renaître pour vivre une vie meilleure, d'ailleurs je ne voudrai pas retourner dans ce ventre, car il

faudrait déjà que cette mère soit différente, pour qu'elle puisse et veuille me donner une vie meilleure

et se battre pour moi, tout ce qu'elle n'a pas fait dans cette vie, mais je vais continuer à me battre pour

survivre le plus longtemps possible, essayer d'être le plus heureux que je puisse l'être, continuer le

combat de ma vie sur l'inceste et la maltraitance, pour faire changer les choses, les lois et les

mentalités, espérant ainsi que cette lutte ne restera pas stérile. Pour finir tout le récit de ma vie, je vais

essayer de vous donnez mes conclusions, mes conseils pour faire que cela ne se reproduise plus où le

moins possible, comment écouter, venir en aide aux victimes qui viennent se confier à vous, les

choses à mettre en œuvre pour mieux accueillir et soigner, guérir les victimes d'inceste, j’essaierais

d'être le plus simples et précis possible pour être le mieux compris, je vous remercie par avance de

votre attention, compréhension et lecture de mon histoire.


* Il ni a que quelques années après cet à dire cette année, que j'ai pu écrire un texte à ma mère, celle que je comprenais vraiment désormais, sans fard et avec réalité, ce qui faisait vraiment mal et dont l'épine de plus dans mon cœur, allais me faire des souffrances en plus....



MAMAN, AMOUR AMER, COLÈRE AMOUR



J'ai mit du temps à écrire pour toi
Le temps qu'il m'a fallut pour comprendre
Pourquoi tu n'as pas fait cas de moi
Quand tu a passé tes derniers jours à attendre

J'ai tant cherché les raisons à tant de questions
Dont celle là:pourquoi ne m'a tu pas appelé ?
Pour pouvoir se parler, dire aurevoir dans l'affection
Que l'on puisse sortir du silence de toutes ces années ?

J'ai du mal avec ce notaire qui m'informe
Alors que cela faisait déjà six mois que tu n'étais plus
Comment as-tu laissé, même avec les formes
Un étranger m'annoncer que je t'avais perdu ?

J'ai biensur revu toutes ces années sans se voir
Juste en échangeant des sms, mail, téléphone si rare
Ou toi comme moi n'avons pu changer tout ce noir
Celui de notre histoire, qui a détruit ma vie sans égard

J'ai pleuré sur ton départ, j'ai hurlé de douleur
Essayant de revoir les meilleurs choses de toi pour moi
Mais j'ai vite compris qu'il ni avait que malheur
Que tu m'avais entraîné si petit, dans ton avenir à toi

J'ai vu défiler devant mes yeux tout tes manquements
Tes laissés faire sur moi par ton nouveau mari
Qui jour après jour à détruit ma vie et son développement
Même avec des circonstances atténuantes, tu as été avec lui

J'ai pensé longtemps que tu resterais après cet homme
Que l'on pourrait s'expliquer et que j’entendrai ton pardon
Mais le ciel ne m'a pas permis cela et a refermé ce tome
Et je reste seul avec mes souffrances, blessures, à perdre la raison


J'ai compris qu'a force de toujours vouloir te protéger
Ne pas voir que j'étais manipulé, je n'ai jamais rien construit
Comme un vampire tu m'as aspiré le sang pour l'avaler
Mais moi j'étais toujours l'enfant, l'adolescent meurtrit

J'ai du connaître et subir le pire par tes décisions
toutes tes absences et abandon, de la part de ton mari bourreau
J'ai grandi seul entouré de gens invisibles, sans affection
Qui n'ont jamais reconnu, cru, vu, la vérité et mes fardeaux

J'ai pourtant le souvenir dans ma peau et âme
Que j'ai aimé une maman de tout mon cœur
Mon amour a été fort, intarissable, même en subissant l'infâme
Seulement le tien ne m'est jamais venu pour mon malheur

J'ai perdu avec toi celui qui était notre étoile
C'était la veille de mes deux ans, tu avais vingt sept ans
Dés cet instant comme une araignée qui tisse sa toile
Sans mon père, je suis devenu un esprit anéanti et errant

J'ai traversé tant d'années sans les voir, les vivre
En moi l'enfant a subit et regardé cet adulte devenu
Et il y a toujours un cœur pour une maman et survivre
Pour toi c'est maman amour amer, colère amour, absolu.

A toi Maman.

