dimanche 13 mai 2018

Itinéraire et genèse d'un survivant de maltraitances et d'inceste ( suite 7 )

Dimanche 13 mai 2018 ( suite ) Lagny-Sur-Marne.


                                                             Avec mes oncles et ma tante, c'était autrement, il faut dire que

entre ma famille maternelle et paternel ils n'ont pas eu la même vie, éducation, etc, et du côté de ma

famille paternel, c'était plutôt un peu la France d'en bas, comme disent certain, enfin en ce temps là,

pas mal de choses n'étaient pas aussi importante que chez ma famille maternelle.

                                                             Ils ne vivaient pas de la même manière, disons qu'il y avait un

côté rive droite et un autre rive gauche, mais à cette époque il y avait aussi beaucoup de choses que

l'on avait pas ou plus, on était pas très loin de la période de l’après guerre 39-45, puis l'Algérie avait

aussi passé par là et tout le monde n'avait pas tout le confort, etc...

                                                             Il faut dire que mes grands-parents se sentaient bien ainsi et le

pire c'est qu'ils sont restés comme ça jusqu’à la fin de leurs vies, la cabane au fond du jardin comme

l'a si bien chanté Laurent Gerra en plagiant la chanson de Francis Cabrel, la cabane du pêcheur, moi

j'ai connu cette période, ils semblaient heureux comme ça, mais le modernisme passait par la, devant

leurs yeux et rien ne semblait les faire changer d'avis; vouloir être plus à l'aise...

                                                             Malgré tout j'aimais cette famille, avec des grandes tantes,

cousins, cousines, etc, il y avait beaucoup moins de caractères bien trempés, que du côté de ma mère,

il y avait seulement des membres de la famille qui venaient souvent jouer les piques assiettes chez

Lulu et Madeleine, j'ai toujours pensé qu'ils étaient bien trop bon et gentil, bref, mais quand mon père

 est décédé tragiquement, les choses se sont misent à changer, les souries se sont transformées en rat,

corbeau de mauvaises augures, comme des vautours autour du corps presque tiède de mon pauvre

père, et mon autre partie d'enfance à du se faire avec toutes ces nouvelles personnes qui étaient

malgré tout ma famille, mais là aussi, c'est installé l'envie, la jalousie, des crises, jugements, etc...

                                                              Enfin il y eu cette belle famille que ma mère nous à donnés en

épousant mon beau-père trois ans après la mort tragique de mon père, j'avais 5 ans, là cette nouvelle

famille a été de suite inhospitalière avec nous, il faut dire que de notre côté nous sortions de notre ''

cocon de la région de Coulommiers en Seine-Et-Marne et nous nous trouvions d'un seul coup projetés

dans une région qui semblait ne pas avoir évolué et d'être 20 ans en arrière, avec des regards très

inquisiteurs, fuyants, méprisants, méchants, etc, à part une sœur de mon beau-père, dite Bebette, de la

part de qui j'ai plutôt été bien traité, le reste je n'ai pas de bon souvenir, tout au long de ces années où

il m'a fallut cottoyer cette famille, je n'ai reçu, ressenti, eut, que rejet, indifférences, méchanceté,

insulte pas direct, jalousie, manque d'humanité pour un enfant qui n'était responsable de rien, manque

de chaleur, affection, enfin que dire de plus...

                                                        Je n'ai au final gardé aucune relation, contact, avec cette famille,

eux non plus d'ailleurs et puis de toute façon, ils sont tous en relation direct ou indirect avec mon

beau-père, mon bourreau, avec qui j'ai rompu tout contact aussi depuis plus de 20 ans, alors...Voilà

d'une manière général, comment j'ai du grandir, me faire un caractère, une personnalité, en plus de

tout ce que j'ai subit, par ma mère et le plus dure par mon beau-père, mais d'une certaine manière lez

deux finissent par se coller à tout se mal que j'ai subit et aujourd'hui je sais au combien tout se qu'ils

ont fait on détruit l'enfant, l'ado, l'adulte en devenir que j'étais  et la personne adulte que je suis

aujourd'hui et qui ne fait que survivre.

                                                         Je sais que tout ce que je suis aujourd'hui vient de tout ça, je me

suis toujours senti seul et souvent c'était comme si j'étais une caméra neutre qui tournait les scènes

d'une vie, sans pouvoir agir sur le scénario, à des moments, c'était comme ci c'était quelqu'un d'autre

qui était devant moi et que je regardais vivre, surmonter toutes  ces épreuves.

