lundi 2 avril 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 4)

Lundi de Pâques 02 avril 2018, Lagny-Sur-Marne


* Ce nouveau chapitre se nomme " l'aube du déclin '', oui c'est effectivement le début de la fin de mon couple, pour différentes raisons, dont celle de ma conduite irréfléchie, inconsciente, dictée par je ne sais quoi, c'est vrai que dans mon récit je dis que c'est ma femme qui m'a poussé dans ce piège, mais je ne lui jette pas la pierre, elle a ces torts, mais j'ai les miens aussi, même si évidement j'étais pas comme n'importe quel personne, j'étais avec mes failles, mes manques, mes souffrances décuplés à ce moment là  et l'enfant qui était en moi, à gagné sur l'adulte qui voulait autre chose, j'étais trop faible et celui qui était en moi l'avait surement compris quand il n'avait pas voulu venir dans cet endroit mais plutôt rentrer chez lui, chez nous, seulement mon épouse n'a pas compris mon mal intérieur que je ne comprenais pas moi même, mais peut-être que ça devait être ainsi, en tout cas, je ne veux surtout pas que mon ex épouse porte cette erreur à elle seule....



L'AUBE DU DECLIN





je dois relater cette période où une rencontre qui a été à la fois soudaine, forte

et néfaste cette année là où ma femme avait décidée que nous passerions nos vacances à la

Bourboule en Auvergne, pour la santé de notre fils qui était déclaré asthmatique, il était de notoriété

que la Bourboule était très renommé pour soulager les malades de cette maladie et faire que

beaucoup d’entre eux se sentaient mieux en repartant et pour un bon moment, donc on nous avait

bien conseillé cette station thermale pour les problème respiratoire, alors mon épouse avait fini par

être convaincue et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés un beau matin dans cette ville

très retirée dans la campagne, si le paysage était magnifique, c'était beaucoup trop retiré et triste

pour moi et je regrettais l'Italie avec la vallée d'Aoste et Valpeline de mon enfance et chez ma

grand-mère, mais d'un autre côté on était là pour mon fils et sa santé et ça valait bien ce sacrifice,

enfin ce geste, car le mot était trop fort pour ce qui en soi est tout à fait naturel quand il s'agit de la

santé de son enfant.

A peine arrivé à notre lieu de villégiature, que nous étions déjà entrain de

regretter notre choix de destination et mon épouse encore plus que moi et les enfants au final, en

plus de notre déception on c'est retrouvé dans une location très retirée de la ville, ce qui accentuait

davantage le côté isolé, ça sentait la dépression à plein nez, à la moindre envie ou besoin de courses

etc, on était obligé de prendre la voiture, tout le contraire de ce que l'on avait voulu, comme ci ce

n'était pas assez, le fils de ma femme qui était venu avec nous, avait décidé de ne pas en louper une,

ce qui rajoutait une bonne dose à la mauvaise ambiance déjà régnante, mais bon, même si ça

m'énervait pas mal, ce n'était pas vraiment de sa faute, entre son âge de pré-ado et ce qu'il vivait et

avait vécu avec son père, tout cela pouvait se comprendre, seulement ce n'était pas vraiment le

moment.

Dans ce lieu retiré comme un monastère, nous étions dans un corps de ferme

qui avait été transformée en plusieurs petits logements, pour être loués aux curistes et autres

vacanciers plus rares, les propriétaires ne perdaient par le nord et avaient flairés la bonne affaire et à

les voir on comprenait très vite que l'argent était leur moteur, en plus ils n'avaient pas vraiment étés

honnête dans tout ce qu'ils proposaient dans leurs locations et situation, mais maintenant que nous

étions là, dans un premier temps on décida de rester pour voir comment ça irait au fil des jours,

peut-être qu'au final on se dirait que l'on c'était trompé.

Malheureusement jours après jours en visitant certains lieux sympas, notre

impression ne changea pas d'un iota et notre ennui grandissait surtout celui de ma femme, qui

essayait de supporter le mieux possible, sûrement pour le bien de notre fils.

Un jour nos voisins étaient partis après avoir fini leur vacances, c'est comme

cela que nous découvrîmes nos nouveaux voisins, avec qui très vite, nous avons fini de sympathiser,

ce qui sembla beaucoup plaire à mon épouse et à lui redonner de l’énergie positive et l'envie de

rester encore un peu, pour finalement le plaisir de tout le monde.

Très vite nous sommes devenus inséparables, nous avons passés beaucoup de

temps ensemble, les femmes avec les femmes et les hommes entre hommes par instant et à d'autres

tous ensembles, c'est comme ça qu'un jour où nous étions partis en randonnée entre hommes, que

me sentant en confiance quand on a discuté, que j'ai fini par me confier sur ce que j'avais vécu dans

mon enfance et adolescence, je ressenti aussitôt qu'il était très choqué en ayant beaucoup de

compassion envers moi, ce qui me toucha en plein cœur, cela nous rapprocha davantage et nous

donna envie de partir tous les deux dans d'autres randonnée, le temps qu'il était encore là.

Nous partîmes donc deux jours plus tard dans une autre marche à travers la

vallée et là nous avons parlés d'avantage, pour mieux se connaître et être encore plus proche, à ce

moment là il me dit des choses en essayant de me faire comprendre ce qu'il voulait me dire, mais là

j'avoue que je n'ai pas compris où il voulait en venir, seulement lui pensait que j'avais saisi ce qu'il

m'avait dit, mais en pensant que je ne réagissais pas comme il l'aurait souhaité, moi à ce moment là

je n'allais pas plus loin, ayant compris ce que je pensais être un témoignage d'affection et fraternité

sincère, ce qui était déjà assez rare pour moi et tellement bon et rassurant.

Puis arriva le moment où ils finirent par devoir rentrer chez eux, car leur

vacances touchaient à leurs fins, ce qui était triste pour nous comme pour eux, mais pour nous ça été

plutôt plombant pour les jours à venir, on a retrouvé cette ambiance triste qui nous donnait le cafard

et la déprime, ce qui a été loin de nous enchanter et vite ma femme à eu envie encore plus qu'avant

de partir de là, si au début de leur départ nous avons essayés de faire des efforts pour rester, nous

avons rapidement changé d'avis quand nos nouveaux meilleurs amis, nous on invité à venir les

rejoindre chez eux à Bergerac, pour le reste de nos vacances, ce qui faisait une petite semaine, si

moi j'étais plutôt contre, ayant plus envie dans un premier temps, de me retrouver chez nous avec

ma petite famille, étrangement mon épouse elle était comme très enthousiasmé et montrait une

grande envie joyeuse d'aller les rejoindre chez eux, ce qui m'étonna en me disant qu'elle en avait

tellement assez d'être là, que cela lui semblait une meilleure façon de finir ses vacances, alors je fini

par céder et nous avons appelés nos amis pour donner notre réponse favorable à leur invitation.

Les deux jours suivant, juste avant d'arriver chez eux juste à côté de

Bergerac, je n'arrêtais pas de recevoir des sms de mon nouvel ami sur mon portable, avec des mots

très gentils, affectifs, que je prenais comme tel sans chercher plus loi, mais à un certain moment

cela me pris un peu la tête avec un soudain questionnement, c'est à ce moment là que ma femme à

qui je ne cachais pas ces sms me dit «  et bien dis donc, il doit être très amoureux de toi » ; là

j'avoue que je l'ai regardé très étonné, mais avec dans un coin de ma tête une certitude, elle devait

avoir raison, cela correspondait vraiment et le chemin se faisait jour en moi, mais je n'étais pas

encore arrivé au bout de ce chemin et d'un autre côté je ne comprenais pas ma femme, qui était plus

intuitif que moi sur ce coup là, mais elle ne réagit pas comme elle aurait du le faire et elle me jeta

dans la gueule du loup, je pense qu'a ce moment là dans mon subconscient, c'était comme ci elle me

donnait son autorisation, me poussait dans les bras de mon ami, pourtant moi à cet instant là je

n'avais pas du tout cette envie, je n'étais pas attiré physiquement et sentimentalement par lui, c'était

vraiment de l'affection amicale, fraternel, rien de plus.

Je n'ai pas eu longtemps à attendre pour être fixé sur les réels sentiments de

mon nouvel ami, car à peine arrivé chez lui, il m'emmena visiter un endroit qui lui appartenait, une

sorte de grange sur un terrain où habitait sa mère, dans cette grange il y avait un petit coin aménagé

où là il m'a dit avec un grand sérieux, qu'il m'aimait et avait envie de moi, qu'il avait déjà essayé de

me le dire mais que je n'avais apparemment pas compris, ce qui l'avait un peu étonné, il me dit aussi

qu'il n’avait jamais eu ce genre d’expérience, mais en avait toujours plus où moins envie et qu'il

attendait d'une certaine manière la bonne personne, en l’occurrence là, c'était moi cette bonne

personne, avec moi il en était sur.