Écrit le mardi 10 avril 2018 à Lagny-sur-Marne, bibliothèque 

Par Hugo Gall pseudo de T. G

Pour encore mieux me comprendre, un petit rappel:

Il m'a fallut, vivre, survivre plutôt, grandir, me faire une personnalité, avec trois familles 

totalement différentes et d'une certaine manière destructrices pour moi, ma vie, alors que 

je n'étais qu'un enfant, un jeune adolescent, un jeune adulte à peine éclot.

Tout d'abord ma famille maternelle, celle de ma mère, avec ma grand-mère Marie qui 

tenait sa famille d'une main de ferme avec bien sur de l'amour, et je dirais beaucoup de 

diplomatie suivant les personnes, elle avait la générosité, avec un caractère bien trempé, 

surement du à sa dure vie, ce qui faisait que mes oncles de ce côté avaient le même 

caractère et tempérament, où chacun voulaient avoir raison, faisait preuve parfois de 

mauvaise fois pour avoir le dernier mot et mon grand oncle Louis qui était comme sa 

sœur ma grand-mère, qui ce l'a jouait à celui qui aurait le dernier mot.

Dans un sens c'était des Italiens, au sang chaud, mais bien plus, c'était le Vésuve et 

Pompéi, enfin dans tout cela ma mère était pratiquement inexistante, elle n'avait pas cette 

partie irrationnelle de combat, tempérament et moi tout petit, j'avoue qu'a certain

moment, je me serais bien caché sous la table, voir ailleurs, quand ils étaient tous 

ensemble à discuter, disputer, en attendant que celui qui était le plus fort en gueule ait le 

dernier mot.

Malgré cela j'étais attaché à ma grand-mère et je ne saurais dire tout les pourquoi, ce que 

je suis c'est que tout se passe autour d'elle, avec elle, etc..., elle était le pilier, le centre de 

notre vie, ma vie, pendant tout le temps que je l'ai connu de ma naissance à sa disparition 

et se fut, c'est encore un grand vide, manque.

D'un autre côté il y avait ma famille paternel, là c'était autre chose, une famille Française 

par mon grand-père Lucien, un homme bon, qui malheureusement n'a pas eut la vie qu'il 

méritait et peut-être pas la femme qu'il aurait du avoir, car ma grand-mère Madeleine 

d'origine Italienne par son père, n'était pas des plus équilibré hélas, ma grand-mère avait 

eu une vie très dure, difficile, elle avait perdues des enfants en bas âges, avant de perdre 

mon père qui avait 27 ans, d'une manière si tragique, que les relations déjà difficiles avec 

ma mère, s’empirèrent pendant des années, je ne suis pas sur qu'elles se soient 

pardonnées, malheureusement....

Pour ma grand-mère tout ce qu'elle avait vécus l'avait rendu différentes, triste, 

malheureuse, envieuse, médisante, parfois méchante, incomprise; j'avoue que pour 

beaucoup c'était très difficile de la supporter, il ni avait que mon grand-père, son Lulu, 

dont je n'ai jamais su si c'était un mariage arrangé vis à vis de la grossesse de ma grand-

mère, où s'ils s'aimaient vraiment, quand ils se sont mariés ma grand-mère selon 

l’expression, enceinte jusqu'au dents, tout cela reste une question, voir un secret, mais 

aujourd'hui, maintenant qu'ils sont tous partis, cela leur appartient...

* pour mon grand-père.


 " LE REGARD DE MON GRAND-PERE " 


Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait tout un beau ciel bleu 
Des instants de doute et qui espère 
Moments fragiles, douloureux et heureux 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la flamme de l'amour et la vie 
Les années difficiles de toutes ses guerres 
La tristesse de n'avoir pas pu vivre ses envies 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la chaleur et l'humanité 
Les douleurs de la perte d'enfant dont mon père 
Les sourires profonds et l'affection sincère donnée 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait l'amour vrai qu'il me portait 
Les injustices qui le mettait en colère 
La richesse de son âme et son cœur qu'il gardait 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la tendresse d'un petit garçon 
Les mots qu'on a pas su se dire et tout les vers 
Les souvenirs qui restent en nous comme une chanson 

Dans le regard de mon grand-père 
Il y avait la certitude que la bonté n'ai pas un rêve 
Et il me reste ses leçons dont je me sert 
Son image intact que je reverrai sans trêve 


Écrit le mercredi 24 novembre 2010 à Lagny-sur-Marne, par Hugo Gall pseudo de T. G



Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.


Lagny-Sur-Marne mercredi 25 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 7)

( Merci à vous tous qui lisez et suivez mon histoire, de tout mon cœur, Hugo Gall )


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