                                                          Quoi qu'il en soit, le seul endroit où j'ai vécu les meilleurs

moments de ma vie sont en Italie, à Valpeline; chez ma grand-mère maternelle, j'en ressens l'odeur,

les sensations, l'air pur des montagnes, l'air vif, l'eau de la fontaine qui coule et qui rythme nos nuits,

la bienveillances des gens, des proches comme Dora, Jean Piétro son fils que j'aimais beaucoup et qui

avait connu mon, père, lui aussi quelque part au fond de moi je me disais qu'il aurait pu épouser ma

mère, Marco mon cousin éloigné, avec qui ont faisait les plus grosses bêtises, il avait toujours

quelques choses de plus fort à faire, Anna sa sœur, Grazziéla la cousine et nièce de ma grand-mère,

toujours à parler, faire de grand geste, insulter les voitures en face d'elle, mais je l'aimais bien, sa

mère tante Yolanda, très croyante, qui lorsqu'elle me voyait, me pinçait la joue gentillement et en

souriant m’appelait mon petit curé, aller savoir pourquoi.

                                                         Oui c'est de là que je viens, je suis sur au fond de moi et c'est là

que je veux reposer pour mon dernier repos avec mes cendres dispersées, dans ce champs derrière la

maison et ce torrent vif, juste à côté, qui descend des montagnes, ou dans le jardin des souvenirs si il

y en a un, dans le cimetière de Valpeline où est enterré ma grand-mère.

                                                           Je pense et repense souvent à ce petit garçon, qui vivait,

subissait les disputes, scènes conjugales incessantes et violentes, entre invectives agressives et mots

durs, insultes et menaces en tout genres, de divorces, frapper, etc, entre un homme mon beau-père qui

était le plus souvent complètement aviné ou en manque ou en pleine crise d'autorité et d'envie de

semer la pagaille et une femme, ma mère, fragile par sa santé et ses petits kilos, dont physiquement

elle ne faisait pas le poids, mais elle s'empêchait pas de répliquer, répondre, et ça durait des heures...

                                                           Malgré mon âge, je revois toutes ces scènes, si intenses en

violences verbales, je me demande comment après cela je pouvais aller à l'école sans craquer, comme

si de rien était, sans devenir fou, hurler mes souffrances, idem quand je suis allé au collège, car bien

sur rien ne c'est arrêté pour autant, c'est même le pire qui est arrivé car c'est le moment ou j'ai

commencé à subir l'inceste, tout devenait de plus en plus dur, difficile, mais à part me résultats

scolaires avec des notes juste ou trop basses, niveau trop juste, je faisais quand même face, malgré les

jugement, d'enfants, ados, turbulent, manque de concentrations, n'apprends pas ces leçons, bavarde,

etc, j'en passe, mais jamais personne de ces instituteurs, profs, de cette bonne éducation national, ne

voulait voir plus loin, se poser les bonnes questions, regarder l'enfant l'ados en face, et essayer d'aller

au plus profond e lui pour voir, sentir toute ces blessures, ces souffrances, toutes ces maltraitances,

viols, manque d'amour, délaissé, malheureux, avec une vie et déjà un avenir détruit avant même de

commencer, non pas un seul n'a jamais chercher plus loin que le bout de son nez, de son cœur et

âme...


Reprise de mon manuscrit après cette récapitulation pour mieux comprendre.



SOLUTIONS ET CONCLUSIONS :




Aujourd'hui même si les choses ont plutôt avancées et quelques peu

changées sur certains points, il en demeure pas moins pour ma part, que les conditions idéales pour

accueillir, écouter, comprendre, aider, soigner, guérir les victimes d'inceste, ne sont pas requises et

encore loin d'y être, c'est pourquoi j'ai crée mon propre blog il y a quelques années maintenant, pour

apporter ma vision en tant que victime, mes conseils pour mieux appréhender les confessions des

victimes, leur parler, les aider, comment les familles doivent se comporter, agir, amis et entourage,

c'est tout cela que je veux développer ici, avec et pour vous les victimes, les parents, familles,

proches, etc, pour qu'enfin tous ensemble nous changeons les choses et qu'a l'avenir les futures

victimes et les victimes actuelles soient prises en charges dans le respect, la compréhension,

l’empathie, qu'ils méritent et qu'ils leur est du.

La première chose la plus importante pour moi lorsqu’une victime se confie,

c'est la personne qui l'écoute, la première personne à qui il a le courage de se confier et cette

personne qui elle soit, à le devoir, l'obligation de l'écouter et de ne pas l'arrêter, ne pas le juger,

mépriser, mettre en doute sa parole, car à ce moment là c'est ce qui va déterminer pour la victime, la

force et les plus grandes possibilités, envies, confiances, de guérir de ses souffrances, blessures,

chocs, traumatismes.