A ce moment là, inutile de dire que j'étais très flatté, étonné aussi, troublé,

excité en même temps, enfin je passais par tout les sentiments, sans trop savoir ce que je devais

dire, faire, penser, surtout je ne voulais pas blesser mon ami, mais d'un autre côté je me disais que

ma femme m'avais piégée, qu'a cet instant elle qui m'avait placé devant cette étrange situation dont

j'étais en plein dedans et dont je ne pouvais rien faire au risque de faire beaucoup de tort à cet ami

comme du mal ; aussi comme j'étais tellement touché par ces aveux d'affections, d'amour sincère

qu'il avait envers moi, ce que l'on ne m'avais jamais dit comme ça, je décidais de céder et je le pris

dans mes bras pour l'étreindre en lui montrant que j'étais vraiment touché, que je le comprenais, à

cet instant il me fit aussi sentir son trouble qui c'était développé en lui pendant que l'on c'était parlé,

c'est là qu'il décida de ne rien faire là où nous étions, mais que se serait plus tard chez lui, quand on

ne serait plus que tous les deux.

Quelques heures plus tard, on se laissait aller en s'étreignant avec fougue,

affection intense, désir mutuel, emporté par des désirs qui semblaient à cet instant fait pour être

donnés et reçus, le moment que l'on passa ensemble fut très fort et remua plein de chose en moi,

surtout des questions que je n'avais pas encore mit à jour, mais au fond de moi je savais que je

ressentais beaucoup d'affection pour lui, seulement je ne le comprenais pas vraiment à ce moment

là, je me laissais porté par le moment, aspirer par tous ces sentiments et plaisirs, sans chercher à

penser à rien d'autre, juste vivre ces bons moments, en fait dans ces moments là je n'assumais pas

du tout quoi que se soit, car c'était comme ci tout était un rêve.

Pendant le séjour que nous avons passés chez '' nos amis '', je m'étais

beaucoup rapproché de mon nouvel ami, enfin il m'avait fais se rapprocher de lui plus exactement,

il était tellement affectif avec moi, si prévenant et si prompt à toujours avoir envie de moi, que je ne

pouvais plus rien faire et penser, même refuser quoique se soit, la vérité c'est que je n'avais jamais

été traité avec tant de gentillesse sincères, vraies, d'amour et quand l'heure de partir pour rentrer

chez nous arriva, se fut très bizarre et pas facile, car celui qui rentrait été très différent, j'étais

totalement chamboulé, ne sachant plus très bien où j'en étais, où j'allais, ce que je devais faire.

Mon nouvel ami n'en resta pas là, malgré la distance qui nous séparait, il se

faisait très présent avec moi, en m'envoyant des sms journaliers enflammés où des coups de fil, si

bien que je me sentais comme aspiré par lui, je finissais par ne voir que par lui, il voulait que nous

venions habiter à côté de chez lui, enfin aux alentours de chez lui, en ce temps là et depuis

longtemps déjà nous voulions partir de la région parisienne et moi j'étais très décidé à aller vivre en

Savoie ou Haute-Savoie, pour me rapprocher de l'Italie et de Valpeline où j'avais été si heureux

enfant quand je passais mes vacances, nous étions bien décidé à ce moment là de franchir le pas,

mais ces nouvelles cartes battues qui nous étaient distribuées par la vie et ses étranges hasards,

changea du tout au tout nos projets, pour essayer d'aller plutôt vivre dans les environs de nos amis,

alors que je n'étais pas du tout attiré par cette région et que ce n'étais pas du tout le choix de mon

cœur, ce n'était pas non plus la façon de faire et d'agir de mon épouse, dont j'étais étonné de

constater sa presque soumission à mes décisions, tout cela était vraiment pas normal, mais jusqu'à

maintenant elle avait été si '' étrange '' que s'en était finalement normal.

Aussitôt ma décision prise, je fis plusieurs aller retour entre chez nous et chez

nos nouveaux amis, où tous les jeux avec mon ami reprenaient de plus bel, quand il ne s'amusait pas

à faire celui qui ne voulait plus, pour mieux revenir encore plus fort, j'avoue que par moment je

trouvais tout cela lourd, puis tout ces aller retour finissaient par nous coûter cher en dépense, pour

finalement pas plus trouver de travail, seulement des projets de construction d'une maison où même

à un certain moment prendre un commerce que je gérerais seul, car ma femme garderait un travail à

part, pour mieux s'en sortir et garder son indépendance comme elle l'avait toujours fait et voulue.

Nous approchions de Noël dans cette fin d'année après ces vacances d'été qui

étaient loin maintenant et nous avions invités nos amis à venir passer une semaine chez nous, c'est

comme cela qui sont venus et que nous avons passés ces fêtes ensembles, mais c'est aussi à ce

moment là que tout commença à se dérégler, si au début tout semblait aller pour le mieux, que nous

semblions content d'être ensemble, un petit grain survint déstabiliser notre bien être, nous

finissions par ne pas être d'accord sur la façon d'élever nos enfants, etc, puis la relation avec mon

ami n'était pas facile chez nous et ça fini par beaucoup me stresser, quand ils partirent après les fêtes

se fut un peu comme un soulagement, car je sentais au fond de moi que le feu s'éteignait et que tout

n'était pas aussi bien que ça semblait paraître.

Après cette forte alerte qui aurait du nous faire arrêter là avec nos amis, car il

semblait évident que nous n'allions pas dans le même sens, nous décidions de continuer à essayer de

nous installer dans la région, aussi en janvier une proposition de commerce se présenta dans un petit

village à côté de Bergerac, alors nous décidions d'aller sur place pour nous donner une idée de ce

que c'était et surtout nous rendre compte si c'était fait pour nous et évidement nous avons sollicité

nos amis pour leur demander s'ils pouvaient nous recevoir le temps de ce court week-end, ce qu'ils

acceptèrent avec plus de réserve pour la femme de mon ami, une fois sur place mon ami vint avec

nous visiter le commerce en question qui nous intéressait, si tout semblait sympathique malgré de

gros travaux à faire de toute évidence, au fond de moi une petite voix se faisait de plus en plus

entendre en me disant que l'on ne devait pas se précipiter, que quelque chose sonnait faux dans tout

ça, de toutes les façons nous avions besoin de plus longues réflexions pour prendre une décision.

Le week-end se termina avec un fort goût étrange ou l’atmosphère était

devenu pesante, je percevais une grosse fatigue réciproque entre nos deux familles, mon côté intuitif

se réveillait enfin, les choses avaient étés beaucoup trop vite, trop intense, forte entre nous et ce que

mon ami avait installé entre nous avait tout précipité pour au final tout gâcher, une fois rentrée chez

nous avec un certain soulagement pour moi, je mis vite ma décision au clair avec mon épouse en lui

disant que je ne voulais pas prendre ce commerce et lui fit comprendre que je n'étais pas pressé

d'aller vivre là-bas, ce qui l'étonna un peu sur le moment, mais quand la femme de mon ami

découvrit la réelle relation que son mari entretenait avec moi, elle comprit très vite mes réticences.

Au final mon ami avait tout gardé de nos échanges sur son ordinateur dans

son bureau, avec des choses et objets que nous avions échangés, comme sa femme était

soupçonneuse sur les liens si forts que son mari avait envers moi, elle les trouvaient vraiment trop

fort, aussi elle essaya d'en avoir le cœur net en fouillant partout, ce qui d'une certaine manière était

plus que normal pour une femme qui aimait son mari et ressentait profondément les choses, ce que

ma propre femme aurait du faire dés le début, car elle avait déjà deviné tout cela avant que tout

commence, mais elle n'avait pas fait que tout cela ne se passe pas et stopper les choses à temps,

mais elle avait mit tout ça de côté toute la durée de cette relation, allant jusqu'à accepter d'aller vivre

à côté, c'était comme ci elle c'était laissé faire, conduire en ne voulant rien voir, entendre, ce qui ne

lui ressemblait pas du tout.

Dés cet instant tout explosa entre nous tous, moi j'avais déjà bien compris

que c'était fini et avec un grand soulagement, même si mon ami me contacta plusieurs fois après, je

lui dit que c’était fini et que de toute manière tout cela avait commencé à Noël, que c'était de toute

façon la logique même à la suite, il dut aussi faire accepter à sa femme que ce n'était pas moi qui

avait chercher cette relation, ni qui l'avait dévié de sa route, mais bien lui seul qui avait cherché les

choses et faire qu'elles arrivent, ce qu'elle avait encore plus de mal à comprendre, le prenant pour

quelqu'un de malade et le suppliant de se faire soigner, c'est comme ça que nous avons fini par ne

plus nous contacter et revoir à ce jour.

Si nous avons repris notre vie en tournant cette page, en croyant tout

reprendre comme avant où nos l'avions laissé avant ces vacances d'étés décidément si mauvaises,

c'était une grosse erreur, car il était évident que plus rien ne serait comme avant et que nous avions

enclenchés le compte à rebours de la fin de notre propre relation et famille, ma femme m'en voulait

avec raison, même si elle était aussi responsable de m'avoir poussé dans le piège qu'elle avait eu la

clairvoyance de voir venir, avant que tout commence et que moi je ne voyais pas venir de mon côté,

au final elle avait quand même laissée rentrer le loup dans notre bergerie tout en étant consciente,

c'est comme ça que cette parenthèse loin d'être enchanté se referma sur nous, avec une grosse

amertume et souffrance chez chacun d'entre nous.

