lundi 7 juin 2010

Fallait-il, fallait-il pas ?

OUVRIR OU PAS,LA BOITE A PANDORE?:

Je suis resté tant d'année à garder un secret si lourd en moi, à ne parler de ça à personne, je ne pouvais pas, ça ne sortait pas, impossible de mêttre des mots, de faire des gestes, de crier au secours, d'ailleur je ne sais même plus si je me posais cette question, la seule chose dont je me souvienne et que je suis sur, c'est ce permanent mal-être qui me suivait partout, à tout moment...

J'étais encore un enfant, malgrè toute cette souillure qui m'avait remplis le corps et l'âme, enfin un enfant de 14 ans, mais à cette époque tout était aussi très différent d'aujourd'hui et moi j'étais si différent de tous les autres, comme je l'avais toujours été d'ailleurs d'une certaine manière, prés de tout et loin des autres, à côté des autres et si loin, j'avais si térriblement manqué de tant d'amour, de tendresse, de mots et de gestes affectueux, c'était comme si je n'existais plus, j'étais devenu invisible...

Il y eut avant la mort de mon pére, la mort de mon père, puis l'après mort de mon père et en ces trois périodes, les choses ont changées de manière radicale pour l'enfant que j'étais, me destabilisant totalement, ainsi du petit Thierry, si mignon qui était l'enfant de l'amour, le fils de son père si fier, je suis passé au pauvre petit Thierry qui vient de perdre son père, l'orphelin, puis enfin à ce gosse, qu'est-ce qui nous fait chier, qu'il est énervant, qu'il est insupportable, tout cela en si peu de temps...

Mais moi qui était un enfant,à cette époque j'ai tout encaissé les coups, les insultes refoulées et toutes celles qui fusaient de droite à gauche, car un enfant est là, quoique l'on pense, même s'il n'a pas l'air de comprendre quoique que se soit, il faut s'en méfier, surtout le protéger, car même si sur le coup je n'ai surement pas compris, je peux vous dire que mon cerveau à tout enregistré à ces moments là, car aujourd'hui je comprend beaucoup mieux tout ce que j'ai subit, les pourquoi et les comments,je sais que lorsque mon père est mort, ma mère est morte avec lui, en tous les cas la femme qui avait été ma mère et la femme de mon père, était morte à l'instant même ou mon père était tué, mais ça je l'ai compris il n'y a pas si longtemps, car dés ces moments là, j'ai senti une mère de plus en plus absente, dans mon coeur d'enfant d'alors, c'est mit en marche un amour inconditionnel pour cette mère qui s'éloignait de plus en plus, une envie indéfinissable de toujours faire le mieux possible pour elle, pour qu'elle m'aime, soit fier de moi, etc..., mais malheureusement je ne suis jamais arrivé à avoir la moindre de ces attentions, dont j'avais tant besoin, ce ne fut que repproches, indifférences, je dirais presque insensibilité à ce qui pouvait m'arriver, la pire des choses que je puisse ressentir, c'est qu'elle pu ressentir comme un soulagement par apport à moi, lorsqu'elle se remaria, comme si elle avait accompli ce qu'elle devait faire pour m'assurer une survit, ou le devoir accompli, seulement c'est là qu'elle baisa les bras et qu'elle laissa tout faire, sans jamais montrer avec détermination que l'on ne touchait pas à l'enfant de l'amour, à l'enfant qui était le sien et celui de l'être aimé qu'on lui avait enlevé subitement et dramatiquement, non jamais elle n'imposa cette vision des choses et je ne comprendrais jamais comment une mère puisse laisser faire autant de mal à son propre enfant qu'elle a sous sa responsabilité et qui n'a qu'elle, comment a t-elle pu me faire ça et laissé le reste se produire, pour finir par me dire, tu dois oublier, tu dois aller de l'avant, ou encore je ne suis pas responsable, sans un je regrette, je te demande pardon, je suis désolé, non jamais, jamais...

Alors aujourd'hui je me demande, enfin je me pose la grande question, à l'heure ou ma vie est un grand désert, ou je n'ai plus de famille, plus d'enfant, car ma vérité les a tous fait fuir, ils n'ont pas acceptés ce que j'étais devenu à cause de tout cela, car lorsque l'on a véccus tant d'épreuves, de seismes intérieur, vous ne ressortez jamais indemne et en moi les déchirures et les lésions ont étés trop fortes et en sont devenus une partie intégrante de tout mon être, sur mon équilibre, ma façon de penser, d'être, de ne supporter aucune injustice sociale, proféssionnel, ce qui a succité beaucoup d'incompréhension de côté et d'autre, me faisant toujours juger et être incompris, c'est pourquoi je me demande si j'ai bien fait de dire la vérité, mes vérités, pourquoi ai-je eut besoin, après tant d'années, de m'ouvrir enfin, de dire tout ce qu'il y avait en moi, de laisser à cet enfant qui était en moi, la parole, alors que finalement cette parole n'a pas été d'argent ou d'or, mais elle m'a coupée de tout ce que j'avais toujours cru être mien, " ma famille ".