Il est évident que si la première personne qui reçoit le témoignage de la

victime d'inceste le reçoit avec cœur, humanité, affection,compréhension, elle aura 80% de chance

de s'en sortir plus tard et de pouvoir refaire sa vie avec force, confiance, sérénité, tout en oubliant

pas mais avec une grande possibilité de vivre une vie équilibré, heureuse, à contrario si la victime se

confie à quelqu'un qui ne la croit pas, ne l'écoute pas vraiment, où pas, la juge, etc, la victime à plus

de 80% de chance de ne pas avoir une vie équilibré, heureuse, mais qui sera remplie de souffrance,

blessures, etc, une vie perturbé, des parcours scolaires, collèges, lycée, professionnels, intimes, etc,

instables et fait de déchirement, séparations, coupures, déceptions, incompréhensions, démissions,

qui seront plus nombreuses et pour certaine victimes cela sera pire si la ou les premières personnes

à recevoir ce témoignage et la propre mère, père, familles, proches, si la confession n'est pas reçu

avec affection et reçu comme la vérité.

A ce moment là, il est évident qu'il est très important que la victime soit

réconforté, bien entouré, puis conduit petit à petit à porter plainte, mais dans un premier temps elle

doit être éloigné du coupable, si ce n'est pas déjà fait, le plus sensé c'est de faire partir cet individu

du lieu où se trouve la victime, si c'est le père, le beau-père, frère, etc, c'est à ce moment là qu'il y

aura la première coupure et prise de conscience que la confession à bien été entendu, comprise et

pas mise en doute et que les choses vont enfin changer, pour aller sur le chemin de la guérison et

libération.

Malheureusement pour ceux qui comme moi ont dit la vérité des années plus

tard, en étant déjà parti de la maison où tout c'est passé, il est en général trop tard, surtout si en plus

à ce moment des aveux, la victime n'a pas été crue, puis non aidée et soutenue, dans cette situation

les choses sont beaucoup plus compliqués et difficiles, mais là je suis plus particulièrement dans

l'esprit de conseiller dans le cas où les choses sont prises beaucoup plus tôt, avec de réelles chances

de faire que la victime puisse avoir une vie la plus équilibré possible et plus heureuse.

Au fils du temps qui a passé, j'ai pu penser, analyser les choses, comprendre

ce qui a manqué, ce qu'il faut aujourd'hui pour que les victimes d'incestes puissent avoir toutes les

chances de s'en sortir dans la vie.

Il y a aussi les institutions d'état comme l'éducation, qui est loin d'être à

l'écoute des élèves et qui préféreront considérer ceux qui arrivent en queue de peloton, qui ont des

difficultés, comme des fainéants qui ne font aucun efforts, qui sont dissipés, ne savent pas se

concentrer, etc, tout ce que moi j'ai entendu alors que je vivais le pire chez moi, personne ne c'est

jamais posé la moindre question, j'ai beaucoup souffert dans toute ma scolarité, collège, où on ne

me comprenait pas, comme moi j'avais beaucoup de mal à comprendre, apprendre, retenir, mon

esprit était tellement encombré par tout ce que j'avais déjà vécu et vivais encore, mais personne ne

me tendait cette main dont j'avais tant besoin, m'ouvrait son cœur, que j'espérais tant recevoir.

C'est pourquoi je dis et répète, que les enseignants sont une des parties les

plus importantes dans le suivis, sauvegarde, possibilité de vie meilleure et réussite pour les

victimes, car eux sont au contact au moins 5 jours par semaine avec les enfants, élèves, ils finissent

par les connaître, être psychologue, surtout aujourd'hui ils ont la possibilité de se poser ces

questions, réfléchir, quand ils ont devant eux des jeunes élèves en difficultés, tristes, bavards

anormalement, avec des notes toujours en baise ou chute vertigineuse, il est inconcevable et presque

criminel de passer à côté de tout ces signes à notre époque et surtout de ne pas s'interroger en se

posant toutes ces questions vitales.

Il y a aussi toutes ces institutions dans et autour de l'enseignement qui

doivent être plus vigilantes, à l'écoute des signes qui peuvent et doivent les mètrent sur la piste, les

médecins scolaires, de famille, les professeurs de sport, natation, etc.