Après toute cette époque d'épreuves je me retrouvais de nouveau à la maison,

ce qui n'était pas la meilleur des solutions pour moi, c'était évident et même mortel si je peux dire,

mais en parallèle je cherchais ce que je pouvais vraiment faire, qu'elle formation me correspondrait

le mieux, par apport à ce que j'aspirais au fond de moi, mais évidement le rêve que j'avais c'était
avoir une grande demeure avec un grand espace vert extérieur, pour recevoir les victimes d'inceste,

en étant entouré de personnes sincères, sérieuses, compétentes, qui auraient du cœur, de

l'investissement pour pouvoir aider au maximum toutes les victimes que nous accueillerons, pour

qu'au final s'en sortent plus fortes, équilibrés, comprises, soulagés, prêtes à affronter le monde du

dehors, si sauvage et inhumain, oui cette formation et tout ce qui allait avec n'existait pas, ce qui

était vraiment trop dur pour moi qui ne savait vraiment pas ou me diriger, avec toujours ce

sentiment de vouloir aider ceux qui avaient souffert comme moi.


UNE MORT QUE JE CROYAIS CERTAINE, TRANSFORME EN MIRACLE:


En 2003 je commençais une formation que j'avais trouvé en décembre 2002,

pour être assistant de vie avec obtention du diplôme à la fin de la formation, celle-ci comportant pas

mal de chose même si elle était surtout faite pour développer l'aide à domicile pour les personnes

âgées, mais moi j'avais surtout retenu la partie où on pouvait aussi s'occuper des enfants dans

différent lieux et domiciles, mais franchement je m'étais mal orienté moi même, j'avais vu dans

cette formation des choses qui ni avaient pas et c'était aussi assez loin de chez moi, à Saint-Ouen

l'Aumône, ce qui me faisais lever très tôt pour être à l'heure et ensuite pendant la formation on a été

transféré à Berne-Sur-Oise ce qui n'était pas mieux mais pire avec les transports, dans cette

formation ce qui était le plus bizarre c'était que j'étais le seul homme, ce qui n'empêcha pas d'avoir

autour de moi un groupe sympathique et amical avec qui je restais soudé jusqu'à la fin de la

formation, j'en ai gardé un bon souvenir.

Si la formation par elle même fut assez difficile par moment du fait des

horaires et transports, elle se déroula le mieux possible, mais c'est au niveau de ma santé que les

choses devinrent pénibles, au début c'était supportable, même si mes nuits étaient souvent agitées, je

me réveillais en pleine nuit complètement trempé de la tête au pieds, puis j'ai commençais à perdre

beaucoup de poids, sans vraiment m'en rendre compte, en plein hiver je me retrouvais en tee-shirt,

tellement j'avais chaud même dehors, j'étais en nage en permanence, puis au fur à mesure du temps

qui passait, les choses se sont empirées.

Je fini par faire des malaises, je me sentais défaillir et tomber dans les

pommes de plus en plus souvent, assez rapidement j'ai saisi qu'au moment ou je tombais dans les

pommes il me fallait avaler de la nourriture pour me faire retrouver des couleurs et surtout

l'équilibre, ensuite je me mis en plus de tout le reste à saigner du nez d'un seul coup à grand débit,

ce qui me faisait très peur, mais aussi à tous ceux qui assistaient à cela quand ça arrivait devant eux,

il faut avouer que c'était impressionnant, à ce moment là je ne savais pas que c'était un grave

problème de ma tension.

Tout cela fini par m’inquiéter sérieusement ainsi que ma femme et je

décidais d'aller voir mon médecin qui me dit que j'étais trop nerveux, je la cite '' je faisais d'après

elle des malaises Bengale et que lorsque je sentais ces malaises arriver, je devais aller vite ouvrir la

fenêtre et vite m'allonger en surélevant mes jambes, en attendant que tout passe '', pour tout cela

elle me donna seulement de l'euphytose et je rentra chez moi ; seulement rien ne changea évidement

et au contraire ça continua à empirer, ce qui fit que peu de temps après je retournais la voir, mais là

se fut sa remplaçante qui me reçu, si j'avais appelé dans la semaine mon médecin qui m'avait répété

la même chose qu'elle m'avait déjà dite '' vous êtes trop nerveux monsieur Gallois, vous devez vous

détendre '', ça me fait bien rire jaune aujourd'hui quand j'y pense, enfin quand la remplaçante me

prit la tension, elle compris rapidement que quelque chose clochait, j'étais à 17 de tension et quand

elle attendit un moment avant de me la reprendre elle était à 18, là elle s'alarma, comme moi.

Il y avait indéniablement quelque chose de grave concernant ma santé d'après

la remplaçante, aussi me conseilla t-elle d'aller consulter un cardiologue le plus vite possible, pour

être sur de ce que j'avais, mais en sortant de son cabinet je ne le fit pas tout de suite, à ce moment là

avec mon épouse on décidait d'aller voir un médecin qui soignait par la médecine douce avec

médicaments à base de plantes, mais lorsque j'allais voir ce médecin et qu'elle eut finie de

m'ausculter, elle aussi conclut qu'il y avait un problème important, mais elle fut plus catégorique

après avoir prit ma tension, il était impératif pour elle que je vois dans les plus brefs délais un

cardiologue et elle me dit clairement que les médicaments qu'elle allait me donner ne suffiraient pas

à faire que j’aille mieux.

Quand je sorti de ce cabinet je fut assez septique, mais d'un autre sens aussi

affolé, mais après en avoir discuté avec mon épouse, je pris quand même un rendez-vous d'urgence

avec un cardiologue à Chelles, à ce moment là c'était plus pour être sur qu'il ni avait rien de grave

que d'avoir la certitude qu'il y avait quelque chose de grave, à ce moment là nous étions au mois de

juin, je devais passer mes examens de fin de formation pour obtenir le diplôme au mois de juillet et

en aucun cas je ne voulais rater la possibilité de l'avoir.

Quand arriva mon rendez-vous avec le cardiologue, je ne savais pas quoi

penser, mais quand il m'observa et m'ausculta pour la première fois, je vis son visage se figer au fur

et à mesure qu'il m'examinait et là pour la première fois à mon tour je senti qu'il y avait vraiment

quelque chose de grave, ensuite quand il me dit qu'il voulait que je passe dans son autre salle

d'examen pour approfondir son examen, j'étais déjà sur que j'avais vraiment une maladie grave et

quand il finit son écho cardiaque et qu'il me regarda avec son regard livide avant de me demander

de bien vouloir m'asseoir et de bien écouter ce qu'il allait me dire, mais que je devais l'oublier aussi

vite qu'il me l'avait dit, puis il me dit que je risquait de faire un œdème pulmonaire et d'en mourir,

qu'il devait me faire hospitaliser au plus vite, qu'il y avait un problème avec mon cœur et qu'il fallait

vraiment faire tout les examens au plus vite, là se fut moi qui devint livide.

Des mois plus tard quand je revis ce même cardiologue, il me confia

clairement qu'il était étonné de me voir vivant, car lorsqu’il m'avait vu à son cabinet pour la

première fois, il m'avait considéré comme perdu, merci Seigneur me suis-je dis, à ce moment là je

venais d'avoir 40 ans le premier juillet.

Quand je sorti du cabinet cette première fois, j'étais désorienté, je ne savais

plus rien, j'avais une impression de vide, de néant, je ne savais plus quoi faire, je m'installa dans ma

voiture et me mis à pleurer comme jamais pendant un bon moment, incapable de conduire et faire

quoi que se soit, à part téléphoner à mon épouse au bout d'un moment après m'être un peu calmé.

Avec un traitement pour m'aider à pouvoir finir ma formation sans trop de

problème et surtout avoir mon diplôme, avec ordre de me reposer en dehors de ces obligations,

avant d'être hospitalisé aussitôt ces examens et formations finis, ce que je réussis sans trop de

problème grâce au traitement que m'avait prescrit mon cardiologue, aussi parce que je pouvais enfin

mettre un mot sur mes maux sans doute, je ne connaissais pas encore vraiment ma maladie, mais je

savais que ce n'était pas du à ce que j'étais trop nerveux et que je ne faisais pas de malaise bingale,

ce qui ne faisait pas de moi un malade imaginaire, si tout ça n'était pas aussi grave je pourrai en rire,

mais je n'oublierai jamais qu'a cause de mon docteur, j'aurais pu mourir à 40 ans, parce qu'elle ne

m'avait pas écouté, passant aussi à côté d'une grave maladie, malheureusement c'était aussi un peu

l'histoire de ma vie.