Je me pose cette question et je vous la pose aussi, doit-ton dire la vérité, quelqu'un qui a subit autant d'actes pervers et infames qu'ai l'inceste et la maltraitance, doit-il dénoncer ces faits, ou alors doit-il se taire, pour ne pas risquer de perdre cette " famille " qui lui était si cher ???

Une réponse est en moi et quelque soit la vie que je méne aujourd'hui, seul et loin de toute vie épanoui, heureuse,de mes enfants, d'un être qui m'aimerai comme je suis, avec le respect et l'amour de ce que j'ai véccu et mon combat, ma vie financière des plus précaire, cette réponse est quand même celle-ci: Dieu a dit " la vérité vous affranchira ", cette vérité m'a coupé de tout, de toute construction de mon être, de tout espoir de connaître une vie heureuse et équilibré, de réaliser mes rêves artistiques d'être reconnu comme un auteur, chanteur, écrivain,j'ai connu la double, voir triple peine, d'avoir subit, de n'avoir pas été cru et enfin d'avoir tout perdu, mais je vous dit, ne laissé jamais la peur guider vos choix, votre vie, ni personne, car c'est vous qui avez subit, souffert; si personne ne peux comprendre ça, surtout votre famille, alors c'est qu'ils ne sont pas vraiment des votres et que l'important pour vous, c'est d'avoir pu dire votre vérité, c'est d'avoir témoigné de cette douleur qui était en vous et qui vous déchirez l'intérieur à vous donner l'envie de mourir,quelque soit la vie que vous aurez après, soyez libéré et fier d'avoir pu sortir de vous toutes ces horreurs, vous au moins vous pourrez vous regarder dans la glace, vous aurez toujours votre conscience pour vous, jusqu'a votre fin, si les autres veulent continuer comme si de rien était, feindre toute vérité, jouer toute leurs vie aux autruches, alors qu'ils le fassent, mais sans vous, car vous, vous avez choisi le chemin de la vérité, de l'honnêteté et vous n'aurez pas à porter le poids du mensonge et de la peur de ce qui pourrait arriver à d'autre...

C'est au prix je ne vous le câche pas de grandes douleurs, souffrances, de la perte et de grand et difficile deuil, que vous devez faire toutes ces choses et ces choix, mais mieux vaut la vérité qui libére, que le mensonge qui vous enterre, vous détruit, car continuer a faire comme si rien ne c'était passé, ne fait que reculer l'échéance de la tornade qui s'abattra sur vous et votre famille, aujourd'hui si la douleur se fait sentir quand j'ai un sentiment d'êxtreme solitude, je sais que j'ai choisi la bonne solution, mon seul regret c'est de ne pas l'avoir fait plutôt, de n'avoir pas été aidé à ce moment là, mais depuis j'ai réussi à porter plainte, à créer se blog, à faire parraître un article dans le journal, à avoir écrit aux pouvoirs publics, au gouvernement, pour que tout change et pour que toute mon aide et dévouement à cette cause, fasse que l'on puisse éviter le plus possible que ce que j'ai subit arrive à d'autres enfants et que si Dieu le veuille, que plus jamais cela n'arrive, mais il faut resté réaliste...

Merci de votre attention, soutient pour cette lutte, merci de faire connaître se blog, à ceux qui pourraient en avoir besoin, vous pouvez me joindre sur : georgelucienthierry@hotmail.fr ; Vous pouvez également lire mes écrits de poésies, fables, nouvelles, sur mon autre blog: Http://Hugogallromancier.blogspot.com

1 commentaire:

  1. Fallait! y'a pas photo! Quel courage après toutes ces humiliations et sentiments refoulés... respect mon Ami.
    Comment réussir à se construire sur un champ de mines? Tu as sû panser tes blessures avec courage, même si quelques fois la suture craque; c'est avec tenacité que tu avances face à ces démons du passé qui ne cessent de te hanter tels un "virus" endormi...prêt à te contaminer.... Non! il ne gagnera jamais ce Virus de haine car, toi, c'est vers la vertu et la lumière que tu t'es dirigé...bravo pour ton combat juste et bon.
    Voilà que moi aussi je me laisse porter par les mots ;)

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