mercredi 31 mars 2010

Mon histoire et mes conseils

Quand le piége se referme, la fin de l'innocence et la mort de l'enfance:


Que dire pour être le mieux compris possible et être dans le bon ton, le mot juste, mais finalement rien n'ai plus simple que de dire les choses tels qu'elles sont, comme elles sont arrivées, sans chercher à vouloir '' être un instituteur du bon mot ", comme je l'ai toujours enttendu, un chat est un chat...

Alors que je comprenais tout juste ce qui c'était passé, quelques jours plus tard, mon beau-père enchaîna sans perdre de temps, c'était encore dans la salle de douche, il m'entraina a venir avec lui sous la douche et entreprit de me savonner, il prit biensur un malin plaisir à le faire dans les régles de l'art, en éssayant de réveillé en l'ado que j'étais tout juste, des carresses sensuelles qui donnaient à mon corps des signeaux que je ne comprenait et ne connaissait pas, mais que lui seul savait on ça allait nous emmener.

Aussi quand il sentit que j'étais prêt à être ce qu'il voulait que je sois, alors il me pénêtra, pour la première fois, je ne sais plus trop ici, maintenant si celà m'a fait mal, mais ce que je sais, c'est que lorsque tout fut fini, je remontai dans ma chambre et me mit à me cracher à la figure, par miroir interposé, je me donnais des coups de poings dans le ventre, j'étais écoeuré de ce qui venait de se passer, je prennais soudain conscience d'une chose qui me dépassait et que je ne pouvais pas gérer, pas révéler, je crois qu'a ce moment je sus que je devais supporter et être muet comme une carpe.

Je savais aussi que quoi que je disa, personne ne me croirait, ma mère la première car elle même n'avait pas été cru par sa propre mère quand son beau-père avait voulu la violer et puis ma vie était déjà si dure et difficile, devais-je en rajouter en racontant ces choses???

Je ne sais pas ce que j'ai pensé réellement, voulu à ce moment là, mais ce que je sais aujourd'hui, c'est que tout celà allait durer pendant des années, avec un silence intolérable, un secret pesant qui ne fut gardé qu'entre lui et moi, il a très bien su en jouer.

Ce que je me souvient surtout, c'est avoir eut des envies de mourir, de me suicider, je ne supportais pas cette image de moi, ces choses abjects qu'il me faisait faire, en s'arrangeant biensur, la plus part du temps, pour me donner du plaisir, incontrolable biensur, quand on est un jeune homme de 14 à 15 ans, surtout à cette époque et comme moi je l'étais, on ne savait comment gérer ces choses là, d'ailleurs je ne savais même pas comment était fait une femme exactement, pour ça il m'a fallut attendre la naissance de mon fils il y a 14 ans ( moi qui en ai 46 ans ) imaginer, j'ai même réussi à faire 2 enfants, sans savoir comment ça fonctionnait précisément, c'est lorsque j'ai assisté à l'accouchement de mon fils que j'ai compris ma bétise, mon ignorance,j'en ai eu beaucoup honte, mais que pouvais-je y faire, j'avais été si traumatisé, je l'étais encore, qe tout ce que j'ai véccus après, c'était comme un mécanisme bien huilé, qui fonctionait tout seul sans se poser de question, tout ça à durer longtemps, jusqu'au jour ou mon moi intérieur, ma conscience, m'a rappeller qui j'étais et ce que j'avais véccus, alors à cet instant, tout c'est éffondré comme un château de carte et il m'a fallut rammasser toute ma vie et mon âme en lambeau, pour pouvoir me reconstruir, mais le chemin à été long, douloureux, térrible, il m'a fallut beaucoup de foi, de force, de persévérences, pour accepter de vouloir me faire aider, entourer, pour mieux repartir sur de bonnes et nouvelles bases, pour dire vrai, j'ai commencé vraiment il n'y a pas si longtemps, il y a encore beaucoup à faire et il faut encore de la patience, mais je sais que j'ai bien fait et que je suis enfin sur la bonne route, je regrétte seulement de ne pas l'avoir fait plus tôt, mais avant ce n'était pas mon heure, je n'étais pas encore prêt.

Les choses ont prit une autre dimension, après que m'on " cher " bourreau, m'ait " initié " à son plaisir, j'étais soudain devenu sa chose, c'était quand il voulait, avait envie, et moi je ne pouvais refusé, d'ailleur j'avais fini par comprendre, que lorsqu'il avait sa " dose ", cela le calmait et les choses à la maison, était beaucoup plus supportable, alors quand je sentais qu'il allait dépasser la ligne et que nous allions vivre un enfer, il m'arrivait souvent quand je détectais les lumières, d'aller à sa rencontre, pour qu'il puisse faire son affaire et qu'ensuite nous soyons tranquille et qu'ainsi ma mère et ma soeur n'ai pas à vivre encore ces scandales...

Quand on est enfant, on comprend beaucoup plus de chose que les adultes croient, aussi on trouve des solutions à certaines choses, qu'ordinairement on ne saurait pas trouver, je crois surtout que c'est notre sens de la survie, comme une protection, un carrapace que l'on se construit au fils des épreuves, pour nous rendre plus fort, sans ça, je crois que je n'aurai pas survéccus, Dieu m'en ai témoins, sans oublier la grace de Dieu, car même si à ce moment là, je n'avais pas encore la notion de la foi, il m'arrivait bien souvent d'en appeller à Dieu, pour m'aider à supporter tout celà, à survivre, car ce n'était pas une vie, non ce n'était qu'une survie, rien de plus, une horrible survie, un cauchemard vivant, recommençant chaque jour nouveau, qui semblait de pas avoir de fin, il était difficile pour moi, d'imaginer une autre vie, un avenir, ma propre identité, j'étais aussi loin de savoir et de penser que celà allait bousiller toute ma vie, tout ce que je devais être, mais ça quand on est enfant et que l'on vit ces choses, on y pense pas, on ne sait pas, on vit au jour le jour, espérant qu'un jour peut-être, ça s'arrêtera...

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