Je fus hospitalisé à l'hôpital de Montfermeil dans le service de cardiologie,

en plein mois de juillet 2003, je m'en souviendrais toujours de cet été de canicule avec toutes ces

pauvres personnes âgées qui mouraient à la pelle, j'en ai vu passé pendant mon long séjour, jusqu'à

des corps sans vie sur des chariots recouvert d'un drap, cela me stressa beaucoup malgré qu'il me

fallait garder tout mon calme et sérénité autant que je pouvais, mais les examens se succédèrent et

rien n'en résultait de concret, sincèrement ils ne trouvaient pas le mal dont je souffrais et qui m'avait

abîmé le cœur, à ce moment là ils pensaient au plus vraisemblable qui était un problème cardiaque,

une maladie du cœur, mais quoi ?.

La chaleur dans ma chambre qui ne disposait pas de l'air conditionné, était

parfois étouffante malgré les volets fermés et les jours passaient en me laissant avec de plus en plus

de question sans réponse et de plus en plus inquiet, jusqu'au moment où on me fit une

coronographie, un examen de précision et risqué, surtout dans mon état, cela me fit très peur et

évidement ça me fit monter la tension malgré moi, au risque de suspendre l'examen, ce que les

médecins qui pratiquaient l'examen ne comprenaient pas, alors on fini par me donner des doses de

calmant très efficaces qui me rendirent très zen, ce qui permit de terminer dans les meilleures

conditions l'examen.

Le résultat de cet examen risqué ne donna rien, seulement que mon mal ne

venait finalement pas de mon cœur, mais que le mal dont je souffrais l'avait abîmé, on avançait mais

on ne connaissait pas encore le nom de ce mal ni où il se trouvait dans mon corps, alors il fallait

chercher encore et encore, puis un jour on décida de me faire passer une échographie du ventre,

jusqu'à ce que la personne qui me faisait l'examen poussa un ouf de soulagement en disant « ah oui

c'est bien là », en fait elle venait de découvrir que sur mes glandes surrénales, une tumeur ci était

installé, ce qui ensuite après d'autres examens plus poussés dans ce nouvel angle, confirma cette

trouvaille, enfin maintenant que l'on connaissait l'origine de mon mal, on pouvait lui donner un nom

et un visage, ce mal se nommait '' phéochromocytome '', une maladie très rare pas encore beaucoup

étudié, si je connaissais désormais ma maladie, ça ne me guérissait pas pour autant, étant donné que

mon mal était rare, le service où j'étais hospitalisé, ne savait pas comment faire et ne connaissait pas

cette maladie, la seule chose qu'ils étaient sur c'était de retirer au plus vite cette tumeur, au risque

que je meurs pendant qu'on retirait cette masse néfaste, mais cette opération était des plus haut

risque et j'avais juste 40 ans.

Le plus gros problème étant que je n'avais plus que 14% de mes capacités

cardiaques, d'après un examen approfondie de fraction d'éjection, autant dire qu'a ce moment là

l'opération était pratiquement impossible et des plus dangereuse, en plus au vue de ma tension

incontrôlable qui redescendait aussi subitement qu'elle remontait, en tentant de retirer cette tumeur

qui était d'une certaine manière greffée sur mon cœur, cela risquait de faire chuter irrémédiablement

ma tension en me faisant mourir, rien était simple, mais malgré tout on décida de programmer

l'opération pour le début septembre.

Avec cette nouvelle échéance, je me sentais pas très bien dans ma tête, la

date de cette opération m'obsédait, raisonnait en moi comme un boomerang, étant très intuitif j'avais

compris que cette date était fatal pour moi, les chiffres que donnaient la date de mon opération,

étaient des plus négatif pour mon compte, j'étais persuadé que ça ne devait pas se faire en tout cas

ce jour là, je ne devais pas me faire opérer à cette date sinon je mourrai.

Finalement quand mon épouse m'emmena malgré tout à l'hôpital la veille de

la date où l'opération était programmée, on me donna une chambre sans rien me dire, comme ci tout

était décidé et serait fait comme il avait été question, moi je m'étais presque soumis à l'idée que je

ne m'en sortirais pas, puis la nuit passa et le lendemain matin tout me sembla bizarre, avec

l'expérience j'avais fini par connaître l'organisation de l'hôpital, les préparations pour les scanners,

examens, opérations, mais là je sentais bien que pour moi rien n'était normal et je n’eus pas

longtemps à avoir une réponse à mes sentiments étranges, car le chirurgien qui devait m'opérer entra

dans ma chambre pour me dire que finalement l'opération était annulée, son staff et lui même

avaient finis par prendre cette décision au vu du danger que représentait mon état pendant cette

opération, surtout avec l'incertitude de ce que pouvait faire ma tension qui pouvait se révéler

ingérable, comme ils ne maîtrisaient pas tous ces paramètres et cette maladie, ils étaient d'accord

qu'a la vue aussi de mon âge de 40 ans, ils ne prendraient pas tous ces risques.

J'étais soudain soulagé, conscient que j'avais eu raison avec mon intuition, on

m'avait sauver la vie en ne m'opérant pas ce jour là, au final le chirurgien avec qui j'avais fini par

avoir une bonne relation, me donna une nouvelle direction à suivre pour guérir de ma maladie, je

devais prendre au plus vite contact avec l'hôpital européen Georges Pompidou de Paris, car là-bas

ils avaient un service avec des personnes qui se spécialisées dans ma maladie, eux seraient à même

de bien s'occuper de moi et me guérir, ce qui pour moi était d'un côté plus rassurant, mais d'un autre

côté je repartais pour d'autres examens, etc, plus de temps avec cette maladie que j'avais en moi et

qui m'inquiétait en me faisant peur.

Dés que je pus avoir un rendez-vous à Georges Pompidou, ma femme et moi

y sommes allés avec un côté septique et de l'autre beaucoup d'espérance et lorsque nous vîmes cet

immense hôpital avec le service dans lequel nous avions rendez-vous, on se rendit compte que

c'était pas la même chose que l'hôpital dans lequel j'avais été hospitalisé durant ces mois d'étés, il

était évident que nous avions là, la Rolls des services hospitaliers, enfin médecines et surtout dans

ce qui me concernés plus particulièrement, assez vite je fus prit en charge, avec un nouveau

protocole que je devais observer à la lettre, je devais venir pour des hospitalisation en semaine de

durée de deux où trois jours, sur une courte période pour faire des examens qui me donneraient un

nouveau traitement qui me permettrait d'être beaucoup mieux, en récupérant des capacités

cardiaques, pour ainsi pouvoir tenter enfin l'opération afin de me retirer cette tumeur qui me

détruisait jour après jour et qui finirait par m'étouffer.

Au bout d'un mois j'étais déjà beaucoup mieux, j'étais aussi devenu un objet

d'étude et de visite comme au zoo, quand j'allais à l'hôpital avec le défilé de jeunes internes et autres

médecins, car ma maladie rare pour ne pas dire exceptionnelle, était un cas providentiel pour tout ce

petit monde de la médecine, je l'ai compris à ce moment là et ensuite beaucoup plus tard à la télé

dans des séries comme le fameux docteur house et grey's anatomie qui parlaient enfin de ma

maladie, je le vivais aussi après quand je rencontrais des médecins, etc, ou on se précipitait au mot

de ma maladie original et rare, aujourd'hui encore ça m'arrive d'avoir ces mêmes curiosités, mais je

pense que c'est au moins la certitude que nous avons une médecine qui veux vraiment connaître nos

maux pour mieux nous guérir, voir sauver, alors j'ai toujours plaisir à parler de cette maladie quand

on me le demande, si ça peux les aider, mais au moment de cette maladie la nouvelle équipe

médicale qui s'occupait de moi, avec un grand chirurgien, décidèrent de tenter enfin l'opération au

début novembre, cette fois c'était sur et je ni dérogerais pas.

Cette fois ci les dés en étaient jetés, sans que je mis oppose, quand le matin

de l'opération on vint me réveiller à l'aube pour me préparer, je fis un malaise avec une tension qui

faisait les sienne et qui était montée à 21, alors on appela le professeur qui s’occupait de moi et qui

devait m'opérer et une fois arrivé devant moi il me dit sans détour qu'il fallait que l'opération se

fasse, car c'était une question de survit pour moi, que ce malaise ne changerait rien, que je devais

me détendre, que tout se passerait bien, il était 7 heure du matin et de toute les façons je me dis que

je ni pouvais rien...

Quelques heures plus tard je me réveillais une première fois dans la salle de

réveil, puis me rendormi pour me réveiller dans une chambre où ma femme était là, à attendre que

je me réveil, travaillant à ce moment là à canal+ qui se trouvait juste en face de l'hôpital Georges

Pompidou, elle a été chaque jour à mes côtés, ce qui m'a beaucoup soutenu dans ces moments

difficiles, puis le lendemain j'ai été transféré dans une autre chambre qui dépendait du service

spécialisé dans ma maladie et autres maladies, c'était une superbe chambre, on aurait dit une suite

d'un grand hôtel, j'étais soudain comme dans un rêve après tout ce parcours difficile, en plus on

avait réussit l'opération en retirant cette saloperie de tumeur qui me bouffait de l'intérieur et qui

aurait fini par m'étouffer jusqu'à la mort, je croyais à cet instant qu'enfin tout allait rentrer dans

l'ordre pour aller de mieux en mieux.