Il est impératif que la victime soit accompagnée vers toutes les demandes

qu'il doit faire le plus tôt possible pour commencer le chemin de sa délivrance et guérison, mais je

préconise aussi de la part des institutions, des dirigeants, personnes privés d'autorité, de créer des

lieux de vie où recevoir les victimes le temps qu'elles reprennent vie, confiance, force, avec pendant

leurs séjours, toutes les aides, soutiens, soins, etc, qu'elles auront besoin, mais ces lieux devront être

très sécurisés et encadraient pas des intervenants, sans tâches, fiables, sérieux, de confiance.

Cependant il est indéniable que les choses changent, les mentalités, les

jugements ancestraux, les idées toutes faites, les lois, l'information, les préventions, les accueils

policiers, les médecins, psychologues, experts de la police judiciaire, le monde des psychiatres,

qu'ils soient tous plus à l'écoute, comprennent beaucoup mieux le fonctionnement et les

changements indélébiles des victimes, qu'il y ait des droits et reconnaissance genre cotorep des

victimes qui sont pour les cas non reconnus à temps, handicapés dans leurs vies et à vie, c'est cela

pour ma part, ma vie à été dévasté et j'ai du me débattre avec beaucoup de difficulté et souffrance

toute ma vie.

Dans ce qui concerne les médias, il faudrait plus d'émissions sur le sujet de

l'inceste avec des témoignages réelles, mais plus approfondies, avec les détails des séquelles,

cicatrices indélébiles, pour que les téléspectateurs comprennent mieux et que l'on voit les victimes

autrement, pas comme des bêtes de foire où des exhibitionnistes venant étaler avec délectation leurs

souffrances réelles, comment peux-ont dire cela, quand j’entends de telles paroles, ça me met en

colère, révolte, c'est si facile et méprisant.

Pour moi il est évident que le délais de prescription doit être abolie, pour

l'inceste et le viol, comme la pédophilie, car si le coupable peux ne plus faire de récidive, ce qui est

loin d'être sur et le cas, la victime elle payera toute sa vie, surtout si elle n'a pu porter plainte dés le

début de son calvaire, sa vie aura elle été détruite et toute sa vie en sera bouleversée sans dessus

dessous, avec pratiquement jamais d'aides, de soutiens, de compréhension, alors que de l'autre côté

le bourreau lui, pourra être une personne respectable dans sa vie qu'il pourra bien réussir, avec une

situation bien placée, tout cela étant vraiment injuste et déséquilibré, sans compter que la plus part

du temps malheureusement, il y aura récidive.


CONCLUSION :



Bien sur pour moi tout ce que je viens de déclamer, c'est ma pensée, ce que

je crois être le plus important à faire d'après mon vécu, mes réflexions et surtout pour les victimes

qui sont écoutées à temps, soutenues, aidées, dés le début, car pour moi comme pour mes autres

frères et sœurs de souffrances, tout est et sera bien plus différent et douloureux.

Pour reprendre ma situation et en tirer ma conclusion finale de tout mon

récit, je dois redire que ma mère est le moteur de toute cette histoire, la mère est beaucoup plus

importante voir l'élément essentiel dans les histoires d'incestes et maltraitances, pour un enfant elle

représente l'amour, la sécurité, la confiance, il s'accroche à cette image, presque une icône et si la

mère est une mère qui se donne à ses enfants avant tout, en donnant aussi à son mari et sa vie de

femme, alors les enfants auraient toutes les chances de vivre une vie harmonieuse et équilibré, voir

heureuse.

Mais quand comme moi on hérite d’une mère qui est déjà déstabilisé par ses

propres inquiétudes, turpitudes, vécus douloureux, dépressions, instabilités et plutôt centré sur elle

même et sa propre vie, alors là les chances pour l'enfant de s'en sortir sont des plus minces et au fur

et à mesure du temps qui passe et des épreuves qui arrive comme l'inceste, les chances deviennent

quasiment nul si la mère ne se reprend pas et se réveil pas pour sauver son ou ses propres enfants.

Moi je n'ai pas eu ces chances, oh je ne donne pas tous les tors à ma mère,

elle a eu aussi sa part de souffrances déjà assez dur avant de m'avoir, mais quand elle m'a eu, alors

qu'elle ne me voulait pas, après avoir tout fait pour me faire partir comme elle disait si bien à ces

copines et bien elle n'a pas fait ce qu'il fallait pour me protéger, comme une vraie mère devrait le

faire et puis bien sur il y a eu la tragédie de la mort de mon père, son mari qui a tout remis en

question et l'a aussi mit à terre et nous a aussi séparé, éloigné d'une certaine façon, car mon père

avec son amour nous rassemblait, nous tenait dans ses bras en une seule famille, ainsi qu'il faisait

naître cet amour maternel à ma mère, mais sa disparition si brutale et tragique, a mit un terme à tout

ça violemment et assez rapidement avec le premier suicide de ma mère, qui ne voulait plus vivre et

qui ne pensait déjà plus à moi son enfant de 2 ans qui lui aussi se retrouvait si seul, sans père aimé

et au final sans mère aussi.

Soit, elle s'en sortit, mais dés cet instant elle n'était plus la même, elle avait

perdue cette part de maternité qu'elle avait pu avoir avec mon père et j'étais devenu pour elle, plutôt

un fardeau qu'un plaisir et une joie.

Puis se fut les années d'errances et de combat, entre la famille de mon père,

sa propre famille et sa propre vie, moi je devenais un objet de combat, de règlement de compte entre

familles, mais aussi une raison pour se battre et survivre, c'est aussi sûrement à cette période que j'ai

moi même acquis cette faculté de me battre pour survivre coûte que coûte en toute situation, moi

qui était à ce moment là écartelé souvent entre mes grand-parents paternel et ma mère puis ma

grand-mère maternelle, j'étais le cochonnet d'un jeux de boules, dans lequel tous les adultes autour

de moi, ma propre famille, tiraient à bout portant, sans se soucier de moi, mes propres besoins et

droits, ne pensant qu'a leurs propres victoires sur l'autre camps.

Toutes cette périodes à laissé des traces indélébiles et amères chez ma mère et

chez moi, puis elle a choisi de se remarier avec un inconnu venu de nul part, qu'elle m'obligea de

suivre avec elle dans une autre région que nous ne connaissions pas et qui me coupait de toutes mes

habitudes et des personnes que j'aimais, ma vraie famille, pour au final nous trouver dans une

famille qui allait nous haïr et nous détruire davantage, surtout moi l'enfant sacrifié.

Quand j'insiste sur ma mère, c'est que je veux vraiment que tout le monde

comprenne que l'attitude des femmes mères est le plus important et décisif dans la vie et l'avenir de

leurs enfants suivant ce qu'elles veulent être, des mères et des femmes amantes, des épouses et

mères de famille libres, aimantes, sachant se partager entre leurs vies de femme, d'épouses de mères

et surtout prêtes à défendre leurs enfants becs et ongles si leurs propres maris, compagnons, etc,

leurs font du mal.

Oui aujourd'hui j'ai cette certitude, il doit avoir une autre éducation vis à vis

des femmes, celles qui deviendrons mères, qui sont mères, plus de préventions, d'explications, pour

qu'elles ne deviennent pas les complices de leurs maris et de la destruction de la vie de leurs propres

enfants ; on parle sans arrêt de la violence contre les femmes, viols, etc, ce que je conçois et combat

aussi, mais on oublie dans ces moments là, de préciser et d'ajouter sérieusement, qu'a côté de cette

violence, il y a des enfants qui en souffrent, le subissent aussi, il y a de l'inceste avec des femmes

mères qui voient, savent, sentent, mais préfèrent se taire, laisser faire, pour être elles même plus

tranquille, pour sauver les apparences, etc, et tout cela n'est pas et plus supportable, acceptable.

C'est tout cela que je veux dénoncer, alerter, crier, assez d'hypocrisie, de

paroles mesurées, insipides, trop bon enfant, qui ne restent pas dans les oreilles, les esprits et qui

sont vite oubliées.

Ce qui me désole souvent, c'est que je suis obligé de répéter et répéter des

choses des plus importantes et que cela ne semble pas alerter les personnes concernées, celles qui

peuvent changer les choses, les lois, les consciences...

Pour conclure, ma mère a choisi de me laisser vivre dans cet atmosphère

pesante, agressive, mauvaise, déstructurante, sans limite, sans protection, elle a eu beaucoup

d'occasions de revenir en arrière, de me sortir de cet enfer, ces souffrances permanentes,

humiliations, insultes, rabaissements, mais elle ne l'a pas fait, pour sa propre satisfaction, orgueil,

bien être personnel et elle a avec sa décision, précipiter ma destruction en amenant le pire sur moi,

même si je pardonne, j'ai pardonné certes à ma mère, mais je n'oublierais jamais, surtout pour que le

monde sache et que comme je l'écris ici, le dénonce et que les choses et mentalités puissent un jour

enfin changer, pour que plus jamais un enfant n'ait à vivre ce que j'ai vécu, subit.



Retranscrit de mon manuscrit: mère et fils: inceste monde d'emploi, ou beaux doigts le petit rouquin.


Lagny-Sur-Marne Dimanche 13 mai 2018 par Hugo Gall ( pseudo de T.G ) ( à suivre partie 8  et

dernière )

     

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