Le lendemain soir après le repas du soir, veille de ma sortie de l'hôpital, je

ressentis un violent point dans le dos qui me fit très mal, cela dura un moment, alors je décidais

d'appeler la personne de garde pour lui dire mon mal, elle me répondit que c'était normal, que c'était

les gaz d'après opération, étant donné que j'avais été opéré sous cellioscopie, puis elle me donna un

fort médicament pour me soulager, ce qui me fit passer une bonne nuit.

lendemain matin jour de ma sortir, pendant la visite des internes, je signalais

ce qui m’étais arrivé la veille après le repas, mais se fut la même réponse que la personne de garde

de la veille, se fut pareil avec le généticien que je vis avant de sortir, finalement mon mal passa sans

que l'on me prenne au sérieux, malgré mon insistance, au final je rentrais chez moi, en me faisant

une raison, celle que ça passerait, que ce n'étais sûrement rien et que peut-être je me faisais des

idées.

Si les premiers jours après mon retour j'étais fatigué ce qui est plus que

normal, je reprenais des forces, espérant que ça irait de mieux en mieux, à la maison tout semblait

être en stand bye, plutôt calme, sans conflit, ce qui me permit de me poser un peu, puis les jours

passèrent tranquillement jusqu'à 30 jours plus tard après mon retour, ce soir là ma femme qui

voulait me faire plaisir, me fit de la tartiflette, nous étions au mois de décembre, cela me plut

beaucoup et je mangea avec grand plaisir, puis en fin de soirée je me couchais sans problème pour

passer une bonne nuit.

Le lendemain matin, un dimanche, je me réveillais normalement, puis je

prenais mon petit déjeuner comme d'habitude, mais vers 10h30 où 11h, je ressentais un petit point

dans le dos qui me gênait en me faisant un peu mal au début, donc je décidais de prendre sur moi en

espérant que ça passerait aussi vite que c'était venu, seulement plus le temps passait plus ça empirait

en me faisant de plus en plus mal, aussi à un certain moment ma femme me vit ne pas être bien, ce

que je lui confirma, mais là elle me disait que j'en faisais un peu trop, que ça allait sans doute

passer, là je fus très surpris de sa réaction, mais d'un autre coté je pouvais comprendre qu'elle venait

de traverser une période difficile avec ma maladie qui avait bousculée sa vie de tous les jours avec

son travail, les enfants, la maison, etc, tout ce qu'elle avait surtout pas envie de recommencer, surtout

pas, pour elle maintenant c'était le repos et reprendre le cour normal de sa vie.

Malheureusement pour elle et pour moi, le mal progressait, devenant de plus

en plus insupportable, aussi vers 17 heure ma femme réalisa enfin que ça n'allait vraiment pas, que

j'étais pas bien du tout, mon visage était aussi blanc qu'un linge, là elle décida de m'emmener aux

urgences de Montfermeil, là où j'avais été hospitalisé au début de ma maladie ; aussitôt arrivé aux

urgence je fus assez vite prit en charge, sûrement aussi grâce à ma première hospitalisation dans

ces lieux et ma maladie, le hasard en ce jour nous mit face à la remplaçante de notre médecin qui

été la première à avoir tirer le signal d'alarme en me mettant en garde sur mes problème de santé,

elle m'avait du même coup sûrement sauvé la vie.

Là je compris que je serai bien pris en charge, j'étais soudain en confiance,

ma femme aussi, après tous les examens nécessaires fait pour mon cas, la remplaçante interne revint

vers nous pour annoncer son diagnostic, cette fois c'était ma vésicule biliaire qui était entrain de

m'empoisonner, ce qui avait pour effet qu'il fallait m'opérer pour la retirer assez vite au risque de

mettre ma vie en danger.

A cet instant je senti mon épouse se décomposer, son désespoir à constater

qu'elle ne serait pas encore tranquille était si palpable, évident, que malgré ma souffrance et propre

désespoir, j'avais beaucoup de compréhension et d'affection pour elle, ensemble on avait l'étrange

sensation que ça ne finirait jamais et que nous serions toujours dans les épreuves et problèmes.

Je compris aussi que lorsque j'étais encore à l'hôpital Pompidou, la veille de

ma sortie et que j'ai eu cette atroce douleur dans mon dos, je commençais à être atteint et que

malgré mes protestations on ne m'avait pas encore écouté, que si on l'avait fait à ce moment là, nous

n'en serions pas ou on en était moi et ma femme.

Quand on m'expliqua ce qui c'était passé se fut plus évident, quand on

m'opéra à Pompidou sous cellioscopie, en envoyant des gaz pour gonfler mon ventre pour plus

faciliter l'opération, on ne fit pas attention aux cailloux qui étaient dans ma vésicule, alors ils se sont

dispersés dans tous les sens sous l'effet du gaz et lorsque l'opération fut fini et qu'ils furent dissipés,

les cailloux ne reprirent pas leurs positions d'avant, mais ils se positionnèrent de façon à boucher la

sortie de ma vésicule, ce qui très vite commença par m'empoisonner ; voilà pourquoi nous en étions

là ce jour, pour moi c'était difficilement acceptable, je n'avais aucune envie de me refaire opérer en

si peu de temps, mais je n'avais pas le choix j'étais au pied du mur.

Deux à trois jours après avoir été mit sous perfusion, trois jours avant le 24

décembre veille de Noël, je me faisais réopérer, là se fut une succession de choses inouï qui

m’arrivèrent avant que je sois opéré, nous étions en 2003, j’espère sincèrement qu'aujourd'hui ça

c'est beaucoup arrangé, car il y aurait de quoi vraiment s’inquiéter, d'abord on me demanda de

prendre ma douche pour me désinfecter dans un local vraiment pas très hygiénique, puis on

m'emmena à la salle d'opération bien plus tard que prévu, ce qui eut pour effet que le médicament

que j'avais prit avant pour me détendre n'agissait plus ; quand j'arrivais enfin à la salle préopératoire

je voyais tous ceux qui entraient de la salle d'opération mais aussi tous ceux qui en sortaient, ce qui

ne me rassurait pas du tout, le positif dans tout ça c'est que grâce à l'opération que j'avais subit un

mois auparavant, ma tension ne montait plus en fonction de mes angoisses, le pire que je vis à ce

moment là c'est un chirurgien qui se présenta devant moi, avec sa tenue complètement taché de sang

encore frais et à ma grande surprise horrifié, il me demanda si c'était bien moi que l'on devait

amputer de je ne sais plus quel membre, là je vous assure qu'a cet instant j'étais très bien réveillé et

que je répondis aussitôt à cet individu dangereux que non, que mon nom était untel et que moi

j'étais là pour que l'on me retire la vésicule biliaire et rien d'autre, à ce moment là ce pseudo

chirurgien boucher reparti la queue entre les jambes si je peux dire, sans demander son reste, quand

à moi je restais bien éveillé jusqu'à ce que l'on vienne me chercher pour l'opération à laquelle j'étais

vraiment destiné.

Pour tout dire, j'avais déjà vu ce pied nickelés de chirurgien dans le service

où j'étais hospitalisé et j'ai pus voir le travail qu'il avait fait sur des pauvres patients qu'il avait

infectés lors de ces opérations et le moindre que l'on puisse dire c'est que ces personnes n'étaient pas

dans de bons états, qu'eux et leurs familles ne lui faisaient pas des compliments, j'avais moi même

dans ma chambre un papy qu'il avait déjà amputé et contaminé en même temps, ce qui faisait qu'à

cause de cette contamination ce patient était obligé de se refaire amputer, inutile de dire que ce

découpeur pseudo chirurgien me faisait peur, surtout quand je le voyais tourner dans le service,

mais moi je ne lui faisait aucune confiance, alors quand je le vis tourner autour de moi en salle

préopératoire tel un vautour, je me suis tout de suite relevé de mes cendres tel le Phoenix, je n'ose

pas imaginé ce qui me serais arrivé si j'étais endormi...

Au final l'opération se passa bien, grâce aussi au bon chirurgien que je

connaissais déjà et qui aurait du être celui qui m'avait opéré pour ma maladie, mais qui avait annulé

au dernier moment, pour me sauver grâce à Dieu pour mon bien, ce qui veut dire aussi qu'il y a des

gens très professionnels et très bien, cette fois ci il m'avait opéré et c'était réussi.

Après cette opération, vu que nous étions déjà à deux jours de Noël, ma

femme avait insisté pour que je puisse sortir au moins la veille de Noël, ce que l'on m'accorda avec

les plus grandes et importantes recommandations, mais je n'en avais pas vraiment besoin, car j'étais

dans un tel état de fatigue, que je ne pouvais rien faire et n'en avais surtout aucune envie, j'étais plus

blanc que blanc, si pour ma première opération beaucoup plus dangereuse je m'étais remis assez

vite, là pour beaucoup moins dangereux, j'étais au plus bas des niveaux et je ne me reconnaissais

pas, peux être que c'était surtout du à tout ce que j'avais vécu depuis la déclaration de ma maladie et

de son opération tout juste un mois avant cette dernière.

Quand le jour de Noël arriva, je senti malgré ma grande fatigue, que mon

épouse me cachait quelque chose, elle préparait la table du midi en me demandant de me reposer, je

me demandais ce que tout cela voulait bien dire, je ne tarda pas à avoir ma réponse à l'heure prévus

pour le repas, car lorsque l'on sonna à la porte et qu'elle s'ouvrit je réalisa que c'était ma fille avec

mon fils adoptif et sa compagne, c'était une belle surprise pour moi, très belle surprise, j'en remercie

encore aujourd'hui mon ex femme pour ce geste, encore plus car se fut la dernière fois que je vis

mes enfants tous les trois réunis autour de moi, c'est un bon souvenir qui me reste dans mon esprit,

en photos, mon cœur et qui en même temps me fait très mal, très mal.

Malgré une petite fatigue qui persistait en moi, que les médecins encore une

fois mettaient cela sur le dos de ce que j'avais subit ces derniers mois, disant que tout était normal,

que je devais reprendre une vie normal et bien évidement retrouver du travail, vu que la réponse à

chaque fois était la même '' maintenant que l'on vous a retiré votre tumeur, tout va vite retrouver sa

place tout seul comme votre cœur, c'est comme ça que ça se passe à chaque fois '', alors je me suis

dis que je ne pouvais rien dire et rajouter à cela, ils étaient sensé être plus intelligent et surtout

professionnel que moi, c'est pourquoi je chercha du travail et fini par en trouver un en école

maternel, comme atsem, c'était toujours mon côté sauver les enfants qui étaient dans un coin de ma

tête et continuaient de me diriger vers ce genre de travail, je n'avais pas encore vu le panneau ''

grossière erreur ''.

Si au début j'étais très enthousiasme d'avoir pu décroché ce poste où la

directrice était très sympas avec moi, très vite je me rendis compte qu'avec les autres atsems ce

n'était pas la même chanson, elles ne me laissaient rien passer, elles étaient pas très sympas en plus

j'avais une grosse charge de travail que je n'arrivais pas à abattre en plus du service à la cantine à

midi ; jour après jour je ne suivais plus, je ni arrivais plus malgré que je m'accrochais à ce poste,

j'étais trop fatigué, persuadé que cela venais de la charge de travail et de l'ambiance qui y régnait, je

cherchais en parallèle un autre travail et cette fois en crèche, ce que je fini par décrocher rapidement

dans une crèche municipale qui avait beaucoup appréciée mon entretien ainsi que mon cv, j'en fus

très content d'avoir réussi cet entretien comme d'avoir eut ce poste, je fus aussi très heureux de

donner ma démission à l'école sans regret, où à part les enfants et la directrice rien ne me retenais, je

fus soulagé de partir, pensant encore à ce moment là que j'avais enfin trouvé ma voie et bon endroit

de travail, tout irait bien désormais et pour le mieux.

Quand je commençais mon nouveau travail, j'étais très heureux, même si une

fois de plus je me retrouvais être le seul mec parmi toutes ces femmes, si au premier abord cela ne

me dérangeais pas du tout, à la longue c'était d'une certaine manière ennuyeux, un peu comme un

certain manque, puis là où on m'avait mit en poste j'avais une collègue très sympathique avec moi,

par contre celle avec qui j'étais plus particulièrement comme en binôme, était elle, comment dire,

une personne à plusieurs faces, ce qui faisait qu'a des moments ça allait, mais à d'autres moments

c'était infernal et elle était une vraie peste, plein de remontrances gratuites, des pics à fusion, puis

d'un seul coup c'était de jolis sourires, si elle était jeune et aurait pus être ma fille, cela ne là

dédouanait pas de sa méchanceté gratuite, si au début j'ai essayé de serrer les dents en espérant que

ça lui passerait, très vite je n'ai plus eu envie de jouer à ces petits jeux destructeurs pour moi, alors

j'ai fini par lui répondre, ce qui devint électrique entre nous et ce climat détériora d'avantage ma

santé physique et psychique, là je n'en pouvais plus, je n'avais plus envie de rentrer chez moi, même

chose pour le travail, j'étais au plus mal et je retournais rapidement vers mes plaisirs destructeurs,

mais cette fois avec une cadence effrénée comme pour me persuadé que j'étais encore en vie, mais

cela m’entraînait plus vite dans les méandres du néant, plus profondément encore.

Très vite l'ambiance devint impossible, me retrouver devant cette fille

infernale au travail était une grande souffrance pour moi, surtout depuis un jour où parce que je

n'avais pas pus changé un enfant car on m'avait pressé pour partir à l'heure à une sortie prévue, alors

quand elle le put elle m’insulta, allant jusqu'à me traiter de maltraitant, si sur le coup elle se mit en

colère, car après tout celle qui m'avait pressé était sa supérieure et beaucoup plus âgée qu'elle, elle

n'avait pas à s'en mêler, il était devenu plus qu'évident qu'on ne pouvait plus travailler ensemble et

après une rencontre pour essayer de nous réconcilier qui se révéla par le constat d'une

incompatibilité d'être ensemble.

A la suite de cette réunion de dernière chance, je fus muté dans un autre

service de la crèche avec un grand soulagement, seulement le mal était fait en moi et il c'était

insidieusement immiscé au plus profond de mon corps.

Quand je rentra chez moi, deux jour après ce tête à tête plutôt violent

verbalement, je fus prit d'une forte fièvre soudaine qui me fatigua d'avantage, mais surtout dans

mon esprit il y avait un mot qui malgré moi était entré en moi comme un poison destructeur ''

maltraitant , maltraitance '', cela raisonnait tellement dans ma tête et mon corps que je ne le

supportais plus, j'avais envie que ça cesse, alors en faisant le compte de ma vie, avec cette

accélération de mes plaisirs destructeurs comme une drogue pour sortir de ma vie devenue

intolérable pour moi, j'ai essayé de croire que je pouvais à travers cela et le temps d'un instant volé,

avoir un petit coin de bonheur, malheureusement ce n'était que du vent, alors je pris la décision

rapide d'aller voir mon médecin pour lui raconter où j'en étais et lui demander de me faire

hospitaliser dans un service qui correspondait à mon mal être, mes souffrances, car si je n'arrêtais

pas moi même cette pente dangereuse, si on ne m'arrêtait pas, ma vie m'échapperait et je l'a sentait

partir très vite vers le fond malgré moi.
Le médecin après m'avoir bien écouté, me fis une lettre et me demanda de

me présenter aux urgences de l'hôpital de Lagny-sur-Marne et de remettre cette lettre au médecin

qui me recevrait, dont je ne sais plus si il m'avait dit le nom, en tous les cas quand je rentrais chez

moi, que je raconta en deux trois points rapides à mon épouse pourquoi il fallait impérativement

qu'elle me conduise à l'hôpital ; sur le coup elle resta songeuse, voir paniqué par ce que je lui disais,

ne comprenant pas vraiment pourquoi je faisais cela, pourquoi j'en étais arrivé à ce stade, mais elle

réussit à prendre sur elle et finalement me conduisit à l'hôpital où je fus reçu par une femme

médecin qui après avoir lu la lettre de mon médecin et m'avoir demandé de lui raconter une partie

de ce qui faisait que j'étais là devant elle, me donna un verre que je pensais être de l'eau, en me

disant que ça me ferais du bien, mais en deux temps trois mouvements à peine avoir fini ce verre, je

perdis d'un seul coup toute réalité et tout s'arrêta soudainement, quand je me réveilla beaucoup plus

tard, j'étais dans une chambre d'hôpital dans le service de psychiatrie.

Au deuxième jour de mon hospitalisation je débutais une forme de thérapie

sur tout le séjour que j'allais passer dans ce service avec un traitement que l'on m'avait prescrit, qui

me permettais de me reposer tout en refaisant surface petit à petit, c'est là que je me mis à écrire

beaucoup plus que je l'avais fait avant, avec une certaine frénésie, je n'arrêtais presque pas d'avoir

envie d'écrire et d'écrire, comme si je devais le faire impérativement, c'était devenue comme une

habitude vitale.

Petit à petit j'ai sympathisé aussi avec mon voisin de lit, puis d'autres malades

du service, ainsi qu'avec le psychiatre qui s'occupait de moi et avec qui je pouvais bien parler et être

écouté.

Très vite il y eut des tensions entre mon psychiatre et mon épouse, elle ne

comprenait pas mon état et mes incertitudes sexuels si je peux dire, aussi donna telle un ultimatum à

mon médecin en lui disant combien de temps faudra-t-il pour que son mari sache si il est

homosexuel ou qu'il ne l'ait pas, alors mon médecin lui rétorqua que ce n'était pas une question de

temps, mais que c'était plus difficile que ça, que j'avais déjà besoin de repos et de me retrouver et

pour cela il lui interdisait de venir me voir pendant un moment, car pour lui elle me stressait

beaucoup trop en me mettant une trop grande pression qui me déstabilisé, ce qui ne m'aidait pas tout

à aller mieux.

Je vivais chaque jour sans me poser de question, il faut dire que j'avais un

traitement très adapté qui lorsque je me mettais à trop réfléchir à quelque chose où que quelque

chose me travaillais l'esprit, une minute plus tard je ni pensais plus, ma tête avec mon esprit était

comme soulagé, cela me permettait de me reposer et de me relever à mon rythme, sans que tout une

partie la plus dure de ma vie ne m'encombre totalement l'esprit et ne me mine à nouveau.
Dans ce lieu clos, fermé, je me sentais en sécurité et je n'avais même plus

envie d'en sortir, c'était comme un cocoon où je me sentais bien, le monde du dehors ne m'attirais

pas où plus, en plus j'apprenais à connaître différentes personnes, avec leurs histoires différentes et

douloureuses, la plus part étaient plus jeunes que moi, mais cela ne les empêchaient pas de venir

vers moi, pour partager avec moi leurs histoires de vies, aussi lire mes écrits et étonnement me

demander de leur écrire un texte, ce qui me touchait beaucoup, je compris aussi que je touchais ces

jeunes en souffrance, sans trop savoir pourquoi, mais cela me faisait beaucoup de bien quelque part

et me donnait l'envie de faire de mon mieux pour les soutenir et leur apporter toute mon affection

selon mes possibilités du moment avec mes failles personnelles.

A un certain moment je fus même très surpris quand mon médecin compris

qu'un de mes textes que j'avais écris pour un jeune, était dans un autre service où il avait pus le lire

sans savoir que c'était de moi, mon médecin en avait été étonné, mais du bon côté en voyant que ce

jeune en était heureux et en comprenait maintenant que c'était moi qui l'avait écrit, d'une certaine

manière cela me rendait fier, cela était tellement rare, je crois même que ça devait être une première

fois.

Le temps passait et l’échéance où je devais sortir de mon nid douillet

s'approchait à trop grand pas, alors avec mon médecin on réussit à convenir qu'a ma sortie du

service, j'irais directement en maison de repos pour un mois, le temps de me réhabituer au dehors et

préparer mon retour dans mon foyer, qui au final ne me disait rien, hors mis tout l'amour que j'avais

pour mon fils et la grande envie de le revoir, j'appréhendais beaucoup de revenir dans cet

appartement que j'avais jamais ressenti comme étant chez moi, mais celui de mon épouse et de ses

enfants.

Il était devenu évident que je ressentais en moi dans mon inconscient, mon

âme, la rupture inexorable à venir, je sentais ce que j'avais depuis trop longtemps refoulé, m'étais

obligé à vivre, supporter pour être à la hauteur pour les autres, alors que mon naturel ne le voulait

pas et le supportait de moins en moins, maintenant c'était comme ci une porte s'ouvrait, laissant

entrevoir une lumière de vérité, mais voulais-je vraiment ouvrir cette porte en grand, sans craindre

ce qu'il y avait derrière ?.
Cependant dans tout ce qui s'ouvrait à moi, il y avait aussi des certitudes, à

ma manière j'avais beaucoup d'affection ainsi qu'un certain amour pour ma femme qui m'avait

ouvert les yeux sur tellement de choses, qui avait réussit à me faire couper tout lien avec mon beau-

père et à redéfinir ma relation avec ma mère, qui à se jour était à néant, elle avait été la mère que je

n'avais pas pus avoir, elle avait été là pour moi ces derniers temps, elle avait à sa manière reprit mon

éducation là où ma propre mère l'avait arrêtée, pour me faire grandir d'avantage en dehors des

traumatismes que j'avais subit et qui étaient toujours en moi à l'âge de l'enfant que j'avais été au

moment où on me l'avait fait subir.

Malgré tout ce que je commençais à entrevoir, je ne pensais pas encore

clairement à nous séparer, à mettre un terme à notre vie en commun depuis presque 10 ans déjà, je

ni étais pas encore prêt, comme ne plus voir mon fils tous les jours, encore une fois être obligé de

vivre et faire vivre ce que je n'avais jamais voulu, tout cela me faisait très mal, mais pour l'heure je

devais m'occuper de moi et aller mieux, espérant que mon séjour en maison de repos allait

beaucoup mit aider.

Plutôt rassuré par mon médecin, je partais donc confiant pour la Ferté-Sous-

Jouarre où se trouvait la maison de repos où je devais passer pendant un mois ma convalescence,

malgré une certaine appréhension plus forte que moi, ce qui fit que lorsque j'arrivais à ma

destination j'étais beaucoup trop stressé et comme avant de prendre possession de ma chambre je

devais passer devant un docteur psychiatre que je ne connaissais pas du tout, je du attendre bien trop

longtemps pour cet entretien, car devant moi un certain nombre de malades furent appelés, ce qui

eut pour effet de doubler mon stress et lorsque j'arrivais enfin devant le docteur, j'étais vraiment très

nerveux et stressé en plus d'une grande fatigue, ce que ce docteur interpréta comme un symptôme

d'une certaine maladie psychiatrique, sans même chercher à comprendre ni même de m'écouter, il

me prescrit un psychotrope beaucoup trop fort pour moi et surtout que je n'avais aucune raison

d'avoir, ce qui eu sur moi des effets très négatif que je ne tarda pas à constater.

Quand enfin je rentrais dans le bâtiment principal je senti des sentiments

hostiles, je n'aimais pas ce lieu, c'était un genre de vieux manoir triste, sans lumière, tout était de

couleur foncé, ce qui amplifiait le manque de lumière, comme ce lieu était sensé recevoir des

personnes en convalescence de dépression et autres maladies des nerfs, tout cela n'aspirait pas à une

envie de gaieté et de vite se sentir mieux, cette première impression ne changea pas quand je pris

possession de ma chambre, tout aussi triste et sombre, c'était vraiment une drôle de manière de

vouloir s'occuper des gens dépressifs pour les guérir, on aurait pu croire que l'on voulait plutôt le

contraire.

Enfin installé j’essayais de me faire à cette ambiance contre ma nature, puis

très vite comme je l'avais dis, je ressenti des problèmes dans mon corps, je ne pouvais plus faire

mes besoins naturels normalement, tout étaient comme bloqués, cela devint vraiment un gros

problème pour moi, j'avais beaucoup de mal à le supporter, en plus je n'étais pas seul dans ma

chambre que je partageais avec un autre malade, ce qui rendait les choses encore plus difficile pour

moi.

Au bout de deux jours je ne supportais vraiment plus mon état qui s'empirait,

je fini par dire aux personnels soignants mon mal être, en plus de me trouver encore plus fatigué

que j'étais en arrivant, mais à ce moment là on décida de ne pas m'écouter, décidément, ils

semblaient penser que je déraillais, alors avec beaucoup de précaution je décidais de téléphoner à

mon épouse pour la mettre au courant de ma situation et lui demander de téléphoner à mon ex

médecin de l'hôpital de Lagny-sur-Marne pour qu'il puisse intercéder pour moi auprès du psychiatre

de cette maison de repos quelque peu réglementaire, pour lui dire ma réelle situation et raison pour

laquelle j'étais là et enfin qu'il arrête de me faire avaler ces saloperies qu'il m'avait injustement

prescrit, voir dangereusement prescrit, ce qui n'était pas du tout fait pour moi, ce qui au final se

trouva être un hypnotique et avec mes problèmes cardiaque que l'on découvrit par la suite, aurait pu

me coûter la vie, incroyable.
j'étais pas très confiant après mon coup de fil à ma femme et j'ai eu

l'impression de me trouver dans un mauvais film où le héros était prisonnier contre son grès dans un

hôpital psychiatrique, complètement abruti par tout un tas de médicament bien trop fort qui le

rendait totalement impuissant et à la merci de ces tortionnaires, mais très vite tout se mit à changer,

on me supprima enfin le médicament incriminé, on se fit aussi beaucoup plus sympathique envers

moi, au final le message que je voulais faire passer par mon épouse et mon médecin d'avant, avait

été passé malgré tout, je ne sais pas comment mais enfin je pu retrouver toutes mes capacités

physiques et reprendre mes forces ainsi que le dessus, en plus la cerise sur le gâteau c'est que l'on

me donna une autre chambre individuelle comme ci on voulait se faire pardonner une grosse et

grave erreur, en tout cas pour moi se fut un grand plaisir d'avoir cette chambre.

Reprenant un cour presque normal de ma convalescence, j’essayais de

m'adapter, de sympathiser, comme j'aimais toujours le faire où que je sois, aller vers les autre était

une chose naturel pour moi et aujourd'hui encore j'ai gardé cette facette de moi, aussi des personnes

venaient vers moi me parler, c'est comme ça qu'un petit groupe c'est crée qui me faisait être moins

seul, nous nous soutenions, promenions ensemble, amusions à des jeux, cartes, triominos, scrabbles,

etc, nous échangions sur notre parcours de vie, la vie, ainsi les jours passaient plus facilement.

Un jour on demanda dans la salle à manger de désigner un délégué

convalescents pour devenir l'intermédiaire entre la cuisine et eux, c'est à dire nous tous, pour mieux

faire remonter tout ce qui n'allait pas dans les repas, petits déjeuners, les reproches que pouvaient

faire les convalescents, à ce moment là je n'avais aucune envie de m'en occuper, ni même de m'en

mêler, mais à ma grande surprise, je fus désigné pour être cet intermédiaire délégué entre la cuisine

et nous tous, au vu de ce plébiscite, je ne pouvais plus me dérobé, je m'inclinais donc mais avec un

sentiment étrange.

Bien que je ne voulais pas de cette responsabilité, j'ai fini par mis engagé

malgré tout sans trop d'ardeur, mais cela ne dura pas très longtemps, car un matin je fus vertement

réprimandé pour des propos que j'aurai tenus vis à vis de la cuisine et de l'établissement, ce qui bien

sur était faux, seulement à cet instant on ne m'accorda pas l'écoute nécessaire, comme c'était

l'habitude chez moi, ils étaient tous déjà sur que j'étais le responsable et sans ce poser de question,

puis je du subir aussi les représailles de ce petit monde infirmier, qui ne tarda pas le soir même à

utiliser abusivement leurs accès aux médicaments en me donnant encore une fois une lourde dose

d'un que j'avais déjà eu, évidement eux aussi étaient persuadés que j'étais un semeur de trouble,

décidément je vivais que des répétitions où je devais toujours me battre encore et encore.

Le traitement de choc prescrit et administré en forme de représailles, fini par

faire son effet rapidement, je marchais de plus en plus lentement, j'avais l'air d'être dans les nuages

en permanence, je parlais avec difficulté et une grosse lenteur, je ne comprenais pas pourquoi, je

n'avais pas encore compris tout ce qui se cachait derrière, que l'on se vengeait sur mon dos, mais la

dose que l'on me donnait était vraiment trop forte, malgré mes protestations pour dire qu'il y avait

quelque chose qui n'allait pas, mais une fois de plus on ne voulait pas m'écouter, ce qui fit que le

lendemain midi en plein repas dans la salle à manger pleine, je m'écroulais à table, la tête la

première dans mon assiette à soupe, j'étais soudainement complètement éteint.

Avec les témoignages de mes camarades, qui m'avaient vu m'éteindre au fur

et à mesure avant de m’effondrer, la petite équipe médicale commença à se poser les bonnes

questions, avant de finalement comprendre que tout ce dont ils m'accusaient ne venaient pas de moi,

c'est comme ça qu'une fois de plus je fus traité avec certains égards, qui signifiaient une certaine

repentance et des excuses, mais moi je n'ai pas oublié et aujourd'hui encore je me méfie de ces

services spéciaux de la médecine et de leurs réactions parfois un peu trop humaines et abusives.

Quand je pense que j'étais venu là pour me reposer et vivre un mois

tranquille de convalescence,c'était plutôt bien raté, cela ne m'empêcha pas de faire un peu de vélo,

de poterie, promenade, même si cela ne changea pas grand chose à ce que je pensais définitivement.

Après tout ces événements, mon épouse et mon fils sont venus me voir un

dimanche, c'était 10 à 15 jours avant que je rentre chez nous, on alla manger au restaurant où on

parla évidement de tout ce que j'avais subit et aussi de ces dernières semaines qui c'étaient écoulées,

elle était comme distante, interrogative, songeuse, peut-être déjà septique quand à mon retour et de

recommencer à vivre ensemble, moi j'avais déjà pensé à trouver un petit appartement, vivre seul,

ma chambre indépendante avec salle de bain et wc privé, m'y avaient beaucoup aidé, mais tout cela

était encore confus, il fallait laisser le temps faire son chemin encore un peu, je pense que l'un

comme l'autre à ce moment là étions entrain de nous remettre en question sur nos envies et avenir,

mais à cet instant précis nous étions ensemble et surtout il y avait mon fils et je me devais de lui

témoigner mon amour et combien il m'avait manqué et comptais pour moi, je sais que pour lui avoir

un père comme moi n'a pas été facile à comprendre, à vivre, c'est toujours le cas je sais.

A la fin de mon séjour je rentrais seul dans cet appartement qui était sensé

être chez moi, mais il était devenu encore plus celui de mon épouse et de ces enfants, plutôt que

chez moi, je mis sentais désormais comme un étranger, c'était d'un côté normal puisqu'il l'avait déjà

été avant que je vienne m'y installer, seulement je ne m'étais jamais vraiment senti chez moi,

sûrement dés le début en me mariant ; la question que je me posais souvent dés le début c'était

aurions nous du prendre un nouvel appartement neutre de nos vies passées, c'était sans nul doute

vrai, mais cela aurait-il changé quelques chose à ce que nous vivions et allions vivre dans un proche

avenir, la séparation, sincèrement je ne le pense pas.

Pendant mon voyage jusqu'à mon retour dans notre appartement, j'étais très

stressé à l'idée de retrouver ce que j'avais quitté quelques mois plus tôt, je savais déjà que ma

femme était en colère contre moi, pour différentes raisons dont celle d'avoir compris d'une certaine

manière que j'étais loin d'avoir la moindre certitude quand à mon identité sexuel, elle avait même

fouillée partout dans toutes mes affaires pour trouver la moindre preuve pour répondre à ses

questions, ses doutes, ce qui l'avait d'ailleurs conforté, comment pourrais-je lui en vouloir, mais à

cet instant je n'étais pas vraiment bien, après tout ce temps de parenthèse et ce que j'avais vécu et

subit dernièrement, en plus je me sentais toujours fatigué, plus qu'a la normal.

Mon retour ne fut pas glorieux mais difficile comme je le redoutais et il

sonnait le début du compte à rebours de la fin de notre mariage, même si on décidait après une

longue discussion d’essayer de faire des efforts pour espérer sauver ce que l'on pouvait, ni l'un ni

l'autre à ce moment là n'était dupe quand à la réalité de la situation, le comportement énervé plus

que désabusé qu'elle fit preuve pendant cette période, me le fit bien comprendre jusqu'à mon fils qui

fini par me dire qu'il fallait la laisser s'énerver toute seule et ne surtout pas lui répondre, car c'était

ce qu'elle voulait, quand j’entendis cela de la bouche de mon propre fils nous étions déjà divorcé, le

lendemain je quittais cet appartement pour une chambre d'hôtel au mois.

Avant tout ce changement radical, nous avons essayé de reprendre le cour

presque normal de notre vie, pour moi se fus très difficile, sans travail et en maladie, obligé d'une

certaine manière à voir un psychothérapeute, je me confrontais à des praticiens qui ne me

convenaient pas du tout au début, comme à mon habitude on ne m'écoutait pas, j'avais beau dire que

je n'étais pas bien, raconter mon parcours, mes souffrances, ainsi que la grande fatigue qui

m'envahissait, rien ni faisait, on ne voulait rien entendre, comme ci ils étaient tous sourd.

C'est comme ça qu'un jour je du me rendre à des examens de contrôle pour le

suivi de la maladie que j'avais eu et là tout s'éclaira, on fini par s’apercevoir que mon cœur n'avait

pas retrouvé son cours normal comme il aurait du après mon opération et comme les médecins le

croyaient, mais au final j'étais devenu insuffisant cardiaque, ce qui enfin mettait à jour tout ce que

j'avais ressentis depuis ces derniers mois et surtout mon impuissance à me faire écouter, entendre,

comprendre, croire, par tous ces gens qui se fichaient bien de ce que je pouvais leur dire ; là au final

d'une certaine manière on me donnait raison et la vérité éclatait clairement.

Inutile de dire que pour mon épouse à ce moment là se fut encore plus

difficile à entendre et cela scella définitivement la fin de notre union et la décision de demander le

divorce, si au début je mis suis opposé d'une certaine manière, je mis conforma à la fin en

m’apercevant que plus rien était possible et que nous étions devenus incompatible, en plus j'étais

par ma pathologie en longue maladie, ce qui n'arrangeait pas les choses.

Au fur et à mesure du temps qui passait nous nous éloignions l'un de l'autre,

elle partait à droite ou à gauche avec mon fils me laissant seul, une situation qui ne pouvait plus

durer, même si cette solitude ne me dérangeais pas d'une certaine façon, jusqu'à un certain point

quand même, car autant j'aimais être seul, autant j'aimais voir des gens, idem aujourd'hui, j'aime

voir les personnes que j'aime à certain moment, mais surtout sans que l'on m'impose aucune

obligation, etc...


Retranscrit de mon manuscrit '' Mère et fils: inceste mode d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin ''

Ecrit à Lagny-Sur-Marne, lundi 2 avril 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G, à suivre....)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire